Concernant les maladies cardiaques, on est dans une situation assez différente des autres articles publiés sur le site. D’habitude, j’analyse des maladies qui n’existent pas (pour l’essentiel). Ici, les maladies sont réelles, et apparemment, on dispose d’outils assez fiables pour les diagnostiquer.
Ça rend beaucoup plus compliquée l’analyse des possibles arnaques et erreurs. Quand la maladie n’a pas de véritable réalité, on a une arnaque (ou une erreur) claire, et les traitements sont mauvais la plupart du temps. Ce sont eux qui causent les symptômes et la mort généralement. Quand la maladie est réelle et que les outils de diagnostic sont fiables, déjà, il n’y a pas arnaque au niveau de son existence. Et même si on se rend compte que les traitements peuvent eux aussi causer les symptômes cliniques et la mort ; il est plus difficile de savoir dans quelle proportion ils le font. Et quand les traitements peuvent éventuellement avoir une utilité, comme ici, c’est encore plus compliqué. Enfin, il est éventuellement possible qu’il n’y ait pas de problème du tout ou pas suffisamment pour écrire un article.
Toutefois, en analysant en profondeur le sujet, on finit par se rendre compte qu’il y a bien problème (je n’écrirais pas le présent article sinon).
Comme souvent, j’ai fait un résumé en fin d’article. Donc, si vous ne désirez pas lire l’ensemble du papier, vous pouvez aller à la fin, où tout est résumé en 3 ou 4 pages.
1) Présentation du fonctionnement du cœur
Avant toute chose, on va faire un bref rappel sur la façon dont le cœur fonctionne.
Le cœur est en fait un système double : cœur-poumons. Le sang pauvre en oxygène qui entre dans le cœur passe ensuite dans les poumons où il est enrichi en oxygène, puis, revient dans le cœur, où il est alors renvoyé vers l’organisme. Donc, les deux systèmes –le cœur et les poumons – sont fortement liés.
Voici deux schémas :
Le cœur est composé de deux parties, gauche et droite. La partie droite aspire le sang pauvre en oxygène qui vient de l’organisme et l’envoie vers les poumons qui l’enrichissent en oxygène ; puis la partie gauche aspire le sang enrichi en oxygène qui vient des poumons et l’envoie dans le reste du corps. Dans chaque partie, il y a deux poches qui se remplissent de sang, puis se vident : l’oreillette et le ventricule. La première se situe au-dessus de la seconde. Le sang s’accumule dans l’oreillette, avant d’entrer dans le ventricule.
Pour éviter que le sang aspiré ne reflue en arrière, les ventricules possèdent des valves. Il y en a quatre : deux entre les oreillettes et les ventricules, et deux entre les ventricules et les artères conduisant à ou venant des poumons.
La 1ère valve s’appelle la valve tricuspide (entre l’oreillette droite et le ventricule droit)
La 2ème : la valve pulmonaire (entre le ventricule droit et les poumons)
La 3ème : la valve mitrale (entre l’oreillette gauche et le ventricule gauche)
La 4ème : la valve aortique (entre le ventricule gauche et l’aorte, qui envoie le sang dans le reste du corps)
Donc, le sang pauvre en oxygène arrive dans l’oreillette droite. Il passe par la valve tricuspide pour arriver dans le ventricule droit. Il passe ensuite la valve pulmonaire pour arriver dans les poumons. Puis, le sang enrichi en oxygène qui revient des poumons s’accumule dans l’oreillette gauche. Il passe la valvule mitrale et arrive dans le ventricule gauche. Et enfin il passe la quatrième valve (aortique) et revient dans la circulation sanguine générale.
Vu que le ventricule gauche renvoie le sang dans la circulation générale, ça demande une pression plus forte que celle requise de la part du ventricule droit (qui n’envoie le sang que dans les poumons), et donc une puissance supérieure. C’est pour ça que la partie gauche du cœur est plus grosse, que la partie droite.
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