L’arnaque du lithium dans le traitement de l’épilepsie

Lors d’un échange récent avec une lectrice, le sujet de l’épilepsie a été abordé. Celle-ci a été capable de traiter un chien épileptique avec du sel. Je crois me souvenir que j’avais pensé à ça lors de mes réflexions sur le fait que le manque de sel était à l’origine des tétanies d’herbage et du tétanos. Mais, je n’avais pas poussé mes réflexions plus loin. Et je n’avais pas pensé à l’appliquer aux animaux.

C’était une excellente idée de sa part. Parce qu’effectivement, quand on y réfléchit, il est clair que bon nombre de problèmes d’épilepsie sont dus en réalité à un manque de sodium.

En pensant à ça, je me suis souvenu que le lithium est très utilisé dans le traitement contre l’épilepsie. J’avais un peu étudié le problème de l’épilepsie il y a longtemps. Et à cette époque-là, je ne comprenais pas du tout quel pouvait être le mécanisme d’action du lithium sur l’épilepsie.

Maintenant, je comprends. En fait, le lithium doit servir d’analogue de sodium. Ça doit faire la même chose : rétablir le flux électrique nerveux. En effet, celui-ci repose sur le potassium et… le sodium. S’il n’y a plus de sodium ou de potassium, ou les deux, le signal nerveux ne passe plus.

Ce qui doit se passer dans bon nombre de cas d’épilepsie, c’est donc que le taux de sodium diminue. Du coup, le signal électrique nerveux passe mal. Et il lui faudra augmenter d’intensité pour passer. Il est possible qu’il y ait accumulation de charge électrique pendant quelques minutes et que tout d’un coup, la situation se débloque et que toute la charge passe d’un coup. Un peu comme un éclair. Le signal étant intense, mais désorganisé, les muscles vont bouger anarchiquement ou simplement se tendre fortement. Et après cette crise, la charge électrique dans le cerveau diminue fortement (toute l’énergie électrique ayant été utilisée durant la crise), ce qui fait que la personne ne se souvient de rien, vu que la mémorisation repose sur l’intensité du flux électrique. Il peut y avoir des épisodes sans convulsions, mais avec seulement des absences soudaines.

Donc, en fait, l’usage du lithium est encore une arnaque de la part de l’orthodoxie médicale. Les grands pontes de celle-ci doivent très bien savoir d’où vient le problème. Mais, au lieu de donner du sel, qui le réglerait complètement et qui ne couterait rien, on donne du lithium, qui permet non seulement d’entretenir la maladie, mais en plus de créer d’autres symptômes.

En effet, le lithium est toxique par ailleurs. Donc, ça entraine des affections diverses, en particulier de l’insuffisance rénale.

Et ça permet d’entretenir le problème, parce que comme il est toxique pour le corps, on ne peut pas donner des doses importantes, ainsi qu’on peut le voir sur Wikipédia :

« Le lithium n’est thérapeutiquement efficace que dans une étroite fourchette de doses, « de sorte qu’une grande partie des patients sous thérapie chronique au lithium connaissent au moins un épisode de toxicité pendant le traitement ». »

Donc, ça doit maintenir la personne dans un état de manque de sel minéral suffisant pour que les crises continuent à apparaitre, même si moins souvent, et à moindre intensité.

Alors, on pourrait dire qu’il y a un certain nombre de cas d’épilepsie qui ne viennent pas d’un manque de sodium. C’est vrai. Mais en fait, dans tous les cas où le lithium marche, ça indique que les crises viennent d’un manque de sodium.

Et comme on ne peut pas en prendre autant que le sodium et que ça ne le remplace pas parfaitement (par exemple, le sodium a une conductivité électrique de 21 alors que c’est seulement de 10 pour le lithium), ça entraine des problèmes neurologiques à long terme (mémoire, fatigue, tremblements, etc…).

Et ces problèmes neurologiques vont être aggravés par le fait que le lithium endommage les reins. En effet, l’insuffisance rénale va entrainer à terme une rétention d’eau dans le corps et donc une diminution du taux de sodium. Par ailleurs, cette rétention d’eau va entrainer une hausse de la tension. Et un élément du traitement contre la tension est de diminuer la quantité de sel dans l’alimentation. Donc, la personne va être encore plus en manque de sodium. Et comme le lithium ne le remplace pas complètement et qu’on ne peut pas augmenter trop les doses, le signal électrique nerveux va passer de plus en plus mal, d’où des problèmes de mémoire, de fatigue, des tremblements, etc…

Donc, on pourrait certainement remplacer le lithium par le sodium. Mais, évidemment, ça couterait beaucoup moins cher. Et ça révèlerait quelle est la nature du problème. Et ça l’orthodoxie ne le veut pas. Elle tient à ce que les gens restent dans l’ignorance.

A noter qu’on considère que les produits sucrés augmentent le risque d’apparition des crises d’épilepsie et leur intensité. A mon avis, c’est le cas. Le sucre accélère le rythme du cycle d’accumulation/vidange de l’eau des tissus et des cellules. Donc, ça draine les sels minéraux du corps, dont le sodium.

 

Par ailleurs, on peut voir sur Wikipédia la chose suivante :

« L’épilepsie se manifeste habituellement durant l’enfance ou à l’adolescence, ou encore après l’âge de 65 ans, plus rarement à partir de 30 ans. Chez les personnes âgées, l’augmentation des cas de troubles cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque. »

Ça va tout à fait dans le sens d’un manque de sodium. Durant l’enfance ou l’adolescence, à cause de l’augmentation rapide de taille, il peut y avoir manque de sels minéraux. Et à l’adolescence, l’émission massive d’hormones fait que les cycles d’accumulation et de vidange de l’eau dans les cellules peuvent être plus fréquents et plus importants. En plus, c’est l’âge où on mange un peu n’importe quoi (des sodas par exemple). Le sport peut conduire aussi à une perte de sels minéraux. Donc, il va y avoir plus souvent manque de sodium chez les enfants et les adolescents, ce qui fait que l’épilepsie va plus souvent apparaitre chez eux que chez les personnes entre 20 et 50 ans, qui ne grandissent plus, ont des hormones stabilisées et mangent quand même plus sainement.

Et c’est pour ça que beaucoup de personnes peuvent ne plus avoir de crises une fois la période de l’enfance ou de l’adolescence passée.

C’est ce qu’on peut voir sur Ameli :

« Chez une majorité des enfants épileptiques, la maturation du système nerveux met un terme aux crises d’épilepsie (qu’elles soient généralisées ou partielles et isolées). »

Et ça va apparaitre aussi plus souvent chez les personnes âgées, et spécialement celles qui ont des troubles cardiaques ou des AVC, parce qu’on va généralement diminuer la consommation de sel chez elles.

 

Une cause possible des faiblesses musculaires : opiacés et carence en sodium

 

Un petit article rapide sur le sujet, juste pour poser un jalon pour une analyse plus avancée dans le futur.

En analysant à nouveau le problème du choléra et du manque de sodium, j’ai repensé aux problèmes de tétanie et de manque de sel. Et j’ai tout d’un coup pensé à une chose.

Qu’est-ce qui se passe si une personne prend des opiacés tout en étant en manque de sodium ?

Eh bien, il est tout à fait possible que ça entraine des faiblesses musculaires plus ou moins intenses. En effet, les opiacés réduisent l’intensité du signal électrique et le manque de sodium entraine une difficulté plus grande de passage du signal électrique. Il faut alors un signal électrique d’intensité plus élevée pour que celui-ci passe.

Du coup, si on a en même temps une prise d’opiacé et un manque de sodium, le signal électrique est affaibli, alors qu’il devrait être plus fort pour compenser sa plus grande difficulté à passer. Le signal ne passe donc pas ou pas assez et du coup, les muscles ne se contractent pas ou peu. Donc, il y a faiblesse musculaire.

Alors, bien sûr, les analogues d’opiacés seuls entrainent des faiblesses musculaire par diminution de l’intensité du signal électrique. Ils n’y a pas forcément besoin qu’il y ait un manque de sel pour que ça le fasse. Mais le problème va bien sûr augmenter fortement avec le manque de sel. Et du coup, on peut passer d’une petite faiblesse plus ou moins normale à une faiblesse anormale. Et en fonction des variations du taux de sel d’un jour à l’autre, il pourra y avoir des variations plus ou moins importantes de la faiblesse musculaire. Alors qu’avec l’opiacé seul, s’il est pris régulièrement et avec des doses qui ne changent pas, les variations seraient probablement moins importantes.

La faiblesse musculaire causée par l’hyponatrémie (carence en sodium) est connue, comme on le verra un peu plus loin. Donc, on pourrait se dire que si le problème venait de là, il serait identifié par les médecins. Mais on peut penser également qu’une personne peut être au-dessus du seuil d’hyponatrémie et avoir malgré tout des faiblesses musculaires. Ceci à cause de l’intensité plus faible du signal électrique entrainée par la prise d’opiacés. Donc, le manque de sel ne sera pas incriminé par le médecin, la personne continuera à être en carence et, avec la prise d’opiacés, elle continuera à avoir des faiblesses musculaires. En fait, comme dans de nombreuses affections où on donne des opiacés ou analogues, on recommande de diminuer le taux de sodium sanguin, celui-ci sera considéré comme tout à fait correct.

On peut se dire aussi qu’une situation de faible taux de cortisol peut entrainer la même situation. Il doit probablement falloir un taux de sel nettement plus faible pour que le problème apparaisse, mais ça doit être possible.

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Le choléra et la carence en sel

 

J’avais évoqué le choléra dans mon article de 2015 sur le tétanos, mais uniquement en tant que maladie pouvant servir à répartir les cas de tétanies extrêmes dans d’autres maladies que le tétanos. Je n’avais pas dû y repenser quand j’avais commencé à comprendre que le problème venait essentiellement d’un manque de sels minéraux. Mais en fait, ça tombe sous le sens. Le choléra peut entrainer des symptômes de type tétanos parce que ça entraine une perte importante de sels minéraux. Et en l’occurrence, le sel minéral dont la carence entraine des tétanies, c’est le sodium.

Et même, sans arriver forcément à des tétanies extrêmes, le choléra va souvent s’accompagner de crampes et de convulsions parce que le sel est drainé hors du corps.

Sinon, il y a quelque-chose de bizarre avec le choléra, c’est que les diarrhées continuent encore et encore. A priori, ça semble illogique. Une fois que la source (aliment ou produit chimique toxique) des diarrhées a été évacuée, celles-ci devraient cesser. Mais en fait, ça continue avec la même intensité. Je pense que c’est parce que quand le sel manque, les réactions nerveuses augmentent d’intensité. Donc, les intestins vont produire des contractions trop importantes et continuer à évacuer tout ce qui arrive dans le ventre. Ça sera spécialement le cas si on donne de l’eau ou des boissons sucrées, mais non enrichies en sel, parce qu’elles vont contribuer à diminuer encore la quantité de sel corporel (et en particulier celle présente localement dans les intestins).

Par contre, si on donne des produits salés, là, les contractions vont très rapidement cesser, parce que le taux de sel va remonter et que les muscles et les nerfs pourront travailler à nouveau correctement.

Du coup, on peut penser aussi que le choléra arrive relativement souvent chez des gens qui ont déjà un certain manque de sel. Dans ces cas-là, c’est parce qu’il y aura manque de sel que les contractions seront trop importantes à la base. Et ensuite, puisque la personne manquera encore plus de sel, les diarrhées continueront.

Bien sûr, le manque de sel pourra ne pas être forcément la seule cause des premières diarrhées. Ça pourra venir d’un plat avarié, d’un médicament, ou de la consommation de produits épicés qui, normalement, n’entraineraient pas une diarrhée, ou juste une diarrhée légère, mais qui, avec le manque de sel, vont provoquer une diarrhée importante.

Et les premières diarrhées pourront également ne rien avoir à faire avec le manque de sel. Dans ce cas, les causes citées précédemment seront les seules ayant provoqué les diarrhées. Et le manque de sel n’arrivera qu’après.

Donc, le manque de sel est certainement un élément essentiel du problème du choléra. Alors, évidemment, il peut y avoir des situations où les diarrhées sont dues à la prise en continue de substances qui provoquent le problème. Mais ce qui est important, c’est le choléra disons « naturel », celui qui arrive seul ou qui arrive après la prise de substances le provoquant, puis qui continue malgré l’arrêt de ces dernières. Là, on peut être sûr que le problème vient d’une carence en sel, carence qui s’aggrave à chaque nouvelle diarrhée, pour conduire rapidement la personne vers la mort.

Et bien sûr, même quand il y a prise en continue de produits qui entretiennent les diarrhées, le problème du sel va souvent s’ajouter au premier de façon silencieuse. Les produits à effet purgatif vont provoquer des diarrhées, mais celles-ci vont être encore plus graves avec la carence en sel. En fait, on peut penser que même quand les diarrhées de type choléra arrivent et perdurent à cause de la prise en continue de substances à effet purgatif, le problème du manque de sel intervient pratiquement tout le temps de façon importante, voire majeure, puisque de toute façon, les diarrhées vont entrainer des pertes importantes de sel.

Donc, le problème de la carence en sel va être pratiquement toujours présent quelle que soit la situation concernant la prise de produits à effet purgatif.

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Tétanos et tétanie d’herbage, le fin mot de l’affaire : la carence en sodium

En début d’année, je me suis fait une réflexion qu’il n’y a pas dans l’article sur le tétanos. Ça concerne le signal électrique dans le corps (voir mon article précédent intitulé « Explication des problèmes neurologiques ressentis lors de l’arrêt des opiacés »). Je pense que les contractions, les crampes, le trismus, etc.., viennent en réalité d’un signal électrique qui passe mal. Du coup, pour pouvoir passer, l’intensité du signal augmente, et quand il passe, il est excessif et entraine des crampes, des convulsions ou même un trismus.

Or, comment passe le signal électrique dans le corps ? Eh bien, il me semble assez évident que ça repose sur des métaux ou des minéraux qui permettent de conduire l’électricité. Donc, la question suivante est : quel est l’élément ou les éléments qui participent le plus à sa conduction dans le corps ? Il y a longtemps, je m’étais posé la question sans que ça n’ait de rapport avec le tétanos. Et j’avais pensé que peut-être que c’était le cuivre ou le fer. Mais je n’avais pas poussé très loin la réflexion. Après, suite à l’article sur le tétanos, j’avais vaguement pensé au magnésium ou au calcium. Mais, depuis 6 mois, je pense qu’il est clair que c’est le sel en fait.

Il est connu par le grand public que le sel est un sel minéral qui conduit l’électricité sous forme d’ion (quand il est mis dans de l’eau). C’est une des premières expériences de chimie qu’on fait au collège. On essaye de faire transmettre de l’électricité dans de l’eau pure. On constate que ça ne donne rien. Et quand on ajoute du sel, on s’aperçoit que l’eau conduit désormais le signal électrique. Donc, le sel permet à l’eau de devenir conductrice.

Alors, vu qu’il y a plusieurs candidats au titre de substance majeure pour la conduction du signal électrique dans le corps (sel, magnésium, calcium, potassium, sélénium, fer, cuivre), on peut se demander pourquoi le sel serait celle-ci. Eh bien tout simplement parce que le sel est présent en quantités bien plus importantes que le reste.

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