Le café, un problème de santé mondial

Ça fait longtemps que j’ai identifié le fait que le café fait grossir, comme la plupart des produits amers. Mais, j’ai sous-estimé son importance dans le problème de l’obésité que connaissent de nombreux pays. En effet, je pensais que les quantités ingérées étaient trop faibles pour poser un véritable problème chez la plupart des gens. Par ailleurs, je n’avais pas encore relié poids et cholestérol/diabète. Mais en y réfléchissant à nouveau, je me suis dit qu’en fait beaucoup de gens en prennent suffisamment pour que ça impacte fortement leur santé à long terme, spécialement les américains.

Le problème concerne surtout les gens qui travaillent. Une personne qui ne travaille pas va éventuellement prendre un café du matin et ça sera tout. Ça fera prendre un peu de poids, mais rien de très méchant.

Mais, beaucoup de personnes qui travaillent vont en consommer nettement plus. Elles vont boire le café du matin, lors du petit déjeuner, pour se réveiller. Puis elles vont en boire un autre dans la matinée, pour la pause-café. Elles vont en reprendre un lors du repas de midi, pour éviter la fatigue consécutive au repas. Et certains en reprendront même un durant l’après-midi, soit pour se rebooster, soit en tant que nouvelle pause-café. Donc, il pourra y avoir 3 ou même 4 cafés de consommés dans la journée. Et là, ça change fortement les choses, parce que comme le café augmente le taux de cortisol, en consommer tout au long de la journée va faire que le taux de cortisol va être élevé pendant une grande partie de celle-ci. Et là, la prise de poids va être beaucoup plus importante.

Alors, ça ne va pas faire grossir énormément en un an. Mais, ça peut faire prendre 15 ou 20 kg sur 20 ans, ou plus. Et comme la prise de poids sera très lente, les gens ne vont pas la relier à leur consommation de café. C’est le côté vicieux de la chose.

Et on peut penser que les américains vont être nettement plus impactés que les européens. A priori, on pourrait penser l’inverse, parce que leur café est moins concentré. Mais, ils en prennent des quantités bien supérieures. Un verre de café américain, c’est comme un gros verre de coca-cola du Macdo. Donc, au final, ils vont en consommer beaucoup plus. Par ailleurs, pour de nombreux américains, boire du café, c’est comme boire de l’eau. Donc, ils pourront en prendre 5 ou 6 dans la journée. Et du coup, ils vont grossir beaucoup plus. Là où un européen n’aura pris que 15 kg en 20 ans, un américain va en prendre 30 ou 40, ou même plus. Donc, beaucoup de cas d’obésité chez les américains sont en fait dus en grande partie au café.

C’est en partie pour ça qu’on a des hommes de seulement 30 ou 35 ans qui sont déjà obèses aux USA.

Pour les femmes américaines, s’ajoute le problème de la pilule, qui fait grossir elle aussi. Donc, beaucoup de femmes qui travaillent vont subir à la fois le problème de la pilule et celui du café, ce qui les fera prendre encore plus de poids que les hommes.

 

Et comme on l’a vu dans mon article sur le cholestérol et le diabète, l’augmentation du taux de cortisol et la prise de poids sont en réalité la cause de la plupart des cas de ces deux maladies chroniques. Donc, à terme, beaucoup de consommateurs de café vont se faire diagnostiquer du cholestérol ou du diabète ou les deux. Et on peut y ajouter la tension sanguine.

Ça va aussi poser des problèmes de douleurs d’estomac en diminuant la production du mucus qui protège ses parois de l’acide chlorhydrique qu’il émet pour dissoudre les aliments.

Et ça va entrainer plein d’autres problèmes de santé liés à un taux élevé de cortisol, voir le blog pour ça.

 

L’élite qui nous dirige sait tout ça bien sûr. Et on peut penser que les effets néfastes du café ne la préoccupent pas trop, parce que le café booste la productivité des employés grâce à son effet stimulant. Peu importe qu’untel ait mal dormi, un bon café le maintiendra éveillé pendant la journée. Et quand les effets négatifs du café sur la santé deviennent trop importants, les gens sont en général à la retraite ou proche de la retraite. Donc, ils n’ont alors plus aucune utilité pour l’élite.

Et c’est pour ça que l’industrie médicale ne dit rien de négatif sur le café. Au contraire, elle a tendance à lui attribuer des effets bénéfiques. C’est ce qu’on peut voir sur :

  • Doctissimo, avec l’article de 2015 : « Les 10 bienfaits du café ».
  • Ou sur l’article de 2023 du journal 20 minutes : « Les cinq bienfaits du café pour la santé » (ou il est même dit que le café protège de la prise de poids et du diabète, carrément ; faut pas se gêner).
  • Ou encore sur celui de Santé Magazine, de 2022 : « Stimulant du système nerveux central : quels sont tous les bienfaits du café ? » (où là aussi, est mis en avant son côté protecteur contre le diabète et le cholestérol).

Et pour prévenir l’idée qu’il puisse faire grossir, l’industrie médicale met en avant son côté « zéro calorie ».

Et quand il y a des effets négatifs de répertoriés, les journaux mainstream citent des études contradictoires, de façon à ce qu’on ne puisse rien conclure. Donc, la plupart des gens ne retiennent que les effets positifs.

 

Il n’y a pas que le café qui pose problème, spécialement aux USA. Le reste de l’alimentation est une source majeure de prise de poids. En effet, beaucoup d’aliments transformés ou non sont remplis de conservateurs.

Alors, le terme conservateur est assez vague et a un côté positif qui fait qu’on a tendance à ne pas se méfier. A priori, c’est bien de conserver les aliments. Mais en fait, parmi les conservateurs, on a des antibiotiques et des antifongiques. On a fait croire au grand public que pratiquement tous les aliments sont pasteurisés. Mais en réalité, c’est faux. Il y en a beaucoup qui ne peuvent pas l’être parce que ça dégraderait trop le gout. Et il y en a pour lesquels ça ne sert à rien, parce qu’ils vont être exposés ensuite aux micro-organismes.

C’est le cas du pain de mie par exemple, qui n’est pas emballé sous vide. Comment pensez-vous que ces pains ne développent pas de moisissures au bout d’une semaine ou 10 jours, alors qu’ils sont remplis de protéines, de sucre et d’eau, soit l’environnement idéal pour leur développement ? Eh bien c’est parce qu’ils contiennent des antibiotiques et des antifongiques (qui sont souvent les mêmes substances).

Or, ceux qui lisent ce blog savent que ces produits font grossir. Donc, beaucoup de gens vont prendre du poids parce qu’ils vont consommer des aliments contenant des antibiotique ou/et des antifongiques.

Et concernant le pain, ça va poser problème particulièrement aux USA, parce qu’ils consomment du pain à longue durée de conservation, qui contient donc beaucoup d’antibiotiques et d’antifongiques. Alors que les français, qui consomment surtout des baguettes, qui ne contiennent pas de conservateurs, n’ont pas ce problème, ou en tout cas nettement moins. Mais, il n’y a pas que les USA. Il y a d’autres pays qui consomment du pain à longue durée de conservation et qui ont des problèmes de poids à cause de ça.

 

Et bien sûr, le sucre est un problème, pas quand il s’agit seulement d’un simple dessert comme en France, mais quand il s’agit d’énormes quantités, là encore, comme aux USA.

 

PS :

Et comme le café est très utile pour l’élite, on peut être assez sûr que si jamais les gens venaient à ne plus en consommer, elle le remplacerait par un nouveau produit qu’elle présenterait comme super cool et n’ayant aucun effet secondaire. Et le temps que le grand public se rende compte qu’il y en a (les mêmes que le café), elle l’aura remplacé par encore un autre produit super cool et sans effet secondaire. Et ainsi de suite.

Elle pourra même organiser un retour en grâce du café après quelques décennies de mise à l’écart.

Si les gens finissent par trop se méfier, elle pourra utiliser plusieurs produits en même temps. Ca permettra d’instaurer la confusion et d’empêcher les gens de se faire une opinion bien arrêtée. Par exemple, si tel produit est décrié, on dira que par contre, deux autres produits sont sans problème. Puis on dira l’inverse. Donc, les gens ne sauront plus quoi penser. Et il faudra très longtemps avant qu’ils comprennent que tous les produits en question sont nocifs.

Analyse rapide de la metformine, traitement standard du diabète

Un lecteur m’a demandé des informations sur la metformine. J’en ai fait une analyse rapide. C’est un peu sommaire, mais ça pourra intéresser d’autres lecteurs.

Quand on voit la formule chimique de la metformine, on voit que c’est C4H11N5.

Ça contient beaucoup d’azote, et par ailleurs, le côté CH contient peu de C (carbone).

Donc, soit c’est surtout un analogue d’opiacé si le côté CH ne réagit pas, soit c’est un mélange anti-inflammatoire/opiacé si le côté CH réagit aussi (et plutôt un anticoagulant vu le faible nombre de carbone). Mais, même dans ce second cas, l’effet opiacé doit dominer très nettement.

Je pense que c’est plutôt un analogue d’opiacé. Ça serait assez logique qu’ils utilisent ce genre de médicaments. Comme on l’a vu dans mon article, les diabétiques ont généralement un taux de cortisol élevé et sont souvent en surpoids important. Et le cycle accumulation/vidange est bloqué en position accumulation. L’opiacé entraine un effet inverse au cortisol. Et là, comme on a beaucoup d’azote, ça doit être une opiacé assez puissant.

Donc, ça va avoir un effet coupe-faim. Et ça va mettre le cycle en position vidange. Donc, la personne ne va plus manger et les cellules vont se vidanger en masse. Du coup, la personne va maigrir rapidement. Et comme les cellules vont se vidanger, ça va entrainer éventuellement une acidose du sang. C’est un phénomène qu’on retrouve aussi en cas de jeûne.

Et dans un premier temps, il va y avoir de la diarrhée, puisque les cellules se vidangent en masse (par la suite, ce sera plutôt de la constipation). Donc, les cellules des intestins vont relarguer de l’eau, ce qui entrainera de la diarrhée. Et les opiacés ont un effet de vasodilatation, ce qui va entrainer une hypotension. Donc, la personne va se retrouver dans un état de faiblesse importante. Et comme c’est un opiacé, des phénomènes inflammatoires vont apparaitre (l’inflammation est lié à la présence de produits opiacés).

De façon logique, la metformine a aussi un effet « bénéfique » sur le métabolisme lipidique. En effet, on a vu dans mon article sur les causes du cholestérol et du diabète qu’un taux de cholestérol élevé est lié à un taux de cortisol élevé.

Et logiquement aussi, la metformine est utilisée en tant que coupe faim par certaines personnes.

Selon le taux de cortisol de la personne au départ et la dose prescrite de metformine, on va avoir des effets indésirables plus ou moins marqués. Si le taux de cortisol n’est pas trop grand et que la dose de metformine est élevée, il pourra y avoir des effets indésirables importants. Et les effets indésirables seront limités si le taux de cortisol n’est pas trop élevé et que la dose de metformine ne l’est pas non plus.

La metformine doit entrainer un certain nombre de morts, puisqu’on fait passer la personne d’un taux de cortisol élevé avec souvent surpoids important à l’équivalent d’un taux de cortisol très bas, ce qui va entrainer une forte hypotension (ou en tout cas nettement plus basse que précédemment). Et l’acidose n’aide pas. Donc, certaines personne vont avoir une crise cardiaque, d’autres une insuffisance respiration aiguë, d’autres une insuffisance rénale ou hépatique. Et on peut avoir plusieurs ou tous ces problèmes en même temps. D’où un certain nombre de morts.

On obtiendrait le même résultat avec de la morphine.

Donc, l’effet soi-disant sur le métabolisme du sucre est bidon. C’est simplement un effet opiacé. D’une part, ça va entrainer une dilution du sang, puisqu’il va y avoir vasodilatation (plus d’eau pour la même quantité de particules). Les intestins vont moins absorber le sucre. Et il va y avoir rétablissement au moins partiel du cycle accumulation vidange. Très phénomènes qui vont provoquer une diminution du taux de sucre sanguin.

Comme l’effet opiacé finit par diminuer avec le temps, la personne va de moins en moins ressentir ces effets. Mais, le médicament va être aussi de moins en moins efficace sur le taux de sucre.

Les causes du cholestérol et du diabète de type II

Etant sur le problème du cancer actuellement, je ne vais pas pouvoir finir la deuxième partie de mon document sur le cholestérol et les statines avant un certain temps.

Voici donc un résumé de ce que j’ai découvert concernant ce problème et celui du diabète.

En fait, l’écrasante majorité du temps, le cholestérol est causé par un excès de cortisol ou un surpoids ainsi que l’âge. Tout ça perturbe le cycle d’accumulation/vidange des cellules.

 

1) Taux de cortisol et cholestérol/diabète

 

Le problème général est le suivant. Quand le corps fonctionne normalement, les cellules se remplissent d’eau lors d’un repas, ce qui y fait également entrer les nutriments venant de l’alimentation. C’est l’élévation du taux cortisol après le repas qui leur permet d’entrer dans les cellules. En effet, la pression sanguine va augmenter, et l’eau du sang va entrer plus dans les tissus et les cellules. Par ailleurs, le cortisol doit aider chimiquement au gonflement des cellules. Les cellules consomment les nutriments, qui deviennent alors des déchets. Puis, quand le taux de cortisol descend, les cellules se vident en partie de leur eau. Ce qui fait partir les déchets en question dans le sang et le système lymphatique. Puis, ils sont éliminés par le foie et les reins.

Mais si une personne est tout le temps en excès de cortisol, alors, les cellules vont être gonflées en permanence ; ce qui fait qu’elles ne vont plus accepter de nouveaux nutriments venant de l’alimentation. En effet, Il faut qu’elles soient dégonflées pour pouvoir se regonfler à nouveau.

Donc, les nutriments ne vont pas pouvoir entrer dans les cellules, et plus généralement les tissus (parce qu’eux aussi vont avoir tendance à être gonflés en permanence). Et ils vont alors rester dans le sang. Du coup, les taux sanguins de cholestérol et de sucre vont augmenter. C’est aussi simple que ça.

Ce qui veut dire qu’un taux de cortisol élevé entraine à la fois du cholestérol et du diabète.

 

2) Pourquoi tous ceux qui ont du cholestérol n’ont pas de diabète et inversement

 

Alors, bien sûr, tous ceux qui ont du cholestérol n’ont pas de diabète. Mais, ce qui se passe, c’est que l’orthodoxie médicale a dû faire en sorte de définir les taux anormaux de sucre à un niveau plus élevé que le taux de cholestérol. Du coup, il y a moins de gens qui ont du diabète que de gens qui ont du cholestérol. Ca entraine que les gens qui ont du diabète de type II ont en général du cholestérol. Alors que la proportion des gens qui ont uniquement du cholestérol est assez élevée.

Ça veut dire que l’état des diabétiques est en général plus dégradé que celui des gens qui ont du cholestérol.

Par ailleurs, l’organisme aide le sucre à entrer dans les cellules via l’insuline, qui est une sorte de cortisol boosté. Donc, pour qu’une personne n’arrive pas à absorber le sucre, il faut que les cellules et les tissus soient vraiment très remplis ; ou alors, que le pancréas (l’organe qui produit l’insuline), soit endommagé. Mais, généralement, ça vient après.

Et on peut se demander si le sucre n’est pas une sorte de cortisol en lui-même, de plus faible puissance, ce qui ferait qu’il entrerait déjà plus facilement que le cholestérol dans les cellules.

Donc, le diabète correspond à un état général plus dégradé que le cholestérol. Et logiquement, il concerne moins de monde.

Ici, on peut se demander comment il peut se faire que certains diabétiques n’aient pas de cholestérol. Ce qu’il faut voir, c’est que le mauvais cholestérol (LDL-c) est produit par le foie. Et puisque l’état des diabétiques est en général moins bon que celui des personnes ayant du cholestérol, ce qui peut se passer, c’est que chez certains diabétiques, le foie est lui aussi dégradé, ce qui fait qu’il produit moins de cholestérol (LDL). Donc, la personne va avoir du diabète, mais pas de cholestérol. Ce qui veut dire qu’un diabétique qui n’a pas de cholestérol est souvent dans un état pire qu’un diabétique qui a du cholestérol.

 

Et concernant ce qui peut favoriser un taux de cortisol élevé, on a les substances et les situations déjà vu de très nombreuses fois sur ce blog : la pilule pour les femmes, le café (source très importante), certains thés, la bière, les conservateurs dans les aliments, le stress, les anti-inflammatoires, le manque de sommeil, etc…

 

3) Surpoids et taux de cholestérol/diabète

 

Le lien de causalité entre le surpoids et le cholestérol ou le diabète devient alors logique. Le surpoids vient soit d’un excès de cortisol, soit du fait de manger trop, trop souvent (grignotage) ou/et trop sucré. Donc, les cellules et les tissus sont trop gonflés d’eau, ce qui fait qu’on prend du poids. Et l’autre conséquence du fait qu’ils soient gonflés en permanence est que les nutriments restent dans le flux sanguin, ce qui entraine un taux sanguin trop élevé de cholestérol et de sucre.

Et bien sûr, plus on est gros, et plus les cellules et les tissus sont gonflés en permanence, et moins ils acceptent de nouveaux nutriments. Donc, plus on est gros, plus les taux de cholestérol et de sucre augmentent. Donc, les obèses vont avoir souvent du cholestérol ou/et du diabète.

Continuer la lecture de « Les causes du cholestérol et du diabète de type II »

Les traitements administrés durant la maladie d’Alzheimer aggravent ou entretiennent la maladie

 

On va voir ici que les traitements utilisés durant la maladie d’Alzheimer peuvent eux aussi dégrader les performances intellectuelles et donc aggraver ou entretenir la maladie de façon artificielle.

On va étudier ici quatre types de médicaments

  • Les produits opiacés pris avant et pendant la maladie d’Alzheimer
  • Les médicaments contre la maladie d’Alzheimer
  • Les médicaments utilisés habituellement contre certains symptômes des démences (antipsychotiques) et utilisés aussi dans les cas d’Alzheimer
  • Les somnifères utilisés chez les personnes âgées en maison de retraite

Bien sûr, ici, on ne va pas traiter des cas où la personne est déjà en situation d’Alzheimer définitif. Ca ne présente pas d’intérêt, puisque dans ce cas, l’état de démence ne peut plus être changé (aggravé ou amélioré). Et le problème d’un maintien artificiel de l’état en question via les médicaments n’a plus d’objet non plus.

On va donc analyser les faux cas d’Alzheimer et certains cas d’Alzheimer réels, mais débutants. C’est-à-dire soit les cas ou la personne a l’air d’avoir perdu sa mémoire définitivement, alors que c’est la prise d’opiacé-likes qui provoque le phénomène (la mémoire pourrait donc revenir si elle arrêtait de prendre ces substances), soit les cas où la personne est juste en début de phase de démence, mais pourrait récupérer en partie ou totalement.

Pour ceux qui découvriraient le blog à travers cet article, je rappelle que selon moi, il n’y a pas 10.000 types de médicaments, contrairement à ce que l’orthodoxie médicale voudrait nous faire croire. Il y a en réalité seulement 3 grands types de médicaments mis à toutes les sauces : les anti-inflammatoires (ce qui inclut les antibiotiques, les anticancéreux, etc…), les opiacé-likes (ce qui inclut les benzodiazépines, les somnifères, les antalgiques de pallier 3, certains antipsychotiques, etc…), et les mélange anti-inflammatoires opiacés.

 

1) Les opiacé-likes pris avant la déclaration de la maladie

 

Comme on l’a vu dans l’article précédent, les opiacés et leurs analogues peuvent provoquer la maladie d’Alzheimer. La vitesse de déclenchement de la maladie dépendant de l’âge de la personne, de la dose d’opiacé-likes consommée, et de l’augmentation plus ou moins rapide des doses.

Ce qui nous intéresse ici, c’est qu’une fois la maladie déclarée, on n’arrête généralement pas de prendre les médicaments en question. Une personne Alzheimer qui prenait des antidouleurs ou des antimigraineux, ou des somnifères continuera à se les faire administrer via les personnes s’occupant d’elle (auxiliaires de vie à domicile ou infirmière dans les maisons spécialisées).

Donc, les médicaments qui ont provoqué l’entrée dans la maladie continueront à être consommés, et ainsi à maintenir ou aggraver l’état du patient.

Donc, par ce biais, on a déjà un premier élément provoquant le maintien ou l’aggravation de la maladie, une fois celle-ci déclarée à cause de la consommation d’opiacé-likes. C’est un élément majeur du problème.

 

2) Les médicaments spécifiques de la maladie d’Alzheimer

 

Vu qu’il n’y a que 3 types de médicaments principaux (anti-inflammatoires, opiacés, et mélanges opiacés/anti-inflammatoires), et que tous peuvent provoquer la maladie d’Alzheimer chez des personnes âgées, il est évident que les médicaments anti-Alzheimer vont avoir tendance à entretenir la maladie.

 

Voilà la liste des médicaments anti-Alzheimer :

  • Les opiacé-likes :

Ebixa

  • Les anti-inflammatoires :

Aricept (molécule Donépézil)

Cognex (Tacrine)

  • Les mélanges anti-inflammatoire/opiacés :

Exelon

 

–          L’impact des opiacés

 

Deux cas nous intéressent ici : 1) le cas où la personne est diagnostiquée Alzheimer, mais a encore juste des symptômes légers. Symptômes qui peuvent être causés par des vaccins, un petit AVC (soit naturel, soit provoqué par des médicaments du genre anti-inflammatoire), ou encore la prise d’opiacé-likes ; 2) le cas où la démence est déjà bien avancée mais est un faux Alzheimer causé par la consommation d’opiacé-likes (donc, la démence est curable si on arrête de prendre ces médicaments).

Dans le premier cas, la prise d’opiacé-likes va faire entrer encore plus la personne dans la démence. Et le diagnostic initial va se trouver confirmé.

Dans le deuxième cas, la prise d’opiacé-likes va maintenir la personne dans la démence, voir aggraver celle-ci, si elle n’était pas totale. Donc, même si on arrête de lui administrer certain des opiacés pris avant le diagnostic, l’état de démence sera maintenu.

Donc, l’impact des opiacé-likes utilisés en tant qu’anti-Alzheimer est totalement négatif.

 

–          L’impact des analogues d’anti-inflammatoires

 

Concernant l’impact des analogues d’anti-inflammatoires, on peut reprendre les deux cas précédents : 1) la personne est diagnostiquées Alzheimer, mais a encore juste des symptômes légers ; 2) la démence est déjà bien avancée mais est un faux Alzheimer causé par la consommation d’opiacé-likes. Mais, l’impact va plus dépendre de l’origine de l’entrée dans la maladie qu’avec les opiacés.

 

  • Cas 1

Dans le premier cas, si les symptômes viennent des vaccins, on peut penser que la prise d’anti-inflammatoire n’aura que peu d’impact immédiat, aussi bien positif que négatif. Par contre, à plus long terme, ça risque de provoquer des micro-AVC ou des AVC plus importants. Mais là, ça dépendra des doses prises et de la consommation d’autres médicaments du même type.

Si les symptômes viennent de micros-AVC, qu’ils soient naturels ou causés par la prise d’analogues d’anti-inflammatoires, l’impact des anti-inflammatoires va être aléatoire. En effet, tout dépend du fait que les AVC aient été causé par des caillots ou par des saignements.

Si c’est à cause de caillots, la prise d’anti-inflammatoire à doses faibles peut augmenter leur production, et donc aggraver le problème à terme. Par contre, si la dose est plus forte, ça peut dissoudre les caillots, et donc participer à la stabilisation du problème. Mais évidemment, s’il y a déjà une démence de déclarée et qu’elle est présente déjà depuis un certain temps (donc, ayant peu de chance de s’améliorer), ça ne va pas la faire disparaitre. Ce qui sera le cas la plupart du temps quand le diagnostic d’Alzheimer tombera.

Par contre, si c’est à cause de saignements, dans la mesure où ceux-ci viennent quasiment forcément de la prise d’analogues d’anti-inflammatoires, la prise d’anti-inflammatoires va augmenter le risque de nouveaux AVC, et donc de dégradation des capacités mentales. Toutefois, dans la mesure où les saignements peuvent avoir une cause ponctuelle (prise d’antibiotiques ou d’anticancéreux), ça peut ne pas être le cas. Dans cette situation, les anti-inflammatoires vont soit créer des caillots, soit provoquer des saignements. Ça dépendra de la dose. Cela dit, vu que les doses d’anti-inflammatoire que représentent les médicaments anti-Alzheimer ne doivent pas être très importantes, ça va plutôt créer des caillots a priori. En tout cas évidemment, tout ça peut durer assez longtemps sans qu’il ne se passe rien.

Si les symptômes viennent de la prise d’opiacé-likes, dans la mesure où les anti-inflammatoires rendent plus nerveux, plus excité, ça va s’opposer à l’effet de somnolence des opiacés. La personne va être capable de plus se concentrer. Donc, l’état pourra éventuellement s’améliorer. Ça dépendra probablement des heures de la journée. Mais, comme la personne aura plus de difficultés à dormir à cause des anti-inflammatoires, on lui donnera des somnifères (donc effet opiacé). Donc, l’effet positif sera aléatoire.

Et même dans les cas où il y a amélioration des capacités intellectuelles, la nervosité engendrée par les anti-inflammatoires risque de faire passer la personne pour démente. Donc, il n’est pas évident que le diagnostic soit changé. Surtout que comme il y aura tendance à y avoir des retours d’états amorphe et de perte de mémoire à certains moments de la journée (quand l’effet des opiacés sera à nouveau supérieur à celui des anti-inflammatoires), l’effet positif des anti-inflammatoires ne durera pas assez longtemps pour donner l’impression qu’il n’y a plus de problèmes cognitifs.

Par exemple, si le matin, la personne est amorphe et a des problèmes de lucidité parce qu’elle a pris un analogue d’opiacé pour dormir, qu’à partir de midi, parce qu’elle a pris des anti-inflammatoires, elle se met à devenir agressive, ça ne va pas améliorer beaucoup l’impression que les gens ont sur son état mental.

Et puis, on verra plus loin qu’en maison de retraite ou institut spécialisé, on assomme les pensionnaires d’opiacés pour qu’ils se tiennent tranquille. Du coup, dans ces endroits, on fera en sorte que la dose d’opiacé-likes soit suffisamment importante pour outrepasser largement l’effet des anti-inflammatoires. Donc, l’impact positif qu’ils auraient pu avoir sera totalement noyé par l’effet des opiacés.

 

  • Cas 2

Dans le second cas (faux Alzheimer déjà bien déclaré et causé par des opiacés), là aussi, ça pourra améliorer un peu la situation. Mais si la démence est déjà importante, ça veut dire que la consommation d’opiacé-likes l’est aussi. Du coup, vu que les doses d’anti-inflammatoires que ça représente sont assez faibles, il y a des chances que l’effet des opiacés soit largement supérieur à celui de l’anti-inflammatoire. Surtout qu’une fois l’Alzheimer diagnostiqué, on administrera d’autres opiacés. Et puis, on augmentera des doses de ceux déjà consommés, en réaction aux effets de l’anti-inflammatoire.

Donc, les résultats de l’usage d’analogues d’anti-inflammatoires sont assez variés. Soit ça ne va rien améliorer ou pas grand-chose, soit ça va faire empirer le problème, soit ça va l’améliorer (cas ou le problème vient de la prise d’analogues d’opiacés). Cela dit, dans ce dernier cas, l’amélioration sera généralement temporaire, puisqu’alors, on aura tendance à augmenter la consommation d’opiacé-likes.

Enfin, même si ça n’est pas le problème étudié ici, il faut se souvenir que les anti-inflammatoires raccourcissent l’espérance de vie : par insuffisance hépatique et par AVC (caillot ou saignement en fonction de la dose). Et ils induisent des tas de pathologies, comme on a pu le voir par ailleurs sur le blog.

 

Donc, globalement, les médicaments anti-Alzheimer vont avoir plutôt tendance à détériorer la situation ; à faire entrer les gens plus profondément dans la maladie. Si les symptômes étaient légers suite à la prise de somnifères par exemple, ils vont devenir plus importants. Et ensuite, une fois qu’ils seront dans une maison de retraite spécialisée, les antipsychotiques qu’on leur administrera achèveront de les rendre déments. Mais, il y a quelques cas où l’usage d’analogues d’anti-inflammatoires peut améliorer la situation à certains moments de la journée.

C’est vrai que vu que les doses (en équivalent opiacés et anti-inflammatoires) doivent être faibles, on peut penser que ce ne sont pas les médicaments contre l’Alzheimer qui posent le plus problème, mais plutôt les autres médicaments. Mais bon, ça peut avoir un rôle d’aggravation du problème. Donc leur impact négatif est loin d’être négligeable.

 

3) Les antipsychotiques et somnifères utilisés chez les malades Alzheimer

 

En fait, avec les analogues d’opiacés ayant provoqué l’Alzheimer, ce sont les médicaments pris en maison de retraite qui vont participer le plus au maintien ou l’aggravation de la maladie.

En effet, en maison de retraite et dans les instituts spécialisés pour recevoir les malades d’Alzheimer, on administre des antipsychotiques (autrement appelés neuroleptiques) aux personnes âgées atteintes de démence. Or, bon nombre de ces médicaments sont apparemment des analogues d’opiacés. On administre aussi des somnifères. Et là, ce sont uniquement des opiacé-likes. Du coup, les faux cas d’Alzheimer vont continuer à être dans cet état à cause de l’administration de ces analogues d’opiacés. Et à terme, ils vont souvent finir par devenir de vrais cas d’Alzheimer ; même sans médicaments, ils resteront dans cet état.

Il y a bien eu quelques alertes concernant leurs effets. Mais il y a peu de chance qu’on arrête de les utiliser. Si on administre ces médicaments, c’est à cause des problèmes d’organisation intrinsèques à ce genre d’endroit. Il y a peu de personnel et beaucoup de personnes âgées. Et si elles sont Alzheimer, elles agissent évidemment un peu n’importe comment. Donc, à cause du manque de personnel, celui qui est en place administre des calmants afin que les pensionnaires se tiennent tranquilles. Et le soir, il leur administre des somnifères afin qu’ils ne déambulent pas dans les couloirs. Il le fait aussi afin qu’ils ne dorment pas durant la journée et qu’ils soient bien réglés sur l’horaire des repas. C’est comme dans les hôpitaux psychiatriques en fait. Face à des pensionnaires récalcitrants, on utilise les opiacé-likes pour les rendre dociles ainsi que pour caler leur sommeil sur l’organisation de l’institut. Eh bien sûr, le fait de donner des analogues d’opiacés est très probablement avalisé par les dirigeants de ces organisations. En effet, ça permet d’utiliser moins de personnel pour accomplir la même tâche. Donc, c’est très intéressant financièrement.

 

Le problème, c’est qu’on donne même ces médicaments à des gens qui sont encore parfaitement sains d’esprit. Du coup, on crée artificiellement des cas d’Alzheimer.

C’est ce qu’on peut voir ici : « Le Dr Yong Chen, du service de médecine gériatrique de l’université du Massachusetts à Worcester (Etats-Unis) a évalué la prescription d’antipsychotiques chez 16 500 nouveaux résidents en maison de retraite en 2006. Environ 30% recevaient au moins un psychotrope, et parmi eux 32% ne présentaient aucune démence, psychose ou autre indication. Les résidents nouvellement admis avec un haut taux de prescription avaient 1.37 fois plus de risque de recevoir un traitement antipsychotique que ceux ayant un faible taux de prescription.« 

Donc, apparemment, on administre des antipsychotiques même à des gens qui n’ont pas de problème de démence dans les maisons de retraite. Pas étonnant qu’ils le deviennent.

Cette information nous fait découvrir un autre élément majeur du problème. On a une nouvelle source de création de malades d’Alzheimer via la consommation d’opiacé-likes. Et, vu le nombre de personnes âgées qui vont en maisons de retraite, c’est clairement une source importante du problème.

 

Bien sûr, on peut penser que le traitement est aussi fonction du niveau social. Dans les maisons de retraite pour riches, on doit ne pas appuyer sur la pompe à opiacés de façon trop exagérée. Il faut que les membres de la famille n’aient pas l’impression qu’ils mettent leur mère, leur femme, leurs grands-parents dans un mouroir (parce que voir des rangées de vieux complètement éteints sur leur siège, ça donne légèrement cette impression). Donc, il faut quand même qu’une partie des résidents aient l’air un minimum éveillés. Par contre, dans les endroits pour pauvres, on peut se lâcher sans trop de problème.

Cela dit, ça n’est évidemment valable que pour les maisons de retraite. Pour les instituts plus spécialisés dans les cas d’Alzheimer, pas besoin de faux semblants. On peut assommer l’ensemble des patients sans que ça ne choque les parents et amis.

Bien sûr, il est possible que des médecins administrent aussi ce genre de produits à des personnes âgées atteintes d’Alzheimer mais restées chez elles. Dans la mesure où là aussi, elles posent problème, le médecin traitant peut proposer à la famille de leur administrer des antipsychotiques et des somnifères pour qu’elles restent tranquilles. Et la famille peut accepter pour retrouver un certain calme.

 

Un autre élément intéressant est ce que recouvre le terme d’amélioration dans le cas des médicaments antipsychotiques utilisés pour la maladie d’Alzheimer.

C’est ici :

« Les médicaments antipsychotiques (ou neuroleptiques), autorisés pour le traitement de la schizophrénie ou du trouble bipolaire, sont utilisés pour calmer l’agitation et l’agressivité chez 30 à 60% des personnes atteintes de démence placées en établissements en Europe et en Amérique du Nord, selon les auteurs de l’étude.

Des études précédentes, menées sur des courts termes (6 à 12 semaines), ont montré un bénéfice des traitements antipsychotiques sur les symptômes d’agitation et d’agressivité. Mais elles ont indiqué des effets secondaires dommageables. La récente étude confirme les risques associés à ces médicaments. »

Et aussi ici :

« Il a été démontré que l’olanzapine est efficace dans le traitement des symptômes psychologiques et comportementaux de la maladie d’Alzheimer.

Les résultats ont prouvé que les doses de 5 mg et de 10 mg avaient amélioré significativement le critère d’évaluation principal, soit le score total des éléments de base du NPI/NH (agitation/agressivité, hallucinations et délires), de même que l’hostilité et l’anxiété/dépression comparativement au placebo. De plus, les perturbations du travail des soignants, le score total NPI/NH et le score total BPRS ont été réduits de façon significative dans le groupe sous 5 mg.

L’olanzapine s’est avérée sûre et efficace à long terme, ayant procuré un soulagement continuel des symptômes de patients âgés souffrant de la maladie d’Alzheimer. »

Donc, en réalité, ce qu’on considère comme des améliorations de la maladie sont surtout des améliorations de confort pour le personnel soignant. Le but n’est donc pas que la personne Alzheimer voit ses capacités mentales s’améliorer, comme on pourrait le croire quand on parle justement d’améliorations des symptômes. Le but est de faire en sorte que le malade devienne complètement amorphe afin d’ennuyer le moins possible le personnel. Evidemment, ça change légèrement la perception qu’on peut avoir de ces « améliorations ».

Comme dit plus haut, l’usage de ces médicaments peut se comprendre évidemment. Face à une foule indisciplinée composée de gens en état de démence et parfois agités, il est tentant de résoudre le problème avec des produits calmants. Seulement, si ça maintient les gens en question dans un état de perte de mémoire dont ils pourraient sortir sinon, ou si ça les fait même entrer dans cet état de démence, là, ça ne va plus du tout. Si on a 100 % de gens déjà malades, et ce définitivement, le problème ne se pose pas. Si 20 ou 30 % des gens sont en bonne santé, ou s’ils sont déjà atteints pourraient voir leur état s’améliorer, et que ce sont les analogues d’opiacés qui engendrent le problème, l’usage de ces produits à haute dose devient criminel.

 

On peut constater qu’il est dit que les études « ont indiqué des effets secondaires dommageables ». Quels sont-ils ? Eh bien on peut en avoir une idée ici :

« Outre le danger d’accélération de la mortalité des malades souffrant d’Alzheimer, le rapport Banerjee met en garde contre de nombreux effets secondaires engendrés par l’utilisation inappropriée d’antipsychotiques: il s’agit notamment de problèmes de raidissement des muscles, de sudation et de difficultés pour réfléchir et s’exprimer. »

Donc, loin de soigner les personnes atteintes d’Alzheimer, les antipsychotiques aggravent leur état mental. L’orthodoxie médicale le reconnait elle-même.

 

Dans la mesure où les antipsychotiques sont donnés pour mettre les gens en état de léthargie, afin qu’ils ne posent pas de difficulté au personnel qui s’en occupe, il est clair que ce type de médicaments est un élément majeur du problème de l’Alzheimer. Puisqu’on veut mettre les gens dans un état de stupeur, les doses (en équivalent opiacé) vont généralement être beaucoup plus importantes que ce qu’ils prenaient avant d’aller en institut (s’ils prenaient des opiacés bien sûr). Durant la phase pré-Alzheimer, quand les gens prennent des opiacé-likes pour soigner des douleurs, des insomnies, etc.., le médecin traitant essaye de limiter les effets secondaires, ce qui limite le pourcentage de gens sombrant dans la maladie et la vitesse et l’importance de la déchéance. Alors que là, on veut au contraire que ces effets secondaires (somnolence) soient importants. Donc, non seulement les doses vont être élevées dès le départ, mais on va même les augmenter indéfiniment pour maintenir l’effet désiré. Du coup, là, non seulement la fréquence de survenue du problème va être beaucoup plus importante, mais sa vitesse également.

Il faut faire la distinction cependant entre les personnes déjà considérées comme Alzheimer ou pré-Alzheimer, et celles qui ne le sont pas encore.

Dans les deux premiers cas, une fois en institut spécialisé ou en maison de retraite médicalisée, vu leur état, le personnel soignant ne va pas hésiter à appuyer sur la dose d’opiacés. Donc, pour les personnes pré-Alzheimer, la déchéance va être rapide. Alors que si elles étaient restées chez elles, la dégradation aurait probablement pris plus de temps. Et pour celles qui sont Alzheimer, mais qui sont des faux cas, ça va les maintenir dans la démence. Et à terme, ça va certainement finir par les transformer en vrai Alzheimer.

Ce qu’il y a aussi, c’est que comme le personnel se dit que ces personnes sont déjà Alzheimer, ça n’est pas grave de leur donner des médicaments qui perturbent les fonctions intellectuelles. Et même pour celles qui sont seulement en état de pré-Alzheimer, le personnel va se dire que de toute manière, l’issue de la maladie est certaine, et donc, que prescrire des médicaments qui diminuent les capacités intellectuelles ne fait qu’accélérer un peu une déchéance de toute façon certaine. Enfin.., évidemment, il n’y en a pas beaucoup qui atteindront ce degré de réflexion et se poseront ce genre de question. Mais pour les quelques rares à qui ça arrivera, la réponse sera celle-là.

Concernant le troisième cas (personnes non malades), ça va être différent. Vu qu’il va s’agir de personnes en maisons de retraite classiques, et qu’elles ne posent pas autant de problèmes d’organisation, on ne va probablement pas trop appuyer sur les doses d’opiacés. Donc, l’état se dégradera plus lentement. Mais, une fois en état de pré-Alzheimer, les doses seront augmentées et la perte de mémoire s’accélérera.

Comme vu plus haut, ça dépendra du type de maison de retraite. Dans les maisons de retraites bas de gamme, on aura tendance à utiliser beaucoup plus facilement les opiacé-likes, à des doses assez fortes et sur une proportion plus importante de gens qui ne présentent aucun symptôme de psychose ou de démence. Du coup, il y aura plus de gens sombrant dans la démence, et ça se fera plus rapidement.

Alors, quelles sont les gens non Alzheimer qui vont se voir administrer ce genre de produits en maisons de retraite classiques ? Il doit y avoir des gens qui ne sont plus très autonomes physiquement parce qu’ils ont subi des opérations. La plupart doivent prendre des médicaments. Si ceux-ci les empêchent de dormir ou les énervent durant la journée (des anti-inflammatoires donc), on va leur donner des analogues d’opiacés. Et comme on cherche à les assommer chimiquement, la dose sera adaptée pour que les effets opiacé-likes surpassent largement les effets anti-inflammatoires. Et puis, il y a ceux qui prennent des somnifères pour dormir, mais qui sont en manque durant la journée et qui s’énervent. Du coup, on va leur donner des antipsychotiques durant la journée pour les calmer. Dans les maisons de retraite bas de gamme, avec des mauvaises conditions de vie, ça peut simplement être ceux qui se rebellent plus ou moins contre cette situation.

 

Voici la liste des principaux antipsychotiques (je n’ai pas mis les antipsychotiques cachés ou les antagonistes partiels de la dopamine) classés en fonction du fait qu’ils soient des opiacés purs ou des mélanges anti-inflammatoires/opiacés.

Antipsychotiques

Médicament

Opiacé pur

Mélange

Antipsychotiques typiques

Perphenazine

X

 

Pimozide

X

 

Cyamémazine

X

 

Fluphénazine

 

X (mais prédominance de l’effet opiacé)

Thioridazine

 

X (mais très forte prédominance de l’effet opiacé)

Trifluopérazine

 

X

Halopéridol

 

X (mais avec plutôt une prédominance de l’effet opiacé)

Chlorpromazine

 

X

Antipsychotiques atypiques

Clozapine

X (mais peut-être un peu d’anti-inflammatoire)

 

Quétiapine

X (idem)

 

Olanzapine

 

X

Rispéridone

 

X (mais prédominance de l’effet opiacé)

 

4) Les somnifères

 

Les somnifères aussi sont une source de problème importante dans les maisons de retraite et instituts spécialisés.

Dans le Figaro santé, on apprend que : « Dans les maisons de retraite, entre 30 % et 60 % des pensionnaires, selon les études, absorberaient chaque soir ce type de molécules.« 

Le problème des somnifères, c’est que pour ceux à durée d’activité courte (les hypnotiques), le matin, la personne va être en manque. Donc, en maison de retraite ou institut spécialisé, elle risque d’avoir un comportement nerveux, voir violent. Le comportement des gens en manque de drogue quoi. Du coup, pour supprimer ce type de comportements, on va leur donner des antipsychotiques durant la journée.

Et inversement, si on donne des antipsychotiques durant la journée, les gens vont avoir tendance à ne pas pouvoir s’endormir le soir ou à se réveiller durant la nuit. Donc, on donnera des somnifères pour qu’ils puissent dormir. C’est le cercle vicieux. Cercle vicieux qui va amener forcément à terme à faire prendre des antipsychotiques ET des somnifères aux pensionnaires des instituts pour personnes âgées.

Bien sûr, en théorie, la prescription de somnifères est limitée en durée. Mais en pratique, ça n’est pas le cas. C’est ce qu’on peut lire là aussi dans le Figaro santé : « Certes la loi impose pour lutter contre ces effets de ne pas délivrer d’ordonnances pour des durées supérieures à quatre semaines dans les cas d’insomnie, et douze dans ceux de troubles anxieux. Mais ces recommandations sont largement contournées.« 

Et comme on a pu le voir plus haut, c’est le cas aussi dans les maisons de retraite. Alors que là, on devrait appliquer la loi de façon rigoureuse.

Concernant les maisons de retraites bas de gamme, on va donner des somnifères encore plus facilement qu’ailleurs. C’est ce qu’évoque le témoignage de cette femme :

« Ma mère est hébergée dans un établissement vétuste où le manque de personnel et l’incompétence de la direction engendre des dysfonctionnements graves (faute de personnels, les résidents sont attachés du matin au soir et on leur administre des somnifères pour ne plus les entendre se plaindre …).« 

 

En bref :

Donc, à partir du moment où la personne est diagnostiquée Alzheimer, il va y avoir 3 situations où la prise de médicaments va soit maintenir le rythme de dégradation des capacités intellectuelles alors que l’Alzheimer est encore léger, soit maintenir une situation d’Alzheimer déjà semi-total ou total mais plus ou moins réversible, soit mener carrément à un Alzheimer définitif.

  • L’usage d’analogues d’opiacés déjà consommés par la personne avant le diagnostic d’Alzheimer (médicaments qui seront généralement responsables de l’évolution vers la maladie)
  • La consommation de médicaments spécifiquement anti-Alzheimer. Comme les doses sont relativement faibles, ça va seulement mener à une dégradation plus ou moins légère. Mais cette participation à la dégradation jouera un rôle important, puisque ça permettra éventuellement de placer la personne dans un institut spécialisé où là, les médicaments utilisés conduiront à une détérioration plus rapide et plus importante de la situation. Dans de rares cas, ces médicaments pourront améliorer à certains moments les fonctions intellectuelles.
  • L’administration d’opiacé-likes (antipsychotiques et somnifères) à haute dose dans les maisons de retraite ou les instituts plus médicalisés.

 

C’est la première et la troisième situation qui, à causes des doses utilisées, vont être les plus grosses sources de dégradation des capacités cognitives.

 

Les médicaments antimigraineux

 

Il y a trois types de médicaments utilisés contre la migraine :

1) Les anti-inflammatoires (antalgiques de palier 1)

2) Les mélanges anti-inflammatoires/opiacés (antalgiques de palier 2)

3) Les opiacés purs (antalgiques de palier 3)

Ces paliers correspondent à l’importance du problème. Lorsque la migraine est d’intensité légère à moyennement forte, on utilise des antalgiques de palier 1. Si ces médicaments ne font plus assez effets, on utilisera alors des antalgiques de palier 2. Et si ces derniers ne font à leur tour plus assez effet, on utilisera les antalgiques de palier 3.

 

1) Les anti-inflammatoires seuls (antalgiques de palier 1)

 

On a déjà vu le principe de fonctionnement des produits ayant un effet sur le taux de cortisol. Je vais donc traiter rapidement le cas de ces médicaments.

La migraine est due à une dilatation des vaisseaux sanguins. Ca fait pression sur les nerfs situés derrière, ce qui entraine la douleur. L’effet des anti-inflammatoires étant inverse (ça resserre les vaisseaux sanguins), on peut donc utiliser ces médicaments pour arrêter la migraine. L’anti-inflammatoire va augmenter le taux de cortisol, ça va entrainer une vasoconstriction, et la migraine va donc disparaitre.

Ces médicaments présentent un problème d’effet en retour quand on arrête de les prendre. Le taux de cortisol ayant été augmenté artificiellement, il va avoir tendance à baisser en dessous du niveau normal après l’arrêt du médicament, ce qui va éventuellement entrainer le retour de la vasodilatation, et donc celui de la douleur. C’est une sorte de cercle vicieux.

Mais, dans la pratique, vu que ces médicaments sont pris ponctuellement et pendant seulement quelques heures, ça va être rarement le cas. Ca permettra donc de passer la crise. Au pire, celle-ci sera rallongée de deux ou trois jours.

A faible dose, ces médicaments entrainent : une prise de poids, une hausse de la tension, de l’énervement, de l’insomnie, etc…

Et à plus haute dose, ils entrainent : une hausse de la tension, des saignements, une désagrégation des cellules présentes dans le sang, des éruptions cutanées, un endommagement du foie, des diarrhées, etc…

Mais là encore, comme ils sont pris ponctuellement, la plupart du temps, ces problèmes ne seront pas présents, ou trop passager pour en être vraiment.

Il y a un cas qui pose problème tout de même, c’est celui des femmes qui prennent la pilule avec arrêt de 7 jours. L’arrêt entraine une baisse du taux de cortisol, ce qui provoque la migraine. Mais en prenant un anti-inflammatoire pour arrêter la migraine, on maintient le taux de cortisol élevé. Il n’y a pas la baisse de 7 jours du taux de cortisol qu’il devrait y avoir. Et du coup, c’est presque comme si ces femmes prenaient une pilule en continue. Et ça, c’est plutôt mauvais. Ca augmente les problèmes de prise de poids, de hausse de la tension, de risques de caillots sanguins, etc… (voir l’article sur les pilules prises en continu pour approfondir le sujet).

 

2) Les mélanges anti-inflammatoires/opiacés (antalgiques de palier 2)

 

Si les antimigraineux de palier 1 ne font plus assez effet à dose maximum, on passe alors aux antimigraineux de palier 2.

Il semble qu’au palier 2, ce soit principalement des mélanges anti-inflammatoires/opiacés qui sont utilisés. Les opiacés utilisés à ce stade sont de faible intensité, comme la codéine.

Comme on l’a vu dans l’article sur les médicaments mixtes anti-inflammatoires/opiacés (article du 5 septembre 2011), avec les produits purs, comme les anti-inflammatoires, ou les opiacés, les effets secondaires sont connus. Mais avec le mélange des deux, ça devient évidemment plus compliqué. Certains effets sont contraires les uns des autres ; par exemple, les anti-inflammatoires entrainent une vasoconstriction alors que c’est l’inverse pour les opiacés. Certains autres sont par contre sans concurrent inverse ; par exemple, les opiacés diminuent la douleur, tandis que les anti-inflammatoires ne l’augmentent pas.

Heureusement, l’analyse ayant déjà été faite, on va directement passer à la synthèse concernant les effets qu’on peut attendre de ces médicaments (je vous renvoie à l’article du 5 septembre pour la justification de cette liste).

On peut donc penser que d’ordinaire, on a les effets suivants :

L’opiacé entraine :

  • Détente des muscles
  • diminution directe de la douleur
  • constipation
  • somnolence
  • Nausées, vomissements
  • Vertiges

L’anti-inflammatoire entraine :

  • augmentation du taux de cortisol
  • Endommagement du foie (dont l’intensité dépend des doses et du nombre de prises)
  • Fluidification sanguine (et donc risque d’hémorragies)
  • Eruption cutanée lorsque la dose d’anti-inflammatoire est importante

Effet partagé :

  • Dépression respiratoire pour les associations ou l’effet de l’opiacé dure plus longtemps que l’anti-inflammatoire. Ou alors, éventuellement au début de la prise, si l’effet anti-inflammatoire domine.

Du coté des effets dont la présence dépend des dosages respectifs des deux médicaments et de la durée d’effet de l’opiacé on a :

  • Vasoconstriction (et donc probabilité de développer des thromboses veineuse et des caillots)
  • Vasodilatation

 

On sait que l’effet direct sur la douleur de l’opiacé ne rencontre pas d’effet inverse de la part de l’anti-inflammatoire et donc que les antalgiques de palier 2 agissent déjà par ce biais sur la douleur. Il y a un effet qui est direct sur la douleur et cet effet est apporté par l’opiacé.

La deuxième façon par laquelle ces médicaments peuvent agir sur la migraine, c’est la vasoconstriction. Cet effet est apporté par l’anti-inflammatoire. Le couple antagoniste vasoconstriction/vasodilatation est donc crucial. Mais c’est justement le seul couple dont l’orientation n’est pas bien claire. D’un côté, les documents sur ces médicaments évoquent pratiquement tout le temps des nausées et des vertiges, qui sont les signes d’une vasodilatation. D’un autre côté, on parle dans certains cas de vasoconstriction et de hausse de tension (par exemple pour les triptans, qui sont en réalité une simple association opiacé/anti-inflammatoire, et pas des nouveaux médicaments high-tech). Et l’effet sur la migraine laisse aussi envisager un effet vasoconstricteur.

Comme on l’a vu dans l’article précédent sur les médicaments mixtes anti-inflammatoires/opiacés, il y a quatre explications possibles à cet état de fait (voir l’article précédent sur le 3ème type de médicaments pour plus de détails).

1) Soit en réalité l’effet opiacé domine tout le temps. Il n’y a en réalité que vasodilatation. Donc, les documents disant qu’il y a vasoconstriction et hausse de la tension disent n’importe quoi.

2) Soit l’effet anti-inflammatoire en réalité l’emporte tout le temps. La présence de symptômes de nausées et de vertiges viendrait essentiellement du fait qu’il y aurait quand même hypotension malgré la vasoconstriction. Ce qui serait rendu possible par le fait que la détente des muscles entrainerait une certaine lenteur de retour du sang vers le cœur. Le rythme cardiaque s’y adapterait et serait plus lent ; entrainant donc une hypotension. Le rythme cardiaque serait également plus lent à cause de l’opiacé.

3) Soit l’effet anti-inflammatoire l’emporte. Mais les nausées et vertiges n’apparaissent qu’en début de prise et sont en réalité des effets classiques des anti-inflammatoires.

4) Soit la durée des effets n’est pas la même et celui de l’opiacé dure plus longtemps. Ce qui expliquerait qu’apparaisse alternativement un effet vasoconstricteur dû à l’anti-inflammatoire (et donc une hausse de tension), puis un effet vasodilatateur dû à l’opiacé (et donc des nausées et vertiges). Les deux effets (vasoconstriction et nausées) apparaitraient effectivement, mais pas en même temps. Et effectivement, il est connu que pour de nombreux médicaments de ce type, l’effet de l’opiacé dure plus longtemps. C’est le cas par exemple avec les associations paracétamol/dextropropoxyphène. C’est d’ailleurs pour ça que le di-antalvic a été retiré de la vente. Les gens avaient tendance à en reprendre trop vite, et les effets du dextropropoxyphène (qui durent jusqu’à 13 heures) avaient tendance à s’additionner de prise en prise.

 

Difficile de dire quelle est la bonne hypothèse. En fait, selon les situations, c’est peut-être bien les quatre. En effet, les concentrations des deux éléments varient selon les médicaments. La concentration en paracétamol varie de 300 mg à 600 mg et celle en opiacé de 8 mg à 50 mg (voir ici). Ça passe du simple au double pour l’anti-inflammatoire, et ça peut être multiplié par 6 pour l’opiacé.

Donc, il est possible que dans certains médicaments, l’opiacé ait un effet supérieur à celui de l’anti-inflammatoire sur le calibre des veines. On serait alors dans l’hypothèse 1.

Si c’est l’anti-inflammatoire qui l’emporte, on va être dans les 3 autres hypothèses. Si l’effet de l’opiacé dure plus longtemps que celui de l’anti-inflammatoire, on devrait être plutôt dans l’hypothèse 4 (même si ça n’exclue pas complètement l’hypothèse 2 et 3). Et si l’effet est de même longueur, on sera soit dans l’hypothèse 2, soit dans l’hypothèse 3, soit dans les deux.

Donc, il est possible que selon les doses, on soit dans l’un ou l’autre des 4 cas.

Si on suppose par contre qu’une ou plusieurs des hypothèses envisagées sont fausses, il n’y aura qu’une partie de ces 4 cas qui sera présent. Lesquels ? Ce qui est sûr, c’est que le cas numéro 4 est présent dans certains médicaments. Le cas 2 est celui qui est le plus sujet à débat. Si cette hypothèse est fausse, alors c’est seulement les cas 1 et 3 qui sont la bonne explication. Donc, au pire, 3 des hypothèses sont justes, au mieux, les 4 le sont et sont valables selon les doses.

 

Détails divers

Il est possible que l’effet anti-inflammatoire prenne plus d’ampleur au fur et à mesure du temps. En effet, comme l’effet de type opiacé à tendance à faire de moins en moins effet, la personne va prendre des doses plus importantes. Or, comme l’effet de type anti-inflammatoire va persister plus facilement ; à partir d’un certain dosage, il va se manifester plus clairement. Alors qu’avant, c’était essentiellement l’effet de type opiacé qui se manifestait.

En plus, les gens vont avoir tendance à prendre des produits pour contrer ceux engendrés par les opiacés. Par exemple, pour lutter contre les nausées, ils vont prendre du café ou du coca. Or, comme ces produits augmentent le taux de cortisol, ça augmente l’effet de type anti-inflammatoire.

 

Les problèmes de santé entrainés par les antalgiques de niveau 2

On va avoir 3 gros problèmes directs de santé engendrés par les antalgiques de niveau 2

–          Problèmes cardiaques

–          Risques d’hémorragie

–          Endommagement du foie

 

Ce qui est sûr, c’est que d’une façon ou d’une autre, ça entraine des nausées et des vertiges. Que ce soit à cause d’une vasodilatation ou d’un processus plus compliqué dans le cas d’une vasoconstriction. Et quel que soit le mécanisme, ça indique une hypotension et donc un danger pour le cœur.

Ces médicaments étant très prescrits pour les personnes de plus de 65 ans (c’était le cas par exemple du di-antalvic, qui a été retiré, voir ici), ça doit être une source importante de crises cardiaques.

D’ailleurs, des études ont montré que les migraineux qui sont grands consommateurs d’antalgiques de niveau 2, sont plus susceptibles d’avoir des problèmes cardiaques.

Le fait que très souvent, la personne qui prend l’antalgique soit déjà en état de vasodilatation (migraine par exemple) et donc d’hypotension, augmente la probabilité de survenue du problème.

Les antalgiques dont l’effet opiacé dure plus longtemps que l’effet anti-inflammatoire (exemple : paracétamol (de 1 à 4 heures)/ dextropropoxyphène (13 heures)) sont particulièrement dangereux à ce niveau-là. Le problème, c’est qu’il semble que l’effet sur la douleur ait tendance à disparaitre bien avant que l’effet de l’opiacé ait disparu : au bout de 4 ou 5 heures. Les gens vont avoir tendance à reprendre un antalgique au bout de 4 ou 5 heures, quand l’effet sur la douleur du premier aura commencé à diminuer. Mais l’effet opiacé sera encore présent. Et du coup, quand l’effet anti-inflammatoire du deuxième antalgique disparaitra au bout de 3 ou 4 heures, il ne restera que l’effet opiacé. Seulement, comme l’opiacé de l’antalgique précédent fera encore effet, ce sera comme si ces gens avaient pris une double dose d’opiacé. Ce qui entrainera un risque de crise cardiaque plus important (par vasodilatation et donc hypotension). Par ailleurs, peu après que la personne ait pris le deuxième antalgique, la mobilisation d’eau et de sang au niveau du ventre à cause de l’anti-inflammatoire risquera là aussi de provoquer une crise cardiaque.

Plusieurs personnes sur Internet disent qu’elles se sont retrouvées dans un état de pré crise cardiaque après avoir avalé des comprimés de Zomig.

Exemple sur le site meamedica :

Témoignage 1 :

« Au 3eme pris le soir, j’ai passé la nuit en ayant l’impression d’avoir le coeur dans la tête. Pire qu’un tambour. Le matin effets indésirables, je pense être passé près d’un AVC. »

Témoignage 2 :

« Infarctus à la suite d’une prise de ce traitement de la crise.« 

Témoignage 3 :

« Oppression dans la poitrine, essoufflement.« 

D’ailleurs, dans les contrindications du Zomig, il y a : « antécédent d’infarctus. Antécédent d’angine de poitrine. Certains troubles du rythme cardiaque ». Bien sûr, il est vrai que c’est clairement contre indiqué chez ce genre de personne. Mais en réalité, le danger d’infarctus est présent chez tout le monde.

On peut penser que ça pose encore plus de problème si c’est pris à un moment où le taux de cortisol est naturellement bas, ou quand il y a des conditions favorisant encore plus la vasodilatation. Par exemple, si quelqu’un en prend un soir où il fait très chaud, ça peut être plus risqué que d’ordinaire.

Ça peut être aussi un problème si on prend ce genre de médicaments après avoir arrêté de prendre des antimigraineux augmentant le taux de cortisol de façon régulière pendant de nombreux mois. Parce que le taux de cortisol va s’effondrer et le risque de problème cardiaque va augmenter.

A noter que certaines personnes prennent des antidépresseurs de type anti-inflammatoires. Du coup, effectivement, les médicaments antimigraineux vont avoir des effets variés selon le moment de la prise de l’un et de l’autre.

 

Si on augmente les doses et qu’on prend plus souvent ces médicaments (ce qui va être le cas avec le cercle vicieux lié à l’anti-inflammatoire, voir plus bas), vu que ça contient un anti-inflammatoire et qu’à haute dose, ceux-ci provoquent des hémorragies, les risques hémorragiques vont augmenter. Ce qui pourra être source d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), de problèmes digestifs, éventuellement de perte d’audition, etc…

 

Evidemment, là encore si on en prend plus régulièrement avec des doses plus élevées, ça va finir par fortement endommager le foie. Toujours à cause de l’anti-inflammatoire. La personne risque donc d’avoir de moins en moins d’énergie, vu qu’elle éliminera de moins en moins bien les déchets cellulaires. Et par ailleurs, si jamais un médecin diagnostique la présence d’une tumeur quelque part, il pourra inventer l’existence d’un cancer métastasé au foie, à cause des éventuelles nécroses, réparations anarchiques et inflammations que l’antalgique aura créé au fur et à mesure des années (voir l’article sur la façon dont les médecins rendent réel le diagnostic de cancer). Avec les déchets cellulaires en circulation dans le sang, il sera aussi plus facile d’inventer une leucémie (voir l’article sur le sujet).

 

3) Les opiacés purs et puissants (antalgiques de palier 3)

 

Les opiacés les plus puissants font partis de la classe des antalgiques de palier 3. Ils sont utilisés seuls, sans ajout d’anti-inflammatoire. Ils sont prescrits uniquement en cas d’ultime recours, quand les médicaments de niveau 2 ne font plus assez effet.

Les opiacés ont tendance à dilater les veines. Donc, on pourrait se dire que ce n’est pas indiqué pour la migraine. Mais par ailleurs, ça calme la douleur en agissant directement sur les nerfs ou sur les centres de la douleur dans le cerveau. L’effet sur le signal de douleur contrecarre l’effet négatif de dilatation des veines. Au final, ça a donc un effet positif sur la migraine.

L’avantage des opiacés, c’est qu’ils ne jouent pas sur le taux de cortisol. Donc, il n’y a pas d’effet en retour comme avec les anti-inflammatoires. Il y a un effet en retour qui consiste en l’augmentation d’une douleur déjà présente. Mais a priori, ça ne crée pas la douleur elle-même.

Cela dit, beaucoup de gens ont des migraines parce qu’ils prennent par ailleurs des médicaments ou ont une alimentation qui les provoque. Comme on l’a vu, c’est le cas des femmes qui prennent la pilule. Donc, une femme sous antalgiques de palier 3 et qui arrête de les prendre verra sa migraine revenir lors des règles parce que l’arrêt de la pilule pendant cette période aura fait baisser le taux de cortisol. Et la douleur sera encore plus importante que d’habitude, puisque l’arrêt de l’opiacé augmentera la douleur en question.

On peut même se dire que les gens qui prennent des antalgiques de palier 3 sont généralement ceux qui ont la plus mauvaise hygiène de vie par rapport à ce problème (pris de café, coca, etc…), ou qui sont dans une phase longue de baisse du taux de cortisol ou comme on l’a vu plus haut, qui prennent des traitements de type anti-inflammatoire qui sont interrompus régulièrement (cas de la pilule). Donc, même sans problème d’effet en retour de la douleur de la part des opiacés, celle-ci risque de revenir parce qu’il y a un problème qui provoque la migraine par ailleurs. Et la douleur va être magnifiée par l’arrêt de l’opiacé.

Et puis, ce qui va se passer, c’est que si la personne va mieux, on va la faire revenir au mélange anti-inflammatoire/opiacés des antalgiques de palier 2. Du coup, le phénomène de cercle vicieux va revenir.

Enfin, le problème des opiacés est que ça entraine des effets secondaires qui ne peuvent être soignés pour certains que par la prise de produits de type anti-inflammatoire. Par exemple, on donne presque systématiquement des antiémétiques et un traitement préventif de la constipation. Du coup, quand on prend des opiacés forts, on est la plupart du temps obligé d’utiliser également des anti-inflammatoires. On fait alors augmenter le taux de cortisol. Et si on arrête le traitement opiacé, on va arrêter aussi les anti-inflammatoires. Le taux de cortisol se retrouvera en dessous de la normale, ce qui entrainera le retour de la migraine. Et la douleur sera en plus augmentée à cause de l’arrêt de l’opiacé. A cause de ça, dans la réalité, les antalgiques de palier 3 vont très souvent être des traitements identiques aux antalgiques de palier 2, à savoir des traitements mixtes opiacés/anti-inflammatoires. Sauf que la douleur sera encore plus importante lors de l’arrêt du traitement que quand on arrête les antalgique de palier 2, parce que l’opiacé utilisé a un effet plus puissant sur la douleur.

Donc, même si les opiacés purs ne provoquent pas de cercle vicieux comme les anti-inflammatoires, le problème va souvent perdurer malgré tout lors de leur arrêt.

 

Concernant les problèmes de santé engendrés par les antalgiques de palier 3, ça va être tout ceux des opiacés forts. J’en ai déjà parlé dans d’autres articles. Mais globalement, ça va être des problèmes d’hypotension, de nausées, de vertiges, de constipation, de somnolence, de mémoire, d’insuffisance respiratoire, des problèmes cardiaques, etc…

Par ailleurs, il semble qu’il faille mettre la personne sous traitement pendant une longue durée (sans interruption) pour que les opiacés soient efficaces contre la douleur. Donc, là, c’est différent des autres antalgiques, puisqu’on ne prend pas les médicaments de façon ponctuelle, quand la crise arrive, mais au minimum pendant plusieurs semaines. Du coup, la personne subit à plein les problèmes engendrés par les opiacés. Surtout que pour maintenir le même effet, il faut augmenter régulièrement les doses. Du coup, avec une prise en continu, vont s’ajouter des problèmes de perte d’appétit et donc d’amaigrissement. Et tous les effets décrits plus hauts vont être beaucoup plus présents (sauf bien sûr si le médicament perd de son efficacité et qu’on n’augmente pas les doses pour compenser).

Les plus gros problèmes seront des problèmes cardiaques et respiratoires. A cause de la vasodilatation et de la déshydratation (causée par l’amaigrissement), il va y avoir des problèmes d’hypotension. Ce qui risque de mener à des états comateux, voir carrément à une crise cardiaque. La détente des muscles et l’hypotension vont causer aussi des problèmes d’insuffisance respiratoire.

 

4) Les médicaments antimigraineux entrainent un cercle vicieux à partir du palier 2

 

La question de l’entrée dans un cercle vicieux due aux antimigraineux dépend du type de médicaments pris. Mais globalement, il y a un réel danger d’entrer petit à petit dans un cercle vicieux qui va faire prendre de plus en plus d’antimigraineux, voir en prendre presqu’en permanence.

Pour les antimigraineux de palier 1, le problème ne se pose quasiment pas. Autant, avec les médicaments augmentant le taux de cortisol pris sur une longue période (pilule par exemple), il y a introduction d’un cercle vicieux, autant, comme les antimigraineux de palier 1 sont pris ponctuellement –quand la crise arrive-, il n’y a pas vraiment de cercle vicieux. Ou plutôt, le cercle vicieux est peu fréquent et dure relativement peu longtemps. L’augmentation artificielle du taux de cortisol doit durer trop peu de temps pour enclencher un cercle vicieux.

Ils peuvent effectivement entrainer un retour de la crise quand ils cessent d’agir. Mais ça ne va pas être systématique. La personne va prendre une aspirine, ça va calmer sa douleur. Et ça sera finit. Parfois, ça enclenchera le cercle vicieux, et la personne subira alors une migraine pendant plusieurs jours au lieu d’un seul. Pour les gros migraineux, le cercle vicieux s’enclenchera plus souvent, mais ça restera limité.

Si la personne a des problèmes de retour de migraine, ce sera souvent parce qu’il y a un problème de baisse du taux de cortisol entrainé par une autre  cause.

Cela dit, bien sûr, il y aura certaines personnes qui entreront dans un cercle vicieux relativement long uniquement à cause des antalgiques de palier 1. Mais ça sera rare.

C’est avec les antalgiques de palier 2 que le problème d’entrée dans un cercle vicieux de longue durée va apparaitre.

On va déjà avoir un problème de cercle vicieux de courte durée. Ceux-ci vont apparaitre plus souvent avec les antimigraineux de palier 2 qu’avec ceux de palier 1. Ça va arriver plus souvent déjà parce que si ces médicaments plus puissants sont utilisés c’est parce que les personnes ont des problèmes de migraine plus importants. Donc, on va utiliser ces médicaments plus souvent, augmentant la probabilité de survenue d’un cercle vicieux. Et en plus, celui-ci sera plus long. Disons que plus ou moins souvent, ça va faire durer la crise non pas 2 ou 3 jours, mais carrément une semaine ou 10 jours.

Bien sûr, tout dépend de la dose. Comme pour les antalgiques de niveau 1, une prise isolée ne va pas entrainer de cercle vicieux.

Et les retours de crise vont être en plus être beaucoup plus douloureux qu’avec les antalgiques de palier 1. En effet, les opiacés ont un effet direct sur la douleur, et arrêter de les prendre entraine un retour de la douleur, mais augmenté. Donc, comme ces médicaments contiennent des anti-inflammatoires et des opiacés, quand on arrête de les prendre, la migraine risque de revenir à cause du cercle vicieux lié à l’anti-inflammatoire, mais en plus, la douleur va être magnifiée par l’arrêt de l’opiacé.

Le premier problème qui va entrainer des cercles vicieux de durée plus longue, c’est que comme il faut prendre des doses de plus en plus fortes d’opiacés pour conserver le même effet sur la douleur, il va falloir prendre des doses de plus en plus fortes d’antalgiques de pallier 2. Ce qui risquera de faire revenir la migraine pendant plus longtemps.

Mais surtout, les antalgiques de paliers 2 risquent d’entrainer une véritable addiction à l’opiacé qu’ils contiennent. Donc, les gens vont avoir tendance à les consommer en continu, histoire d’éviter les symptômes très désagréables ressentis lors de l’arrêt (comme quand on arrête la morphine ou l’héroïne). Du coup, il va y avoir rapidement prise en continu, et entrée dans un cercle vicieux de longue durée, voir permanent. Dès que la personne arrêtera d’en prendre, comme le taux de cortisol aura été élevé artificiellement pendant longtemps (à cause de l’anti-inflammatoire), il s’effondrera, et la migraine reviendra. Et elle reviendra d’autant plus fort que l’arrêt de l’opiacé magnifiera la douleur. Donc, les antalgiques de type 2 peuvent provoquer l’entrée dans le cercle vicieux permanent, via l’addiction à l’opiacé. Ça dépendra en fait de la capacité de la personne à contrôler cette addiction.

Le cercle vicieux pourrait ne pas apparaitre avec les antimigraineux de palier 3, à savoir les opiacés puissants (ex. la morphine). En effet, comme les opiacés n’engendrent pas de cercle vicieux de la douleur, mais entrainent seulement une magnification d’une douleur déjà présente, normalement, la migraine ne devrait pas revenir après leur arrêt.

Mais ce qu’il y a, c’est que les opiacés entrainent de nombreux effets secondaires, et que certains ne peuvent être traités qu’en prenant des produits de type inflammatoire. Du coup, quasiment systématiquement, on prend aussi des anti-inflammatoires en plus de l’opiacé. Or, lorsqu’on arrêtera de prendre le médicament, on arrêtera aussi l’anti-inflammatoire. Et l’effet en retour lié à l’arrêt de l’anti-inflammatoire va faire revenir la douleur. Il y aura donc une douleur de présente, et l’arrêt de l’opiacé va la magnifier.

On se retrouve donc dans la même situation que dans le cas des antimigraineux de palier 2. Sauf que l’effet en retour après l’arrêt du médicament sera encore pire, puisque l’opiacé est plus fort.

Sauf que cette fois, il y aura un risque quasi certain de création d’un cercle vicieux long, voir même permanent. En effet, comme on doit prendre l’opiacé pendant plusieurs semaines pour qu’il fasse effet, on doit prendre des anti-inflammatoires aussi pendant la même période de temps (pour contrer certains effets secondaires de l’opiacé donc). Du coup, quand on arrête l’opiacé, on arrête aussi l’anti-inflammatoire, et la migraine va alors revenir pendant de nombreux jours, voir des semaines ; obligeant ainsi la personne à reprendre de l’opiacé. Et ce cycle peut perdurer indéfiniment.

Les antalgiques ne palier 3 ne peuvent être prescrits que pendant une période maximale de 28 jours (loi de 1999). Mais rien n’empêche le médecin de renouveler indéfiniment le traitement. Et même si on ne prend pas l’opiacé en permanence, mais par période de plusieurs semaines, un cercle vicieux long s’installera forcément, à cause de la prise conjointe de l’anti-inflammatoire. En fait, dès qu’on prend l’opiacé de façon prolongée (sur plusieurs semaines), et plus seulement ponctuellement, on entre dans un cercle vicieux qui s’auto-entretient.

Et puis, là aussi, il va y avoir le problème de l’addiction. Et vu les doses d’opiacé, l’addiction sera pire qu’avec les antalgiques de palier 2. La personne aura donc un risque très fort de devenir accroc à l’opiacé et à devoir continuer à prendre de l’antalgique indéfiniment.

En fait, dès qu’on est obligé de prendre l’antalgique sur une période de plus de quelques semaines, que ce soit à cause d’une addiction à l’opiacé, ou parce qu’il faut prendre le produit sur une longue période pour qu’il soit efficace, il y a un risque énorme de rentrer dans un cercle vicieux de longue durée concernant la migraine, un cercle vicieux qui s’auto-entretient.

Dans la mesure où de nombreuses personnes vont passer des antalgiques de palier 1 à ceux de palier 2, et où le cercle vicieux se met en place dès ce palier là, on peut dire qu’il y a arnaque. Arnaque dans le sens où on va se mettre à donner des médicaments qui vont faire entrer dans un cercle vicieux, ce qui empêchera d’arrêter de les prendre. Si les gens arrêtent de le faire, la migraine reviendra, et avec une intensité bien plus forte qu’une migraine normale. Ces gens seront donc obligées de reprendre de l’antalgique. Et à cause de l’addiction à l’opiacé, l’arrêt du médicament entrainera des crises d’angoisse, une très grand nervosité, et d’autres symptômes de sevrages, ce qui obligera là-aussi à reprendre de l’antalgique. Donc, ils seront obligés de prendre l’antimigraineux quasiment à vie. Au mieux, ils seront obligés d’en prendre sur de longues périodes.

Et il y a arnaque aussi parce qu’on sait qu’un pourcentage important de migraineux finiront par passer aux antalgiques de niveau 2 et 3. Si, le passage des antalgiques de palier 1 à ceux de palier 2 était rare, l’arnaque serait limitée. Mais là, vu que c’est fréquent, il s’agit d’une arnaque massive. On organise en fait l’addiction.

Et bien sûr, cette addiction aux opiacés et aux anti-inflammatoires et les effets secondaires qui les accompagnent ouvriront la voie à des diagnostics de maladies plus graves.

 

Donc, avec les antalgiques de palier 1, la plupart du temps, le problème de la migraine va venir d’autres causes de variation artificielle du taux de cortisol, des causes qui sont présentes tout le temps : alimentation et/ou prise de médicaments augmentant le taux de cortisol (pilule par exemple), etc… C’est pour ça que beaucoup de femmes voient disparaitre leurs migraine à la ménopause, quand elles arrêtent de prendre la pilule. Cela dit, pas mal prennent des hormones qui vont avoir les mêmes effets, mais en permanence cette fois, ce qui fera comme une prise d’anti-inflammatoire en permanence. Donc, peut-être que l’analyse est biaisé en ce qui concerne les femmes.

Mais dès que la personne arrivera aux antalgiques de palier 2, elle aura un gros risque d’entrer dans un cercle vicieux auto-entretenu qui l’empêchera d’arrêter ses médicaments.

Ce qui n’empêchera d’ailleurs pas qu’il y ait toujours des causes externes de variation du taux de cortisol ou de vasodilatation directe. On peut même penser que si les gens en sont à prendre des antalgiques au-dessus du palier 1, c’est qu’elles ont des causes importantes par ailleurs d’avoir des migraines.

 

5) Les facteurs pouvant limiter le passage aux antimigraineux plus puissants ou permettant d’arrêter de les prendre

 

Ce qui limite quand même l’usage des antalgiques de palier 2, c’est que les antalgiques de palier 1 vont garder leur efficacité pendant longtemps. Donc, il n’y aura pas besoin forcément d’augmenter les doses. Ça sera le cas quand une personne sera dans un état de baisse du taux de cortisol durant longtemps. Dans ce cas, les migraines auront tendance à revenir après l’arrêt des anti-inflammatoires. Et on décidera peut-être de passer à des traitements plus puissants. Et plus cette baisse du taux de cortisol sur une longue période sera importante, plus ça sera le cas. Mais d’ordinaire, les antalgiques de palier 1 vont garder leur efficacité pendant des années.

On peut penser que les femmes sont relativement protégées de la récidive de la migraine à courte terme grâce à la pilule. Comme ça augmente le taux de cortisol, quand elles la reprennent, d’ordinaire la migraine disparait. Donc, pendant 3 semaines environ, elles seront tranquilles et n’auront plus à prendre l’antimigraineux.

Ça sera peut-être moins le cas si elles utilisent des anti-inflammatoire à haute dose. Ou si elles utilisent des antalgiques de niveau 2 en continu (à cause de l’addiction à l’opiacé). Mais globalement, ça sera le cas. Les hommes, eux, risqueront plus d’avoir parfois des crises récidivantes à certains moments. Ça ne sera pas systématique, mais ça sera plus fréquent.

Et le fait que la crise de migraine soit plutôt limitée à la période des règles évitera en partie le passage à des antalgiques plus puissants.

D’ailleurs, grâce à cette protection contre la récidive à court terme de la migraine, les femmes subiront peut-être moins de problème d’addiction aux opiacés des antalgiques de palier 2. Elles ne prendront ces médicaments que pendant 4 ou 5 jours, et ça sera bon. Avec seulement 4 ou 5 jours de consommation, ça doit limiter les risques d’addiction.

Concernant les antalgiques de palier 2 et 3, une chose s’opposera à ce que la personne reste dans son addiction indéfiniment : les médecins connaissent bien le problème de l’addiction aux opiacés. Donc, vu que le patient doit passer par un médecin pour obtenir ses opiacés, au bout d’un moment, ce dernier lui proposera probablement une cure de désintoxication. Cela dit, souvent, le médecin ne fera que remplacer un opiacé par un autre (qu’il ne considérera pas comme un opiacé).

Le problème qui entravera la cure de désintoxication est que la personne aura pris des anti-inflammatoires en même temps que l’antalgique de palier 3. Or, si elle arrête de prendre l’antalgique, elle arrêtera aussi de prendre les anti-inflammatoires. Donc, elle subira le problème de baisse du taux de cortisol, ce qui fera revenir la migraine. Cela dit, rien ne l’empêchera de reprendre des antalgiques de palier 1 (donc des anti-inflammatoires). Et en les prenant à forte dose, ça marchera peut-être. La douleur ne reviendra peut-être pas. C’est à voir.

 

Evidemment, il faudrait faire une analyse plus poussée sur le taux de migraineux étant passés aux antalgiques de palier 2 pour se faire une idée du nombre de personnes entrant dans la phase addictive de l’arnaque. De même, il faudrait des chiffres pour savoir le pourcentage de gens ayant des récidives plus ou moins fréquentes de migraine, lorsqu’elles n’en sont qu’au stade des antalgiques de palier 1 (et savoir leur style de vie, les produits qu’elles prennent par ailleurs, leur sexe, etc…). Il faudrait aussi connaitre le pourcentage de personnes consommant des antalgiques de palier 2 et 3 qui y sont accrocs et les consomment en continu ou au moins sur des longues périodes. Comme j’ai compris cette arnaque avec plus de précision lors de l’écriture de cet article, tout ça est assez nouveau. J’obtiendrai donc peut-être des nouveaux éléments par la suite permettant de se faire une meilleure idée sur ces questions.