L’existence désormais de deux types de tests pour déterminer la présence d’une maladie microbienne -le test d’anticorps et le test génétique- pose potentiellement un problème à l’orthodoxie. Il est alors possible que les tests donnent un résultat contradictoire : que l’un dise que la personne est atteinte et l’autre pas. Donc, on pourrait s’apercevoir que les tests sont bidons.
On va voir comment l’orthodoxie résout cette menace potentielle.
Voyons d’abord le cas où le test d’anticorps est positif et le test génétique (identifiant la présence du microbe) négatif.
En fait, l’orthodoxie résout facilement ce problème. Elle va dire que c’est parce que le système immunitaire de la personne a vaincu le microbe. Donc, puisqu’il s’est battu contre le microbe, il reste des anticorps dirigés contre ce dernier, d’où le test d’anticorps positif. Mais puisque le système immunitaire l’a vaincu, le microbe n’est plus présent. D’où le test génétique négatif. Et du coup, il n’y a plus aucune contradiction.
Normalement, il n’y a que dans le cas du vih que cette explication n’est pas possible, puisque la personne est supposée ne pas pouvoir éliminer le virus. Le test d’anticorps et le test génétique identifiant l’adn du microbe sont alors sensés être tous les deux positifs.
Mais, dans les rares cas où ça arrive, l’orthodoxie a une explication toute trouvée là aussi. L’explication, c’est que, pour l’instant, le corps se défend de façon efficace contre le virus. Ce qui entraine que ce dernier est indétectable. Donc, même dans le cas particulier du vih, cette configuration ne pose pas de problème à l’orthodoxie.
Voyons maintenant le cas inverse, celui où le test d’anticorps est négatif et le test génétique est positif.
Là, il n’y a pas d’explication logique par rapport à la théorie officielle. Mais le truc, c’est qu’en général, on fait le test d’anticorps avant le test génétique. Et on ne fait le test génétique que si le test d’anticorps s’est révélé positif. Du coup, on élimine le problème. Il devient impossible d’avoir un test génétique positif avec un test d’anticorps négatif, puisque dans ce cas, on ne le fait pas. Donc, cette situation pourrait poser problème, mais comme elle ne se présente jamais, ce n’est pas le cas.
Par rapport à cette problématique, on comprend pourquoi on fait le test d’anticorps avant le test génétique et pas l’inverse. Si on faisait le test génétique d’abord, on pourrait se retrouver dans la situation où le celui-ci serait positif. Et dans ce cas, pas d’échappatoire possible, on serait obligé de faire le test d’anticorps après le test génétique. Et le test d’anticorps pourrait être négatif. Et là, il n’y aurait aucune explication possible au résultat contradictoire. C’est pour ça qu’il est nécessaire pour l’orthodoxie de faire le test d’anticorps avant le test génétique. Ça n’a probablement rien à voir avec le prix du test génétique (qui serait soi-disant plus élevé que le test d’anticorps), mais avec ce problème là. Evidemment, l’orthodoxie pourrait sortir l’idée que l’infection est trop récente pour que des anticorps aient eu le temps de se créer. Mais dans de très nombreux cas, le seul évènement pouvant être relié à l’infection serait bien trop éloigné du test pour que cette explication soit crédible.
Bien sur si on avait le test génétique négatif et le test d’anticorps positif, on pourrait faire le test génétique avant le test d’anticorps, puisqu’on retomberait alors dans la situation 1 (pour laquelle l’orthodoxie à une explication).
C’est probablement aussi à cause de ce problème qu’on ne fait pas les deux tests en même temps. Là aussi, ce n’est peut-être pas un problème de prix. C’est que cette situation révélant l’inanité de ces tests pourrait se présenter un peu trop souvent.
Cela dit, vu qu’en réalité, ces deux tests mesurent la même chose (le taux de particules dans le sang) on pourrait essayer de calibrer les deux tests afin qu’ils réagissent de façon identique chez les mêmes personnes. Mais, on peut penser que ça manquerait de précision (le test PCR est très imprécis) et qu’il y aurait quand même entre 10 et 20 % de cas contradictoires. Par contre, on peut faire en sorte que le test génétique réagisse moins souvent que le test d’anticorps. Du coup, il n’y aurait que la première situation (test génétique négatif et test d’anticorps positif) qui se présenterait et jamais la deuxième (test génétique positif et test d’anticorps négatif). Et comme on a une explication logique pour la première situation, il n’y aurait aucun risque de contradiction. Mais bon, la méthode utilisée actuellement (faire le test d’anticorps d’abord, et s’il est négatif, ne pas faire le test génétique) est beaucoup plus simple à mettre en place.
Donc, l’explication ad hoc de l’orthodoxie dans le premier cas, ainsi que sa méthode de ne faire le test génétique que si le test d’anticorps est positif dans le second cas, supprime toute contradiction possible.