Une petite réflexion supplémentaire sur les tests d’anticorps que j’ai postée récemment sur le forum sidasante (j’ai ajouté quelques modifications) :
Un autre truc qu’on peut se dire concernant les tests d’anticorps, c’est que la non spécificité du test VIH (cf. cet article) rejaillit sur les autres tests faits pour les maladies qui font réagir le test VIH. Ca invalide leur spécificité aussi.
Si le test VIH réagit positif à cause de la présence d’anticorps de la lèpre, tuberculose, rhume, grippe, herpès, malaria, hépatite, etc…, alors, les tests supposés spécifiques de ces anticorps ne le sont pas non plus.
Les tests d’anticorps de la lèpre, de la tuberculose, du rhume, etc…, ne sont pas spécifiques. Eux aussi doivent réagir aux autres anticorps de la liste en question. Le test du rhume doit réagir aux anticorps de la tuberculose, de la grippe, de l’herpès, de la malaria, de l’hépatite, etc… Le test de la tuberculose doit réagir aux anticorps du rhume, de la grippe , de la malaria, de l’hépatite. Et donc, le test d’anticorps du rhume ne doit pas être spécifique. Le test de la tuberculose ne doit pas l’être non plus, celui de l’hépatite idem, etc…
Et si tous ces test tombent, ça la fout mal pour les autres. Si 65 tests ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les autres le seraient plus.
Tant que la remise en cause ne concernait que le test VIH, on pouvait toujours répondre que c’était particulier à ce test, qu’il y a une arnaque pour le sida, mais que ça ne concerne pas les autres tests. Mais si ça concerne carrément 65 tests, il devient beaucoup plus difficile de défendre cet argument.
Ce qu’on peut se dire aussi, c’est tout simplement qu’il n’y a pas eu de tests supplémentaires de conduits pour voir si d’autres maladies faisaient réagir positif le test vih. Sinon, la liste serait probablement beaucoup plus longue.
PS : et par ailleurs, ça doit aussi invalider les tests d’hémagglutination. Parce que si les 65 tests d’anticorps en question ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les tests d’hémagglutination correspondant le seraient, vu qu’ils reposent sur le même principe de lien anticorps/antigène.
J’avais décelé un défaut dans cet article (enfin.., défaut si on cherche couper les cheveux en 4). C’est qu’il est possible que seul l’anticorps anti-vih réagisse aux antigènes des autres maladies. Les anticorps des 65 autres maladies peuvent éventuellement ne pas réagir aux antigènes des 65 autres maladies. Donc, ok pour que les anticorps anti-vih réagissent à la tuberculose, à la lèpre, à l’herpès, etc. Mais les anticorps de l’herpès ne réagissent pas forcément aux antigènes de la tuberculose et de la lèpre.
Mais j’ai trouvé la solution. C’est en raisonnant sur le système clef/serrure que j’ai compris.
Le problème de la multispécificté, c’est que ça veut dire soit qu’il y a plein de serrures à la surface de l’anticorps (chacune étant spécifique d’un seul antigène), soit qu’il n’y a qu’une serrure, mais qui s’adapte à plein de clefs différentes.
Seulement, le problème du cas avec plein de serrures spécifiques, c’est que ça peut finir par faire beaucoup à la surface d’une petite cellule comme un anticorps. Et dans le cas présent, 65 serrures différentes, ça doit finir par être légèrement le bordel. Franchement, ça n’est pas crédible.
Et puis, il y a un argument encore plus important s’opposant à ce système. On ne voit pas pourquoi un anticorps irait produire des serrures anti-autres-antigènes. Pourquoi un anticorps anti-vih irait produire 65 autre serrures ? Ca n’a aucun sens. Surtout que parmi ces serrures, il y en a pour des maladies assez peu courantes qu’en général une personne n’a pas rencontré. En tout cas, si ça le fait, les tests sont complètement remis en cause, puisqu’ils sont alors clairement non spécifiques.
Et si c’est une seul serrure multispécifique, alors, on en revient bien à ce que j’ai dit. Ca veut dire que si un anticorps A réagit aussi à l’antigène B et C, alors l’anticorps B va réagir aussi aux antigènes A et C. Ceci parce que ça veut dire que la serrure de B est identique à celle de A et de C.
Bien sur, on pourrait dire que la serrure A est une serrure peu perfectionnée qui accepte les clefs des antigène B et C. Tandis que la serrure (et donc l’anticorps) B est plus complexe et n’accepte pas forcément la clef A. Mais ça devient un peu trop tiré par les cheveux pour être crédible.
Le petit problème, du coup, c’est que si les serrures sont identiques, ça veut dire que les clefs (sur les antigènes) le sont aussi. Ce qui la foutrait légèrement mal du coté de l’orthodoxie, puisque jusqu’à nouvel ordre, les clefs en question sont sensées être complètement différentes. En l’occurrence, les clefs sont supposées être les protubérances à la surface des virus, bactéries et autres antigènes. Or, on sait soi-disant identifier ces protubérances, notamment par leur poids. Pour le vih, c’est la gp120. Et bien sûr, pour d’autre, ce sont des protéines de poids différent. Donc, problème, comme des particules de poids moléculaire différents peuvent être identiques ?
Donc, on en revient au problème soulevé dans l’article. Le fait que les anticorps anti-vih réagissent aux antigènes de 65 autres maladies remet totalement en cause tous les tests d’anticorps. Parce que ça veut dire que les anticorps spécifiques de chacune des 66 maladies réagissent en fait aux antigènes des 65 autres maladies. Et si c’est le cas pour 66 anticorps complètement pris au hasard, c’est forcément le cas pour tous les anticorps et donc tous les tests d’anticorps.
Ca serait un peut trop extraordinaire que 66 anticorps pris complètement au hasard soient non spécifiques entre eux, mais que tous les autres anticorps de la création soient eux parfaitement spécifiques et se limitent à réagir à un seul antigène.