Voici une version modifiée de mon premier article sur le sujet (version qui était plus orientée vers la problématique des séropositifs dissidents et vers l’étude de cas de certains d’entre eux).
Depuis quelques années, j’ai pu étudier le mode de fonctionnement et les effets des antibiotiques, et partant, leur danger.
1) L’effet des antibiotiques et les dangers que ça entraine pour le corps
Je pense que les antibiotiques ont comme effet, comme l’aspirine et les corticoides, de désagréger les protéines (ou d’empêcher leur agrégation) et de fluidifier le sang. Et que ce danger est particulièrement présent chez les personnes maigres et mangeant peu.
Bref, les antibiotiques agissent comme un dissolvant sur les cellules humaines.
Partant de là, on envisage assez facilement ce qui peut se passer quand un tel produit est introduit dans le corps humain.
Il va évidemment détruire les cellules qu’il rencontre en premier. Et comme il est introduit par voie digestive, puis circule par le flux sanguin, il est clair qu’il va attaquer le système digestif, puis les parois des vaiseaux sanguins. Donc, il va provoquer des problèmes digestifs et des hémorragies (les problèmes digestifs étant probablement souvent des problèmes d’hémorragie également). Le problème principale va venir de l’attaque des vaisseaux sanguins.
Concernant les vaisseaux sanguins, ça va évidemment dépendre de la taille de ces vaisseaux. L’antibiotique ne va pas percer les parois des gros vaisseaux, parce qu’elles sont trop épaisses. Mais il va percer les parois des petits vaisseaux. Donc, il va y avoir des problèmes à tous les endroits où il y a beaucoup de petits vaisseaux. C’est à dire un peu partout, Mais le problème va être particulièrement important pour les organes cruciaux du corps, ainsi que pour ceux qui ne peuvent pas se réparer, ou pour ceux qui vont laisser soupçonner une autre maladie.
Ca va être un problème surtout pour le cerveau, le coeur, et les poumons.
Ca va être un problème pour le cerveau, parce que celui-ci gère les fonctions vitales, les fonctions cognitives, et que contrairement aux autres organes, la réparation des aires endommagées n’est pas garantie du tout, ce qui conduit souvent à des dommages permanents. Les hémorragies cérébrales que l’antibiotique va créer vont entrainer des effets qui vont aller du simple mal de crane, à la mort ; en passant par plein d’autres symptomes intermédiaires : problème de cognition, de mémoire, d’équilibre, de paralysie, etc…
Pour le coeur, le problème sera du même ordre, puisque ça peut mener là aussi à la mort (ça peut n’être aussi que des problèmes d’insuffisance cardiaque).
Pour les poumons, ça pourra créer des symptomes allant de la toux persistante (faisant penser à des maladies microbiennes), à l’insuffisance respiratoire aigue. Ce qui peut éventuellement mener à la mort. Et en plus, ça va laisser soupçonner par les médecins qu’il y a une maladie microbienne de présente (pneumonie, tuberculose, etc…). Ce qui va conduire à consommer des antibiotiques pendant encore plus longtemps et à des dosages beaucoup plus importants.
Il pourra y avoir également des problèmes d’attaque des vaisseaux des yeux. Ce qui entrainera des problèmes de saignements aux yeux. Ou des problèmes de picottement dans les extrémités parce que celles-ci seront attaquées.
2) Pas de soupçon sur les antibiotiques parce que relativement peu de monde est concerné par les cas graves et que personne n’irait soupçonner les antibiotiques
Il y a peu de soupçons sur les effets des antibiotiques pour plusieurs raisons.
Déjà, parce que peu de monde est touché par les cas plus ou moins extrêmes.
La première raison à ça est que l’antibiotique réagit avec les protéines qu’il rencontre. Donc, si la personne suit un régime de type occidental, qui contient beaucoup de protéines, l’antibiotique va réagir avec les protéines apportées par l’alimentation avant de pouvoir réagir avec les protéines des cellules. Les parois des veines seront donc préservées et il n’arrivera rien de grave. Or, la plupart des personnes dans les pays riches, consomment beaucoup de protéines. Donc, la plupart des gens ne constatent aucun problème lors de l’absorption d’antibiotique, à par de temps à autres des maux de ventre, et éventuellement quelques maux de tête, des courbatures et autres symptômes assez bénins.
C’est un peu comme avec un seau vide avec des parois en fer et le même seau rempli de calcaire. Si on met de l’acide dans un seau rempli de calcaire, l’acide va réagir avec le calcaire. Il ne pourra donc plus réagir avec les parois du seau. Mais si le seau est vide, alors, l’acide va s’attaquer directement aux parois du seau, et il va les percer plus ou moins rapidement. Et évidemment, plus on emploie l’acide longtemps, et plus il a des chances de percer les parois du seau. Dans le cas du corps humain, les débris cellulaires et autres particules en suspension dans le sang vont jouer le rôle du calcaire, l’antibiotique le rôle de l’acide, et les parois des vaisseaux sanguins, le rôle des parois du seau. Un personne qui mange beaucoup de protéines (c’est à dire, dans l’alimentation occidentale, une alimentation normale) est dans le cas du seau rempli de calcaire, tandis qu’une personne qui en mange peu est dans le cas du seau vide.
Donc, si la personne qui absorbe l’antibiotique est maigre, mange peu, et peu de protéines, le danger que des symptômes plus ou moins graves apparaissent devient important. Parce que là, il y aura peu de protéines pour réagir avec l’antibiotique avant que celui-ci n’attaque les parois des vaisseaux sanguins.
Donc, dans les cas suivant : une personne maigre, mangeant peu et peu de protéines, un enfant plus ou moins dans le même cas, quelqu’un de corpulence moyenne mais mangeant peu au moment de la prise des antibiotiques, quelqu’un pratiquant le jeûne, quelqu’un mangeant peu à cause de la prise de médicaments qui lui coupent l’appétit (et qui a éventuellement maigri depuis plusieurs semaines ou mois à cause des ces médicaments), dans tous ces cas, il y a un risque très fortement acru d’apparition de problèmes graves lors de la prise d’antibiotiques.
On peut se demander également si une personne qui a une alimentation de type occidental n’a pas tendance à avoir les parois des vaisseaux sanguins plus épaisses. Ce qui pourrait expliquer là aussi que ces personnes ressentent moins de problèmes que des personnes maigres et mangeant peu de protéines.
Par ailleurs, les antibiotiques sont utilisés la plupart du temps sur une courte période. La plupart du temps, on donne des traitements d’une semaine, maximum deux. Donc, ils n’agissent pas pendant assez longtemps pour causer des dommages importants. Donc, là aussi, ça entraine que peu de monde voit apparaitre des problèmes avec les antibiotiques. Par contre, si on les utilise plus longtemps, le risque que des problèmes graves apparaissent augmente fortement.
Donc, comme il y a peu de gens de touchés par des cas graves, tout le monde passe complètement à coté du danger important que représente les antibiotiques. Puisque les gens ont en général déjà vu plus de 20 cas de personnes ayant pris des antibiotiques sans avoir de problèmes graves, ils ne vont pas imaginer que ces médicaments puissent causer ce genre de problèmes.
Le fait que les antibiotiques soient utilisés presque pour un oui ou pour un non finit aussi par donner l’impression aux gens que ce sont des médicaments non dangereux. Dans l’esprit des gens, si on les utilise aussi souvent, c’est que ça doit être des médicaments quasi inoffensifs. Ils sont à la limite de considérer que ce sont des petits bonbons. Et comme les médecins sont aussi peu conscients que l’individu lambda du danger des antibiotiques, ce ne sont pas eux qui vont venir contredire cette croyance (ou alors, très faiblement. En tout cas, c’est ce qu’on constate. Les médecins ne critiquent jamais l’usage des antibiotiques à cause des dangers immédiats pour la santé, mais pour les problèmes de soi-disant résistance des bactéries, ou alors, pour des raisons d’économies pour la sécurité sociale).
Il y a cependant beaucoup de cas intermédiaires, où les symptomes sont moyennement graves. Mais, on mettra la plupart du temps ces effets sur le dos d’une autre cause. Donc, même s’il y a pas mal de cas intermédiaires, on n’en a pas conscience parce qu’on n’imagine pas du tout que les effets en question soient dûs aux antibiotiques (à part éventuellement pour les maux de ventre, et encore).
Au mieux, si on reconnait que l’antibiotique est impliqué, on expliquera le problème par une intolérance à l’antibiotique.