Les tests d’hémagglutination pour déterminer le groupe sanguin : explication alternative

 

J’avais analysé l’arnaque des tests d’anticorps il y a longtemps. Mais, il y a un autre type de test qui est supposé prouver l’existence du système immunitaire, à savoir les tests d’hémagglutination. Alors, ils servent à plusieurs choses. J’étudierai la plupart des utilisations à l’avenir. Mais ici, je vais me limiter aux tests servant à déterminer le groupe sanguin.

Vu que le sujet est complexe, je vais présenter d’abord l’explication officielle de façon un peu détaillée. J’en ferai la critique et je donnerai une explication alternative ensuite.

 

 

1) Les systèmes sanguins et leurs explications officielles

 

Le système ABO

 

Pour comprendre quel est le problème, il faut d’abord voir comme les tests d’hémagglutination fonctionnent.

En fait, c’est un test qui fait se rencontrer des globules rouges de tel groupe sanguin et les anticorps de tel groupe sanguin. Et selon les groupes, les globules rouges se collent ou non aux anticorps. S’ils se collent, ça entraine une agglutination des globules rouges et des anticorps en une ou deux minutes. Sinon, le sang reste tel qu’il est. D’où le terme d’hémagglutination (agglutination des hématies, autrement dit des globules rouges).

Grace à ces tests, on s’est rendu compte qu’il y a 4 groupes sanguins : A, B, AB et O (appelé système ABO, découvert en 1900 par Karl Landsteiner, le groupe AB ayant été découvert en 1901).

Le O est le donneur universel, mais ne peut recevoir que des O. Le AB le receveur universel, mais ne peut donner qu’aux AB. Les A et B sont intermédiaires. Ils peuvent tous les deux donner au AB et à leur propre groupe (donc A peut donner à A, et B peut donner à B), mais ils ne peuvent recevoir que de leur propre groupe et du groupe O.

On a ce tableau sur Wikipédia qui permet de visualiser mieux les différents cas :

 

 

Selon l’orthodoxie, ce système de compatibilité viendrait du fait que dans le groupe A, les globules rouges auraient des antigènes A à leur surface, et les anticorps seraient des anti-B. Tandis que dans le groupe B, les globules rouges auraient des antigènes B à leur surface et il y aurait des anticorps anti-A. Les globules rouges AB auraient les deux types d’antigènes et il n’y aurait aucun anticorps anti-A ou anti-B. Et les globules rouges le groupe O n’aurait aucun antigène à leur surface, et il y aurait les deux types d’anticorps (les anti-A et les anti-B).

On peut se visualiser la chose avec ce tableau (ici) :

 

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Cas où les tests d’anticorps sont contradictoires avec les tests génétiques

L’existence désormais de deux types de tests pour déterminer la présence d’une maladie microbienne -le test d’anticorps et le test génétique- pose potentiellement un problème à l’orthodoxie. Il est alors possible que les tests donnent un résultat contradictoire : que l’un dise que la personne est atteinte et l’autre pas. Donc, on pourrait s’apercevoir que les tests sont bidons.

On va voir comment l’orthodoxie résout cette menace potentielle.

Voyons d’abord le cas où le test d’anticorps est positif et le test génétique (identifiant la présence du microbe) négatif.

En fait, l’orthodoxie résout facilement ce problème. Elle va dire que c’est parce que le système immunitaire de la personne a vaincu le microbe. Donc, puisqu’il s’est battu contre le microbe, il reste des anticorps dirigés contre ce dernier, d’où le test d’anticorps positif. Mais puisque le système immunitaire l’a vaincu, le microbe n’est plus présent. D’où le test génétique négatif. Et du coup, il n’y a plus aucune contradiction.

Normalement, il n’y a que dans le cas du vih que cette explication n’est pas possible, puisque la personne est supposée ne pas pouvoir éliminer le virus. Le test d’anticorps et le test génétique identifiant l’adn du microbe sont alors sensés être tous les deux positifs.

Mais, dans les rares cas où ça arrive, l’orthodoxie a une explication toute trouvée là aussi. L’explication, c’est que, pour l’instant, le corps se défend de façon efficace contre le virus. Ce qui entraine que ce dernier est indétectable. Donc, même dans le cas particulier du vih, cette configuration ne pose pas de problème à l’orthodoxie.

Voyons maintenant le cas inverse, celui où le test d’anticorps est négatif et le test génétique est positif.

Là, il n’y a pas d’explication logique par rapport à la théorie officielle. Mais le truc, c’est qu’en général, on fait le test d’anticorps avant le test génétique. Et on ne fait le test génétique que si le test d’anticorps s’est révélé positif. Du coup, on élimine le problème. Il devient impossible d’avoir un test génétique positif avec un test d’anticorps négatif, puisque dans ce cas, on ne le fait pas. Donc, cette situation pourrait poser problème, mais comme elle ne se présente jamais, ce n’est pas le cas.

Par rapport à cette problématique, on comprend pourquoi on fait le test d’anticorps avant le test génétique et pas l’inverse. Si on faisait le test génétique d’abord, on pourrait se retrouver dans la situation où le celui-ci serait positif. Et dans ce cas, pas d’échappatoire possible, on serait obligé de faire le test d’anticorps après le test génétique. Et le test d’anticorps pourrait être négatif. Et là, il n’y aurait aucune explication possible au résultat contradictoire. C’est pour ça qu’il est nécessaire pour l’orthodoxie de faire le test d’anticorps avant le test génétique. Ça n’a probablement rien à voir avec le prix du test génétique (qui serait soi-disant plus élevé que le test d’anticorps), mais avec ce problème là. Evidemment, l’orthodoxie pourrait sortir l’idée que l’infection est trop récente pour que des anticorps aient eu le temps de se créer. Mais dans de très nombreux cas, le seul évènement pouvant être relié à l’infection serait bien trop éloigné du test pour que cette explication soit crédible.

Bien sur si on avait le test génétique négatif et le test d’anticorps positif, on pourrait faire le test génétique avant le test d’anticorps, puisqu’on retomberait alors dans la situation 1 (pour laquelle l’orthodoxie à une explication).

C’est probablement aussi à cause de ce problème qu’on ne fait pas les deux tests en même temps. Là aussi, ce n’est peut-être pas un problème de prix. C’est que cette situation révélant l’inanité de ces tests pourrait se présenter un peu trop souvent.

Cela dit, vu qu’en réalité, ces deux tests mesurent la même chose (le taux de particules dans le sang) on pourrait essayer de calibrer les deux tests afin qu’ils réagissent de façon identique chez les mêmes personnes. Mais, on peut penser que ça manquerait de précision (le test PCR est très imprécis) et qu’il y aurait quand même entre 10 et 20 % de cas contradictoires. Par contre, on peut faire en sorte que le test génétique réagisse moins souvent que le test d’anticorps. Du coup, il n’y aurait que la première situation (test génétique négatif et test d’anticorps positif) qui se présenterait et jamais la deuxième (test génétique positif et test d’anticorps négatif). Et comme on a une explication logique pour la première situation, il n’y aurait aucun risque de contradiction. Mais bon, la méthode utilisée actuellement (faire le test d’anticorps d’abord, et s’il est négatif, ne pas faire le test génétique) est beaucoup plus simple à mettre en place.

Donc, l’explication ad hoc de l’orthodoxie dans le premier cas, ainsi que sa méthode de ne faire le test génétique que si le test d’anticorps est positif dans le second cas, supprime toute contradiction possible.

Le problème du bruit de fond pour les tests d’anticorps

La découverte par les dissidents du sida du fait que les tests vih ne sont pas des tests « tout ou rien », mais des tests à la limite (ce qui est valable pour tous les tests d’anticorps), a fait très mal à l’orthodoxie. Celle-ci s’est retrouvée dans une très mauvaise position. Il fallait expliquer pourquoi, alors que le test était considéré comme négatif, il y avait quand même une réaction.

Après un long moment, l’orthodoxie a sorti l’argument selon lequel la réaction en question serait un « bruit de fond ». C’est-à-dire que le test réagirait toujours un peu, soit avec les éléments du sérum, soit ses propres éléments entre eux.

Evidemment, si on a le cerveau en place, intuitivement, on sent bien que c’est un argument du genre fallacieux. Mais entre le sentir, avancer à la va-vite un ou deux contre-arguments, et démontrer de façon un peu approfondie la fausseté de cette théorie, il y a une marge. Et puis, on peut se dire par ailleurs qu’il est vrai que les particules du test peuvent réagir entre elles, ou qu’elles peuvent réagir avec quelques particules du sérum sanguin, ce qui peut entrainer un bruit de fond. Si on n’a pas le temps pour y réfléchir (et c’est là-dessus que compte l’orthodoxie), on peut garder un doute sur la possible validité de cet argument. Il est donc nécessaire de fournir un contre argumentaire. Le voici.

 

– Le bruit de fond est sensé être quelque chose de faible ou au moins de traitable. Sinon, il brouille le signal et le test devient inutilisable

Déjà, un bruit de fond, c’est en général sensé :

Soit être quelque chose de très faible par rapport au signal détecté. Pour faire une analogie avec le son, si le signal recherché est de 30 db, ce qui va être considéré comme bruit de fond détecté par l’instrument de mesure, c’est par exemple un signal de 1 db.

Soit il s’agit d’un bruit parasite relativement fort. Mais alors, si on considère ça comme un bruit de fond, c’est qu’on sait le traiter et faire en sorte que le signal recherché soit correctement audible. En général, soit le bruit de fond est très fort, mais sur une fréquence qui permet de le différencier du signal recherché, soit il est émet sur la même plage de fréquence, mais n’est pas suffisamment fort pour brouiller complètement le signal.

En général, on ne sait séparer un bruit de fond important du signal recherché que s’il y a une différence qualitative et qu’on sait la capter, puis la traiter. Dans le cas d’un son, l’homme ou la machine  sait reconnaitre des grésouillis d’une voix humaine.

Mais pour le test vih, dans le cas où il y aurait une différence, on ne saurait pas la capter ni la traiter. Le test est trop rustique pour ça. Tout ce qu’il donne au bout du compte, c’est une coloration plus ou moins intense. C’est comme si un micro était sensé ne détecter que le bruit des conversations, mais qu’on s’apercevait qu’en réalité, il réagissait aussi à tous les autres bruits ambiants. Si la méthode de détection ne se traduisait que par une lumière plus ou moins intense affichée par l’appareil, à moins d’être présent sur place, impossible de savoir si quand la lumière s’allume, l’appareil a détecté une conversation plutôt qu’une porte qui s’ouvre, ou de la musique. Et c’est exactement le cas pour le test vih. On ne sait pas à quoi ça réagit.

Ici, on n’est clairement pas dans le premier cas (bruit parasite faible et stable). Le signal n’est pas faible, puisque juste en dessous du seuil de positivité, on considère qu’il s’agit du bruit de fond. Et en plus il varie très fortement, puisqu’il peut aller d’un niveau où il disparait quasiment entièrement, à un niveau où il est quasiment égal au signal recherché. Donc, en aucun cas, il ne s’agit de la première catégorie de bruit de fond.

On est donc dans le second cas (bruit parasite fort et changeant). Or, l’outil de test n’est pas assez sophistiqué pour permettre de faire du traitement de signal. Vu qu’on ne sait pas différencier le bruit de fond de celui du signal recherché, impossible de savoir ce qui est le bruit de fond de ce qui ne l’est pas. Et donc, impossible de dire que quand on a dépassé le seuil, il s’agit toujours seulement du bruit de fond, ou si le signal recherché est présent. Bref, le test est inutile.

En fait, il est même impossible de savoir si ce qu’on considère comme un bruit de fond n’est pas le seul signal réellement émis ; donc, n’est pas du tout un bruit de fond, mais LE signal.

 

– Difficulté de différencier signal et bruit de fond à proximité du seuil

Ce qui je viens de dire encore plus vrai autour du seuil. Avec une frontière aussi fine entre le virus et le bruit de fond, comment faire la différence entre les deux ? Pour continuer dans l’exemple du son, à 29db c’est uniquement le bruit de fond, et à 30db, c’est le virus. C’est trop proche pour faire la différence. Si c’était séparé franchement, peut-être d’accord, mais là, c’est n’importe quoi.

 

– Le vih n’existe pas

Le vih n’existe pas (la dissidence a montré que les 2 procédures d’isolement de 84 et 97 sont invalides). En l’absence de vih (c’est-à-dire, du signal recherché), le bruit de fond, c’est le seul signal qui reste. Donc, le bruit de fond, c’est le signal.

 

– Pour dire qu’il s’agit d’un bruit de fond, il faut avoir prouvé son existence et donc l’avoir analysé en détail

Le plus important évidemment, c’est que l’affirmation disant que ce qu’il y a en dessous du seuil est un bruit de fond est totalement péremptoire. Il n’y a aucun début de preuve d’une telle chose.

Pour prouver que c’est un bruit de fond, il faudrait faire des tests. Il n’y a aucune preuve que de tels tests aient été menés. Donc, cette théorie a tout de l’argument ad hoc de mauvaise foi.

Déjà, il faudrait déterminer ce qui cause ce bruit de fond. Est-ce que c’est le test tout seul (on a vu que non, puisqu’il y a d’énormes variations de réactions) ? Ou est-ce que ce sont les particules du sérum sanguin ? Et si c’est ça, est-ce que c’est une particule ou plusieurs, ou toutes ? Et si c’est seulement une ou plusieurs, lesquelles ?  Est-ce que leur quantité varie d’un individu à l’autre, et chez un même individu, varie selon les périodes ? Qu’est-ce qui entraine leur variation ? Et est-ce qu’elles peuvent entrainer une réaction au dessus du seuil ?

Et bien sur, il faudrait prouver que ça ne va jamais au dessus du seuil. D’ailleurs, le test on l’a fait. On a testé des gens qui avaient d’autres maladies, mais qui n’avaient aucune raison d’avoir le virus vih. Et le « bruit de fond » était tellement fort, que les tests étaient carrément… positifs. Sacré bruit de fond effectivement. Donc, si le bruit de fond est capable de positiver les tests, ceux-ci n’ont plus aucune valeur.

En conclusion, ce qui a été dit plus haut (que les tests sont trop rustiques et donc pas valables) serait déjà vrai si on avait établi par des études sérieuses qu’il y a réellement un bruit de fond et qu’on avait identifié d’où vient ce dernier.

Mais là, comme on n’a même pas fait ça, on ne peut même pas affirmer qu’il y a un bruit de fond. On n’en sait strictement rien.

 

– Critique valable pour les autres tests d’anticorps

Bien sur, la critique concernant le fait qu’il y a réaction même en dessous du seuil est valable pour tous les tests d’anticorps. Pourquoi y a-t-il encore réaction dans un test de syphilis négatif. Même chose pour les tests d’hépatite, de PSA, de grippe, de pneumonie, etc… Et là aussi, la réponse du bruit de fond est complètement fallacieuse.

 

Conclusion

Quand bien même il y aurait un bruit de fond, le fait qu’il puisse être fort, qu’il varie de façon importante, et qu’on est incapable de le différencier du signal recherché (si tant est que ce signal, c’est-à-dire le vih, existe bien, ce qui n’est pas le cas) entraine que, bruit de fond ou signal, pour le test, c’est la même chose. Donc, même si le vih existait et que le bruit de fond était une réalité, le test serait quand même à jeter à la poubelle.

Mais le vih n’existe pas. Donc, le supposé bruit de fond, c’est en réalité le seul signal détecté. Ce qui veut dire que c’est LE signal mesuré par le test.

Mais en plus, cet argument du bruit de fond n’est basé sur rien, sur aucune connaissance précise, sur aucune étude ayant fait l’objet d’une publication officielle. Et donc, cette théorie tient de la pure imagination.

Bref, il s’agit juste d’un argument de mauvaise foi pour sauver une situation désespérée.

Et du coup, on se retrouve avec le problème initial soulevé par la dissidence du sida. Pourquoi y a-t-il encore réaction sous le seuil de positivité ? Ca n’a aucun sens, puisque la particule entrainant la réaction est supposée ne plus être présente.

Ma réponse, comme on l’a déjà vu sur ce site, c’est tout simplement que le test réagit à un peu tout ce qui se trouve dans le sérum. Donc comme il y a toujours des particules dans le sérum, c’est normal qu’il y ait toujours au moins une petite réaction.

L’influence des groupes sanguins sur les tests d’anticorps

C’est Wallypat, sur le forum sidasante, qui a mis en avant cette problématique. Il a fait un sondage pour savoir quel était le groupe sanguin des séropositifs du forum. Il y avait 2 possibilités : 1) mon groupe sanguin est A, B ou AB ; 2) mon groupe sanguin est O.

Et sur 18 réponses, il en est ressorti que près de 78% (14 réponses) étaient du groupe A, B, ou AB. Et 22% (4) du groupe O.

Or, le groupe O représente 50 % des individus. Donc, il y a clairement une surreprésentation importante des groupes A, B ou AB.

Bien sur, 18 réponses, c’est peu. Il faudrait plus de données.

J’avais pensé initialement que probablement que le groupe donneur universel (le O donc) doit être le plus neutre électromagnétiquement et donc se coller le moins facilement à d’autres particules. Mais après plus amples renseignements, c’était une erreur.

En fait, c’est l’inverse. Ca devrait réagir beaucoup plus que les autres.

Si vous le voulez, vous pouvez aller directement à la fin (à l’avant dernier paragraphe, qui commence par  » Mais quelle que soit l’explication… »). Avant ça, j’explique simplement pourquoi je m’étais trompé concernant mon explication initiale. Il y a quelques éléments intéressants, et des pistes pour comprendre de quoi il pourrait retourner ; mais ce n’est pas essentiel.

Pour comprendre mon point de vue, je rappelle qu’à mon avis, les tests réagissent en fait à la quantité de particules présentes dans le sang, sans aucune spécificité. Il s’agit d’un collage. Toutes les particules peuvent réagir avec le test. Donc, s’il y a beaucoup de particules (quelle qu’elles soient), le test va réagir positif. Cela dit,  ce collage se fait par une attirance électromagnétique. Du coup, si on a des éléments favorisant le collage électromagnétique dans le sang d’une personne, le test peut réagir plus facilement positif. On a donc deux éléments pouvant influencer les tests, le nombre de particules et les éléments favorisant le collage électromagnétique.

Voici une petite explication sur la problématique des groupes sanguins et des transfusions.

Quand on parle de transfusion, il s’agit en réalité essentiellement d’une transfusion de globules rouges dans le corps du patient. Donc, quand on prélève du sang sur un donneur quelconque, on va séparer les globules rouges des autres particules présentes, et ce sont ces globules rouges qu’on va administrer à la personne qui a besoin d’une transfusion. Et ces globules rouges vont réagir ou non (en fonction du groupe sanguin de la personne transfusée) avec les globules blancs du patient receveur.

Et ce qu’on constate, c’est que dans un groupe sanguin donné, il y a une relation inverse entre la compatibilité des globules rouges et celle des globules blancs. Quand les globules rouges sont très compatibles, les globules blancs sont très incompatibles.

Par exemple, quand on dit que le groupe O est donneur universel mais le plus mauvais receveur, en fait, ça signifie la chose suivante. Les globules rouges O sont donneurs universels. C’est-à-dire qu’ils ne réagissent avec aucun globule blanc des autres groupes (donneur universel). Et ce sont les globules blancs qui sont les plus mauvais receveurs. Ce qui veut dire qu’ils réagissent avec les globules rouges de tous les autres groupes. Ce qui entraine des coagulations mortelles entre les globules rouge du donneur et les globules blancs du receveur. Le groupe O peut donner ses globules rouges à tout les autres groupes sanguins, mais il ne peut recevoir des globules rouges que du groupe O, parce que sinon, les globules rouges des autres donneurs (A, B ou AB) réagiraient avec les globules blancs de ce receveur O.

Donc en fait, donner ou recevoir ne concerne pas les mêmes globules. Dans un cas, il s’agit des globules rouges, et dans l’autre cas, les globules blancs.

Dans le cas des tests d’anticorps, c’est différent. Les globules blancs du donneur réagissent avec les globules blancs du test. C’est une réaction uniquement entre des globules blancs, pas entre globules rouges et globules blancs. Donc, concernant le groupe O, vu que ses globules blancs sont très réactifs, il devrait représenter la part la plus importante des séropositifs. Mais c’est l’inverse qui se passe. Il est sous-représenté.

Donc, il n’y a que deux solutions. Soit, pour les tests vih, les anticorps dans le test sont du groupe O. C’est ce qui fait que les globules blancs du groupe O réagissent peu avec le test (ils sont compatibles). Soit il y a une autre astuce que je n’ai pas encore identifiée.

Dans le premier cas, les implications sont différentes de celle de mon interprétation initiale. Si le groupe O réagissait spontanément moins, comme je le pensais au départ, le phénomène aurait été naturel. Mais là, il est possible qu’on ait volontairement fait en sorte que les anticorps du test soient de type O pour que ce groupe réagisse moins que les autres groupes. Biens sur, peut-être qu’il s’agit d’un hasard ; mais peut-être pas.

Mais quelle que soit l’explication, l’important, c’est que le test vih réagit plus ou moins en fonction du groupe sanguin. Et il est très probable que ce phénomène s’applique aux autres tests d’anticorps (avec peut-être d’autres groupes réagissant plus ou moins). Donc, en fonction de votre groupe sanguin vous pouvez avoir un surcroit ou non de risque de réagir positif.

Si les tests d’anticorps réagissaient réellement de façon spécifique à tel ou tel anticorps ou antigène, ce genre de phénomène ne devrait pas exister. Le groupe sanguin ne devrait avoir aucune influence sur le résultat. Donc, ça va bien dans le sens de l’idée que ces tests n’agissent pas du tout comme il l’est affirmé par l’orthodoxie, à savoir par un système de clef/serrure ultra spécifique pour chaque particule étrangère.

Tests d’anticorps non spécifiques : au moins 65 tests concernés

Une petite réflexion supplémentaire sur les tests d’anticorps que j’ai postée récemment sur le forum sidasante (j’ai ajouté quelques modifications) :

Un autre truc qu’on peut se dire concernant les tests d’anticorps, c’est que la non spécificité du test VIH (cf. cet article) rejaillit sur les autres tests faits pour les maladies qui font réagir le test VIH. Ca invalide leur spécificité aussi.

Si le test VIH réagit positif à cause de la présence d’anticorps de la lèpre, tuberculose, rhume, grippe, herpès, malaria, hépatite, etc…, alors, les tests supposés spécifiques de ces anticorps ne le sont pas non plus.

Les tests d’anticorps de la lèpre, de la tuberculose, du rhume, etc…, ne sont pas spécifiques. Eux aussi doivent réagir aux autres anticorps de la liste en question. Le test du rhume doit réagir aux anticorps de la tuberculose, de la grippe, de l’herpès, de la malaria, de l’hépatite, etc…  Le test de la tuberculose doit réagir aux anticorps du rhume, de la grippe , de la malaria, de l’hépatite. Et donc, le test d’anticorps du rhume ne doit pas être spécifique. Le test de la tuberculose ne doit pas l’être non plus, celui de l’hépatite idem, etc…

Et si tous ces test tombent, ça la fout mal pour les autres. Si 65 tests ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les autres le seraient plus.

Tant que la remise en cause ne concernait que le test VIH, on pouvait toujours répondre que c’était particulier à ce test, qu’il y a une arnaque pour le sida, mais que ça ne concerne pas les autres tests. Mais si ça concerne carrément 65 tests, il devient beaucoup plus difficile de défendre cet argument.

Ce qu’on peut se dire aussi, c’est tout simplement qu’il n’y a pas eu de tests supplémentaires de conduits pour voir si d’autres maladies faisaient réagir positif le test vih. Sinon, la liste serait probablement beaucoup plus longue.

PS : et par ailleurs, ça doit aussi invalider les tests d’hémagglutination. Parce que si les 65 tests d’anticorps en question ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les tests d’hémagglutination correspondant le seraient, vu qu’ils reposent sur le même principe de lien anticorps/antigène.