La créatine, les BCAA et les protéines en poudre sont des produits dopants

Je m’étais intéressé aux stéroïdes en 2014. Mais, jusqu’à récemment, je n’avais pas vu que certains produits comme la créatine, les BCAA, et même les poudres de protéines étaient aussi des dopants. Voici donc un article sous forme de PDF où j’explique ce qu’il en est :

La_créatine_les_BCAA_et_les_poudres_de_protéines_sont_des_produits_dopants.pdf

 

Le café, un problème de santé mondial

Ça fait longtemps que j’ai identifié le fait que le café fait grossir, comme la plupart des produits amers. Mais, j’ai sous-estimé son importance dans le problème de l’obésité que connaissent de nombreux pays. En effet, je pensais que les quantités ingérées étaient trop faibles pour poser un véritable problème chez la plupart des gens. Par ailleurs, je n’avais pas encore relié poids et cholestérol/diabète. Mais en y réfléchissant à nouveau, je me suis dit qu’en fait beaucoup de gens en prennent suffisamment pour que ça impacte fortement leur santé à long terme, spécialement les américains.

Le problème concerne surtout les gens qui travaillent. Une personne qui ne travaille pas va éventuellement prendre un café du matin et ça sera tout. Ça fera prendre un peu de poids, mais rien de très méchant.

Mais, beaucoup de personnes qui travaillent vont en consommer nettement plus. Elles vont boire le café du matin, lors du petit déjeuner, pour se réveiller. Puis elles vont en boire un autre dans la matinée, pour la pause-café. Elles vont en reprendre un lors du repas de midi, pour éviter la fatigue consécutive au repas. Et certains en reprendront même un durant l’après-midi, soit pour se rebooster, soit en tant que nouvelle pause-café. Donc, il pourra y avoir 3 ou même 4 cafés de consommés dans la journée. Et là, ça change fortement les choses, parce que comme le café augmente le taux de cortisol, en consommer tout au long de la journée va faire que le taux de cortisol va être élevé pendant une grande partie de celle-ci. Et là, la prise de poids va être beaucoup plus importante.

Alors, ça ne va pas faire grossir énormément en un an. Mais, ça peut faire prendre 15 ou 20 kg sur 20 ans, ou plus. Et comme la prise de poids sera très lente, les gens ne vont pas la relier à leur consommation de café. C’est le côté vicieux de la chose.

Et on peut penser que les américains vont être nettement plus impactés que les européens. A priori, on pourrait penser l’inverse, parce que leur café est moins concentré. Mais, ils en prennent des quantités bien supérieures. Un verre de café américain, c’est comme un gros verre de coca-cola du Macdo. Donc, au final, ils vont en consommer beaucoup plus. Par ailleurs, pour de nombreux américains, boire du café, c’est comme boire de l’eau. Donc, ils pourront en prendre 5 ou 6 dans la journée. Et du coup, ils vont grossir beaucoup plus. Là où un européen n’aura pris que 15 kg en 20 ans, un américain va en prendre 30 ou 40, ou même plus. Donc, beaucoup de cas d’obésité chez les américains sont en fait dus en grande partie au café.

C’est en partie pour ça qu’on a des hommes de seulement 30 ou 35 ans qui sont déjà obèses aux USA.

Pour les femmes américaines, s’ajoute le problème de la pilule, qui fait grossir elle aussi. Donc, beaucoup de femmes qui travaillent vont subir à la fois le problème de la pilule et celui du café, ce qui les fera prendre encore plus de poids que les hommes.

 

Et comme on l’a vu dans mon article sur le cholestérol et le diabète, l’augmentation du taux de cortisol et la prise de poids sont en réalité la cause de la plupart des cas de ces deux maladies chroniques. Donc, à terme, beaucoup de consommateurs de café vont se faire diagnostiquer du cholestérol ou du diabète ou les deux. Et on peut y ajouter la tension sanguine.

Ça va aussi poser des problèmes de douleurs d’estomac en diminuant la production du mucus qui protège ses parois de l’acide chlorhydrique qu’il émet pour dissoudre les aliments.

Et ça va entrainer plein d’autres problèmes de santé liés à un taux élevé de cortisol, voir le blog pour ça.

 

L’élite qui nous dirige sait tout ça bien sûr. Et on peut penser que les effets néfastes du café ne la préoccupent pas trop, parce que le café booste la productivité des employés grâce à son effet stimulant. Peu importe qu’untel ait mal dormi, un bon café le maintiendra éveillé pendant la journée. Et quand les effets négatifs du café sur la santé deviennent trop importants, les gens sont en général à la retraite ou proche de la retraite. Donc, ils n’ont alors plus aucune utilité pour l’élite.

Et c’est pour ça que l’industrie médicale ne dit rien de négatif sur le café. Au contraire, elle a tendance à lui attribuer des effets bénéfiques. C’est ce qu’on peut voir sur :

  • Doctissimo, avec l’article de 2015 : « Les 10 bienfaits du café ».
  • Ou sur l’article de 2023 du journal 20 minutes : « Les cinq bienfaits du café pour la santé » (ou il est même dit que le café protège de la prise de poids et du diabète, carrément ; faut pas se gêner).
  • Ou encore sur celui de Santé Magazine, de 2022 : « Stimulant du système nerveux central : quels sont tous les bienfaits du café ? » (où là aussi, est mis en avant son côté protecteur contre le diabète et le cholestérol).

Et pour prévenir l’idée qu’il puisse faire grossir, l’industrie médicale met en avant son côté « zéro calorie ».

Et quand il y a des effets négatifs de répertoriés, les journaux mainstream citent des études contradictoires, de façon à ce qu’on ne puisse rien conclure. Donc, la plupart des gens ne retiennent que les effets positifs.

 

Il n’y a pas que le café qui pose problème, spécialement aux USA. Le reste de l’alimentation est une source majeure de prise de poids. En effet, beaucoup d’aliments transformés ou non sont remplis de conservateurs.

Alors, le terme conservateur est assez vague et a un côté positif qui fait qu’on a tendance à ne pas se méfier. A priori, c’est bien de conserver les aliments. Mais en fait, parmi les conservateurs, on a des antibiotiques et des antifongiques. On a fait croire au grand public que pratiquement tous les aliments sont pasteurisés. Mais en réalité, c’est faux. Il y en a beaucoup qui ne peuvent pas l’être parce que ça dégraderait trop le gout. Et il y en a pour lesquels ça ne sert à rien, parce qu’ils vont être exposés ensuite aux micro-organismes.

C’est le cas du pain de mie par exemple, qui n’est pas emballé sous vide. Comment pensez-vous que ces pains ne développent pas de moisissures au bout d’une semaine ou 10 jours, alors qu’ils sont remplis de protéines, de sucre et d’eau, soit l’environnement idéal pour leur développement ? Eh bien c’est parce qu’ils contiennent des antibiotiques et des antifongiques (qui sont souvent les mêmes substances).

Or, ceux qui lisent ce blog savent que ces produits font grossir. Donc, beaucoup de gens vont prendre du poids parce qu’ils vont consommer des aliments contenant des antibiotique ou/et des antifongiques.

Et concernant le pain, ça va poser problème particulièrement aux USA, parce qu’ils consomment du pain à longue durée de conservation, qui contient donc beaucoup d’antibiotiques et d’antifongiques. Alors que les français, qui consomment surtout des baguettes, qui ne contiennent pas de conservateurs, n’ont pas ce problème, ou en tout cas nettement moins. Mais, il n’y a pas que les USA. Il y a d’autres pays qui consomment du pain à longue durée de conservation et qui ont des problèmes de poids à cause de ça.

 

Et bien sûr, le sucre est un problème, pas quand il s’agit seulement d’un simple dessert comme en France, mais quand il s’agit d’énormes quantités, là encore, comme aux USA.

 

PS :

Et comme le café est très utile pour l’élite, on peut être assez sûr que si jamais les gens venaient à ne plus en consommer, elle le remplacerait par un nouveau produit qu’elle présenterait comme super cool et n’ayant aucun effet secondaire. Et le temps que le grand public se rende compte qu’il y en a (les mêmes que le café), elle l’aura remplacé par encore un autre produit super cool et sans effet secondaire. Et ainsi de suite.

Elle pourra même organiser un retour en grâce du café après quelques décennies de mise à l’écart.

Si les gens finissent par trop se méfier, elle pourra utiliser plusieurs produits en même temps. Ca permettra d’instaurer la confusion et d’empêcher les gens de se faire une opinion bien arrêtée. Par exemple, si tel produit est décrié, on dira que par contre, deux autres produits sont sans problème. Puis on dira l’inverse. Donc, les gens ne sauront plus quoi penser. Et il faudra très longtemps avant qu’ils comprennent que tous les produits en question sont nocifs.

Analyse rapide de la metformine, traitement standard du diabète

Un lecteur m’a demandé des informations sur la metformine. J’en ai fait une analyse rapide. C’est un peu sommaire, mais ça pourra intéresser d’autres lecteurs.

Quand on voit la formule chimique de la metformine, on voit que c’est C4H11N5.

Ça contient beaucoup d’azote, et par ailleurs, le côté CH contient peu de C (carbone).

Donc, soit c’est surtout un analogue d’opiacé si le côté CH ne réagit pas, soit c’est un mélange anti-inflammatoire/opiacé si le côté CH réagit aussi (et plutôt un anticoagulant vu le faible nombre de carbone). Mais, même dans ce second cas, l’effet opiacé doit dominer très nettement.

Je pense que c’est plutôt un analogue d’opiacé. Ça serait assez logique qu’ils utilisent ce genre de médicaments. Comme on l’a vu dans mon article, les diabétiques ont généralement un taux de cortisol élevé et sont souvent en surpoids important. Et le cycle accumulation/vidange est bloqué en position accumulation. L’opiacé entraine un effet inverse au cortisol. Et là, comme on a beaucoup d’azote, ça doit être une opiacé assez puissant.

Donc, ça va avoir un effet coupe-faim. Et ça va mettre le cycle en position vidange. Donc, la personne ne va plus manger et les cellules vont se vidanger en masse. Du coup, la personne va maigrir rapidement. Et comme les cellules vont se vidanger, ça va entrainer éventuellement une acidose du sang. C’est un phénomène qu’on retrouve aussi en cas de jeûne.

Et dans un premier temps, il va y avoir de la diarrhée, puisque les cellules se vidangent en masse (par la suite, ce sera plutôt de la constipation). Donc, les cellules des intestins vont relarguer de l’eau, ce qui entrainera de la diarrhée. Et les opiacés ont un effet de vasodilatation, ce qui va entrainer une hypotension. Donc, la personne va se retrouver dans un état de faiblesse importante. Et comme c’est un opiacé, des phénomènes inflammatoires vont apparaitre (l’inflammation est lié à la présence de produits opiacés).

De façon logique, la metformine a aussi un effet « bénéfique » sur le métabolisme lipidique. En effet, on a vu dans mon article sur les causes du cholestérol et du diabète qu’un taux de cholestérol élevé est lié à un taux de cortisol élevé.

Et logiquement aussi, la metformine est utilisée en tant que coupe faim par certaines personnes.

Selon le taux de cortisol de la personne au départ et la dose prescrite de metformine, on va avoir des effets indésirables plus ou moins marqués. Si le taux de cortisol n’est pas trop grand et que la dose de metformine est élevée, il pourra y avoir des effets indésirables importants. Et les effets indésirables seront limités si le taux de cortisol n’est pas trop élevé et que la dose de metformine ne l’est pas non plus.

La metformine doit entrainer un certain nombre de morts, puisqu’on fait passer la personne d’un taux de cortisol élevé avec souvent surpoids important à l’équivalent d’un taux de cortisol très bas, ce qui va entrainer une forte hypotension (ou en tout cas nettement plus basse que précédemment). Et l’acidose n’aide pas. Donc, certaines personne vont avoir une crise cardiaque, d’autres une insuffisance respiration aiguë, d’autres une insuffisance rénale ou hépatique. Et on peut avoir plusieurs ou tous ces problèmes en même temps. D’où un certain nombre de morts.

On obtiendrait le même résultat avec de la morphine.

Donc, l’effet soi-disant sur le métabolisme du sucre est bidon. C’est simplement un effet opiacé. D’une part, ça va entrainer une dilution du sang, puisqu’il va y avoir vasodilatation (plus d’eau pour la même quantité de particules). Les intestins vont moins absorber le sucre. Et il va y avoir rétablissement au moins partiel du cycle accumulation vidange. Très phénomènes qui vont provoquer une diminution du taux de sucre sanguin.

Comme l’effet opiacé finit par diminuer avec le temps, la personne va de moins en moins ressentir ces effets. Mais, le médicament va être aussi de moins en moins efficace sur le taux de sucre.

Les causes du cholestérol et du diabète de type II

Etant sur le problème du cancer actuellement, je ne vais pas pouvoir finir la deuxième partie de mon document sur le cholestérol et les statines avant un certain temps.

Voici donc un résumé de ce que j’ai découvert concernant ce problème et celui du diabète.

En fait, l’écrasante majorité du temps, le cholestérol est causé par un excès de cortisol ou un surpoids ainsi que l’âge. Tout ça perturbe le cycle d’accumulation/vidange des cellules.

 

1) Taux de cortisol et cholestérol/diabète

 

Le problème général est le suivant. Quand le corps fonctionne normalement, les cellules se remplissent d’eau lors d’un repas, ce qui y fait également entrer les nutriments venant de l’alimentation. C’est l’élévation du taux cortisol après le repas qui leur permet d’entrer dans les cellules. En effet, la pression sanguine va augmenter, et l’eau du sang va entrer plus dans les tissus et les cellules. Par ailleurs, le cortisol doit aider chimiquement au gonflement des cellules. Les cellules consomment les nutriments, qui deviennent alors des déchets. Puis, quand le taux de cortisol descend, les cellules se vident en partie de leur eau. Ce qui fait partir les déchets en question dans le sang et le système lymphatique. Puis, ils sont éliminés par le foie et les reins.

Mais si une personne est tout le temps en excès de cortisol, alors, les cellules vont être gonflées en permanence ; ce qui fait qu’elles ne vont plus accepter de nouveaux nutriments venant de l’alimentation. En effet, Il faut qu’elles soient dégonflées pour pouvoir se regonfler à nouveau.

Donc, les nutriments ne vont pas pouvoir entrer dans les cellules, et plus généralement les tissus (parce qu’eux aussi vont avoir tendance à être gonflés en permanence). Et ils vont alors rester dans le sang. Du coup, les taux sanguins de cholestérol et de sucre vont augmenter. C’est aussi simple que ça.

Ce qui veut dire qu’un taux de cortisol élevé entraine à la fois du cholestérol et du diabète.

 

2) Pourquoi tous ceux qui ont du cholestérol n’ont pas de diabète et inversement

 

Alors, bien sûr, tous ceux qui ont du cholestérol n’ont pas de diabète. Mais, ce qui se passe, c’est que l’orthodoxie médicale a dû faire en sorte de définir les taux anormaux de sucre à un niveau plus élevé que le taux de cholestérol. Du coup, il y a moins de gens qui ont du diabète que de gens qui ont du cholestérol. Ca entraine que les gens qui ont du diabète de type II ont en général du cholestérol. Alors que la proportion des gens qui ont uniquement du cholestérol est assez élevée.

Ça veut dire que l’état des diabétiques est en général plus dégradé que celui des gens qui ont du cholestérol.

Par ailleurs, l’organisme aide le sucre à entrer dans les cellules via l’insuline, qui est une sorte de cortisol boosté. Donc, pour qu’une personne n’arrive pas à absorber le sucre, il faut que les cellules et les tissus soient vraiment très remplis ; ou alors, que le pancréas (l’organe qui produit l’insuline), soit endommagé. Mais, généralement, ça vient après.

Et on peut se demander si le sucre n’est pas une sorte de cortisol en lui-même, de plus faible puissance, ce qui ferait qu’il entrerait déjà plus facilement que le cholestérol dans les cellules.

Donc, le diabète correspond à un état général plus dégradé que le cholestérol. Et logiquement, il concerne moins de monde.

Ici, on peut se demander comment il peut se faire que certains diabétiques n’aient pas de cholestérol. Ce qu’il faut voir, c’est que le mauvais cholestérol (LDL-c) est produit par le foie. Et puisque l’état des diabétiques est en général moins bon que celui des personnes ayant du cholestérol, ce qui peut se passer, c’est que chez certains diabétiques, le foie est lui aussi dégradé, ce qui fait qu’il produit moins de cholestérol (LDL). Donc, la personne va avoir du diabète, mais pas de cholestérol. Ce qui veut dire qu’un diabétique qui n’a pas de cholestérol est souvent dans un état pire qu’un diabétique qui a du cholestérol.

 

Et concernant ce qui peut favoriser un taux de cortisol élevé, on a les substances et les situations déjà vu de très nombreuses fois sur ce blog : la pilule pour les femmes, le café (source très importante), certains thés, la bière, les conservateurs dans les aliments, le stress, les anti-inflammatoires, le manque de sommeil, etc…

 

3) Surpoids et taux de cholestérol/diabète

 

Le lien de causalité entre le surpoids et le cholestérol ou le diabète devient alors logique. Le surpoids vient soit d’un excès de cortisol, soit du fait de manger trop, trop souvent (grignotage) ou/et trop sucré. Donc, les cellules et les tissus sont trop gonflés d’eau, ce qui fait qu’on prend du poids. Et l’autre conséquence du fait qu’ils soient gonflés en permanence est que les nutriments restent dans le flux sanguin, ce qui entraine un taux sanguin trop élevé de cholestérol et de sucre.

Et bien sûr, plus on est gros, et plus les cellules et les tissus sont gonflés en permanence, et moins ils acceptent de nouveaux nutriments. Donc, plus on est gros, plus les taux de cholestérol et de sucre augmentent. Donc, les obèses vont avoir souvent du cholestérol ou/et du diabète.

Continuer la lecture de « Les causes du cholestérol et du diabète de type II »

Pourquoi les obèses ont-ils tout le temps faim ?

En étudiant le problème du cholestérol, j’ai compris pourquoi les obèses ont tendance à avoir tout le temps faim, comme on peut le voir ici (le Point, 2013) :

« Les mécanismes de l’appétit des obèses mieux compris

Les personnes en net surpoids n’arrivent pas à restreindre leurs apports alimentaires à cause de leur sensibilité anormale à une hormone stimulant la faim. »

« Si bon nombre de personnes obèses continuent à manger beaucoup – beaucoup trop ! -, ce n’est pas par manque de volonté comme on a parfois tendance à le croire. C’est ce que montrent des travaux publiés vendredi dans la revue Nature Communications. Selon une équipe rouennaise dirigée par Pierre Déchelotte (*), le fonctionnement anormal d’une hormone expliquerait cette hyperphagie dite paradoxale au regard de leurs réserves et de leurs besoins. Appelée ghréline ou hormone de la faim, elle n’est pas présente en quantité plus importante chez ces personnes que dans le reste de la population, en revanche, elle agit plus longtemps. »

Ici (2022) :

« Des études montrent qu’un trouble alimentaire tel que l’hyperphagie boulimique peut souvent être lié à l’obésité, mais pas exclusivement. Les personnes qui ne sont pas obèses peuvent également souffrir d’hyperphagie boulimique. »

Ici (le Figaro, 2013) :

« De nombreuses formes d’obésité sont liées à une prise alimentaire trop importante appelée hyperphagie. Que ce dérèglement soit d’origine psychologique, génétique ou environnementale, les mécanismes physiologiques à l’œuvre restent mal connus. »

Ici (Slate, 2009) :

« Hyperphagie. C’est le nom de l’un des calvaires vécus au quotidien par les personnes soufrant d’obésité. En dépit de leurs efforts et de leurs bonnes résolutions, elles ne peuvent résister à des envies impérieuses et récurrentes: s’alimenter de manière massive et déraisonnable. »

Ici (Revue Médicale Suisse, 2005) :

« L’hyperphagie boulimique est fréquente chez les personnes souffrant d’obésité et le dépistage de ces troubles doit être fait en se référant aux critères du DSM-IV. En cas de trouble alimentaire, il est nécessaire d’en tenir compte lors du traitement, afin de minimiser le risque de rechute et le phénomène yoyo. »

« Ce trouble est fréquent parmi les femmes en surpoids cherchant une perte de poids. Environ 30% de celles qui participent à un programme de perte de poids et 70% des individus participant aux groupes d’outre-mangeurs anonymes présentent une HB. »

Et ici (2013) :

« Une étude de l’Inserm met en évidence un problème hormonal chez les obèses qui prolongerait la stimulation de l’appétit.

Lorsqu’une personne fait un excès alimentaire, son corps va spontanément réduire son alimentation pendant quelques temps. Ce phénomène naturel permet de réguler la prise de poids. Mais une étude de l’Inserm, publiée vendredi, montre que chez les patients obèses, ce mécanisme est défectueux. Cette découverte pourrait changer la façon de traiter ce problème de santé publique qui touche plus de 15% des adultes en France. »

 

En fait, c’est tout simplement que leurs cellules sont remplies en permanence. Elles ne se vidangent pas ou peu. Du  coup, quand ils mangent, les cellules étant déjà remplies, elles ne peuvent pas accepter de nourriture supplémentaire. La nourriture absorbée n’arrive pas dans les cellules. Donc, les cellules sont en état de famine permanente. Et du coup, les obèses ont tout le temps faim.

Il y a en effet un cycle cellulaire vis-à-vis de la nourriture. La cellule est d’abord vide. Puis, quand la personne mange, la cellule se remplit d’une eau riche en nutriments. Puis, au bout de plusieurs heures, la cellule se vide de son eau (en partie évidemment). Et un nouveau cycle peut recommencer. J’appelle ça un cycle accumulation/vidange. Mais si, pour une raison ou pour une autre, les cellules sont gonflées en permanence, le cycle s’interrompt et reste figé en position haute. Le flux aller/retour s’arrête.

Evidemment, lors du repas, les cellules se remplissent quand même un peu. Sinon, les obèses mourraient de faim (ce qui serait paradoxal). Mais, elles ne vont absorber disons que 15 ou 20 % du volume absorbé ordinairement. Du coup, avec une absorption aussi faible, la personne va continuer à avoir très faim et va vouloir manger à nouveau.

La personne obèse va donc grignoter en permanence ou faire d’énormes repas.

C’est un cercle vicieux.

Continuer la lecture de « Pourquoi les obèses ont-ils tout le temps faim ? »