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Les tests d’hémagglutination pour déterminer le groupe sanguin : explication alternative

jeudi, décembre 20th, 2018

 

J’avais analysé l’arnaque des tests d’anticorps il y a longtemps. Mais, il y a un autre type de test qui est supposé prouver l’existence du système immunitaire, à savoir les tests d’hémagglutination. Alors, ils servent à plusieurs choses. J’étudierai la plupart des utilisations à l’avenir. Mais ici, je vais me limiter aux tests servant à déterminer le groupe sanguin.

Vu que le sujet est complexe, je vais présenter d’abord l’explication officielle de façon un peu détaillée. J’en ferai la critique et je donnerai une explication alternative ensuite.

 

 

1) Les systèmes sanguins et leurs explications officielles

 

Le système ABO

 

Pour comprendre quel est le problème, il faut d’abord voir comme les tests d’hémagglutination fonctionnent.

En fait, c’est un test qui fait se rencontrer des globules rouges de tel groupe sanguin et les anticorps de tel groupe sanguin. Et selon les groupes, les globules rouges se collent ou non aux anticorps. S’ils se collent, ça entraine une agglutination des globules rouges et des anticorps en une ou deux minutes. Sinon, le sang reste tel qu’il est. D’où le terme d’hémagglutination (agglutination des hématies, autrement dit des globules rouges).

Grace à ces tests, on s’est rendu compte qu’il y a 4 groupes sanguins : A, B, AB et O (appelé système ABO, découvert en 1900 par Karl Landsteiner, le groupe AB ayant été découvert en 1901).

Le O est le donneur universel, mais ne peut recevoir que des O. Le AB le receveur universel, mais ne peut donner qu’aux AB. Les A et B sont intermédiaires. Ils peuvent tous les deux donner au AB et à leur propre groupe (donc A peut donner à A, et B peut donner à B), mais ils ne peuvent recevoir que de leur propre groupe et du groupe O.

On a ce tableau sur Wikipédia qui permet de visualiser mieux les différents cas :

 

 

Selon l’orthodoxie, ce système de compatibilité viendrait du fait que dans le groupe A, les globules rouges auraient des antigènes A à leur surface, et les anticorps seraient des anti-B. Tandis que dans le groupe B, les globules rouges auraient des antigènes B à leur surface et il y aurait des anticorps anti-A. Les globules rouges AB auraient les deux types d’antigènes et il n’y aurait aucun anticorps anti-A ou anti-B. Et les globules rouges le groupe O n’aurait aucun antigène à leur surface, et il y aurait les deux types d’anticorps (les anti-A et les anti-B).

On peut se visualiser la chose avec ce tableau (ici) :

 

(suite…)

Cas où les tests d’anticorps sont contradictoires avec les tests génétiques

jeudi, octobre 7th, 2010

L’existence désormais de deux types de tests pour déterminer la présence d’une maladie microbienne -le test d’anticorps et le test génétique- pose potentiellement un problème à l’orthodoxie. Il est alors possible que les tests donnent un résultat contradictoire : que l’un dise que la personne est atteinte et l’autre pas. Donc, on pourrait s’apercevoir que les tests sont bidons.

On va voir comment l’orthodoxie résout cette menace potentielle.

Voyons d’abord le cas où le test d’anticorps est positif et le test génétique (identifiant la présence du microbe) négatif.

En fait, l’orthodoxie résout facilement ce problème. Elle va dire que c’est parce que le système immunitaire de la personne a vaincu le microbe. Donc, puisqu’il s’est battu contre le microbe, il reste des anticorps dirigés contre ce dernier, d’où le test d’anticorps positif. Mais puisque le système immunitaire l’a vaincu, le microbe n’est plus présent. D’où le test génétique négatif. Et du coup, il n’y a plus aucune contradiction.

Normalement, il n’y a que dans le cas du vih que cette explication n’est pas possible, puisque la personne est supposée ne pas pouvoir éliminer le virus. Le test d’anticorps et le test génétique identifiant l’adn du microbe sont alors sensés être tous les deux positifs.

Mais, dans les rares cas où ça arrive, l’orthodoxie a une explication toute trouvée là aussi. L’explication, c’est que, pour l’instant, le corps se défend de façon efficace contre le virus. Ce qui entraine que ce dernier est indétectable. Donc, même dans le cas particulier du vih, cette configuration ne pose pas de problème à l’orthodoxie.

Voyons maintenant le cas inverse, celui où le test d’anticorps est négatif et le test génétique est positif.

Là, il n’y a pas d’explication logique par rapport à la théorie officielle. Mais le truc, c’est qu’en général, on fait le test d’anticorps avant le test génétique. Et on ne fait le test génétique que si le test d’anticorps s’est révélé positif. Du coup, on élimine le problème. Il devient impossible d’avoir un test génétique positif avec un test d’anticorps négatif, puisque dans ce cas, on ne le fait pas. Donc, cette situation pourrait poser problème, mais comme elle ne se présente jamais, ce n’est pas le cas.

Par rapport à cette problématique, on comprend pourquoi on fait le test d’anticorps avant le test génétique et pas l’inverse. Si on faisait le test génétique d’abord, on pourrait se retrouver dans la situation où le celui-ci serait positif. Et dans ce cas, pas d’échappatoire possible, on serait obligé de faire le test d’anticorps après le test génétique. Et le test d’anticorps pourrait être négatif. Et là, il n’y aurait aucune explication possible au résultat contradictoire. C’est pour ça qu’il est nécessaire pour l’orthodoxie de faire le test d’anticorps avant le test génétique. Ça n’a probablement rien à voir avec le prix du test génétique (qui serait soi-disant plus élevé que le test d’anticorps), mais avec ce problème là. Evidemment, l’orthodoxie pourrait sortir l’idée que l’infection est trop récente pour que des anticorps aient eu le temps de se créer. Mais dans de très nombreux cas, le seul évènement pouvant être relié à l’infection serait bien trop éloigné du test pour que cette explication soit crédible.

Bien sur si on avait le test génétique négatif et le test d’anticorps positif, on pourrait faire le test génétique avant le test d’anticorps, puisqu’on retomberait alors dans la situation 1 (pour laquelle l’orthodoxie à une explication).

C’est probablement aussi à cause de ce problème qu’on ne fait pas les deux tests en même temps. Là aussi, ce n’est peut-être pas un problème de prix. C’est que cette situation révélant l’inanité de ces tests pourrait se présenter un peu trop souvent.

Cela dit, vu qu’en réalité, ces deux tests mesurent la même chose (le taux de particules dans le sang) on pourrait essayer de calibrer les deux tests afin qu’ils réagissent de façon identique chez les mêmes personnes. Mais, on peut penser que ça manquerait de précision (le test PCR est très imprécis) et qu’il y aurait quand même entre 10 et 20 % de cas contradictoires. Par contre, on peut faire en sorte que le test génétique réagisse moins souvent que le test d’anticorps. Du coup, il n’y aurait que la première situation (test génétique négatif et test d’anticorps positif) qui se présenterait et jamais la deuxième (test génétique positif et test d’anticorps négatif). Et comme on a une explication logique pour la première situation, il n’y aurait aucun risque de contradiction. Mais bon, la méthode utilisée actuellement (faire le test d’anticorps d’abord, et s’il est négatif, ne pas faire le test génétique) est beaucoup plus simple à mettre en place.

Donc, l’explication ad hoc de l’orthodoxie dans le premier cas, ainsi que sa méthode de ne faire le test génétique que si le test d’anticorps est positif dans le second cas, supprime toute contradiction possible.

Le problème du bruit de fond pour les tests d’anticorps

dimanche, août 15th, 2010

La découverte par les dissidents du sida du fait que les tests vih ne sont pas des tests « tout ou rien », mais des tests à la limite (ce qui est valable pour tous les tests d’anticorps), a fait très mal à l’orthodoxie. Celle-ci s’est retrouvée dans une très mauvaise position. Il fallait expliquer pourquoi, alors que le test était considéré comme négatif, il y avait quand même une réaction.

Après un long moment, l’orthodoxie a sorti l’argument selon lequel la réaction en question serait un « bruit de fond ». C’est-à-dire que le test réagirait toujours un peu, soit avec les éléments du sérum, soit ses propres éléments entre eux.

Evidemment, si on a le cerveau en place, intuitivement, on sent bien que c’est un argument du genre fallacieux. Mais entre le sentir, avancer à la va-vite un ou deux contre-arguments, et démontrer de façon un peu approfondie la fausseté de cette théorie, il y a une marge. Et puis, on peut se dire par ailleurs qu’il est vrai que les particules du test peuvent réagir entre elles, ou qu’elles peuvent réagir avec quelques particules du sérum sanguin, ce qui peut entrainer un bruit de fond. Si on n’a pas le temps pour y réfléchir (et c’est là-dessus que compte l’orthodoxie), on peut garder un doute sur la possible validité de cet argument. Il est donc nécessaire de fournir un contre argumentaire. Le voici.

 

– Le bruit de fond est sensé être quelque chose de faible ou au moins de traitable. Sinon, il brouille le signal et le test devient inutilisable

Déjà, un bruit de fond, c’est en général sensé :

Soit être quelque chose de très faible par rapport au signal détecté. Pour faire une analogie avec le son, si le signal recherché est de 30 db, ce qui va être considéré comme bruit de fond détecté par l’instrument de mesure, c’est par exemple un signal de 1 db.

Soit il s’agit d’un bruit parasite relativement fort. Mais alors, si on considère ça comme un bruit de fond, c’est qu’on sait le traiter et faire en sorte que le signal recherché soit correctement audible. En général, soit le bruit de fond est très fort, mais sur une fréquence qui permet de le différencier du signal recherché, soit il est émet sur la même plage de fréquence, mais n’est pas suffisamment fort pour brouiller complètement le signal.

En général, on ne sait séparer un bruit de fond important du signal recherché que s’il y a une différence qualitative et qu’on sait la capter, puis la traiter. Dans le cas d’un son, l’homme ou la machine  sait reconnaitre des grésouillis d’une voix humaine.

Mais pour le test vih, dans le cas où il y aurait une différence, on ne saurait pas la capter ni la traiter. Le test est trop rustique pour ça. Tout ce qu’il donne au bout du compte, c’est une coloration plus ou moins intense. C’est comme si un micro était sensé ne détecter que le bruit des conversations, mais qu’on s’apercevait qu’en réalité, il réagissait aussi à tous les autres bruits ambiants. Si la méthode de détection ne se traduisait que par une lumière plus ou moins intense affichée par l’appareil, à moins d’être présent sur place, impossible de savoir si quand la lumière s’allume, l’appareil a détecté une conversation plutôt qu’une porte qui s’ouvre, ou de la musique. Et c’est exactement le cas pour le test vih. On ne sait pas à quoi ça réagit.

Ici, on n’est clairement pas dans le premier cas (bruit parasite faible et stable). Le signal n’est pas faible, puisque juste en dessous du seuil de positivité, on considère qu’il s’agit du bruit de fond. Et en plus il varie très fortement, puisqu’il peut aller d’un niveau où il disparait quasiment entièrement, à un niveau où il est quasiment égal au signal recherché. Donc, en aucun cas, il ne s’agit de la première catégorie de bruit de fond.

On est donc dans le second cas (bruit parasite fort et changeant). Or, l’outil de test n’est pas assez sophistiqué pour permettre de faire du traitement de signal. Vu qu’on ne sait pas différencier le bruit de fond de celui du signal recherché, impossible de savoir ce qui est le bruit de fond de ce qui ne l’est pas. Et donc, impossible de dire que quand on a dépassé le seuil, il s’agit toujours seulement du bruit de fond, ou si le signal recherché est présent. Bref, le test est inutile.

En fait, il est même impossible de savoir si ce qu’on considère comme un bruit de fond n’est pas le seul signal réellement émis ; donc, n’est pas du tout un bruit de fond, mais LE signal.

 

– Difficulté de différencier signal et bruit de fond à proximité du seuil

Ce qui je viens de dire encore plus vrai autour du seuil. Avec une frontière aussi fine entre le virus et le bruit de fond, comment faire la différence entre les deux ? Pour continuer dans l’exemple du son, à 29db c’est uniquement le bruit de fond, et à 30db, c’est le virus. C’est trop proche pour faire la différence. Si c’était séparé franchement, peut-être d’accord, mais là, c’est n’importe quoi.

 

– Le vih n’existe pas

Le vih n’existe pas (la dissidence a montré que les 2 procédures d’isolement de 84 et 97 sont invalides). En l’absence de vih (c’est-à-dire, du signal recherché), le bruit de fond, c’est le seul signal qui reste. Donc, le bruit de fond, c’est le signal.

 

– Pour dire qu’il s’agit d’un bruit de fond, il faut avoir prouvé son existence et donc l’avoir analysé en détail

Le plus important évidemment, c’est que l’affirmation disant que ce qu’il y a en dessous du seuil est un bruit de fond est totalement péremptoire. Il n’y a aucun début de preuve d’une telle chose.

Pour prouver que c’est un bruit de fond, il faudrait faire des tests. Il n’y a aucune preuve que de tels tests aient été menés. Donc, cette théorie a tout de l’argument ad hoc de mauvaise foi.

Déjà, il faudrait déterminer ce qui cause ce bruit de fond. Est-ce que c’est le test tout seul (on a vu que non, puisqu’il y a d’énormes variations de réactions) ? Ou est-ce que ce sont les particules du sérum sanguin ? Et si c’est ça, est-ce que c’est une particule ou plusieurs, ou toutes ? Et si c’est seulement une ou plusieurs, lesquelles ?  Est-ce que leur quantité varie d’un individu à l’autre, et chez un même individu, varie selon les périodes ? Qu’est-ce qui entraine leur variation ? Et est-ce qu’elles peuvent entrainer une réaction au dessus du seuil ?

Et bien sur, il faudrait prouver que ça ne va jamais au dessus du seuil. D’ailleurs, le test on l’a fait. On a testé des gens qui avaient d’autres maladies, mais qui n’avaient aucune raison d’avoir le virus vih. Et le « bruit de fond » était tellement fort, que les tests étaient carrément… positifs. Sacré bruit de fond effectivement. Donc, si le bruit de fond est capable de positiver les tests, ceux-ci n’ont plus aucune valeur.

En conclusion, ce qui a été dit plus haut (que les tests sont trop rustiques et donc pas valables) serait déjà vrai si on avait établi par des études sérieuses qu’il y a réellement un bruit de fond et qu’on avait identifié d’où vient ce dernier.

Mais là, comme on n’a même pas fait ça, on ne peut même pas affirmer qu’il y a un bruit de fond. On n’en sait strictement rien.

 

– Critique valable pour les autres tests d’anticorps

Bien sur, la critique concernant le fait qu’il y a réaction même en dessous du seuil est valable pour tous les tests d’anticorps. Pourquoi y a-t-il encore réaction dans un test de syphilis négatif. Même chose pour les tests d’hépatite, de PSA, de grippe, de pneumonie, etc… Et là aussi, la réponse du bruit de fond est complètement fallacieuse.

 

Conclusion

Quand bien même il y aurait un bruit de fond, le fait qu’il puisse être fort, qu’il varie de façon importante, et qu’on est incapable de le différencier du signal recherché (si tant est que ce signal, c’est-à-dire le vih, existe bien, ce qui n’est pas le cas) entraine que, bruit de fond ou signal, pour le test, c’est la même chose. Donc, même si le vih existait et que le bruit de fond était une réalité, le test serait quand même à jeter à la poubelle.

Mais le vih n’existe pas. Donc, le supposé bruit de fond, c’est en réalité le seul signal détecté. Ce qui veut dire que c’est LE signal mesuré par le test.

Mais en plus, cet argument du bruit de fond n’est basé sur rien, sur aucune connaissance précise, sur aucune étude ayant fait l’objet d’une publication officielle. Et donc, cette théorie tient de la pure imagination.

Bref, il s’agit juste d’un argument de mauvaise foi pour sauver une situation désespérée.

Et du coup, on se retrouve avec le problème initial soulevé par la dissidence du sida. Pourquoi y a-t-il encore réaction sous le seuil de positivité ? Ca n’a aucun sens, puisque la particule entrainant la réaction est supposée ne plus être présente.

Ma réponse, comme on l’a déjà vu sur ce site, c’est tout simplement que le test réagit à un peu tout ce qui se trouve dans le sérum. Donc comme il y a toujours des particules dans le sérum, c’est normal qu’il y ait toujours au moins une petite réaction.

L’influence des groupes sanguins sur les tests d’anticorps

mardi, août 10th, 2010

C’est Wallypat, sur le forum sidasante, qui a mis en avant cette problématique. Il a fait un sondage pour savoir quel était le groupe sanguin des séropositifs du forum. Il y avait 2 possibilités : 1) mon groupe sanguin est A, B ou AB ; 2) mon groupe sanguin est O.

Et sur 18 réponses, il en est ressorti que près de 78% (14 réponses) étaient du groupe A, B, ou AB. Et 22% (4) du groupe O.

Or, le groupe O représente 50 % des individus. Donc, il y a clairement une surreprésentation importante des groupes A, B ou AB.

Bien sur, 18 réponses, c’est peu. Il faudrait plus de données.

J’avais pensé initialement que probablement que le groupe donneur universel (le O donc) doit être le plus neutre électromagnétiquement et donc se coller le moins facilement à d’autres particules. Mais après plus amples renseignements, c’était une erreur.

En fait, c’est l’inverse. Ca devrait réagir beaucoup plus que les autres.

Si vous le voulez, vous pouvez aller directement à la fin (à l’avant dernier paragraphe, qui commence par  » Mais quelle que soit l’explication… »). Avant ça, j’explique simplement pourquoi je m’étais trompé concernant mon explication initiale. Il y a quelques éléments intéressants, et des pistes pour comprendre de quoi il pourrait retourner ; mais ce n’est pas essentiel.

Pour comprendre mon point de vue, je rappelle qu’à mon avis, les tests réagissent en fait à la quantité de particules présentes dans le sang, sans aucune spécificité. Il s’agit d’un collage. Toutes les particules peuvent réagir avec le test. Donc, s’il y a beaucoup de particules (quelle qu’elles soient), le test va réagir positif. Cela dit,  ce collage se fait par une attirance électromagnétique. Du coup, si on a des éléments favorisant le collage électromagnétique dans le sang d’une personne, le test peut réagir plus facilement positif. On a donc deux éléments pouvant influencer les tests, le nombre de particules et les éléments favorisant le collage électromagnétique.

Voici une petite explication sur la problématique des groupes sanguins et des transfusions.

Quand on parle de transfusion, il s’agit en réalité essentiellement d’une transfusion de globules rouges dans le corps du patient. Donc, quand on prélève du sang sur un donneur quelconque, on va séparer les globules rouges des autres particules présentes, et ce sont ces globules rouges qu’on va administrer à la personne qui a besoin d’une transfusion. Et ces globules rouges vont réagir ou non (en fonction du groupe sanguin de la personne transfusée) avec les globules blancs du patient receveur.

Et ce qu’on constate, c’est que dans un groupe sanguin donné, il y a une relation inverse entre la compatibilité des globules rouges et celle des globules blancs. Quand les globules rouges sont très compatibles, les globules blancs sont très incompatibles.

Par exemple, quand on dit que le groupe O est donneur universel mais le plus mauvais receveur, en fait, ça signifie la chose suivante. Les globules rouges O sont donneurs universels. C’est-à-dire qu’ils ne réagissent avec aucun globule blanc des autres groupes (donneur universel). Et ce sont les globules blancs qui sont les plus mauvais receveurs. Ce qui veut dire qu’ils réagissent avec les globules rouges de tous les autres groupes. Ce qui entraine des coagulations mortelles entre les globules rouge du donneur et les globules blancs du receveur. Le groupe O peut donner ses globules rouges à tout les autres groupes sanguins, mais il ne peut recevoir des globules rouges que du groupe O, parce que sinon, les globules rouges des autres donneurs (A, B ou AB) réagiraient avec les globules blancs de ce receveur O.

Donc en fait, donner ou recevoir ne concerne pas les mêmes globules. Dans un cas, il s’agit des globules rouges, et dans l’autre cas, les globules blancs.

Dans le cas des tests d’anticorps, c’est différent. Les globules blancs du donneur réagissent avec les globules blancs du test. C’est une réaction uniquement entre des globules blancs, pas entre globules rouges et globules blancs. Donc, concernant le groupe O, vu que ses globules blancs sont très réactifs, il devrait représenter la part la plus importante des séropositifs. Mais c’est l’inverse qui se passe. Il est sous-représenté.

Donc, il n’y a que deux solutions. Soit, pour les tests vih, les anticorps dans le test sont du groupe O. C’est ce qui fait que les globules blancs du groupe O réagissent peu avec le test (ils sont compatibles). Soit il y a une autre astuce que je n’ai pas encore identifiée.

Dans le premier cas, les implications sont différentes de celle de mon interprétation initiale. Si le groupe O réagissait spontanément moins, comme je le pensais au départ, le phénomène aurait été naturel. Mais là, il est possible qu’on ait volontairement fait en sorte que les anticorps du test soient de type O pour que ce groupe réagisse moins que les autres groupes. Biens sur, peut-être qu’il s’agit d’un hasard ; mais peut-être pas.

Mais quelle que soit l’explication, l’important, c’est que le test vih réagit plus ou moins en fonction du groupe sanguin. Et il est très probable que ce phénomène s’applique aux autres tests d’anticorps (avec peut-être d’autres groupes réagissant plus ou moins). Donc, en fonction de votre groupe sanguin vous pouvez avoir un surcroit ou non de risque de réagir positif.

Si les tests d’anticorps réagissaient réellement de façon spécifique à tel ou tel anticorps ou antigène, ce genre de phénomène ne devrait pas exister. Le groupe sanguin ne devrait avoir aucune influence sur le résultat. Donc, ça va bien dans le sens de l’idée que ces tests n’agissent pas du tout comme il l’est affirmé par l’orthodoxie, à savoir par un système de clef/serrure ultra spécifique pour chaque particule étrangère.

Tests d’anticorps non spécifiques : au moins 65 tests concernés

mercredi, juin 16th, 2010

Une petite réflexion supplémentaire sur les tests d’anticorps que j’ai postée récemment sur le forum sidasante (j’ai ajouté quelques modifications) :

Un autre truc qu’on peut se dire concernant les tests d’anticorps, c’est que la non spécificité du test VIH (cf. cet article) rejaillit sur les autres tests faits pour les maladies qui font réagir le test VIH. Ca invalide leur spécificité aussi.

Si le test VIH réagit positif à cause de la présence d’anticorps de la lèpre, tuberculose, rhume, grippe, herpès, malaria, hépatite, etc…, alors, les tests supposés spécifiques de ces anticorps ne le sont pas non plus.

Les tests d’anticorps de la lèpre, de la tuberculose, du rhume, etc…, ne sont pas spécifiques. Eux aussi doivent réagir aux autres anticorps de la liste en question. Le test du rhume doit réagir aux anticorps de la tuberculose, de la grippe, de l’herpès, de la malaria, de l’hépatite, etc…  Le test de la tuberculose doit réagir aux anticorps du rhume, de la grippe , de la malaria, de l’hépatite. Et donc, le test d’anticorps du rhume ne doit pas être spécifique. Le test de la tuberculose ne doit pas l’être non plus, celui de l’hépatite idem, etc…

Et si tous ces test tombent, ça la fout mal pour les autres. Si 65 tests ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les autres le seraient plus.

Tant que la remise en cause ne concernait que le test VIH, on pouvait toujours répondre que c’était particulier à ce test, qu’il y a une arnaque pour le sida, mais que ça ne concerne pas les autres tests. Mais si ça concerne carrément 65 tests, il devient beaucoup plus difficile de défendre cet argument.

Ce qu’on peut se dire aussi, c’est tout simplement qu’il n’y a pas eu de tests supplémentaires de conduits pour voir si d’autres maladies faisaient réagir positif le test vih. Sinon, la liste serait probablement beaucoup plus longue.

PS : et par ailleurs, ça doit aussi invalider les tests d’hémagglutination. Parce que si les 65 tests d’anticorps en question ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les tests d’hémagglutination correspondant le seraient, vu qu’ils reposent sur le même principe de lien anticorps/antigène.

Les tests d’anticorps, peu spécifiques, ou pas spécifiques du tout ? Voici une indication

vendredi, novembre 30th, 2007

Une partie de l’orthodoxie reconnait que les liaisons anticorps/antigènes ne sont pas si spécifiques que ça (tout en tenant un autre discours par ailleurs, quand il s’agit des tests). Les dissidents du sida disent qu’ils sont assez peu spécifiques (ou autrement dit multi-spécifiques). Moi je dis qu’ils ne sont pas spécifiques du tout.

Voici un exemple qui va beaucoup plus dans mon sens que dans celui des autres théories.

Cet exemple, c’est tout simplement celui des tests VIH ; l’exemple le plus analysé. Voici la listes des causes pouvant créer un faux positif, pour les tests VIH :

# anticorps anti-glucidiques (52, 19, 13)
# anticorps spontanés (5, 19)
# immunisation passive par gammaglobulines ou immunoglobulines (utilisées prophylactiquement contre une infection immunisante). (18, 26, 60, 4, 22, 42, 43, 13)
# lèpre (2, 25)
# tuberculose (25)
# mycobactérie aviaire (25)
# lupus érythémateux disséminé (15, 23)
# insuffisance rénale (48, 23, 13)
# insuffisance rénale avec hémodialyse (56, 16, 41, 10, 49)
# traitement à l’interféron de patients hémodialysés (54)
# grippe (36)
# vaccin antigrippal (30, 11, 3, 20, 13, 43)
# herpès simplex 1 (27)
# herpès simplex 2 (11)
# infections des voies respiratoires supérieures (rhume ou grippe) (11)
# infection virale récente ou vaccination contre maladie virale (11)
# grossesse chez des femmes multipares (58, 53, 13, 43, 36)
# malaria (paludisme) (6, 12)
# taux élevés de complexes immuns circulants (6, 33)
# hypergammaglobulinémie (taux élevés d’anticorps) (40, 33)
# faux positifs pour d’autres tests, y compris le test RPR (rapid plasma reagent) pour le syphilis (17, 48, 33, 10, 49)
# polyarthrite rhumatoïde (36)
# vaccination antihépatite B (28, 21, 40, 43)
# vaccination antitétanique (40)
# transplantation d’organe (1, 36)
# transplantation rénale (35, 9, 48, 13, 56)
# anticorps antilymphocytaires (56, 31)
# anticorps anticollagène (qu’on trouve chez des homosexuels masculins, des hémophiles, des Africains des deux sexes, des lépreux) (31)
# test positif pour le facteur rhumatoïde, anticorps antinucléaires, (présents tous deux dans les polyarthrites rhumatoïdes et d’autres affections associées) (14, 62, 53)
# maladies auto-immunes (44, 29, 10, 40, 49, 43) : lupus érythémateux disséminé, maladies du tissu conjonctif, dermatomyosite
# infections virales aiguës (59, 48, 43, 53, 40, 13)
# néoplasmes (cancers) (40)
# hépatite ou autre maladie du foie d’origine alcoolique (32, 48, 40, 10, 13, 49, 43, 53)
# cholangite sclérosante primaire (48, 53)
# hépatite (54)
# anémie à cellule falciforme (chez les Africains) (38, 34, 40)
# anticorps à forte affinité pour le polystyrène (utilisé dans les test kits) (62, 40, 3)
# transfusions sanguines, transfusions répétées (63, 36, 13, 49, 43, 41)
# myélome multiple (10, 43, 53)
# anticorps HLA (vis-à-vis des antigènes leucocytaires de classe I & II) (7, 46, 63, 48, 10, 13, 49, 43, 53)
# anticorps « anti-smooth muscle » (48)
# anticorps antimembrane cellulaire (48)
# IgM (anticorps) antihépatite A (48)
# IgM antihépatite B (HBc) (48)
# préparations d’immunoglobulines humaines datant d’avant 1985 (10)
# hémophilie (10, 49)
# affections hématologiques malignes, lymphome (43, 53, 9, 48, 13)
# cirrhose primaire du foie (43, 53, 13, 48)
# syndrome de Stevens-Johnson (9, 48, 13)
# fièvre-Q avec hépatite asociée (61)
# échantillons de sérum inactivé par la chaleur (51, 57, 24, 49, 48)
# sérum sanguin surchargé de lipides (hyperlipémie) (49)
# sérum venant de sang hémolysé (dont l’hémoglobuline a quitté les globules rouges) (49)
# hyperbilirubinémie (10, 13)
# globulines produits au cours de gammapathies polyclonales (qui se rencontrent dans les groupes à risque SIDA) (10, 13, 48)
# réactions croisées pour d’obscures raisons chez des individus sains (10)
# ribonucléoprotéines humaines normales (48, 13)
# d’autres rétrovirus (8, 55, 14, 48, 13)
# anticorps antimitochondriaux (48, 13)
# anticorps antinucléaires (48, 13, 53)
# anticorps antimicrosomes (34)
# anticorps antileucocytes T (48, 13)
# protéines du papier filtre (13)
# virus d’Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) (37)
# leichmaniose viscérale (45)
# relation sexuelle anale (réceptrice) (39, 64)

Est-ce qu’avec une liste pareille, on ne va pas plutôt dans le sens de l’idée que le test VIH n’est pas spécifique du tout, plutôt que peu spécifique ? Ben oui quand même. Quelle est la probabilité que les antigènes du VIH ressemblent aux antigènes de tous ces produits ? Ou alors, quelle est la probabilité qu’un anticorps sensé être plutôt spécifique de tel antigène du VIH soit spécifique à une liste aussi nombreuse d’autres éléments ? Ben quasiment aucune. L’explication la plus logique, c’est que ces anticorps ne sont pas spécifiques du tout et qu’ils agissent par simple collage, et ce, par simple attraction électromagnétique.

Note : toutes ces causes de faux positif au test VIH sont des causes officielles, ayant fait l’objet d’articles publiés par des scientifiques orthodoxes, pas des dissidents. Pour avoir la référence, voici le lien vers sidasante, là où les références de cette liste sont données.

Les tests d’anticorps et d’antigènes sont des tests à la limite

jeudi, novembre 29th, 2007

Une chose qui n’est pas très connue, à part chez les dissidents du sida, et qui va dans le sens de l’article d’hier, c’est que tous les tests d’anticorps, sont des tests à la limite ; ce ne sont pas des tests blanc ou noir, tout ou rien.

A priori, on s’attendrait à ce que soit il y ait des anticorps de tel microbe, soit il n’y en ait pas, donc, que soit le test ne trouve rien, soit il trouve quelque chose ; et que ce n’est que quand le test trouve quelque chose, même si c’est infime, qu’on dise que la chose est présente. Ce qui semblerait logique, parce que soit les anticorps sont présents soit non. Idem pour le microbe ; soit il est présent, soit non. Et ça devrait se retrouver au niveau des tests. Le diagnostic blanc ou noir devrait se baser sur un test lui aussi blanc ou noir. Mais ce n’est pas le cas du tout.

En fait, le test détecte toujours quelque chose, mais on fixe une limite à partir de laquelle on déclare que la personne a les anticorps contre tel microbe. En dessous de la limite, le test détecte encore la même chose qu’au dessus de la limite (en moins grande quantité bien sur), mais on dit qu’il n’y a rien. Alors que dès que la limite est dépassée, là, on dit qu’il y a quelque chose. Tout se joue sur la quantité détectée.

les tests d’anticorps sont des tests à seuil

Dès qu’on passe une certaine quantité détectée, on dit qu’il y a quelque chose, alors qu’en dessous de cette quantité détectée, même si quelque chose est détecté, on dit qu’il n’y a rien. Le test n’est donc pas blanc ou noir, mais entre gris clair et gris foncé. Et c’est seulement en dessous d’un certain niveau de gris qu’on dit qu’il n’y a rien. Le résultat du test est donc entre gris clair et gris foncé, mais le résultat donné par le médecin, lui est bien blanc ou noir.

Tout ça, les médecins se gardent bien de vous le dire. Parce que c’est sur que ça entraînerait des questions gênantes de la part des patients. Comment peut-on croire à la validité d’un diagnostic blanc ou noir, à partir d’un test au résultat gris clair ou gris foncé ?

Ce qui est sur, c’est que ça remet complètement en cause la théorie officielle qui dit que les tests sont totalement spécifiques. S’ils l’étaient, les tests seraient bien tout ou rien, pas « plus ou moins ».

Ensuite, soit ça signifie que les liaisons anticorps et antigènes ne sont pas très spécifiques, hypothèse défendue dans la dissidence du sida. Soit ça signifie que mon hypothèse est la bonne, à savoir que les liaisons anticorps/antigènes ne sont pas spécifiques du tout.

PS : bien sur, se pose aussitôt la question du seuil, ou plus précisément du choix du seuil. Pourquoi dit-on que le seuil est à tel niveau plutôt que tel autre ? Qui fait ce choix, et pourquoi ? Cheminot, du forum sidasante, a pas mal travaillé là-dessus. Il a posé la question à pas mal de biologistes. Il n’a jamais eu de réponse.

Si le système immunitaire n’existe pas, alors tous les tests d’anticorps et d’antigènes sont bidons

mercredi, novembre 28th, 2007

Il est évident que si le système immunitaire n’existe pas, alors tous les tests d’anticorps tombent. En effet, ils reposent entièrement sur le fait qu’à chaque antigène correspond un anticorps, comme à une serrure correspond une clef. Donc, si on a telle clef, on sait qu’on va ouvrir telle serrure.

Et comme le système immunitaire n’existe pas, un tel système clef/serrure n’existe pas. Et alors, tous les tests d’anticorps sont invalidés. Ils sont tous bidons.

Note pour ceux qui ne le sauraient pas : les tests d’anticorps, ce sont les tests principalement utilisés pour identifier si vous avez contracté tel ou tel microbe. Dans le cas de bactéries, on peut parfois utiliser d’autres types de test en plus (même si le test d’anticorps est généralement le test le plus important, celui sur lequel on se base pour faire le diagnostic). Mais dans le cas des virus, tout repose sur le test d’anticorps.

On se base sur le fait que les anticorps sont spécifiques à un antigène, c’est à dire qu’un type d’anticorps ne va se lier qu’à un antigène particulier (c’est à dire une protéine d’un microbe dans le cas qui nous intéresse), comme à une serrure est sensée ne correspondre qu’une seule clef. Donc, il suffit de prendre le sang d’une personne, et de le mettre en contact avec des antigènes par exemple d’un virus. S’il y a réaction (constatée visuellement, par coloration ou fluorescence), c’est que la personne à rencontré le virus.

Pour déterminer si la bactérie ou le virus est présent, on fait l’inverse, on met des anticorps supposés spécifiques de tel ou tel antigène d’un microbe donné en contact avec le sang de la personne, et s’il y a réaction, ça veut dire que le microbe est présent.

1) Que mesurent les tests d’anticorps en réalité ?

Je pense qu’ils mesurent la quantité de particules présentes dans le sang. Vu qu’ils n’ont aucune spécificité, les antigènes ou les anticorps du test se collent à presque toutes les particules qu’ils rencontrent. Seulement, ce qui va faire réagir positif ces tests, c’est la quantité de petites particules, parce que celle-ci est susceptible d’augmentations très importantes. Tandis que la quantité de grosses particules et de cellules va connaître de moins grosses variations. Donc, la différence se fait principalement sur la quantité de petites particules.

Pourquoi la quantité de petites particules va connaître des augmentations plus importantes ? Parce que ce sont soit des déchets cellulaire, soit des cellules ou des déchets désagrégés en plus petites particules par des médicaments comme les antibiotiques.

Lors d’une maladie, les cellules vont émettre une bien plus grande quantité de déchets cellulaires que d’habitude. Par ailleurs, les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, et un bon nombre d’autres médicaments vont avoir tendance à désagréger les cellules ou les déchets cellulaires qu’ils rencontrent. Donc, ça va conduire à une explosion de la quantité de ces déchets.

Tandis que les grosse particules, ou les cellules, vont être moins susceptibles de varier. Selon les cas, ça va être un peu plus important ou un peu moins important, mais ça va être dans des ordres du genre 2 ou 3 fois maximum. Plutôt 30 ou 40 % d’habitude. Tandis que pour les petites particules, la quantité peut augmenter de 10 ou 20 fois d’un seul coup. Enfin, je dis ça au pif, mais c’est l’idée quoi.

Donc, prenons une personne qui est tombée malade. Sous le stress, et probablement aussi lors de la phase de réparations, les cellules vont produire une grande quantité de déchets cellulaires, qui sont des petites particules. Du coup, si on fait un test sur cette personne, il y a un gros risque qu’il réagisse positif. Si en plus la personne prend des médicaments qui désagrègent les cellules et les grosses particules rencontrées, la quantité de petites particules va encore plus augmenter, et la personne aura un risque encore plus grand de réagir positif au test. C’est aussi simple que ça.

C’est pour ça que les personnes qui réagissent positif aux tests sont des personnes qui sont en général déjà malades, ou qui ont pris des médicaments. C’est ce qu’on peut constater par exemple dans le cas des tests pour le VIH. Les femmes enceintes réagissent aussi plus souvent aux tests VIH. Et c’est assez logique, puisqu’on peut se dire que la croissance du foetus doit entraîner une augmentation importante de déchets cellulaires. Les vaccins aussi sont apparemment source de positivité aux tests.

Cela dit, il n’y a pas toujours besoin d’une augmentation importante de la quantité de petites particules dans le sang, tout simplement parce que les tests sont le plus souvent faits pour faire réagir une grosse proportion de la population. Donc, la quantité de particules nécessaire pour faire réagir ce genre de tests positif n’est pas très éloignée de la quantité normale de particules présentes dans le sang d’une personne en bonne santé. Presque tout le monde va réagir positif. Mais évidement, il y a un truc. Soit on va tester très peu de monde, soit on va dire que c’est normal parce que c’est un microbe inoffensif que tout le monde a rencontré une fois dans sa vie et a donc des anticorps contre lui.

PS : d’ailleurs, le problème de la faible spécificité des relations anticorps/antigène est connu. Et c’est également connu que certains tests ne sont pas spécifiques du tout. C’est le cas pour les tests VIH (connu grâce à la dissidence du SIDA).

2) Pourquoi le caractère bidon des tests n’apparaît pas ?

Evidement, vu l’usage généralisé de ces tests, aussitôt, vient la question de pourquoi leur caractère bidon n’est jamais apparu ? Comment se fait-il que les médecins et les patients, ne voient pas d’eux-mêmes que les tests en question sont bidons ?

C’est le cas pour plusieurs raisons.

2,1) Adaptation du pourcentage de positif au test au pourcentage supposé de positifs dans la population

Une des raisons principales, c’est que le pourcentage de réaction positive est adapté au taux supposé de cas de la maladie étudiée dans la population générale.

Cette technique va se suffire à elle-même dans le cas où aussi bien le pourcentage de réaction du test, que le taux supposé de cas dans la population, est très élevé (plus de 70 ou 80 %). C’est à dire, le cas où le test réagit positif très souvent et où la majorité de la population est sensée avoir rencontré le microbe. Exemple, pour la toxoplasmose, le test va être conçu pour réagir 80 % du temps. Et 80 % de la population est sensée avoir des anticorps contre le germe de la toxoplasmose. Donc, tout semble cohérent.

Et ça ne va pas apparaître comme étonnant parce qu’on va dire que la plupart des gens ont rencontré le microbe en question d’une façon ou d’une autre, et donc, ont des anticorps contre le microbe, même s’ils n’ont plus le microbe en eux.

Ca va concerner les maladies contre lesquelles la population est sensée être vaccinée (ça justifie qu’elle ait des anticorps contre le germe).

Bien sur, ça va concerner aussi des microbes entraînant des maladies réelles. Ce qui pourrait éveiller les soupçons, puisque la population pourrait voir qu’elle n’a jamais eu les symptômes causés par ces microbes. Mais on va faire passer ça en disant que le microbe est sensé être relativement inoffensif (on va dire entre autres que par exemple 80 % des gens contractent le microbe sans ressentir aucun effet) et entraîner des symptômes ressemblant à des maladies assez communes (très souvent il s’agit de symptômes grippaux). Ce qui permet d’affirmer que la population a attrapé ce microbe sans que ça ait l’air bizarre. Si on disait que 80 % de la population avait attrapé tel microbe, et que celui-ci était sensé donner temporairement aux oreilles une couleur vert pomme, la population penserait immédiatement que c’est n’importe quoi, vu qu’on n’a jamais vu ça. Mais si on parle de symptômes grippaux, c’est crédible, vu que des millions de gens en ressentent chaque année.

En plus le fait de concevoir le test avec un pourcentage élevé de réaction positive fait qu’un test ayant réagi positif, s’il est refait, va avoir tendance à réagir à nouveau positif. Donc, comme son résultat varie relativement peu, ça donnera l’impression qu’il est fiable (même si à 80 % de positif, ça laisse quand même pas mal d’occasions de voir des variations).

Dans le cas où la proportion de population touchée par la maladie est considérée comme faible, et où le test est conçu pour réagir rarement, cette technique va marcher aussi.

Mais dans le cas où la proportion de population supposée touchée est faible, et où le test est conçu pour réagir souvent, ou en tout cas beaucoup plus souvent qu’il ne devrait par rapport à la proportion de cas dans la population, là, évidemment, on sort de cette situation où le taux de positif au test correspond à peu près à la proportion de cas dans la population. Donc, ça va nécessiter l’utilisation d’autres techniques pour éviter la révélation de l’incohérence.

2,2) On joue sur le nombre de personnes testées

Pour pas mal de maladies, on teste très peu de monde. Donc, si la maladie est sensée toucher peu de monde, même si le test réagit très souvent positif (par exemple 70 % de positifs), ou en tout cas beaucoup plus souvent qu’il ne devrait par rapport à la proportion de cas dans la population, le nombre de cas estimé par la médecine va correspondre là encore, au nombre de cas trouvé par les tests.

Par exemple, prenons la syphilis. Supposons qu’on fait faire le test à seulement 2000 personnes chaque année. Même si le test réagit positif 20 % du temps (donc beaucoup plus souvent que ce que la quantité de cas le laisserait supposer), on trouvera seulement 400 personnes positives au test de la syphilis. Ca correspondra au nombre de cas estimés chaque année. Bien sur, si on le faisait sur 1 million de personnes, d’un seul coup, le nombre de gens positifs à la syphilis exploserait.

2,3) La plupart des personnes testées sont déjà malades

On ne teste en général que les personnes qui sont déjà malades. Du coup, elles ont alors une raison toute trouvée de tester positif à quelque chose. Donc, ça ne va étonner ni les médecins, ni les patients, si le test réagit positif à telle ou telle maladie. De toute façon, il faut bien trouver un diagnostic. Et aussi bien le médecin que le patient est près à se jeter sur le premier diagnostic qui a l’air un peu crédible.

Et par rapport à la sous-section précédente, le fait de ne tester que les personnes déjà malades, et bien sur, seulement certaines personnes malades (qui ont tels symptômes et tel comportement pouvant faire penser à telle maladie, ou sont allées à un endroit de la planète ou telle maladie est endémique) est l’élément principal dans le fait de ne tester qu’une toute petite partie de la population, puisque, pour chaque maladie, ça ne concerne en général qu’une toute petite partie de la population.

2,4) Premier filtrage du diagnostic final

Par ailleurs, il y a souvent un premier filtrage de fait sous forme de diagnostic réalisé par le médecin. Ca vient aussi du fait que les personnes qui viennent voir le médecin sont déjà malades. Donc, à la vue des symptômes, le médecin se fait déjà une idée. Et ensuite, ayant une première idée préconçue sur le sujet, il fait faire tel ou tel test à la personne. Donc, le médecin va être souvent particulièrement disposé à croire au résultat du test, puisqu’il pensait déjà à ce diagnostic après le premier examen clinique. Le médecin ne prescrira pas un test s’il est sur que la personne n’a pas telle maladie (ce qui nous amène à la sous-section 2,7). Il le fera s’il est relativement sur que la personne l’a (le test servira alors de confirmation), ou s’il a un doute. Et dans ce dernier cas, ça nous amène à l’élément suivant.

2,5) Confiance absolue dans les tests

Il y a bien sur le fait que les médecins comme les patients font une confiance totale aux tests. Donc, le résultat du test va être accepté sans questionnement. Et ce sont les autres éléments qui vont être remis en cause s’il y a divergence avec le résultat du test (exemple, si un test VIH est positif, on va soupçonner une infidélité du mari ou de la femme, même s’ils sont a priori totalement clean).

Dans le cas où il y a un doute sur le diagnostic clinique initial, vu que le médecin a une confiance absolue dans les tests, le diagnostic final reposera sur le résultat du test. Du coup, celui-ci dépendra du taux de positif du test. Si le test est conçu pour réagir souvent positif, là, c’est pas de bol, puisque le test fera passer la plupart du temps la personne du stade douteux au stade sûr. Si le test réagit rarement positif, la personne, sauf gros manque de chance, aura un autre diagnostic. Et si le test réagit positif entre 30 et 50 % du temps, là, ça reposera sur le coup de bol.

2,6) Les tests ne sont pas refaits

Avec les tests dont le taux de positif est faible (en dessous de 50 % de positifs), il y a un problème. En effet, le résultat du test, s’il est refait, va avoir tendance à varier. Donc, il va y avoir une autre technique pour éviter que cette variation ne se voit.

Cette autre technique, c’est tout simplement que les tests ne sont quasiment jamais refaits. Comme on a une confiance absolue dans ces tests, ils sont parole d’évangile et on ne les refait pas.

2,7) D’autres tests ne sont pas faits, ou alors, ils sont faits séquentiellement, c’est à dire après qu’un premier test se soit révélé négatif

Vu que le médecin fait un premier diagnostic à partir des symptômes cliniques, il va s’orienter vers un ou deux diagnostics possibles. Il ne va pas faire tous les tests de la terre à son patient. Donc, on ne va pas voir que le patient aurait réagi positif à plein d’autres tests si on les lui avait fait.

Et si par hasard, il y a plusieurs tests de faits, ils seront quasiment toujours faits les uns après les autres, et toujours après que le test précédent se soit révélé négatif. Par exemple, le test 1 pour la maladie X se révèle négatif. Le médecin fait faire un test 2 pour une maladie Y. Et si le test est positif pour la maladie Y, on s’arrête là et on dit que le patient à la maladie Y. Sinon, si le test est négatif, on fait un troisième test pour une maladie Z. Et ainsi de suite.

Quelques rares fois, on fera un test pour une autre maladie. Souvent une maladie mise en relation avec la première. Par exemple, on peut faire un test pour l’hépatite C si on trouve qu’une personne est positive au VIH. Et on peut même faire les deux tests en même temps. Mais on ne va pas faire 10 ou 20 tests sur 10 ou 20 maladies différentes (pour le VIH on va peut-être faire plus de tests simultanés que d’habitude. Mais c’est particulier, puisque la personne est sensée attraper toutes les maladies de la terre. Dans le cas des autres maladies, on ne fera qu’un test en même temps).