Oui, la pilule rend stérile

 

L’orthodoxie médicale dit que la pilule ne rend pas stérile. Mais c’est faux. Elle peut tout à fait rendre stérile.

A mon avis, il y a trois causes à ce problème.

 

La glaire cervicale

 

Après avoir pensé à une théorie qui s’est révélée fausse, j’ai découvert la première cause sur cette page de Natural Womanhood qui évoque la possibilité que la pilule puisse retarder l’arrivée de la grossesse :

« Bien que les pilules ou dispositifs contraceptifs n’entraînent pas nécessairement une suppression du cycle à long terme après leur arrêt, ils peuvent néanmoins retarder votre retour à la fertilité, c’est-à-dire votre capacité à tomber enceinte. L’une des théories expliquant le retard de la fertilité après une contraception est l’impact de la pilule sur la production de liquide cervical, un élément essentiel de la conception.

Une autre théorie est l’association possible entre l’utilisation de contraceptifs à long terme (c’est-à-dire pendant 5 ans ou plus) et un amincissement significatif de la muqueuse endométriale [2]. L’épaississement de la muqueuse endométriale étant essentiel à la bonne implantation de l’embryon, un amincissement de la muqueuse peut rendre difficile l’obtention d’une grossesse, même si l’ovulation et la conception sont toujours possibles. Quelle qu’en soit la cause, le délai de retour à la fertilité après la prise d’une contraception peut être critique, car les femmes ont tendance à fonder leur famille beaucoup plus tard dans la vie qu’au cours des décennies précédentes.« 

« L’importance de la glaire cervicale dans la fertilité 

Au lycée, on nous apprend en biologie ou en éducation sexuelle qu’il faut un spermatozoïde et un ovule pour qu’une grossesse se produise. Ce que l’on oublie souvent dans cette équation, c’est le liquide cervical, également appelé glaire cervicale.

Pour que les spermatozoïdes puissent survivre plus de quelques heures dans le vagin, puis disposer des réserves d’énergie nécessaires pour traverser l’utérus jusqu’aux trompes de Fallope et attendre l’arrivée de l’ovule, ils ont besoin d’une glaire cervicale fertile et de bonne qualité. La glaire cervicale joue également un rôle important en filtrant les « mauvais » spermatozoïdes, c’est-à-dire ceux dont la morphologie (forme) ou la motilité (mouvement) laisse à désirer, afin de maximiser vos chances d’avoir une grossesse et un bébé en bonne santé. 

La glaire cervicale est sécrétée par des poches du col de l’utérus appelées « cryptes« . La glaire change de consistance et d’aspect à l’approche de l’ovulation, afin de mieux nourrir les spermatozoïdes et de les aider à atteindre l’ovule. Avant et après l’ovulation, la glaire cervicale est beaucoup plus épaisse et bloque l’accès des spermatozoïdes à l’utérus (un mécanisme qui protège également l’utérus des infections). Au moment de l’ovulation, la glaire cervicale devient plus fine et plus extensible, presque comme un blanc d’œuf cru, ce qui permet aux « bons » spermatozoïdes de traverser facilement le vagin et le col de l’utérus pour atteindre l’utérus et les trompes de Fallope. Là, les spermatozoïdes attendent un ovule pour la fécondation et peuvent survivre jusqu’à 5 jours dans l’appareil reproducteur féminin en présence d’un mucus de type fertile

Sans un mucus suffisant et de bonne qualité, il ne peut y avoir de bébé. »

Donc, la glaire cervicale est indispensable pour permettre aux spermatozoïdes de passer le col de l’utérus. Et elle l’est également pour nourrir et probablement protéger l’embryon au tout début de la fécondation. Donc, s’il y en a moins et que la qualité n’est pas optimale, la fécondation est fortement compromise. Et si la pilule altère la qualité de la glaire, il est possible qu’il faille du temps chez certaines personnes pour que la glaire redevienne normale après l’arrêt de la pilule. Et il se peut même qu’elle ne le redevienne jamais.

Avec mes connaissances; ça m’a suffi pour comprendre de quoi il retournait. Mais, après avoir émis ma propre théorie, j’ai lu le reste de l’article et j’ai découvert qu’il y avait un professeur suédois qui avait déjà compris le problème pour l’essentiel :

« Une théorie sur la façon dont la contraception affecte la glaire cervicale provient des recherches d’un homme nommé Erik Odeblad. Le Dr Odeblad était un professeur et chercheur suédois né en 1922, qui a passé la majeure partie de sa vie à étudier et à expliquer la sécrétion de la glaire cervicale : plus précisément, les différents types de glaire produits à différentes étapes du cycle et de la vie d’une femme, ainsi que leur rôle et leur composition.

Le Dr Odeblad a été l’un des premiers scientifiques à utiliser la technologie IRM à des fins médicales et, grâce à ses recherches, il a découvert qu’il existe au moins trois types différents de glaire cervicale. Le Dr Odeblad a appelé les différents types de glaire cervicale G, L et S, et a découvert que chacun d’entre eux a un rôle différent et est sécrété par un type différent de crypte cervicale à différents moments du cycle et de la vie d’une femme. 

Le Dr Odeblad a découvert que juste après la puberté, une jeune femme a une abondance de cryptes S, et qu’avec l’âge, le nombre de cryptes S diminue ; les cryptes S sont alors remplacées par les cryptes L. Le Dr Odeblad a découvert que le mucus S (qui est sécrété par les cryptes S) en particulier est le type de mucus qui est essentiel à la fécondation : il assure le passage, le transport et l’alimentation des spermatozoïdes.

Le Dr Odeblad a constaté que la contraception hormonale diminue en fait la quantité de cryptes S d’une femme. À partir de ses constatations, le Dr Odeblad a conclu que « pour chaque année de prise de la pilule, le col de l’utérus vieillit d’une année supplémentaire ». Il a émis l’hypothèse que l’utilisation à long terme d’une contraception hormonale pouvait réduire les chances d’une femme de concevoir un enfant, en raison de la dégradation des cryptes S du col de l’utérus. 

Bien que les données du Dr Odeblad n’aient pas été évaluées dans le cadre d’une étude évaluée par des pairs, ses conclusions ne sont pas sans précédent, car il existe d’autres preuves suggérant que la contraception hormonale peut avoir un certain effet sur les tissus du col de l’utérus. De plus, l’utilisation à long terme de contraceptifs oraux est également associée à un risque accru de cancer du col de l’utérus, ainsi qu’à une maturation accélérée et à une prolifération accrue des cellules du tissu épithélial cervical. »

Donc, apparemment, le Dr Odeblad avait déjà presque tout compris. Il lui manquait seulement les connaissances sur ce qu’est réellement la pilule (un anti-inflammatoire de type cortisone) et l’effet de cette substance sur l’organisme.

Ce que je pense donc, c’est qu’en tant qu’anti-inflammatoire, la pilule assèche l’organisme. Du coup, les glandes émettent moins de liquide et celui qu’elles produisent est plus pâteux. Ça entraine qu’après un certain nombre d’années une femme peut devenir stérile. En effet, comme on vient de l’apprendre grâce au site naturalwomanhood.org, la glaire cervicale est essentielle à la fécondation, et ensuite, à la survie de l’embryon pendant les premiers jours. Donc, la pilule, en asséchant les glandes qui émettent la glaire cervicale, peut finir par rendre la fécondation impossible et ainsi rendre stérile une femme.

La pilule vieillit donc bien le col de l’utérus, comme l’avait compris Odeblad. Mais, plus précisément, il l’assèche.

Continuer la lecture de « Oui, la pilule rend stérile »