Danger des antibiotiques

Voici une version modifiée de mon premier article sur le sujet (version qui était plus orientée vers la problématique des séropositifs dissidents et vers l’étude de cas de certains d’entre eux).

Depuis quelques années, j’ai pu étudier le mode de fonctionnement et les effets des antibiotiques, et partant, leur danger.

1) L’effet des antibiotiques et les dangers que ça entraine pour le corps

Je pense que les antibiotiques ont comme effet, comme l’aspirine et les corticoides, de désagréger les protéines (ou d’empêcher leur agrégation) et de fluidifier le sang. Et que ce danger est particulièrement présent chez les personnes maigres et mangeant peu.

Bref, les antibiotiques agissent comme un dissolvant sur les cellules humaines.

Partant de là, on envisage assez facilement ce qui peut se passer quand un tel produit est introduit dans le corps humain.

Il va évidemment détruire les cellules qu’il rencontre en premier. Et comme il est introduit par voie digestive, puis circule par le flux sanguin, il est clair qu’il va attaquer le système digestif, puis les parois des vaiseaux sanguins. Donc, il va provoquer des problèmes digestifs et des hémorragies (les problèmes digestifs étant probablement souvent des problèmes d’hémorragie également). Le problème principale va venir de l’attaque des vaisseaux sanguins.

Concernant les vaisseaux sanguins, ça va évidemment dépendre de la taille de ces vaisseaux. L’antibiotique ne va pas percer les parois des gros vaisseaux, parce qu’elles sont trop épaisses. Mais il va percer les parois des petits vaisseaux. Donc, il va y avoir des problèmes à tous les endroits où il y a beaucoup de petits vaisseaux. C’est à dire un peu partout, Mais le problème va être particulièrement important pour les organes cruciaux du corps, ainsi que pour ceux qui ne peuvent pas se réparer, ou pour ceux qui vont laisser soupçonner une autre maladie.

Ca va être un problème surtout pour le cerveau, le coeur, et les poumons.

Ca va être un problème pour le cerveau, parce que celui-ci gère les fonctions vitales, les fonctions cognitives, et que contrairement aux autres organes, la réparation des aires endommagées n’est pas garantie du tout, ce qui conduit souvent à des dommages permanents. Les hémorragies cérébrales que l’antibiotique va créer vont entrainer des effets qui vont aller du simple mal de crane, à la mort ; en passant par plein d’autres symptomes intermédiaires : problème de cognition, de mémoire, d’équilibre, de paralysie, etc…

Pour le coeur, le problème sera du même ordre, puisque ça peut mener là aussi à la mort (ça peut n’être aussi que des problèmes d’insuffisance cardiaque).

Pour les poumons, ça pourra créer des symptomes allant de la toux persistante (faisant penser à des maladies microbiennes), à l’insuffisance respiratoire aigue. Ce qui peut éventuellement mener à la mort. Et en plus, ça va laisser soupçonner par les médecins qu’il y a une maladie microbienne de présente (pneumonie, tuberculose, etc…). Ce qui va conduire à consommer des antibiotiques pendant encore plus longtemps et à des dosages beaucoup plus importants.

Il pourra y avoir également des problèmes d’attaque des vaisseaux des yeux. Ce qui entrainera des problèmes de saignements aux yeux. Ou des problèmes de picottement dans les extrémités parce que celles-ci seront attaquées.

2) Pas de soupçon sur les antibiotiques parce que relativement peu de monde est concerné par les cas graves et que personne n’irait soupçonner les antibiotiques

Il y a peu de soupçons sur les effets des antibiotiques pour plusieurs raisons.

Déjà, parce que peu de monde est touché par les cas plus ou moins extrêmes.

La première raison à ça est que l’antibiotique réagit avec les protéines qu’il rencontre. Donc, si la personne suit un régime de type occidental, qui contient beaucoup de protéines, l’antibiotique va réagir avec les protéines apportées par l’alimentation avant de pouvoir réagir avec les protéines des cellules. Les parois des veines seront donc préservées et il n’arrivera rien de grave. Or, la plupart des personnes dans les pays riches, consomment beaucoup de protéines. Donc, la plupart des gens ne constatent aucun problème lors de l’absorption d’antibiotique, à par de temps à autres des maux de ventre, et éventuellement quelques maux de tête, des courbatures et autres symptômes assez bénins.

C’est un peu comme avec un seau vide avec des parois en fer et le même seau rempli de calcaire. Si on met de l’acide dans un seau rempli de calcaire, l’acide va réagir avec le calcaire. Il ne pourra donc plus réagir avec les parois du seau. Mais si le seau est vide, alors, l’acide va s’attaquer directement aux parois du seau, et il va les percer plus ou moins rapidement. Et évidemment, plus on emploie l’acide longtemps, et plus il a des chances de percer les parois du seau. Dans le cas du corps humain, les débris cellulaires et autres particules en suspension dans le sang vont jouer le rôle du calcaire, l’antibiotique le rôle de l’acide, et les parois des vaisseaux sanguins, le rôle des parois du seau. Un personne qui mange beaucoup de protéines (c’est à dire, dans l’alimentation occidentale, une alimentation normale) est dans le cas du seau rempli de calcaire, tandis qu’une personne qui en mange peu est dans le cas du seau vide.

Donc, si la personne qui absorbe l’antibiotique est maigre, mange peu, et peu de protéines, le danger que des symptômes plus ou moins graves apparaissent devient important. Parce que là, il y aura peu de protéines pour réagir avec l’antibiotique avant que celui-ci n’attaque les parois des vaisseaux sanguins.

Donc, dans les cas suivant : une personne maigre, mangeant peu et peu de protéines, un enfant plus ou moins dans le même cas, quelqu’un de corpulence moyenne mais mangeant peu au moment de la prise des antibiotiques, quelqu’un pratiquant le jeûne, quelqu’un mangeant peu à cause de la prise de médicaments qui lui coupent l’appétit (et qui a éventuellement maigri depuis plusieurs semaines ou mois à cause des ces médicaments), dans tous ces cas, il y a un risque très fortement acru d’apparition de problèmes graves lors de la prise d’antibiotiques.

On peut se demander également si une personne qui a une alimentation de type occidental n’a pas tendance à avoir les parois des vaisseaux sanguins plus épaisses. Ce qui pourrait expliquer là aussi que ces personnes ressentent moins de problèmes que des personnes maigres et mangeant peu de protéines.

Par ailleurs, les antibiotiques sont utilisés la plupart du temps sur une courte période. La plupart du temps, on donne des traitements d’une semaine, maximum deux. Donc, ils n’agissent pas pendant assez longtemps pour causer des dommages importants. Donc, là aussi, ça entraine que peu de monde voit apparaitre des problèmes avec les antibiotiques. Par contre, si on les utilise plus longtemps, le risque que des problèmes graves apparaissent augmente fortement.

Donc, comme il y a peu de gens de touchés par des cas graves, tout le monde passe complètement à coté du danger important que représente les antibiotiques. Puisque les gens ont en général déjà vu plus de 20 cas de personnes ayant pris des antibiotiques sans avoir de problèmes graves, ils ne vont pas imaginer que ces médicaments puissent causer ce genre de problèmes.

Le fait que les antibiotiques soient utilisés presque pour un oui ou pour un non finit aussi par donner l’impression aux gens que ce sont des médicaments non dangereux. Dans l’esprit des gens, si on les utilise aussi souvent, c’est que ça doit être des médicaments quasi inoffensifs. Ils sont à la limite de considérer que ce sont des petits bonbons. Et comme les médecins sont aussi peu conscients que l’individu lambda du danger des antibiotiques, ce ne sont pas eux qui vont venir contredire cette croyance (ou alors, très faiblement. En tout cas, c’est ce qu’on constate. Les médecins ne critiquent jamais l’usage des antibiotiques à cause des dangers immédiats pour la santé, mais pour les problèmes de soi-disant résistance des bactéries, ou alors, pour des raisons d’économies pour la sécurité sociale).

Il y a cependant beaucoup de cas intermédiaires, où les symptomes sont moyennement graves. Mais, on mettra la plupart du temps ces effets sur le dos d’une autre cause. Donc, même s’il y a pas mal de cas intermédiaires, on n’en a pas conscience parce qu’on n’imagine pas du tout que les effets en question soient dûs aux antibiotiques (à part éventuellement pour les maux de ventre, et encore).

Au mieux, si on reconnait que l’antibiotique est impliqué, on expliquera le problème par une intolérance à l’antibiotique.

Les 4 types de médicaments

En analysant les divers médicaments, j’en suis venu à l’idée qu’il y a environ 4 types de médicaments qui ont été utilisés jusqu’à maintenant.

1) Les médicaments à base de plantes
2) Les médicaments à base de métaux
3) Les médicaments venant des levures
4) Les médicaments venant du corps

1) Les médicaments à base de plantes

Les médicaments à base de plantes ont été a priori les premiers employés. En effet, vu que nous sommes entourés de plantes, c’était les médicaments les plus faciles a créer pour les hommes préhistoriques.

Selon Herbert Shelton, qui avait assez bien compris la dangerosité des médicaments à base de plantes, l’utilisation des plantes aurait lentement dérivé vers un usage médical. Au départ, elles n’auraient été utilisées que comme éléments de cérémonies religieuses par les prêtres. Puis, petit à petit, on serait passé de cet usage cérémoniel à un usage de plus en plus médical.

Est-ce vrai ou pas ? En tout cas, c’est crédible. Probablement que les plantes ont été utilisées pour des cérémonies visant à soigner avec l’aide des dieux. Les plantes n’étant qu’un vecteur de la puissance divine. Puis, les choses ont du dériver lentement, et les plantes ont été considérées comme étant la source de la guérison.

Leur effet vient surtout de leur concentration. Donc, selon qu’on utilise une concentration forte ou faible, on va avoir un médicament très dangereux, ou un médicament qui va pouvoir être utilisé sur du moyen terme (quelques mois, voir années).

Ces médicaments agissent principalement en désagrégeant les protéines (ou les liaisons entre protéines et lipides ou protéines et sucres). Et on l’utilise en générale pour ça (même si ce n’est pas consciemment). Et si parfois l’effet pour lequel on l’utilise est différent, l’effet de désagrégation des protéines reste la plupart du temps (c’est alors un effet secondaire puisqu’on n’emploie pas principalement le médicament pour obtenir cet effet). Ceci, parce que pratiquement toutes les plantes utilisées sont des plantes non comestibles (voir Shelton). Et si c’est le cas, c’est parce que les plantes sont soumises à des contraintes qui les obligent à émettre des produits nocifs pour le corps humain (chose que je traiterai dans un prochain article). Et les médecins utilisent des plantes non comestibles parce qu’ils pensent que ce qui cause leur dangerosité engendre également des effets positifs pour le corps.

Les effets primaires sont un peu variés. Les effets secondaires sont plus ou moins identiques (souvent, ce sont des effets primaires).

2) Les médicaments à base de métaux (arsenic, mercure, etc…)

Ces médicaments ont certainement du être utilisé après l’utilisation des plantes. Leur utilisation a du être pas mal développée à partir du moyen-age, jusqu’à la fin du 19ème siècle. La découverte des antibiotiques, vers 1930, a permis d’arrêter de les utiliser, et ainsi, de supprimer des médicaments particulièrement dangereux.

Les effets des différents métaux sur le corps sont assez variés.

3) Les médicaments venant des levures

Donc, pendant des milliers d’années, les médicaments à base de plante ont été utilisés. Puis, avec le développement technique, les médicaments à base de métaux sont apparus. Et pendant quelques centaines d’années, les médicaments à base de plantes et à base de métaux ont été les deux seuls utilisés.

Les médicaments venant des levures ont été le troisième type de médicament qui a été utilisé chronologiquement. Ils ont été découverts au 20ème siècle. Ils sont en partie à l’origine de l’arrêt de l’utilisation des médicaments à base de métaux. Ces médicaments servent essentiellement à faire des antibiotiques.

Comme les médicaments à base de plante, ils agissent principalement en désagrégeant les protéines (ou les liaisons entre protéines et lipides ou protéines et sucres). Et on les utilise a priori tout le temps pour ça (même si, là aussi ce n’est pas conscient). Je ne pense pas qu’il y ait d’autres utilisations, contrairement aux médicaments dérivés de plantes (qui peuvent donner par exemple des médicaments agissant sur le cerveau). Là aussi, les produits sont émis par la levure parce que celle-ci subit des contraintes particulières de développement.

Ils se sont imposés face aux médicaments à base de métaux, non pas parce qu’ils étaient fondamentalement moins dangereux, mais aux doses auxquelles ils étaient utilisés, ils l’étaient largement moins. Par ailleurs, autre élément intervenant dans leur plus faible dangerosité, ils étaient utilisés en général beaucoup moins longtemps que les médicaments à base de métaux. Ca a permis de faire diminuer une bonne partie de la mortalité liée aux médicaments.

Donc, pour ces médicaments, on peut dire que les effets sur le corps sont à peu près similaires tout le temps puisque la problématique à l’origine de la création de ces substances est tout le temps la même et qu’on utilise ces substances pour un but à peu près identique (antibiotique).

4) Les médicaments venant du corps

Les médicaments tirés de molécules venant du corps (essentiellement des hormones) ont été les derniers médicaments découverts. Vu qu’ils sont utilisés par le corps, ils sont adaptés à celui-ci, et du coup, sont en général moins dangereux que les autres médicaments.

Là aussi, ça a du permettre de faire baisser le taux de mortalité liés à l’usage des médicaments. On pouvait utiliser ces médicaments pendant relativement longtemps (plusieurs mois, voir plusieurs années) à des doses assez importantes (par rapport à la quantité présente habituellement dans le corps), sans risquer la mort du patient, ou une dégradation trop importante de sa santé.

Toutefois, il faut se méfier de certains médicaments qui sont plus ou moins présentés comme équivalents à ces molécules venant du corps alors que c’est faux. Par exemple, les anti-inflammatoires non stéroidiens me semblent être des médicaments à base de plantes et avoir les mêmes effets que ceux-ci (des effets dangereux), alors que la cortisone (un anti-inflammatoire stéroidien) est lui a priori la molécule utilisée par le corps et n’a pas les effets des médicaments à base de plante. Pourtant, on a tendance à présenter tous ces médicaments anti-inflammatoire comme ayant a peu près les mêmes effets.

Ces médicaments ont des effets assez variés, puisque le corps s’en sert pour des buts assez différents.

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Bref, on croit qu’il y a de très nombreux médicaments différents. Mais c’est faux. Il y a seulement 4 grandes catégories de médicaments. Et parmi ces grandes familles, deux ont des effets très peu variés et qui en plus, sont similaires entre ces deux catégories. Or, ce sont les médicaments les plus utilisés actuellement. Et une des deux autres familles dont les médicaments ont des effets relativement variés, une n’est quasiment plus utilisée (les métaux donc). Il ne reste plus qu’une famille aux effets variés (les médicaments venant du corps). Mais dans cette famille, surtout une catégorie de médicament est utilisée à fins thérapeutiques (les corticoïdes).

Donc, on se retrouve en fait avec presque seulement 2 grandes catégories de médicaments largement utilisée à fins thérapeutiques : la catégorie plantes/levures, et la catégorie hormones. Et comme surtout une molécule est utilisée (la cortisone) dans la catégorie hormone, on n’a essentiellement que deux types de médicaments principalement utilisés actuellement : les plantes/levures et la cortisone. On peut intégrer si on veut les médicament psychotropes (qui agissent sur le cerveau), et ça ne donne que 3 types de médicament principalement. Bien sur, on pourrait raffiner. Mais globalement, c’est ça.

Taux de mortalité du Choléra : traitement allopathique vs homéopathie (c’est à dire, pas de traitement)

Le cas du choléra est plus spécial que les deux cas précédents (typhus et fièvre jaune), puisque là, il s’agit d’un des très rares cas de maladie ou une bactérie est impliquée (de façon indirecte). La bactérie n’attaque pas directement le corps, mais le fait via une toxine qu’elle émet. En fait, il s’agit d’un empoisonnement. Cette façon d’endommager le corps via toxine est d’ailleurs la seule situation où les bactéries peuvent causer un dommage au corps. C’est le cas aussi pour le tétanos.

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En 1830, l’épidémie du choléra sévit et se déplace de l’Est vers l’Ouest. Hahnemann parvient à identifier les stades de la maladie et ses symptômes et prévoit les remèdes adéquats en cas d’épidémie en Allemagne. En 1831, lorsque le choléra frappe finalement l’Europe de plein fouet, Hahnemann et les homéopathes sont prêts. Les taux de mortalité sous traitements conventionnels allopathiques sont de 40 à 80 %.

Le docteur homéopathe Quin rapporte un taux de mortalité de 10% dans les 10 hôpitaux homéopathiques de Londres entre 1931 et 1932.

Le docteur Roth, médecin du roi de Bavière, n’en rapporte que 7%.

L’admiral Mordoinow du Conseil Impérial de Russie rapporte un taux de 10%.

Le docteur Wild, éditeur allopathe du Journal de Dublin rapporte qu’en Autriche, le taux de mortalité des patients traités à l’allopathie est de 66%, tandis que chez les gens traités à l’homéopathie, le taux de mortalité est de 33%. Ces résultats démontrant la valeur extraordinaire de l’homéopathie mènent enfin à l’abolition de la loi interdisant la pratique homéopathique en Autriche.

À la suite de l’épidémie de choléra de 1854 à Londres, la Chambre des Communes commanda un rapport sur les divers modes de traitement d’épidémies. L’homéopathie fut délibérément exclue des statistiques du rapport sous prétexte qu’elle fausserait les données. Sous une demande d’autorité, il fut admis que les chiffres étaient de 59.2% de mortalité dans les traitements allopathiques et de seulement 9% dans les traitements homéopathiques.

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Donc, le traitement homéopathique n’engendrait qu’environ 10 % de mort. A priori, le taux de mortalité ajouté par le traitement allopathique de l’époque est donc de 50 % (environs 60 % de mortalité avec les médicaments allopathiques moins 10 % de mortalité avec le traitement homéopathique). Donc, on pourrait penser que 50 % des gens traités à l’époque par la médecine officielle n’auraient pas du mourir et sont morts à cause des traitements.

Mais, pour le cas présent, vu qu’il s’agit d’une maladie réellement causée par le développement d’une bactérie, les choses sont beaucoup moins claires que pour le typhus et la fièvre jaune. Vu que la toxine doit mener à la mort si la personne continue à l’absorber, il devrait y avoir 100 % de morts en cas d’absence de traitement.

Donc, soit le traitement homéopathique n’était pas constitué uniquement de granulés homéopathiques, mais consistait également en l’application d’autres traitements (donner de l’eau non contaminée, réhydratation, etc…). La mortalité naturelle (sans traitement) aurait du être plus élevée, mais les traitements autres qu’homéopathiques donnés par les homéopathes de l’époque ont permis de la faire diminuer. Donc, on ne serait pas dans une situation traitement allopathique vs pas de traitement.

Soit la présence de la toxine dans l’eau est sujette à de grosses fluctuations (si les gens vont se fournir à une rivière ou un fleuve, bref, de l’eau soumise à un flux et donc remplacée constamment), ce qui ferait que l’empoisonnement ne durerait en général pas longtemps, ce qui ferait que les gens subiraient la plupart du temps un empoisonnement seulement temporaire et donc, non mortel. Donc, le taux de mortalité serait la plupart du temps assez faible (environ 10 %, même si sujet à variation). Donc, ce serait bien les traitement qui seraient la cause de la surmortalité.

Soit le taux de toxine dans l’eau n’est pas sujet à de grosses fluctuations, mais alors, il s’agit d’une eau stagnante, donc de l’eau d’un puit ou d’un réservoir, et du coup, le problème ne toucherait que quelques dizaines ou centaines de personnes de façon très ponctuelle. Et la mortalité de milliers de personnes par ailleurs pourrait s’expliquer parce que les médecins traitaient avec des médicaments tueurs des milliers de personnes préventivement, où à la moindre diarrhée (exemple, dans une grande ville, un puit contaminé entraine des morts, certains habitants se fournissant dans un autre puit subissent des diarrhées pour des raisons diverses. Les médecins traitent ces derniers et les tuent avec leur traitement). Donc, là aussi, les traitements allopathiques seraient la cause de la surmortalité.

Et bien sur, ça peut être une combinaison de tout ça.

A noter que depuis qu’on a compris qu’il fallait éviter que le corps ne perde ses sels minéraux et ne se déshydrate lors d’une épidémie de choléra, le taux de mortalité peut être encore plus bas que ça. En réhydratant et en fournissant les sels minéraux perdus, via perfusion, le taux de mortalité est quasiment de 0 %.

Bien sur, ce n’est pas l’absorption de la bactérie qui cause problème, mais l’absorption de la toxine. Absorber la bactérie seule ne cause pas le choléra, contrairement à ce que fait croire la médecine officielle. Pettenkofer l’a démontré en avalant un verre rempli de bactéries du choléra. Il ne s’est rien passé.

La médecine officielle fait croire que si on avale des bacilles du choléra (par contact avec une personne malade, ou par ingestion d’eau ou d’aliments souillés), la toxine va être produite par le bacille dans le système digestif de la personne. Mais comme on peut le voir avec l’exemple de Pettenkofer, c’est faux. Le bacille n’est pas dans des conditions suffisantes pour produire assez de toxine. Pour qu’il y ait un problème, il faut qu’il y ait une eau dans laquelle il y ait une certaine proportion d’excréments ou de cadavres. C’est ça qui va engendrer les conditions qui vont permettre la multiplication du bacille et la production d’une quantité suffisante de toxine pour altérer la santé humaine.

Le rôle énorme des médicaments dans la mortalité de deux maladies : le Typhus et la Fièvre jaune

En cherchant un peu plus sur le sujet traité dans le dernier billet, je suis tombé sur d’autres informations qui permettent de mettre en lumière le rôle très important des médicaments allopathique dans la mortalité de deux maladies (Typhus et Fièvre jaune) grace à la comparaison traitement allopathique vs homéopathie.

Evidemment, si c’était une comparaison traitement allopathique vs traitement homéopathique, on ne pourrait pas déterminer le pourcentage des morts dûs aux médicaments allopathiques. Mais comme déjà dit dans l’article précédent, je crois, comme beaucoup d’autres, que l’homéopathie ne consiste qu’en l’administration de sucre ou d’eau plate (vu les dilutions gigantesques). Donc, pour moi, c’est en réalité traitement allopathique vs pas de traitement. Et du coup, on peut estimer le pourcentage de morts dûs aux médicaments.

Le problème de la médecine officielle, c’est que l’homéopathie existait déjà il y a un deux siècles. Et il y eu pas mal de médecins homéopathes qui ont traité des soi-disantes épidémies. Donc, on peut analyser, dans un certain nombre de cas, la situation traitement vs homéopathie. Et la comparaison fait mal, très mal.

1) Le Typhus

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Les œuvres du docteur Bradford relatent les événements d’une des premières épidémies traitée par homéopathie. Celle du typhus en 1813.

Les troupes de Napoléon défaites par la Russie retournaient vers l’Ouest en passant par l’Allemagne. Cent quatre-vingt des soldats de Napoléon atteints du typhus furent traités à Leipzig par nul autre que le docteur Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie. Seul deux hommes moururent, tandis que le taux de mortalité dans les traitements allopathiques était de 30%.

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Donc, en fait d’épidémie de typhus, il n’y avait rien, strictement rien. Une fois les hommes remis sur pied, probablement avec une meilleure alimentation, quasiment personne n’est mort. Et pourtant, ils auraient eu de sacrés raisons de mourir, vu la marche épuisante qu’ils avaient mené en plein hiver en Russie.

Donc, si les hommes mourraient à 30 %, c’était à cause du traitement, pour 99 % des cas.

Et ça montre bien que le typhus n’est pas du tout une maladie liée à une bactérie. C’est simplement un problème lié aux conditions de vie. C’est pour ça que le typhus est appelé la fièvre de la famine.

2) La fièvre jaune

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Dans les années 1850, les moustiques propagèrent une série d’épidémies de fièvre jaune dans le sud des États-Unis. Le taux de mortalité chez les gens traités à l’allopathie était de 15 à 85%, tandis que chez les gens traités à l’homéopathie, il était de 5 à 6%.

En 1878, à la Nouvelle-Orléans, le taux de mortalité était de 50% en allopathie et de 5% en homéopathie sur les 1945 patients. (Yellow Fever and Its Treatment, par Holcome, 1856 et The Efficacy of Crotalus Horridus in Yellow Fever, C. Neidhard, 1860).

En 1833, Hering s’installa aux États-Unis, enseigna l’homéopathie et traita un grand nombre de patients pendant l’épidémie de fièvre jaune qui suivit la guerre de sécession en 1865. Chez les patients des homéopathes, 95% survivaient, tandis que chez les allopathes, 45% seulement des patients survivaient.

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Donc, il n’y aurait eu que 5 % de mortalité naturelle pour la fièvre jaune dans le cas cité.

Notons que même le taux de mortalité de l’homéopathie et très probablement exagéré, et peut ne pas représenter une opposition pure « traitement vs rien ». Ceci, parce que, comme on a pu le voir pour le cas de la grippe espagnole, les patients peuvent avoir été traité par médicament allopathique peu de temps avant d’être pris en charge par l’homéopathie. Par ailleurs, certains patients peuvent mentir et faire croire qu’ils ne prennent pas de traitement allopathique, et prendre en réalité les deux traitements (histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier).

Par ailleurs, il est assez bizarre de constater que le taux de mortalité avec le traitement homéopathique est le même dans le cas de conditions de guerre, ou juste après guerre (on ne sait pas si c’est juste à la fin de la guerre ou juste après la guerre, ou un peu après), et dans une situation de paix. Les conditions de vie différentes devraient être à l’origine d’une différence dans le taux de mortalité. Donc, a priori, les conditions de vie devaient être identiques dans le cas des « épidémies » de 1850, de 1878 et de 1965. Ou alors, les conditions de vie ne jouaient pas du tout et le problème est ailleurs.

Mais bon, en tout cas, ce que ça signifie, c’est que sur les 55 % de morts dans le cas du traitement allopathique, 50 (soit 90 % des morts) sont en fait dûs au traitement. Autrement dit, avec le traitement allopathique, sur 100 personnes, 50 mourraient à cause du traitement, et 5 pour d’autres raisons (a priori, les conditions de vie, ou à cause aussi du traitement abandonné trop tard, ou du traitement continué en même temps que le traitement homéopathique était pris). Donc, l’essentiel de la mortalité de la fièvre jaune est due aux médicaments.

Grippe espagnole et aspirine : le témoignage d’une cinquantaine d’homéopathes de l’époque

J’ai retrouvé l’article posté par Cheminot (ici). Le voici. C’est un article qui a été publié dans ‘The Journal of the American Institute of Homœopathy’ de 1921 sur la grippe espagnole, regroupant les constatations d’une cinquantaine de médecins homœopathes américains après l’épidémie grippale

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Journal of the American Institute of Homœopathy, Vol. XIII, No. 11, May 1921, page 1038 Par W. A. Dewey, M. D., Université de Michigan

Dans une usine de 8000 ouvriers, nous n’avons eu qu’un seul décès. Les patients ne sont pas décédés par abus de médicaments. Gelsemium a été pratiquement le seul remède utilisé. Nous ne nous sommes pas ser-vis d’Aspirine ni de vaccins. -Frank Wieland, M. D., Chicago.

L’absence du traitement habituellement prescrit a été également un élément du très bon résultat dans cette usine. -Burton Haseltine, M. D., Chicago.

Il y a un remède qui directement ou indirectement a été responsable de plus de décès que la grippe elle-même. Vous connaissez tous ce remède. C’est l’acide salicylique. L’histoire de l’Aspirine a été imprimée. Aujourd’hui, vous ne savez pas que l’acide salicylique a une action calmante. Elle est nuisible de deux fa-çons. Son action indirecte provient du fait que l’Aspirine a été administrée jusqu’à un épuisement du patient qui développe une pneumonie. -Frank L. Newton, M. D., Somerville, Mass.

Je n’ai pas perdu un seul cas de grippe; mon pourcentage de décès dans les pneumonies était de 2,1%. Les salicylés, Aspirine et Quinine comprises, étaient presque les seuls recours de l’ancienne école et on enten-dait couramment les allopathes dire qu’ils avaient 60% de décès dans les pneumonies.. -Dudley A. Williams, M. D., Providence R. I.

Trois cent cinquante cas et un seul décès, une pneumonie négligée qui m’est arrivée après avoir pris une centaine de grains (ancienne mesure : 0,05g soit 5g d’Aspirine) d’Aspirine en 24 heures. -Cora Smith King, M. D., Washington, D. C.

Dean W. A. Pearson of Philadelphia a recensé 26 795 cas de grippe traités par des praticiens homœopathes avec une mortalité de 1,05% alors que la mortalité moyenne était de 30% chez les tenants de la vieille école.

Le taux faible de décès que j’ai eu à Camp Lee était uniquement du au fait que je n’ai pas du tout utilisé d’Aspirine. J’ai reçu les compliments de l’officier médical en chef pour avoir eu le taux de décès le plus bas de l’hôpital. Une fois que l’officier médical en chef a noté l’effet de l’Aspirine sur le sang et les résultats obtenus dans mon service en utilisant l’homœopathie, il a recommandé de ne plus employer l’Aspirine et le taux de mortalité a baissé très rapidement après cette décision. -Carleton A. Harkness, M. D., Chicago.

Dans l’hôpital Hahnemann de San Francisco, les remèdes homœopathiques agissaient de manière curative, alors que, avec les autres thérapeutiques, le résultat n’était que palliatif. -Laura A. Hurd, M. D., San Fran-cisco.

Mille cinq cent cas ont été rapportés à la Société Médicale Homœopathique du District de Colombia avec seulement quinze décès. Les guérisons à l’Hôpital Homœopathique National étaient de 100%. -E. F. Sap-pington, M. D., Philadelphia.

J’ai soigné plus d’une centaine de cas sans aucun décès. Je ne me suis jamais écarté du traitement homœo-pathique. Je n’ai jamais prescrit d’Aspirine. Un seul cas auquel avait été prescrit de l’Aspirine avant que je ne le prenne en charge, et qui m’avait été adressé par un médecin de l’ancienne école, est décédé. Cette épidémie devrait nous inciter à renouveler notre foi en l’Homœopathie. -G. H. Wright, M. D., Fores/. Glen, Md.

L’Aspirine allemande a tué plus de malades que les obus allemands. -C. J. Loizeaux, M. D., Des Moines, Iowa.

Je me souviens de l’Acétanilide lors de l’épidémie de 1889 et de ses décès. Dans cette épidémie je savais que l’Aspirine et les dérivés du goudron de houille tueraient plus de malades que la maladie elle-même et c’est ce qui est arrivé. Un médecin de la vieille école m’a dit qu’il avait compris que l’Aspirine tuait ses patients et qu’il avait arrêté de la prescrire et avait fait confiance aux remèdes homœopathiques et éclecti-ques. -E. B. Finney, M. D., Lincoln, Neb.

Trente médecins du Connecticut ont répondu à ma demande d’informations. Ils ont fait mention de 6602 cas avec 55 décès, soit moins de 1%. Dans le service de transport, j’ai eu 81 cas. Tous ont guéri et ont été débarqués. Ils ont tous reçu un traitement homœopathique. Un bateau a perdu 31 hommes. -H. A. Roberts, M. D., Derby, Conn.

L’Homœopathie a sauvé des patients présentant la grippe associée à une pneumonie, une évolution défavo-rable a toujours suivi la prise de dérivés des goudrons de houille, l’Aspirine en particulier. -W. H. Han-chett, M. D., Omaha, Neb.

Avec l’Association Hahnemannienne Internationale, j’ai pu rassemblé 17 000 cas de grippe avec une mor-talité de 4%. -G. B. Stearns, M. D., New York.

J’ai eu 300 cas et un seul décès; un bon médecin homœopathe a eu 275 cas sans aucun décès. Je suis offi-cier de santé de ma ville. Un praticien de l’ancienne école a eu 294 cas et a fait mention de 15 décès. L’Aspirine et la chaux iodée étaient les remèdes utilises par la vieille école. -H. H. Crum, M. D., Ithaca, N. Y.

J’ai traité 455 cas de grippe et 26 pneumonies sans aucun décès. Remèdes: Gelsemium, Bryonia, Apis, etc.
-T. G. Barnhill, M. D., Findlay, Ohio.

L’importance des remèdes homœopathiques a été soulignée; 24 parmi les 42 cas qui ont utilisé les vaccins ont eu la grippe et il y eut 8 cas de pneumonies, les vaccins ont donc échoué en tant que prophylaxie. -W. L. Love, M. D., Brooklyn.

Sept praticiens ont rapporté 3600 cas avec 6 décès. Pour ma part, j’ai eu 750 cas avec un seul décès. Gel-semium, Bryonia et Eupatorium étaient les principaux remèdes. -F: A. Swartwout, M. D Washington, D. C.

Plus l’Aspirine, la Codéine la solution de Dobell et quelques autres remèdes non homœopathiques étaient utilises, plus lente était la guérison. -James W. Ward, M, D., San Francisco

La mortalité du régiment fut de 25,8% en cas de pneumonie. Le lieutenant responsable a décidé d’arrêter l’Aspirine, la Digitaline et la Quinine et la mortalité a chuté rapidement à 15% sans aucun remède. Ceci dans un seul pavillon. Après quoi la même décision a été prise dans les autres pavillons et la mortalité tomba également à 15% sans aucun remède. – W. A. Pearson, M. D., Philadelphia.

J’ai traité 618 cas et ai eu 5 décès. Sur les 5, 3 avaient eu un traitement allopathique. -R. S. Faris, M. D., Richmond, VA

Un médecin dans un hôpital de Pittsburgh demandait à une infirmière si elle connaissait un traitement meil-leur que celui qu’il pratiquait, car il perdait beaucoup de patients. «Oui, Docteur, arrêtez l’Aspirine et allez dans une pharmacie homœopathique.» Le Docteur répondit : «Mais, c’est de l’Homœopathie !» «Je le sais, mais les médecins homœopathes avec lesquels j’ai travaillé, ne perdait aucun patient.» -W. F. Edmundson, M. D., Pittsburgh.

C’est rare qu’une pneumonie ne se développe si un bon médecin homœopathe est appelé dans les 24 pre-mières heures d’une poussée de grippe. Une mortalité épouvantable vient des résultats funestes de fortes doses d’Aspirine, de préparations salicylées et à base d’opium. -A. H. Grimmer, M. D., Chicago.

Murphy, de Lansing, Michigan, a traité 325 cas de grippe dans un camp où la mortalité avait été de 20%, alors que la mortalité avec son traitement homœopathique était inférieure à 3%. -W. H. Wilson, M. D., Chi-cago.

J’ai traité 1,000 cas de grippe. J’ai les dossiers pour témoigner de mon travail. Je n’ai eu aucun décès à déplorer. S’il vous plait, faites entière confiance à l’Homœopathie et n’en donner aucune à la méthode Scotch-Irish-American! (??) -T. A. McCann, M. D., Dayton, Ohio.

Pendant le mois d’Octobre, 1918, j’ai traité 200 cas de grippe avec un seul décès. -W. R. Andrews, M. D., Mannington, W. Va.

Dr. M. I. Boger of Portsmouth, N. H., a traité 331 cas avec 2 décès. Dr. G. G. Bascom of Lake Wilson, Minn., 300 cas sans aucun décès. -E. C. Price, M. D., Baltimore.

Le mot Homœopathie désigne la thérapeutique médicale la meilleure et la plus utile en cette année 1919. -O. S. Haines, M. D., Philadelphia.

J’ai traité 267 cas de grippe. Aucun décès. -A. B. Hawes, M. D., Bridgewater, S. D.

En un mois, j’ai traité 65 cas de grippe avec un seul décès et c’était un patient tuberculeux. -F. C. Thorn-hill, M. D., Alma, Mich.

Un des principaux pharmaciens de Montréal a dit au Dr. T. A. McCann qu’ils avaient perdu 900 patients de grippe. Lorsque ce dernier a demandé quel remède ils avaient le plus employé, il a répondu que l’Aspirine était le remède le plus utilisé. Les prescriptions étaient de prendre un cp de 250 mg toutes les 3heures, mais beaucoup ont pris le double toutes les trois heures. Tout commentaire est inutile.

Soixante seize cas ont été comptabilisés dans l’Hôpital pour enfants sans aucun cas de pneumonie, ni dé-cès. La majorité des cas était sous Bryonia et Gelsemium, qui ont paru réussir à les guérir totalement. -J. G. Dillon, M. D., Fargo, N. D.

Selon mon expérience, Gelsemium était presque toujours le premier remède à considérer et a été efficace si utilisé dès les premiers symptômes. -E. B. Hooker, M. D. Hartford, Conn.

Une boite de 1000 cp d’Aspirine m’avait été donnée, il m’en est resté 994. je pense en avoir utilisé une demi-douzaine. Je n’en ai pas trouvé l’indication. Je n’ai prescrit que quelques remèdes, presque toujours, Bryonia et Gelsemium. Je n’ai presque jamais eu de décès si j’étais consulté en première intention, sauf si le patient avait été dans une pharmacie et avait acheté de l’Aspirine, et dans cette éventualité, je devais pren-dre en charge un cas de pneumonie. -J. P. Huff, M. D., Olive Branch, Ky.

L’aspirine et les autres dérivés du goudron de houille ont été responsables d’un grand nombre inutile de décès. L’Aspirine est le médicament le plus nocif. Il séduit par son action rapide de sédation de la douleur, soulagement qui est trompeur. Dans plusieurs cas, l’Aspirine a affaibli le cœur, déprimé les forces vitales, accru la mortalité dans des cas peu graves et allongé la convalescence. Dans tous les cas, il a compliqué la symptomatologie et rendu beaucoup plus difficile le choix du remède curatif. En apparence, l’Aspirine n’a amené aucune guérison et il devrait être interdit. –Guy Beckly Stearns, M. D., New York.

On a demandé à un millier de médecins éclectiques de citer le nom des remèdes les plus utiles dans la grippe et les pneumonies. Plus de 75% ont cité Aconit et Bryonia dans la pneumonie. -Lloyd Brothers, Cin-cinnati.

Une recherche expérimentale menée dans le Laboratoire d’Hygiène de Washington, D. C., n’est pas parve-nue à montrer un rôle actif en faveur de la vaccination dans la pneumonie. Imaginez un tel aveu s’il s’était agi de nos remèdes bien éprouvés comme Gelsemium, Rhus tox., Eupatorium etc., dont les indications sont immuables, précises, invariables et constantes. -Homeopathic Recorder, October, 1920.

Dans le Service de Santé publique au Nouveau Mexique, Veratrum viride, Gelsemium et Bryonia ont été principalement utilisés dans la population mexicaine avec d’excellents résultats dans le traitement de la grippe. Il n’y eut aucun décès sous traitement homœopathique. -C. E. Fisher, M. D., Chicago.

Les raisons pour lesquelles les enfants réagissaient mieux que les adultes dans l’épidémie grippale étaient: premièrement ils étaient amenés plus tôt en consultation ; deuxièmement, ils n’avaient pas reçu de ‘remèdes sûrs’; troisièmement, on ne leur avait pas donné d’Aspirine ; quatrièmement, ils avaient été alités ; et cin-quièmement, on leur avait donné le remède adéquat et avait donc eu une meilleure chance. -Dr. J. P. Cobb, Chicago.

Tous les patients que j’ai pu perdre lors de l’épidémie de grippe avaient pris de l’Aspirine de leur propre chef avant que je ne les examine. -W. P Best, M. D., Indianapolis.

Certains peuvent résister à l’Aspirine, d’autres peuvent résister à la grippe, mais il n’y a personne qui peut résister aux deux. -Dr Taylor, Philadelphia.

Gelsemium ne déprime pas le cœur et est supérieur à l’aspirine et aux autres dérivés d’hydrocarbures dans toutes les formes de grippe. -J. A. Munk, M. D., Los Angeles.

On a conseillé à de nombreux patients de prendre de l’Aspirine en tant que remède prophylactique de la grippe et de la pneumonie grippale. Une femme en a pris 240 grains en 48 heures (1,20 g). Elle a été hospi-talisée pour une scarlatine du fait des plaques érythémateuses sur le corps. De nombreux cas hospitalisés au Haynes Memorial avaient absorbé Aspirine, Codéine, Morphine et Digitale. Les responsables politiques ont félicité notre hôpital pour son traitement homœopathique de la grippe. Ils ne sont pas tous d’accord ce-pendant, mais ils ont le sentiment à Boston que nous avons un très bon traitement de la grippe. -Samuel Clement, M. D., Boston.

Pendant l’épidémie de grippe espagnole, Presque tous les patients qui en sont morts avaient pris de l’aspirine. Presque tout le monde croyait en son efficacité car elle soulageait l’angoisse et ‘ne pouvait faire aucun mal.’ La conséquence en fut des milliers de morts qui auraient pu vivre s’ils avaient accepté de sup-porter un certain inconfort pendant une courte période. Ils mourraient comme des mouches autour d’un plat de poisson bien que la ‘Science’ faisait tout ce qui pouvait être fait pour les ‘sauver’. -A. F. Stevens, M. D., St. Louis.

Nous avons soigné plus de 300 cas de grippe parmi les membres du ‘the Student Army Training Corps sans aucun décès. Gelsemium, Bryonia et Ferrum phosphoricum ont été les remèdes principaux. Seuls les cas qui avaient pris de l’aspirine eurent une convalescence prolongée avec des complications pulmonaires. -C. B. Stouffer, M. D., Ann Arbor.

Parmi les quelques 150 cas traités lors de l’épidémie de grippe, Gelsemium et Bryonia ont été les princi-paux remèdes. Il y eut très peu de pneumonie, aucun cas parmi ceux que j’ai traité dès les premiers symp-tômes. J’ai eu un seul décès, un homme de 60 ans, qui avait de l’asthme et que l’on avait amené sous notre climat du Minnesota au milieu d’un hiver très froid, avec une vraie pneumonie. -Wm. E. Leonard, M. D., Minneapolis.

J’ai traité environ 50 cas de grippe, j’ai eu deux pneumonies, dont une chez une femme enceinte. Tous ont guéri. Remèdes: Gelsemium, Bryonia et Rhus surtout. -Wm. Boericke, M. D., San Francisco.

J’ai traité plus de 100 cas de grippe et de pneumonie, j’ai perdu deux patients, un prenait de l’aspirine pour une pneumonie depuis une semaine avant qu’il ne me fasse appel ; l’autre était une forme maligne avec une très forte fièvre depuis le début. Remèdes: Gelsemium, Eupatorium, Bryonia, etc. -C. P. Bryant, M. D., Seattle.

J’ai traité environ 500 cas avec beaucoup de pneumonie, j’ai perdu deux patients; je n’ai jamais utilise d’Aspirine et n’ai pas permis qu’elle soit utilisée. Les principaux remèdes utilisés étaient Belladona, Gelse-mium, Sticta, pour les symptômes pharyngés, Mercurius, Natrum muriaticum et Kali muriaticum. -A. B. Palmer, M. D., Seattle.

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Je ne crois pas du tout à l’homéopathie. A mon avis, c’est encore une autre arnaque. Comme selon moi, il n’y a rien dans les granulés homéopatique, à part du sucre ou de l’eau, ça montre surtout ce qui serait arrivé si les gens n’avaient pris aucun remède. Ca ne montre donc pas la supériorité de l’homéopathie, mais la très grande nocivité de l’aspirine de l’époque

Bien sur, certains dosages ne semblent pas si énormes que ça, par rapport aux dosages actuels (dans les 1000 Mg). Mais il est fort possible que la concentration en produit actif n’ait pas du tout été la même. Chose qui avait été soulevée par Cheminot je crois me souvenir. Donc, une dose de 1000 ou 1500 mg de l’époque pourrait équivaloir à une dose 3 ou 4 fois supérieurs avec de l’aspirine actuelle.

En tout cas, les faits sont là, avec l’homéopathie (c’est à dire rien selon moi. Donc, l’équivalent d’une absence de traitement), il y avait à peine 1 % de décès, souvent 0 %. Avec l’aspirine, souvent au moins 30 % de morts. Il est donc clair que c’était l’aspirine le responsable d’une bonne partie des morts.