On a vu que quand une bactérie se trouve dans un liquide en mouvement, elle ne peut pas se développer.
Mais, il n’y a pas que ce problème qui fait que la théorie des bactéries pathogènes est forcément fausse. En voici 3 autres.
1) Élimination par phénomène de vidange
Le corps humain se vidange en permanence des particules inutiles qui y sont présentes. Donc, les bactéries ne restent pas dans le flux sanguin ou lymphatique. Elles sont vidangées comme les autres particules, que ce soit par les reins ou par le foie.
Comme on l’a vu dans un précédent article, les bactéries ne peuvent pas se multiplier dans le sang à cause du flux rapide. Celui-ci dilue les liquides qui leurs servent à dissoudre leur nourriture, ce qui les empêche de détruire le corps et de s’en nourrir. Mais en plus, il y a ce phénomène de vidange. C’est pour ça qu’on ne trouve pratiquement pas de bactéries dans le sang.
Mais, justement, comme ces deux phénomènes limitent très fortement la quantité de bactéries dans le sang, l’élimination par les reins et le foie ne concerne que très peu de bactéries. Donc, la vidange des bactéries reste quasi invisible.
On peut voir ici que le foie évacue les déchets de l’organisme soit par la bile s’ils sont liposolubles, soit par les reins, s’ils sont hydrosolubles :
« Une usine d’épuration de l’organisme
Certains éléments qui arrivent au foie sont toxiques pour l’organisme. Le rôle du foie est de les transformer (dégrader) en produits non-toxiques.
Certains produits devenus non toxiques se dissolvent dans les graisses (liposolubles) et sont évacués par la bile vers l’intestin puis les selles.
Les produits qui se dissolvent dans l’eau (hydrosolubles) sont reversés dans le sang, qui les mène jusqu’aux reins. Puis ils sont filtrés et éliminés dans les urines. »
Et il y a peut-être d’autres organes qui ne les éliminent pas, mais les recyclent sous une autre forme en effectuant une oxydation ou une acidification ou autres types de réactions chimiques.
Ce phénomène de vidange limite lui aussi très fortement le nombre de bactéries présentes dans le corps. S’il n’y avait pas ça, peut-être que les bactéries finiraient par être suffisamment nombreuses pour poser problème. Mais, avec ce système, elles restent en quantités suffisamment faibles pour avoir un impact nul sur l’organisme.
2) Concentration du sang en nutriments
Dans un article précédent, j’ai dit que les bactéries ne peuvent pas s’alimenter dans le corps humain parce qu’elles sont prises dans le flux sanguin ou lymphatique. Celui-ci disperse le liquide qu’elles émettent et qui leur sert à dissoudre les chairs. Elles ne peuvent donc pas se nourrir et se multiplier.
Mais, on pourrait se dire que dans le flux sanguin et même interstitiel, il y a des nutriments en quantité, ceux qui viennent de l’alimentation. Donc, même si le liquide dissolvant qu’elles émettent est dilué par le flux de liquide environnant, elles peuvent se nourrir, puisque des nutriments sont déjà dissouts. Il leur suffit juste de les absorber.
Donc, le problème soulevé précédemment n’en serait pas un. Les bactéries pourraient se multiplier sans problème dans le corps humain.
Mais, en fait non. En effet, les nutriments présents dans le sang après un repas sont en quantité très limitée par rapport à la masse que représente le corps humain. Donc, ça ne permettrait le développement que d’un nombre très faible de bactéries.
Par exemple, ici, on voit que : « La teneur du sang en glucose avant le repas est inférieure à 1 g/l, elle atteint jusqu’à 2 g/l après celui-ci« . Donc, on a au maximum 2 g/L de sucre dans le sang. Avec une concentration si basse, si l’eau est en mouvement, la possibilité qu’une bactérie rencontre des molécules de sucre est très faible.
Si les bactéries étaient très nombreuses, il y aurait une probabilité que quelques-unes tombent sur les 2 g en question. Mais, comme il y a très peu de nourriture à consommer et que les bactéries sortent du corps rapidement, leur nombre est très réduit. Donc, on a en fait quelques bactéries perdues au milieu d’un océan de liquide, qui doivent avoir la chance de tomber sur des molécules de sucre perdues elles aussi au milieu d’un océan de liquide. Et il ne faut pas seulement que telle molécule de sucre passe à côté de la bactérie, mais qu’elle tombe sur elle et qu’elle reste dessus suffisamment longtemps pour entrer dans la bactérie. Si la molécule de sucre n’arrive pas au contact, elle ne sera pas absorbée.
En fait, ce serait comme avoir un être humain dans l’espace, flottant dans l’air, les mains attachées, et ne pouvant pas bouger sa tête. Supposons qu’un morceau de pain arrive à proximité de la bouche. S’il était à 10 cm, il serait tout près, mais, malgré tout, il ne pourrait pas le manger. Et en plus, s’il se déplaçait rapidement, la fenêtre d’opportunité pour l’attraper serait extrêmement courte. Et dans le cas en question, seulement un bout de pain arriverait à proximité chaque jour.
Et on peut penser que la quantité de protéines qui se retrouvent dans le sang après un repas est à peu près similaire à celle des glucides. Donc, on reste dans des quantités extrêmement faibles.
Concernant les lipides, les bactéries ne s’en nourrissent pas. Sinon, elles dégraderaient l’huile et le beurre. Donc, les lipides ne font pas partie de l’équation.
De plus, le glucose et les protéines du repas passent rapidement dans les tissus. Donc, ils ne sont accessibles aux bactéries que pendant un temps très court. On s’en rend compte avec le fait que le taux de sucre passe de 2 g/L après un repas à 1 g/L quelques heures après.
Et la très faible concentration en nutriments fait que même si une bactérie tombe sur une molécule de sucre ou sur une protéine, elle n’en rencontrera pas d’autres avant longtemps. Donc, elle n’aura probablement pas absorbé assez de nourriture pour se multiplier.
Par ailleurs, il est évident que même dans le cas où elles arrivent à en consommer une partie, ça ne doit concerner qu’une proportion extrêmement faible, sinon, on mourrait de faim. On peut tabler sur moins d’un millième de la nourriture absorbée par les bactéries présente, peut-être même un millionième. Au maximum, un milligramme serait absorbé par les bactéries présentes. Donc, même en tenant compte des nutriments présents dans le sang et dans les tissus, le nombre de bactéries présentes ne peut être que très limité.
Et bien sûr, même si elles arrivent à se multiplier un peu après un repas, elles se feront éliminer par le foie et les reins. Donc, il ne restera pratiquement aucune bactérie pour le repas suivant, ce qui fait qu’il y aura à nouveau trop peu de bactéries pour trop peu de nutriments.
Bref, le sang et le liquide interstitiel ne sont clairement pas assez riches en nutriments (venant de l’alimentation) pour les bactéries. C’est encore une autre raison qui fait que les bactéries ne peuvent pas se développer dans le sang ou le liquide interstitiel.
On pourrait s’étonner qu’un repas augmente de seulement 2 g la quantité de sucre et de protéines dans le sang. Quand on mange, on en absorbe beaucoup plus que ça. Mais, le fait qu’il y en ait 2 g dans le sang ne veut pas dire qu’on n’en absorbe pas plus que ça. Ce qui se passe, c’est que les aliments passent rapidement du sang aux tissus.
Pour faire une estimation chiffrée, il faut déjà savoir quelle est la proportion d’un repas qui est absorbée par le corps. On a la réponse ici :
« Le processus de la digestion se répète inlassablement après chacun des repas. Grâce à ce système, nous absorbons plus de 90 % des protéines, des graisses et des glucides que nous mangeons, un pourcentage un peu plus faible de vitamines et de sels minéraux. »
Donc, si on mange un repas moyen composé de par exemple 40 g de pâté, 80 g de pain, 130g de pâtes avec 20 g de beurre, 150 g de beefsteak haché, 30 g de fromage et un yaourt de 100 g, on absorbe 550 g de nourriture. Mais, seulement 90 % sera absorbée, soit environ 500 g. Mais, il faut voir que ces aliments contiennent beaucoup d’eau. Donc, en termes de masse sèche, on doit absorber seulement un tiers de l’ensemble, soit 165 g de nourriture. Disons que sur cette masse sèche on a environ 40 % de gras. Ça veut dire qu’il n’y a que 100 g de protéines et de sucres. Donc, pour un corps de 50 kg, ça ne fera qu’environ 2 g par kg. Et ils vont être libérés pendant environ 4 h, soit 25 g par heure. Il y a environ 5 L de sang dans le corps. Et le sang contient 10 g venus de l’alimentation à un instant T (5 g de sucre et 5 g de protéines). Donc, si 100 g sont transférés en 4 h, ça veut dire que les 10 g en question restent dans le sang pendant 24 mn (ce qui fait 25 g par heure et 100 g pour 4 h). Les nutriments restent effectivement très peu de temps dans le sang. Et 10 g pour 5 L, c’est 2 g/L de sang, ce qui est très faible. Donc, il y a très peu de nutriments dans le sang après un repas et ils y restent très peu temps.
Mais, la vitesse de digestion n’est pas uniforme durant les 4h. Il doit certainement y avoir un pic pendant les 2 premières heures. C’est là où l’essentiel de la nourriture doit être transféré aux cellules. Et à ce moment-là, on a seulement un pic de 10 g dans le sang, pas de 20 g. Donc, la quantité dans le sang reste la même, mais la vitesse de transfert est supérieure. Donc, la vitesse de digestion doit être bien plus rapide que 24 mn. Ça doit être plutôt 12 ou 15 mn.
Bien sûr, on peut dire que, finalement, 100 g de sucre et de protéines auront transité par le sang et que c’est cette quantité dont il faut tenir compte pour estimer la masse de nutriments qui se trouve face aux bactéries. Mais, à un instant donné, il n’y aura que 2 g/L. Et ça, ça rendra extrêmement peu probable la rencontre entre une particule de nourriture et une bactérie. Si les bactéries étaient capables de capter l’intégralité de ces 2 g/L aussi rapidement qu’ils arrivent, ça changerait la donne. Elles pourraient alors consommer les 100 g en transit. Mais il est pratiquement certain que ça n’est pas le cas. Même en 4h, elles ne devraient pas être capables d’absorber ne serait-ce que le millième des 2 g/L. Donc, peu importe que les 2 g/L soient en transit d’un point vers un autre ou soient présents en permanence, ça ne change rien ici.
Alors, ensuite, ces 100 g de nutriments vont se retrouver dans les tissus. Donc, là, les bactéries pourraient les consommer avant qu’ils n’arrivent dans les cellules. Mais, le corps a une masse moyenne d’environ 50 kg. Donc, les 100 g de nutriments sont dilués à environ 2 g par kg. C’est la même proportion que dans le sang. Autrement dit, même dans le liquide interstitiel, la proportion de nutriments venant de l’alimentation reste très faible. Donc, mêmes si les bactéries sont un peu plus nombreuses que dans le sang, elles ne pourront consommer qu’une quantité extrêmement faible des nutriments en transit vers les cellules. Et une fois dans les cellules, les nutriments seront inaccessibles aux bactéries.
Ce qu’il faut voir, c’est que dans un environnement favorable, les bactéries se trouvent face à des montagnes de nourriture. Ceci, au sens propre. En effet, une bactérie fait environ 1 µm, soit un millième de millimètre. Donc, un cube de nourriture de seulement 1 mm est 1000 fois plus grand qu’une bactérie. Et comme on parle d’un cube, ça représente une masse 1 milliards de fois plus importante. Ça serait comme avoir un monticule de 1 km de haut si la bactérie faisait 1m. Donc, très souvent, les bactéries sont bien en contact avec des montagnes de nourriture relativement à leur taille.
Ce qui veut dire que la concentration en nutriments est très élevée quand elles dissolvent ces masses gigantesques de nourriture. La situation normale pour une bactérie, c’est une quantité très importante de nourriture.
Et effectivement, pour se multiplier, les bactéries ont très probablement besoin d’une concentration en nutriments assez élevée autour d’elles. Leur problème, c’est qu’elles n’ont pas de bras ou d’autres éléments mécaniques leur permettant de saisir les particules de nutriments. Elles n’ont pas de bouche. Elles ne peuvent pas non plus se déplacer.
En faisant gonfler leur corps, elles doivent pouvoir générer un flux pour attirer les nutriments vers elles et les pousser à entrer dans leur corps. Mais, ce flux est extrêmement faible. Donc, pour pouvoir aspirer assez de nourriture pour leur permettre de se reproduire, il faut qu’elles soient littéralement plongées dans un bain de nutriments en assez forte concentration.
Autrement dit, les bactéries sont adaptées à une situation statique avec des quantités gigantesques de nourriture, mais moins à des situations avec des quantités très faibles. Et encore moins quand les deux (les bactéries et la nourriture) sont prises dans un liquide en mouvement.
Alors, dans un environnement relativement pauvre en nourriture, les bactéries pourraient finir par se développer si on leur laisse assez de temps. En effet, même dans un liquide immobile, il y a des micromouvements. Donc, sur une durée suffisamment longue, les bactéries finiraient par entrer en contact avec les nutriments. Et le flux serait suffisamment lent pour que leur liquide dissolvant ne soit pas trop dilué une fois au contact. Donc, elles pourraient finir par augmenter plus ou moins leur nombre. C’est ce qui se passe dans les liquides sucrés comme les vins (d’où la nécessité de mettre des produits chimiques inhibant leur développement). Alors, c’est vrai que ces derniers sont riches en sucre. Mais, on peut penser que même avec des liquides contenant nettement moins de sucres, elles pourraient se développer un peu sur une durée assez longue. Mais, dans le corps animal, elles n’ont pas assez de temps pour ça, parce qu’elles se font éliminer rapidement par le foie et les reins.
3) Les autres particules du sang
On pourra me répondre qu’il n’y a pas que les nutriments dans le sang. Il y a de nombreuses autres particules. Déjà, ici, on apprend que 45 % du sang est composé de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. Le reste est le plasma sanguin.
Donc, sur un litre de sang, on a 450 g de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. Et en plus, dans le plasma lui-même, il y a encore d’autres éléments.
Seulement, déjà, sur Wikipédia, on apprend que les globules rouges représentent 99 % de l’ensemble, soit 445,5 g/L. Or, les globules rouges sont trop gros pour être absorbés par les bactéries. Il leur faudrait les dissoudre. Mais, à cause du liquide en mouvement, le liquide dissolvant est dilué. Donc, l’écrasante majorité des particules sanguines en termes de g/L ne peuvent pas être consommées par les bactéries.
Les globules blancs représentent 0,2 % de l’ensemble. Donc, sur les 4,5 g/L restant (les 1 % restant), ça fait 20 %, soit 0,9 g/L. Et là non plus, les bactéries ne peuvent pas les absorber. En effet, on peut voir ici :
« Dans le sang, les leucocytes comprennent les polynucléaires, les monocytes et les lymphocytes, qui se distinguent par leur morphologie, leur coloration supravitale sur le frottis sanguin étalé, fixé et coloré par May-Grünwald-Giemsa, et leurs fonctions spécifiques. Leur taille est variable, 10 à 14 µm de diamètre pour les polynucléaires, 10 µm pour les petits lymphocytes, 15-20 µm pour les monocytes. »
Et les bactéries font en moyenne 2 µm (micromètres), comme on peut le voir ici :
« Une exception chez ces êtres microscopiques, puisque les bactéries mesurent habituellement autour de 2 micromètres de long. »
Donc, les globules blancs sont beaucoup trop gros pour elles.
Les plaquettes représentent environ 0,8 % de l’ensemble. Et donc 80 % des 4,5 g/L restant, soit 3,6 g/L. Et là non plus les bactéries ne peuvent pas les absorber, parce qu’elles font dans les 2 à 3 µm :
« Les plaquettes sanguines sont des éléments anucléés du sang. D’un diamètre de 2 à 3 μm, ce sont les plus petits éléments figurés du sang. »
Donc, les bactéries ne peuvent absorber ni les globules rouges, ni les globules blancs, ni les plaquettes (sans les dissoudre), ce qui représente l’écrasante majorité des particules présentes dans le sang.
Cela dit, ça n’est pas fini. Il y a encore les 550 g de plasma. Et celui-ci n’est pas constitué que d’eau. Il y a divers éléments à l’intérieur. Environs 9 % de l’ensemble est constitué de ces éléments selon Wikipédia (et il y a donc 91 % d’eau), soit à peu près 50 g de divers éléments. Ces éléments divers peuvent être répartis en deux catégories : l’albumine et les globulines.
En fait, quand on compare avec les chiffres de l’albumine, on s’aperçoit qu’il y a une contradiction. Il n’y aurait pas 50 g d’éléments divers, mais plutôt 70 g, soit 40 % en plus
En effet, sur santemagazine, que le taux normal d’albumine est le suivant selon l’âge :
« Le taux normal d’albumine varie selon l’âge :
- chez un adulte avant 60 ans : le taux se situe entre 35 et 52 g/L ;
- chez une personne âgée de plus de 60 ans, la moyenne se situe entre 32 et 46 g/L ;
- chez un enfant et l’adolescent avant 15 ans, ce taux est entre 35 et 47 g/L ;
- chez un adolescent qui a entre 15 à 18 ans, le taux est compris entre 38 et 50 g/L.«
Donc, on est dans une moyenne d’environ 43 g/L. Et l’albumine représente à peu près 60 % des protéines du sang.
Du coup, pour que ça représente 60 % des particules plasmatiques, il faut 28 g/L d’autres protéines, à savoir, les globulines. On a donc 70 g/L de particule plasmatiques, donc 43 g/L d’albumine, et 28 g/L de globulines.
Sur ces 28 g/L de globulines, il y aurait environ 5 g d’immunoglobulines et 23 g d’autres globulines, comme on peut le voir sur la page Wikipédia du plasma :
« Immunoglobulines (anticorps) : 20 % (essentiellement des IgG) »
Donc, comme elles sont supposées attaquer les bactéries, il faudrait les retirer de l’ensemble. Mais, comme on ne sait pas vraiment à quoi servent les immunoglobulines en réalité (puisque le système immunitaire n’existe pas), on va les inclure dans les 28 g/L.
Donc, on aurait 70 g/L de protéines prêtes à être consommées par les bactéries. Seulement, il s’agit ici de protéines, et pas d’acides aminés. Alors, c’est vrai que la taille des deux types de particules n’est pas très éloignée.
Par exemple, sur Wikipédia , on a la taille de l’albumine :
« C’est ce qui permet à l’albumine, qui a un diamètre de six nanomètres et donc est suffisamment petite pour traverser les pores de la membrane, de demeurer dans le plasma sanguin en raison de sa charge négative. »
Donc, l’albumine fait dans les 6 nm. Et on peut penser que les globulines sont d’une taille similaire.
Et les acides aminés font dans les 1 nm. En effet, les nucléotides font dans les 0,34 nm et il en faut 3 pour former un acide aminé, comme on peut le voir ici.
Donc, comme que les bactéries font 2 µm, soit 2000 nm, on pourrait penser qu’elles peuvent absorber des particules d’une taille de 6 nm.
Seulement, le problème, c’est que les cellules humaines ne peuvent pas consommer les protéines. Ces dernières sont trop grosses. Il faut qu’elles soient dégradées en acides aminés pour pouvoir être consommées. Et pourtant, les cellules sont 10 fois plus grosses que les bactéries (20 µm vs 2 µm). Donc, les bactéries non plus ne doivent pas être capables d’absorber les protéines tel quel. Il doit falloir les décomposer en acides aminés. Mais pour ça, il faut que les bactéries utilisent leur liquide dissolvant. Et comme on l’a vu, dans le sang, elles ne peuvent pas le faire à cause du flux.
Donc, les 70 g/L de particules plasmatiques ne sont pas consommables par les bactéries. Et les nutriments sont en trop faible quantité. Donc, dans une situation normale les bactéries ne peuvent pas se nourrir des particules présentes dans le sang.
Et même si les bactéries pouvaient consommer les particules plasmatiques, il serait très peu probable qu’une telle chose arrive. En effet, on peut être assez sûr que les bactéries n’arrivent pas à consommer l’albumine. Vu que celle-ci est responsable de quelque-chose comme 80 % de la pression oncotique, si les bactéries la consommaient, la pression oncotique s’effondrerait et les gens développeraient un syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson. Mais, ça n’est pas le cas. Donc, ça veut bien dire que les bactéries ne consomment pas l’albumine présente. Et si ça elles ne le font pas pour l’albumine, il y a très peu de chance que ça soit le cas pour le reste des protéines plasmatiques.
Note : il y a un doute sur les chiffres de l’albumine. En effet, il est possible que sur divers sites, on confonde sang et plasma. Il se peut donc que le chiffre ne soit pas de 43 g/L de sang, mais de 43 g/L de plasma. Ça change évidemment la donne concernant le chiffre de 70 g/L de particules dans le sang, puisque sur 1 L de sang, le plasma ne représente que 55 % de l’ensemble, le reste étant constitué des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes. Le problème, c’est que ces 70 g/L entre en contradiction avec le chiffre de 9 % de particules dans les 550 g de plasma, qui ne devraient donc pas dépasser 50 g. On devrait alors diviser les 70 g/L pratiquement par deux, pour arriver à quelque-chose comme 40 g/L. Comme ça ne change pas fondamentalement l’analyse, j’ai laissé le bénéfice du doute aux sites en question et je suis resté sur le chiffre de 70 g/L. Mais la question reste posée.
4) Le problème de la largeur des pores des capillaires
Un autre problème vient de la largeur des pores des capillaires.
Ici, on a la taille des bactéries :
« Les cellules bactériennes sont beaucoup plus petites que les cellules humaines. Elles peuvent mesurer environ 1 à 10 μm de long, mais la majorité d’entre elles n’ont qu’un diamètre d’environ 1 à 2 μm. »
Selon Wikipédia, il y a 3 types de capillaires.
Le premier type concerne la majorité des tissus. Il s’agit des capillaires continus. Ils ne possèdent apparemment pas de pores en liaison directe avec le liquide interstitiel. Il faut passer par des cellules qui vont absorber les nutriments, notamment les protéines et les envoyer dans le liquide interstitiel. Donc, dans la majorité des cas, il est impossible pour les bactéries de passer la barrière des capillaires et d’entrer dans les tissus.
Le deuxième type de capillaire, concerne seulement les zones où des transferts de liquides sont nécessaires. On les trouve dans les villosités de l’intestin grêle, glomérules rénaux, glandes endocrines, plexus choroïdes des ventricules cérébraux, procès ciliaires des yeux… Il s’agit de ceux dit fenestrés. Ils ont des pores, mais de seulement 70 nm. Or, 1 nm = 0,001 micromètre (ou µm). Donc, 70 nm égale 0,07 µm. Seulement, les bactéries plus petites font dans les 0,5 µm. Donc, normalement, elles ne peuvent pas passer ce deuxième type de capillaire.
Il n’y a que le troisième type de capillaire qui a des pores assez larges pour laisser passer les bactéries. Ce sont les capillaires sinusoïdes. Leurs pores font de 1 à 3 µm. On les trouve dans le foie, la rate, l’adénohypophyse, les glandes parathyroïdes, la moelle osseuse rouge. Donc, normalement, il n’y a que ces organes qui pourraient être envahis par des bactéries venant du sang. Seulement, dans ces organes, il y a le foie, qui sert à les éliminer. Donc, pas vraiment le terrain favorable pour les bactéries. Ca limite les possibilités à seulement 4 organes. Or, ces organes ne sont pas spécialement visés par les maladies soi-disant bactériennes. Jusqu’à nouvelle ordre, on ne parle pas tellement d’infection de la rate, de l’adénohypophyse, des glandes parathyroïdes ou de la moelle osseuse rouge, à chaque fois qu’il y a une infection bactérienne.
Donc, dans l’écrasante majorité des cas, les bactéries sont trop grosses pour passer la barrière des capillaires et ne peuvent pas entrer dans les tissus. Cela dit, ça n’est pas comme s’il y en avait beaucoup qui pouvaient venir du sang. Mais, par rapport à la théorie officielle de l’infection bactérienne, c’est une limitation supplémentaire très importante.
Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bactéries dans les tissus. En fait, il doit y en avoir nettement plus que dans le sang, parce que le flux de liquide est moins rapide. Malgré tout, ce flux maintient leur nombre à un niveau trop bas pour poser problème.
5) La nécessité de la théorie du système immunitaire pour l’orthodoxie
Bien sûr, comme l’orthodoxie a mis au point l’arnaque des maladies microbiennes, elle ne veut surtout pas qu’on sache que le corps est un milieu très hostile aux bactéries et qu’il leur est impossible de s’y développer tant qu’il est sain. Sinon, toute la théorie s’effondrerait.
Le problème est qu’il fallait quand même l’expliquer pourquoi il y en a peu dans l’organisme. Mais ça, sans dire que ça venait de conditions naturellement hostiles, des conditions purement mécaniques et chimiques. Donc, l’orthodoxie a inventé l’histoire du système immunitaire. Si on n’introduisait pas le concept du système immunitaire, la théorie des bactéries pathogène s’effondrait dès le départ.
Du coup, il n’y a bien sûr jamais eu d’études sur les autres raisons possibles du faible nombre de bactéries dans le corps. Ils n’allaient pas couper la branche sur laquelle ils étaient assis.
Dans le cadre plus général de la théorie des microbes pathogènes (bactéries, parasites, virus), la théorie des bactéries pathogènes est évidemment extrêmement importante pour l’orthodoxie. En effet, on peut voir les bactéries au microscope optique, alors que ça n’est pas le cas des virus. On peut même voir les colonies de bactéries à l’œil nu dans des cultures bactériennes. Et manger de la nourriture avariée fait effectivement tomber malade. Donc, ça rend beaucoup plus convaincante la théorie des microbes pathogènes. Si la théorie des bactéries pathogènes s’effondre, il ne reste principalement plus que les virus.
Donc, même si les virus avaient encore une crédibilité, celle de la théorie des microbes pathogènes reposerait alors sur quelque-chose de beaucoup plus évanescent, et donc de beaucoup plus fragile. Parce qu’on ne peut pas voir les virus. Mais, l’existence même des virus a été remise en cause par les dissidents les plus avancés de la médecine ; principalement moi dans les années 2000 (un peu Lanka, mais avec juste une ou deux publications très courtes), avec Lanka dans les années 2010, puis d’autres s’y sont mis dans les années 2020. Donc, la théorie des microbes pathogènes ne repose pratiquement plus sur rien.
6) Les bactéries ne peuvent affecter le corps humain que de deux façons : en le détruisant ou via leurs toxines
Par ailleurs, les bactéries ne peuvent se développer que de deux façons dans le corps humain.
Première façon : en le détruisant. Elles ne font que consommer des chairs. Pour se multiplier, il faut qu’elles mangent. Et elles ne peuvent consommer que la nourriture présente à proximité, c’est à dire le corps. Donc, concernant les bactéries ayant franchi la barrière digestive, il ne peut pas y avoir de maladies bizarres. Il ne peut y avoir que de la gangrène et rien d’autre.
Deuxième façon : via des toxines. Mais, ça ne peut arriver que quand les bactéries sont dans le tube digestif. Là, les produits chimiques qu’elles émettent vont agresser les parois du tube digestif. Mais, le corps sait comment réagir. Il va déclencher une diarrhée et éventuellement des vomissements, pour évacuer la nourriture dans laquelle se trouvent les bactéries, et surtout les toxines.
Bref, il n’y a essentiellement que deux problèmes possibles avec les bactéries : la gangrène et les diarrhées.
Ce qui signifie que pratiquement toutes les autres maladies soi-disant causées par des bactéries sont des inventions. Soit elles sont purement imaginaires, soit les symptômes ne sont pas causés par des bactéries.
Alors, il peut y avoir deux autres types de toxines qui peuvent affecter le corps humain, c’est la toxine botulique et les cyanotoxines. Mais, on va voir dans l’annexe que ça ne concerne qu’un nombre infime de personnes. Donc, ce que je viens de dire reste vrai 99,9999 % du temps.
7) Les diarrhées causées par les toxines
Concernant l’intoxication par les toxines, la plupart du temps, le problème ne vient pas de ce que quelques bactéries présentes dans la nourriture se sont développées dans le système digestif. Il vient du fait qu’on a ingéré de la nourriture avariée dans laquelle les bactéries se sont multipliées et ont produit beaucoup de toxines. Ce sont les toxines déjà présentes en grande quantité dans la nourriture qui vont causer la diarrhée.
Si c’était les bactéries présentes dans la nourriture qui provoquaient les diarrhées, alors, on en aurait en permanence. En effet, dans de la viande, il y a toujours au moins quelques bactéries de présentes. Donc, on devrait être infecté à chaque repas. Mais, ça n’est pas le cas.
Il peut arriver qu’un ralentissement ou un blocage de la nourriture dans le tube digestif accompagné d’un apport important de sucre et d’eau aide les bactéries à se développer dans la nourriture en train d’être digérée. Mais, ça va donner généralement juste une diarrhée ordinaire. Et les bactéries qui vont se développer font déjà partie du système digestif. Il n’y a aucune contamination.
Donc, le choléra, la dysenterie, la gastroentérite, etc.., ça n’est jamais causé par le développement de bactéries dans le système digestif à partir d’une transmission de quelques-unes. Ça vient la plupart du temps d’un empoisonnement de l’eau ou de nourriture avariée ou empoisonnée. Et quand les médecins interviennent, ça vient très souvent des médicaments utilisés, qui entretiennent la diarrhée.
Ce qu’on peut se dire, concernant le système digestif, c’est que les bactéries qui peuvent poser problème sont en fait déjà présentes dans les intestins. Celles qui décomposent la viande ou autre nourriture dans la nature sont les mêmes que celles qui se trouvent dans le tube digestif. Donc, il ne peut pas y avoir d’infection au sens strict du terme puisque les bactéries présentes dans la nourriture et celles qui se trouvent dans les intestins sont les mêmes. Et du coup, les bactéries importées ne posent aucun problème, puisqu’il y a les mêmes dans les intestins.
On est donc amené à se demander pourquoi les bactéries du tube digestif ne posent pas de problèmes dans les intestins en temps ordinaire. Si elles décomposent les aliments, alors, elles émettent forcément des toxines qui devraient agresser les intestins.
Ce qui doit se passer, c’est que c’est le cas, mais les intestins ont un système de protection qui fait que tant que la quantité de toxines reste limitée, tout va bien. Mais, dès qu’on dépasse un certain seuil, les intestins se mettent à accélérer le transit pour évacuer le bol alimentaire qui pose problème.
Le fait que les intestins broient la nourriture et la font avancer doit servir aussi à limiter la quantité de toxines présente à un endroit donné. En effet, ça doit répartir la nourriture dans les intestins. Donc, le bol alimentaire va avoir tendance à s’étaler et à se répartir en petit amas, ce qui va limiter le nombre de bactéries et donc de toxines présentes à tel endroit.
Il est possible aussi que les toxines participent à l’avancée du bol alimentaire dans les intestins. Si la quantité de toxine devient un peu trop importante quelque-part, ça va accélérer le transit localement. Les intestins vont faire avancer l’amas et le fractionner encore plus, répartissant ainsi un peu plus la quantité de toxines présentes localement.
Si ça n’est pas suffisant, le système digestif va libérer de l’eau venant du corps ce qui va permettre de diluer les toxines et de limiter ainsi la prolifération des bactéries, puisque c’est ce qui leur sert à dissoudre les aliments. Il est possible également qu’il libère de l’eau systématiquement. C’est à voir. L’eau va probablement aider aussi à accélérer le transit, en rendant le bol alimentaire beaucoup plus aqueux.
Donc, il se peut que le système digestif fonctionne plus ou moins en symbiose avec les toxines, qu’il les utilise comme signal pour accélérer le transit.
Quand il s’agit de diarrhées ordinaires, ce qui peut se passer, c’est qu’il y ait soit un excès de nourriture qui entraine la formation d’un ou plusieurs gros amas, soit un blocage à un endroit des intestins (avec ou sans excès de nourriture) qui entraine que les petits amas se retrouvent tous à cet endroit et finissent par en former un gros. La quantité de toxines augmente alors, ce qui conduit à une diarrhée.
En tout cas, en dehors d’un empoisonnement avec des substances chimiques ou d’ingestion de nourriture avariée, le degré d’importance de la diarrhée va donc être lié surtout à la masse de nourriture qui pose problème. S’il y en a peu, la diarrhée sera limitée. S’il y en a beaucoup, elle sera importante.
8) Le cas de la gangrène
Le cas de la gangrène n’est pas crucial puisque ça arrive très rarement. Mais, vu que j’ai parlé des maladies diarrhéiques, je vais traiter aussi de ce problème.
C’est vrai que la gangrène est liée aux bactéries. Mais, ça n’arrive que sur une partie morte de l’organisme. Donc, ça n’est pas vraiment pathogène en soi. Une bactérie est pathogène quand elle s’attaque à un organisme sain. Si celui-ci est déjà mort, on sort du cadre des bactéries pathogènes. Cela dit, leur multiplication peut éventuellement poser problème par rapport aux toxines qu’elles émettent. On va analyser ça un peu plus loin.
Par ailleurs, la gangrène ne résulte pas d’une infection. En effet, les bactéries qui détruisent les chairs sont déjà présentes dans l’organisme. C’est pour ça qu’il peut y avoir gangrène même s’il n’y a aucune blessure ouverte qui aurait laissé entrer des microbes. Donc, là aussi, on n’est pas dans le cadre d’une maladie microbienne transmissible.
Et ce ne sont pas vraiment des bactéries pathogènes au sens strict, puisque la cause primaire est la présence de chairs mortes. Il n’y a absolument aucun risque que la gangrène se développe si l’organisme est sain. On peut injecter autant de bactéries qu’on veut, si les chairs sont vivantes, elles ne se multiplieront pas. Et la preuve de ça, c’est justement que les bactéries en question sont déjà présentes dans le corps et ne commencent à consommer les chairs qui si celles-ci sont déjà mortes ou sur le point de l’être.
Autre chose qui fait que ce ne sont pas vraiment des bactéries pathogènes au sens strict : elles ne se développent que sur les zones mortes de l’organisme. Elles épargnent les zones vivantes. Même si la personne a une gangrène quelque part, les bactéries ne vont pas aller coloniser le reste du corps pour le détruire. Donc, si une personne à le pied gangréné, les bactéries ne vont pas aller gangréner les poumons, les intestins, etc…
Alors, on pourrait se dire qu’il y a un risque de maladie via les produits chimiques dissolvants émis par les bactéries en question. Ceux-ci peuvent se retrouver dans le sang et rendre malade ou même tuer la personne. Donc, même si les bactéries restent seulement dans la zone gangrénée, la personne pourrait mourir à cause de leurs toxines. Il y aurait donc bien un côté pathogène, même s’il est indirect. Et c’est d’ailleurs une idée que défend l’orthodoxie.
Théoriquement, c’est possible. Personnellement, je n’ai pas d’intérêt dans l’affaire. Donc, qu’il y ait 2 maladies causées par des bactéries pathogènes au lieu d’une, même si pour cette deuxième maladie, ça reste dans un cadre très limité, ne me dérange pas le moins du monde. Mais, il ne semble pas que ça soit le cas. En effet, on a l’exemple de gens qui ont les pieds ou les mains gangrénées. Pour certains, c’est carrément le bas de la jambe. Et pourtant, ils ne meurent pas. Or, il doit y avoir des tonnes de toxines prêtes à se répandre dans l’organisme. Ça devrait tuer la personne en quelques minutes. Mais non.
Surtout qu’il y a des cas intermédiaires avec des membres où la circulation est très perturbée. Par exemple une personne diabétique dont la jambe devient gonflée et rouge, mais sans être au stade de la gangrène. Il y a alors beaucoup de débris cellulaires et la circulation est suffisamment ralentie pour qu’il y ait développement d’une quantité non négligeable de bactéries et donc de toxines. Et ça, ça peut durer pendant des mois ou même des années. Mais ça ne pose aucun problème.
Ce qui doit se passer, c’est que si le pied où la main se gangrène, ça signifie forcément que la circulation sanguine est totalement arrêtée. Du coup, il n’y a plus d’échanges de fluides avec le reste du corps. Les toxines émises par les bactéries restent sur place pour l’écrasante majorité d’entre elles. Donc, il n’y a aucun risque de maladie ou de mort par transfert des toxines des zones gangrénées vers le reste du corps.
Par ailleurs, les bactéries doivent émettre juste assez de liquide dissolvant pour réagir avec les chairs environnantes, mais pas plus. Elles ne peuvent pas se permettre d’en gaspiller. Or, une fois qu’il a réagi avec les chairs, ce liquide est neutralisé, inactif. Donc, il doit y en avoir très peu de disponible pour aller intoxiquer le reste de l’organisme.
Il reste une dernière possibilité de pathogénicité via les bactéries impliquées dans la gangrène. Il se peut que les chairs saines à la périphérie de la gangrène dépérissent à leur tour. Donc, on pourrait dire que c’est bien pathogène, même si ça n’envahit pas l’ensemble de l’organisme d’un coup. Il y aurait quand même un envahissement progressif. Ça n’est pas vraiment qu’il y aurait comme un grignotage progressif des chairs par les bactéries. Mais, comme les vaisseaux sanguins encore sains se retrouveraient à vif, ils n’alimenteraient plus les chairs, qui se mettraient à mourir elles aussi.
Mais, les vidéos d’animaux qu’on peut voir sur Internet montrent qu’une telle chose n’arrive pas. En effet, on voit des chats ou des chiens avec des pattes à moitiés sectionnées ou écrasées et donc gangrénés. Pourtant, déjà, ils ne meurent pas, ce qui montre une fois de plus que les toxines n’ont pas envahi l’organisme. Et concernant le présent problème, la gangrène ne se répand pas de proche en proche dans le reste de l’organisme. On peut aussi en voir avec un moignon, des fois avec l’os apparent, ce qui montre que la partie morte s’est détachée. Mais la gangrène ne s’est pas propagée aux tissus situés au-dessus du moignon. Il semble donc que l’action des bactéries conduit à la fermeture de tous les canaux sanguins, ce qui permet de sauver les parties saines. En fait, on obtient une sorte de cautérisation extrêmement précise, probablement au millimètre près. Les bactéries ne vont consommer que les parties mortes, cautériser les chairs et les vaisseaux sanguins et laisser les parties saines intactes. Bien sûr, comme ça n’est généralement pas une coupure nette, c’est moche. Mais l’animal survit.
Bref, il n’y a pas propagation de la gangrène. Ce qui signifie que les bactéries impliquées dans la gangrène ne sont pas pathogènes.
Par ailleurs, il faut se demander ce qui se passerait s’il n’y avait pas les bactéries en question. Déjà, concernant la cautérisation, peut-être que ça se ferait sans les bactéries, peut-être pas. A voir. On peut penser que comme il n’y a plus de mouvement dans les vaisseaux sanguins, le sang coagule et obture les vaisseaux. Seulement, peut-être que les bactéries assurent une réparation des vaisseaux et des tissus à la frontière entre les deux zones qui permet au sang et au liquide interstitiel de ne pas couler quand les chairs mortes se séparent des chairs saines. Peut-être que ça n’arriverait pas sans les bactéries. Et dans ce cas, quand les chairs mortes se détacheraient des chairs saines, il y aurait écoulement de sang et de liquide interstitiel. Donc, il se pourrait que dans cette situation, les bactéries protègent l’organisme.
Par ailleurs, pour en revenir à l’hypothèse où les toxines pourraient se répandre dans l’organisme, on pourrait avoir le même genre de chose même si les bactéries n’étaient pas présentes. Dans la mesure où les chairs sont déjà mortes, il y aurait des masses de débris cellulaires qui iraient se retrouver dans l’ensemble de l’organisme, ce qui poserait à peu près autant de problèmes que les toxines des bactéries, même s’ils seraient de nature différente. Donc, dans cette hypothèse, qu’il y ait ou non des bactéries ne changerait rien à l’affaire. La simple présence de grandes quantités de chairs mortes suffirait à induire la maladie ou même la mort. Heureusement, comme on l’a vu, il n’y a pas ou pratiquement de communication entre la partie morte et la partie vivante.
Alors, il est vrai qu’une personne peut voir se déclarer une gangrène au pied et peu de temps après, une gangrène à l’autre pied ou à la main. Mais, c’est simplement que la même raison qui a conduit à la gangrène du premier pied a conduit aussi à celle de la main ou du second pied. Par exemple, le froid peut avoir gelé le pied gauche, puis quelque temps après, le pied droit. Autrement, dit, les autres membres n’étaient pas sains non plus et ont commencé à mourir. Ça n’est pas que les bactéries ont voyagé et ont provoqué la gangrène d’autres membres qui étaient jusque-là parfaitement sains et fonctionnels.
Donc, il ne reste qu’un type de problème réel lié aux bactéries, c’est la diarrhée.
Résumé
Donc, voilà, les bactéries ne peuvent pas être pathogènes dans le corps humains et chez les animaux en général, pour 4 raisons :
- Pour se nourrir, elles émettent un liquide qui dissout les chairs. Mais, dans le corps, elles se trouvent dans des liquides en mouvements qui diluent cette substance et l’empêchent d’agir. Donc, elles ne peuvent pas dissoudre les chairs et ne peuvent se nourrir que de nutriments déjà dissouts, ce qui limite énormément leur capacité de multiplication.
- Les nutriments disponibles dans le sang et le liquide interstitiel ne le sont qu’en quantités extrêmement faibles. Et ils le sont dans un liquide en mouvement. Donc, la probabilité que les quelques bactéries et le peu de nutriments entrent en contact est infime. Ce qui veut dire que les bactéries ne peuvent se développer à partir de ces derniers que dans des proportions totalement négligeables.
- Le peu de bactéries présentes dans le sang et le liquide interstitiel se fait éliminer rapidement par le foie et les reins. Donc, elles n’ont pas le temps de se multiplier.
- Enfin, dans la plupart des organes, les bactéries ne peuvent passer du sang au liquide interstitiel, parce que les pores des capillaires sont trop petits. Ça limite encore plus leur développement, puisque les tissus sont la zone qui leur est le plus favorable.
De par leur mode de fonctionnement et les très fortes limitations à leur développement imposées par les conditions qu’on trouve dans le corps, les bactéries ne peuvent donc être pathogènes pratiquement que dans un cas, celui des diarrhées. Et encore, elles ne le sont pas par un mécanisme d’infection, où quelques bactéries coloniseraient les intestins, mais essentiellement par un mécanisme d’empoisonnement, avec de la nourriture avariée chargée en toxines.
Evidemment, l’un ne va pas sans l’autre, mais si la nourriture ne contenait que des toxines et pas de bactéries, elle provoquerait quand même une diarrhée. A l’inverse, si elle ne contenait que des bactéries et pas de toxines, elle ne provoquerait pas de diarrhée.
Comme on l’a vu, des diarrhées peuvent se déclencher aussi à cause d’une mauvaise digestion. Mais là, on n’est plus dans le cadre d’une infection. Ce sont les bactéries déjà présentes dans le système digestif qui se mettent à produire plus de liquide dissolvant que d’habitude, ce qui agresse la paroi des intestins, et donc accélère le transit et provoque le relargage d’eau dans le tube digestif.
Le cas de la gangrène ne résulte pas non plus d’une infection, puisque les bactéries sont déjà présentes. Et quand les bactéries se multiplient, c’est que les chairs sont déjà mortes. Donc, ça ne change pas grand-chose à la situation. Surtout, les bactéries et leurs toxines ne se répandent pas au-delà de la zone de chairs mortes. Donc, ce ne sont pas des bactéries pathogènes puisqu’elles ne vont pas aller contaminer les zones saines et rendre malade ou même tuer la personne. Donc, pratiquement le seul problème qu’il peut y avoir avec les bactéries, c’est bien celui des diarrhées.
Il y a bien le cas des intoxications par toxine botulique et par les cyanotoxines. Mais, comme on va le voir dans l’annexe, ça concerne tellement peu de monde qu’on peut considérer ça comme négligeable.
Or, depuis l’avènement de la dissidence de la médecine, au début des années 2000, la théorie des bactéries pathogènes était le dernier refuge de crédibilité de la théorie des microbes pathogènes. En effet, l’existence même des virus a déjà été remise en cause avec succès par la dissidence. Il ne restait donc plus que les bactéries et les parasites microscopiques pour appuyer la thèse des microbes pathogènes.
Mais, c’était surtout les bactéries qui en étaient le plus important pilier avec les virus (et encore plus que les virus). Les parasites microscopiques venaient bien après. En effet, on peut voir les colonies bactéries à l’œil nu sur des boites de pétri ou se rendre compte visuellement de leur présence dans de la viande avariée. Il est à peu près certain qu’elles existent. Et on sait que les viandes et les plantes avariées causent réellement des problèmes de diarrhées. Donc, la théorie des bactéries pathogènes semblait très convaincante pour un profane. C’était sa caution de crédibilité. Du coup, si ce deuxième pilier, le premier dans l’ordre d’apparition, et le plus convaincant, s’effondre, c’est toute la théorie des microbes pathogènes qui le fait.
En effet, sachant que la médecine officielle a menti sur les virus et sur les bactéries, il est évident que c’est le cas aussi pour les parasites. Elle n’aurait pas menti sur les deux plus importantes catégories de microbes, et par ailleurs dit la vérité sur les parasites. Donc, cette catégorie est emportée avec les deux autres.
Annexe : plus de détails sur les toxines
Alors, les toxines sont un moyen d’avoir éventuellement un peu de diversité dans les symptômes. Mais, dans la mesure où la plupart des « toxines » ne sont que des produits qui servent à dissoudre les chairs, donc, qui n’ont pas de caractéristiques particulières en dehors de ça, et que les bactéries ne peuvent pas se développer dans un corps dans lequel les fluides circulent normalement, ça ne peut entrainer essentiellement que de la diarrhée. Il n’y a que dans le système digestif qu’elles peuvent se développer, parce que là, il y a de la matière morte.
Toutefois, comme dit plus haut, il y a deux cas particuliers. Sur Wikipédia, on a une liste des types de toxines :
« Quelques exemples :
- toxine botulinique, neurotoxine très dangereuse déclenchant une paralysie flasque (botulisme) produite dans un aliment par une bactérie (Clostridium botulinum)
- toxine diphtérique toxine bloquant la synthèse des protéines produite par une bactérie, Corynebacterium diphtheriae se développant lors d’une angine (diphtérie)
- toxine tétanique, neurotoxine très dangereuse déclenchant une paralysie par contraction (tétanos) produite par une bactérie, Clostridium tetani, lors d’une infection locale souvent inapparente.
- toxine cholérique (Vibrio cholerae, ETEC…) produite par la bactérie infectant l’intestin (choléra et syndromes cholériques.
- « shigatoxine » (Shigella, EHEC…)
- « entérotoxines staphylococciques » produites par Staphylococcus aureus, déclanchant diarrhées et vomissements sans gravité par un mécanisme immunopathologique (superantigènes).
- LPS (lipolysaccharide ou lipopolyoside), structure de la paroi des bactéries Gram négatives pouvant présenter un pouvoir toxique et appelées autrefois endotoxine. Le mode d’action est lié à une réaction immunitaire excessive (mécanisme immunopathologique). Leur libération est liée à l’ingestion par les macrophages quand les bactéries franchissent la barrière intestinale notamment.
- cyanotoxines avec de nombreuses toxines aux modes d’actions variés décrit dans l’article lié.«
On peut éliminer la plupart des soi-disant toxines présentées ici. Soit elles n’existent pas, soit elles causent des problèmes de diarrhée, soit leur puissance est très exagérée, soit les bactéries qui les produisent ne peuvent pas le faire dans le corps humain contrairement à ce que dit la médecine officielle, etc…
Mais, il y a deux toxines qui ont à priori une certaine crédibilité : les toxines botuliniques et les cyanotoxines. Il est possible que certaines bactéries se développant dans certaines plantes et sous certaines conditions puissent produire ces toxines, qui seraient donc de type opiacé ou cyanure.
Donc, on peut avoir un ou deux autres types d’effets :
- un effet de type botulique, avec paralysie
- un effet de type cyanure.
Mais, là encore, on ne peut tomber malade que via ingestion d’aliments avariés ou d’eau contaminée, c’est-à-dire par empoisonnement, pas par infection. C’est parce que la toxine est déjà présente en plus ou moins grandes quantités que ça pose problème. S’il n’y a que des bactéries sans toxine, il n’est pas possible de tomber malade. Parce qu’une fois dans le système digestif, les conditions ne seront plus les mêmes et les bactéries ne pourront pas produire les toxines en question. L’orthodoxie invente bien des cas par infection. Mais c’est faux. Avaler quelques bactéries de ce genre ne va évidemment pas conduire à une intoxication.
Et on peut voir que, même l’orthodoxie dit que la totalité (cyanotoxines) ou la très grande majorité des cas (botulisme) vient de l’ingestion d’aliments avariés ou d’eau contaminée.
C’est ce qui est dit sur Wikipédia concernant les cyanotoxines :
« Plusieurs voies d’exposition sont possibles pour entrer en contact avec les cyanotoxines. Les voies principales sont l’ingestion d’eau contaminée et le contact primaire avec cette même eau. L’inhalation des toxines sous formes d’aérosols et la consommation d’organisme, qui aurait bio-accumulé une toxine, sont deux autres sources d’exposition plausibles. »
Et concernant la toxine botulique (Wikipédia) :
« Le botulisme (dérivé du latin impérial botulus, « boudin », d’après les premiers aliments mis en cause) est une maladie paralytique rare mais grave, le plus souvent d’origine alimentaire, touchant les humains et les animaux. »
« L’intoxication se produit généralement par des aliments mal conservés (salaisons, séchage, fumage, conserves… le plus souvent familiales) à la suite de défaut technique ou de manque d’hygiène lors de la fabrication. En pratique, elle ne survient presque jamais avec des produits frais. »
Quand on consulte d’autres documents sur les cyanobactéries, à priori, c’est clair. Il semble que la médecine officielle ne parle pas d’infection, mais seulement d’intoxication.
Pour la toxine botulique par contre, l’orthodoxie évoque des cas d’infection bactérienne lors de blessures ; ou chez les enfants, par ingestion de spores qui de développent ensuite dans le système digestif (on se demande bien pourquoi ça n’arrive pas chez les adultes). Mais, quand même, la grande majorité des cas vient de l’ingestion directe d’aliments déjà fortement chargés en toxine. Et vu nombre dérisoire de cas en général, les cas d’infection doivent représenter un nombre infime. Donc, les cas d’infection sont là pour appuyer la théorie microbienne. Mais, la réalité de la maladie, ce sont essentiellement les intoxications, pas les infections.
Donc, déjà, dans la plupart des cas, on n’a pas d’infection, c’est-à-dire de bactéries qui arriveraient en petit nombre dans le corps, s’y multiplieraient, et ensuite soit attaqueraient directement le corps, soit produiraient la toxine. Ce qui fait que l’intérêt de ces bactéries pour la théorie officielle est quasi nul, puisque l’infection est l’élément clef de cette théorie.
Mais bon, quand même, en principe, les empoisonnements sont possibles. Seulement, on va voir maintenant que ça n’arrive presque jamais. Du coup, l’intérêt de ces bactéries pour la théorie officielle est réduit à pratiquement zéro.
Les intoxications par toxine botulique
Les intoxications par toxine botulique sont en effet extrêmement rares. En effet, on peut voir sur le site de l’Institut Pasteur :
« En France, le botulisme est rare : l’incidence moyenne s’est stabilisée à une dizaine de foyers par an, impliquant le plus souvent chacun un à trois malades. Il s’agit, dans la majorité des foyers, de botulisme alimentaire lié à la consommation de conserves familiales, mais aussi de produits artisanaux ou de la grande distribution. Les formes de botulisme infantile ou par blessure sont plus rares. »
Et sur le site santepubliquefrance :
« En 2017, 4 foyers de botulisme ont été recensés en France totalisant 5 malades. Un foyer est survenu en milieu familial.
Le taux d’incidence du botulisme était de 0,08 par million d’habitants. Ce taux est largement inférieur au taux d’incidence moyen observé pour la période 1991-2016 qui est de 0,37 par million d’habitants par an. »
Donc, il doit y avoir environ 20 personnes intoxiquées par an en France. Comparé à peut-être quelques dizaines de milliers de personnes développant des diarrhées à cause d’aliments avariés, c’est totalement dérisoire.
Et le botulisme infantile, causé par l’ingestion de quelques bactéries, est clairement une invention. Ça doit servir à cacher des cas de paralysie causée par des poisons, des médicaments, ou des vaccins, ou d’autres problèmes.
Par ailleurs, on a cet élément curieux concernant les cas français, encore sur le site « santé publique France » :
« Depuis 1991, les taux d’incidence annuels moyens les plus élevés sont observés dans les départements de la Vienne (3.9/106), l’Allier (3.1/106), l’Indre (1.9/106), la Saône-et-Loire (1.9/106) et la Creuse (1.8/106) (figure 2). L’incidence élevée observée en Haute-Corse (1.7/106) est attribuable à une TIAC familiale de cinq cas survenue en 2010.
L’analyse des incidences du botulisme par département met en évidence un regroupement au centre du pays des départements les plus touchés par cette maladie pendant la période 1991-2017. Elle montre également que la majorité des départements a été touchée au moins une fois par la maladie depuis 1991 (figure 2). »
Bizarrement, les cas seraient regroupés dans le centre de la France. Donc, on peut penser qu’en réalité, les cas en question sont liés à des empoisonnements d’autres types. Il y’a peut-être des produits toxiques qui entrainent ce genre de chose dans la nourriture ou dans l’eau.
D’une manière générale, la rareté de la maladie ouvre la possibilité d’intoxication à d’autres produits toxiques. Ça ne veut pas dire que tous les cas sont des inventions et que la toxine botulique est un problème imaginaire. Mais une partie non négligeable des cas peut être due à d’autres substances.
Mais bon, l’important ici est que ça concerne un nombre de cas dérisoire. Ça n’a donc aucun intérêt par rapport au problème traité dans le présent article.
Les intoxications par cyanotoxines
Les intoxications par cyanotoxines concernent apparemment encore moins de monde, comme on peut le voir ici (article de 2020) :
« En France, à date, aucune intoxication humaine létale associée aux cyanotoxines n’a été enregistrée, notamment grâce aux contrôles sanitaires effectués dans les eaux destinées à la consommation humaine et sur les sites de baignade. En revanche, des épisodes de mortalités de chiens sont régulièrement attribués à des cyanotoxines depuis 2005. »
Et ici (Centre de collaboration nationale en santé environnementale, article de 2019, page 5) :
« Il existe relativement peu de rapports de cas de mortalité ou de morbidité humaines dus à l’exposition aux cyanotoxines par l’eau potable. Une revue de la littérature sur les cas d’intoxication aux cyanotoxines dans le monde a permis de recenser 115 incidents chez les humains entre 1800 et 2010, dont seulement 27 étaient associés à l’exposition par l’eau potable et 3, à une hémodialyse avec de l’eau contaminée.
Les autres incidents étaient principalement associés à l’exposition dans les loisirs. Chaque incident peut faire une ou plusieurs victimes, et bien que ceux associés à l’eau potable soient rares, ils ont le potentiel de toucher de grands nombres de personnes.
Un des incidents les plus graves et catastrophiques d’intoxication aux cyanotoxines dans de l’eau traitée a eu lieu dans une clinique d’hémodialyse de Caruaru, au Brésil, en 1996. Plus de 100 patients sont tombés malades après une hémodialyse, et plus de 50 sont décédés d’une insuffisance hépatique aiguë, ce qui a ensuite été attribué à la présence de cyanotoxines dans l’eau source. Dans ce cas, les microcystines étaient en cause, et on croit que l’intoxication aiguë a été exacerbée par l’exposition intraveineuse. De l’eau potable a été consommée dans la même clinique, mais aucune intoxication aiguë n’a été signalée chez les personnes ayant seulement bu l’eau. »
Donc, on n’aurait eu que 115 cas répertoriés dans le monde entre 1800 et 2010, soit 210 ans. C’est insignifiant. On ne sait pas si les 100 de 1996 sont inclus dans les 115. Apparemment non. Sinon, on ne parlerait pas de 3 cas d’hémodialyse dans un cas et de 100 dans l’autre. Donc, ça contredit le chiffre de 115 initial. On serait plutôt à 215 alors. Mais bon, ça ne change rien. Ça reste totalement dérisoire.
Et les 100 cas par hémodialyse sont clairement liés à une autre cause. On a accusé les cyanotoxines certainement pour éviter de reconnaitre une faute professionnelle grave située ailleurs dans la chaine de responsabilité. Donc, sur les possibles 215 cas, on n’en a en réalité que 115.
Et là encore, avec si peu de personnes concernées, peut-être que les incidents répertoriés sont liés à d’autres types de produits toxiques, au moins en partie.
Mais bon, le nombre de cas est infime. Donc, là encore, ça n’a aucun intérêt par rapport au sujet traité ici.
Ce qui confirme que dans 99.9999 % des cas, il ne peut y avoir que 2 types de pathologies avec les bactéries pathogènes : la gangrène et les diarrhées.
Les autres maladies à toxine
Il y a quelques autres maladies à toxines. Mais il est clair que ce sont des inventions. Ces maladies n’ont rien à avoir avec des toxines causées par des bactéries. On ne va en voir que 3, juste pour l’exemple.
Je ne traiterai pas des maladies à toxines provoquant des diarrhées. Pour ces dernières, on reste dans le cadre décrit précédemment.
Le tétanos
Comme on peut le voir sur le présent blog le tétanos n’est pas d’origine microbienne. Selon l’orthodoxie médicale, on aurait soi-disant une toxine qui entrainerait une contractions des muscles et donc des crampes et des spasmes entrecoupés de longues périodes de faiblesse extrême qui finissent par être fatals.
En réalité, il s’agit tout simplement d’une carence en sels minéraux, spécialement le sodium, mais éventuellement aussi le potassium et le calcium (pour les muscles). Comme le signal électrique passe moins bien dans les nerfs, il y a besoin d’un signal plus fort, qui va avoir tendance à provoquer des crampes et des spasmes. Et entre deux crampes, le signal sera très faible, ce qui entrainera des périodes de faiblesse.
Concernant la thèse orthodoxe, elle ne tient pas sur au moins trois points (pour les autres incohérences, voir mon papier sur le sujet).
Déjà, on ne voit pas par quel mécanisme la toxine pourrait remonter le long des nerfs jusqu’au cerveau.
Ensuite, si elle le faisait, elle devrait provoquer les symptômes de la maladie le long du trajet vers le cerveau. Donc, si ça commençait au pied, celui-ci devrait commencer à avoir des crampes, puis ça serait le mollet, puis toute la jambe, puis une partie du centre du corps, puis la tête. Ça n’est pas ce que décrit la littérature sur le sujet.
Par ailleurs, une fois dans le cerveau, on ne voit pas pourquoi elle provoquerait spécialement des spasmes. Ça voudrait dire qu’elle affecte seulement la zone du cerveau dédiée aux mouvements. Il n’y aurait aucune raison qu’elle n’affecte qu’une seule zone du cerveau. Donc, il devrait y avoir des symptômes beaucoup plus divers, parfois avec des spasmes musculaires et souvent non.
La diphtérie
On a aussi la toxine diphtérique. En fait, là comme pour quelques autres maladies, l’orthodoxie nous a inventé une double action. La bactérie est pathogène en elle-même, et il y a aussi agression via ses toxines. La bactérie a une action plutôt locale (angine qui peut dégénérer), et la toxine a une action générale par infection du sang.
Concernant l’angine, on parle souvent d’angine à fausse membrane, ce qui laisse imaginer qu’il y a une sorte de membrane similaire à celle de la muqueuse et qui viendrait se placer au-dessus. En réalité, il s’agit tout simplement d’une inflammation de la membrane. Et comme les bactéries se nourrissent de chairs mortes, elles se multiplient à la surface de la membrane pour former une sorte de tapis de bactéries. Donc, rien à voir avec quelque-chose qui ressemblerait à une membrane.
Cela dit, en fait de bactéries, il est possible qu’il s’agisse plus de levures, au moins sur la partie externe de la fausse membrane. Mais bon, comme les deux se ressemblent très fortement, il est difficile de savoir si on a affaire à l’un ou à l’autre sans faire d’analyse microscopique. En effet, la différence ne se situe qu’au niveau du noyau, comme on peut le voir ici :
« Leur principale différence réside dans leur organisation cellulaire : les levures possèdent un noyau et des organites (comme les mitochondries), ce sont des eucaryotes. Les bactéries, elles, en sont dépourvues : ce sont des procaryotes. Les levures appartiennent à la famille des champignons. »
Voilà à quoi ressemble une fausse membrane (Wikipédia).
Évidemment, ça aidait à faire croire aux gens qu’il y avait une infection locale importante. Et le terme de fausse membrane servait aussi à provoquer la peur. Les gens se disaient qu’ils avaient une deuxième membrane qui poussait dans leur bouche, une sorte de tumeur. Donc, ils s’affolaient et étaient prêts à suivre aveuglément le traitement du médecin.
Selon l’orthodoxie, la bactérie sécrète une toxine spéciale, qu’on ne retrouve pas chez d’autres bactéries. Ça permet d’expliquer les symptômes généraux de la diphtérie. Mais, c’est évidemment faux. La bactérie sécrète à coup sûr le même liquide dissolvant que les autres. Et celui-ci reste essentiellement sur place et n’est de toute façon pas assez puissant pour entrainer des symptômes généraux dans le reste du corps, à moins d’en émettre des quantités gigantesques relativement au nombre de bactéries, ce qui n’est pas le cas.
Si les produits chimiques émis par les bactéries, lors de simples inflammations, même un peu importantes, pouvaient entrainer ce genre de chose, alors des grosses inflammations à la jambe qu’on retrouve par exemple chez les diabétiques entraineraient systématiquement la mort en quelques jours. Mais ça n’est pas le cas.
En réalité, ce qui s’est passé, c’est qu’il y a 150 ans, comme la médecine tuait un certain nombre de personnes avec ses traitements, et vu qu’il n’y avait aucune raison de mourir d’une simple angine, l’idée de la toxine qui donne des symptômes généraux était bien pratique. On a pu masquer ainsi des morts qui étaient dus à la médecine tout en favorisant la théorie des microbes pathogènes.
Concernant le traitement, on ça dans le livre, « La fausse membrane de la diphtérie », Dr Guelpa, 1892, pages 10 et 11, disponible du Gallica :
« Etant donc données ces constatations, qui sont aujourd’hui presque des vérités de foi, je suis étonné que, dans cette pensée que la fausse membrane est le danger qu’il faut sans cesse détruire, on rencontre, pour ainsi dire, l’unanimite des cliniciens. Vous venez d’entendre le rapport de M. Dubousquet-Laborderie et la communication de M. Josias, et vous avez pu vous convaincre que telle est la manière de voir à peu près générale. Mais ce que je m’explique encore plus difficilement, c’est que, dans cette direction de vue, encore aujourd’hui, les praticiens soient accompagnés et encourages par les bactériologues les plus distingues. En effet, il n’y a que quelques mois que MM. Cornil et Charrins reconfirmaient, dans deux travaux différents, la nécessite, l’urgence de la destruction de la fausse membrane. »
« Eh bien, messieurs, ne faisaient pas autrement les praticiens qui, dans leur lutte contre la diphtérie, se croyaient quittes envers leur devoir lorsqu’ils avaient détruit deux ou trois fois par jour la fausse membrane, et qu’ils avaient étayé ce traitement en forçant de toute manière l’alimentation et en ordonnant de respecter scrupuleusement le sommeil du pauvre malade. Tel, pourtant, était le traitement, pour ainsi dire classique, de ces derniers temps. »
On comprend mieux la présence et la persistance de la fausse membrane. Comme les médecins agressaient de façon répétée la surface de la zone enflammée avec leur traitement, l’inflammation s’aggravait fortement. Les débris cellulaires s’accumulaient. Et il finissait par y en avoir assez pour que les bactéries ou les levures se développent en masse à la surface de la muqueuse et forment ainsi la « fausse membrane ». Et comme ils insistaient, ça persistait.
La coqueluche
Apparemment, la coqueluche est aussi une maladie à toxine. C’est ce qu’on peut lire sur Wikipédia :
« Une fois dans les voies respiratoires, la bactérie Bordetella pertussis se multiplie sur l’épithélium cilié respiratoire de la trachée et des bronches. Elle diffuse plusieurs toxines spécifiques qui provoquent la maladie : la coqueluche est une maladie toxinique. »
« La source de contamination est essentiellement constituée par les enfants d’âge préscolaire ou scolaire (maladie infantile), et aussi par les adultes et sujets âgés dont les symptômes sont souvent mal identifiés (porteurs sains). »
Donc, en fait, il s’agissait encore d’une des nombreuses maladies pulmonaires de l’époque, qui devait être causée par les phases de croissance de l’enfance, l’emploi fréquent de médicaments opiacés chez les enfants (et chez les adultes), la mauvaise ventilation des habitations couplée avec l’usage des poêles à bois ou à charbon, l’alcoolisme, le tabac, le froid, etc…
Et bien évidemment, ça n’avait rien à voir avec des microbes et encore moins avec des toxines.
Et on pourrait continuer comme ça sur toutes les autres maladies bactériennes à toxine. Elles sont aussi bidon que ces trois-là.
Fascinating, and compelling arguments. But why is it that infections of various kinds, for example teeth (especially) and ear, seem to improve after treatment with antibiotics? The pain subsides, the discharge stops, and the infection seems to go away. What is the mechanism at work there?
Good evening,
That’s because antibiotics have an anti-inflammatory effect. In fact, as medical orthodoxy has reduced the dosages and strength of many antibiotics, many are now simply anti-inflammatory drugs.
So, they suppress inflammation. And that’s exactly what’s happening to teeth and ears. The problem is not infection, but inflammation. The presence of bacteria comes from inflammation. Inflammation is accompanied by cellular debris and a slowdown in the flow of interstitial fluid, which favours the growth of bacteria. Bacteria multiply as a result of inflammation, not the other way around. So, if a tooth or ear is inflamed, the antibiotic limits or even eliminates the inflammation, and the problem is solved. As a result, medical orthodoxy can lead people to believe that the antibiotic has destroyed the microbes, when in fact it has only suppressed the inflammation.
As far as teeth are concerned, if it were an infection, then an abscess in one tooth would spread to the others. But that’s not what happens (except in special cases). This is what happened to one of my crowns. I had about twenty abscesses over a period of just under a year, before it finally broke off at the base. I never took any medication to limit the abscess. And the abscess never spread to nearby teeth.
And the same goes for many other so-called infections. When antibiotics seem to work, most of the time it’s simply because the problem was inflammation, and the antibiotic stopped it. That’s one of the great secrets of antibiotics.
Une question intéressante de Carl, que je traduis en français, avec ma réponse :
« Des arguments fascinants et convaincants. Mais pourquoi les infections de toutes sortes, par exemple les dents (surtout) et l’oreille, semblent-elles s’améliorer après un traitement aux antibiotiques ? La douleur diminue, l’écoulement s’arrête et l’infection semble disparaître. Quel est le mécanisme en jeu ? »
Ma réponse :
Bonsoir,
C’est parce que les antibiotiques ont un effet anti-inflammatoire. En fait, comme l’orthodoxie médicale a diminué les dosages et la force de nombreux antibiotiques, beaucoup sont désormais de simples anti-inflammatoires.
Donc, ils suppriment l’inflammation. Et c’est bien ce qui se passe pour les dents et les oreilles. Le problème ne relève pas d’une infection, mais d’une inflammation. La présence de bactéries vient de l’inflammation. L’inflammation s’accompagne de débris cellulaires et d’un ralentissement du flux du liquide interstitiel, ce qui favorise le développement de bactéries. La multiplication des bactéries résulte de la présence de l’inflammation et pas l’inverse. Donc, si une dent ou une oreille est enflammée, l’antibiotique limite ou fait même disparaitre l’inflammation, et le problème est résolu. Et du coup, l’orthodoxie médicale peut faire croire qu’elle a détruit les microbes alors qu’elle n’a fait que supprimer l’inflammation.
Concernant les dents, si c’était une infection, alors, un abcès a une dent s’étendrait aux autres dents. Mais, ça n’est pas ce qui se passe (sauf cas particuliers). C’est ce qui m’est arrivé personnellement à une couronne. J’ai eu une vingtaine d’abcès pendant un peu moins d’un an, avant qu’elle finisse par casser à la base. Je n’ai jamais pris de médicaments pour limiter l’abcès. Et jamais l’abcès ne s’est étendu aux dents à proximité.
Et c’est valable pour plein d’autres soi-disant infections. Quand les antibiotiques semblent marcher, la plupart du temps, c’est simplement que le problème relevait d’une inflammation et que l’antibiotique l’a arrêtée. C’est ça un des grands secrets des antibiotiques.
Thank you. To my mind, this begs two questions. What, then, is the component in antibiotics that suppresses inflammation? Is it a separate drug, or a ‘side-effect’ of the antibiotic, so to speak? The body uses inflammation, according to my understanding, to limit damge or control other problems. So, if the antibiotics (or whatever else is in them that reduces inflammation) causes the inflammation to subside, wouldn’t this render the body more susceptible to whatever caused the inflammation in the first instance? Once bacteria start to grow and produce toxins, this can become a very serious problem. So, could we say that the anti inflammatory drugs are at least in this respect very useful? I most certainly do not trust people like Alexander Fleming! I mean, he’s a Fleming for a start, extremely untrustworthy people. If you know much about them….
No, this is the primary effect of antibiotics in low doses. When the dosage is higher, an anticoagulant effect is added (i.e. two primary effects).
Inflammation enables the body to repair itself. And suppressing inflammation is no good, because it will prevent repair. So the problem is likely to come back later and last longer than it would have if the body had been allowed to do its job.
And often, this will only suppress the effect and not treat the cause. So the problem will come back again and again.
That said, it can be useful in certain emergencies. For example, angioedema in the trachea, which prevents breathing, will deflate thanks to the anti-inflammatory effect. The same is true for other inflammation-related blockages that can be life-threatening in the short term.
In the body, the dissolving substance (the so-called toxins) produced by bacteria will only cause local irritation, which is totally benign. So there’s no danger. On the contrary, it’s useful. So anti-inflammatory drugs are of no interest, except in very special cases.
As for low-dose antibiotics, it’s important to remember that medicine only uses them for benign illnesses. But when it comes to more serious illnesses, it uses more powerful or higher-dose antibiotics, which have an anticoagulant effect in addition to the anti-inflammatory effect. And then it’s a completely different story. The anticoagulant effect will attack the digestive system, liver, blood vessels, kidneys, etc… So, medicine is going to make patients sick or kill them.
Orthodoxy knows exactly what it’s doing. And if it invented antibiotics, it was to be able to say that it had defeated the old microbial diseases (along with other innovations such as vaccines) and thus instill enormous confidence in official medicine on the part of the general public. And indeed, it worked. For 60 years, the public had blind faith in medicine. Fleming was just an agent put there for the general public, who like to have characters to admire. There was no accidental discovery of antibiotics.
Bel article. vous avez oublier les ganglions lymphatiques comme organes d’élimination. Les poumons ont également ce rôle. Mais quand les organe d’épurations sont défaillant, il y a des organes relais qui se mettent en action comme la peau… ce qui donnent les maladies de peau étant donné que c’est pas sa fonction d’éliminer les toxines. Le foie aussi est un organe relais, normalement il ne doit pas passer son temps à nettoyer le sang.