La preuve que c’est bien la réhydratation qui guérit la tuberculose pulmonaire (et d’autres maladies), et pas les antibiotiques

Dans l’article précèdent, j’établissais qu’on pouvait tout à fait remettre en cause l’idée que ce sont les antibiotiques les responsables de la guérison des patients qui ont une tuberculose pulmonaire en stade avancé et qu’on pouvait en créditer plutôt la réhydratation par perfusion. Voici quelque chose qui prouve que c’est bien la réhydratation qui entraîne que les gens guérissent de la tuberculose. Et bien, sur, c’est valable pour d’autres maladies qui se manifestent par une forte déshydratation. La tuberculose n’est qu’un exemple.

Entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème, les antibiotiques n’existaient pas. Or, René Quinton, avec son fameux plasma du même nom, arrivait, en réhydratant les personnes atteintes de tuberculoses pulmonaires avancées, à les remettre sur pied. Il y avait déjà un véritable effet Lazare.

On avait donc une réhydratation sans antibiotiques. Et le résultat était le même qu’avec réhydratation + antibiotiques. Donc, il est clair que dans le couple réhydratation + antibiotiques, c’est bien la réhydratation la cause de l’amélioration, et pas l’antibiotique.

Au passage, la conclusion logique est que la tuberculose pulmonaire avancée n’est pas une maladie causée par un microbe pathogène, mais un simple problème de déshydratation.

Apparemment, certains médecins de l’époque ont mal accueilli la plasma de Quinton. C’est sur qu’ils devaient être verts. Parce que tout d’un coup, on pouvait basculer vers cette idée que certaines maladies considérées comme causées par des microbes pathogènes étaient causées par bien autre chose. Les résultats de Quinton représentaient potentiellement une menace importante pour la théorie pasteurienne. Ceci alors qu’on était en pleine hystérie sur les microbes pathogènes. C’est sur, bonjour la honte. Surtout que celui qui avait découvert le bacille de la tuberculose, c’était Koch, devenu rapidement un des papes de la médecine de l’époque.

Il n’est pas sur que René Quinton ait vu ça. Il semble qu’il était plus dans la pensée que son plasma améliorait la forme physique, et donc, permettait de lutter contre l’infection en renforçant le système immunitaire. Et il était plus porté sur l’idée de liquide vital que sur la simple idée de réhydratation. Dommage, il avait l’arme pour aller encore plus loin et remettre en cause une bonne partie des maladies soi-disant transmissibles.

Voici deux articles qui parlent du plasma de Quinton et de son application à la tuberculose (et d’autres maladies liées à la déshydratation).

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Le Plasma de Quinton (Le Temps, 17 avril 1907) :

Les deux principales maladies justiciables du traitement marin sont, pour le moment, l’athrepsie des jeunes enfants et la tuberculose. Ce sont d’ailleurs les deux maladies qui s’offrent le plus souvent aux dispensaires cités plus haut.

En ce qui concerne l’athrepsie, c’est-à-dire la débilité des jeunes enfants qui n’arrivent pas à se nourrir, qui ont les chairs flasques, vides et le faciès vieux et souffreteux que chacun, hélas ! a pu voir, on a obtenu de véritables miracles, et cela sans autre régime, sans changement de lait ou d’air. La chute de poids s’arrête, pour ainsi dire, du jour au lendemain, pour être remplacée par un relèvement ; la diarrhée s’arrête, et la vie, qui déclinait, se relève. Les observations prises à la Maternité et dans les dispensaires sont concluantes.

Pour la tuberculose, les faits relevés jusqu’ici sont, en bien des cas, d’un puissant intérêt. J’ai vu l’autre jour — car je tenais à voir des malades chez qui le traitement ne date pas d’hier seulement — au dispensaire de La Motte-Picquet, un sujet de quarante-huit ans qui a été soumis au traitement marin il y aura deux ans en juin. Son état était le suivant : dyspnée intense ; à peine la parole et la marche sont-elles possibles. Au poumon partout, lésions tuberculeuses du deuxième degré, et hémoptisies. Le malade se donnait si peu de temps à vivre — et le médecin ne pouvait le contredire — qu’il se refusait à acheter des vêtements dont il avait pourtant grand besoin. « Pour si peu de temps, à quoi bon ? »

Il se soumit deux mois au traitement et fut amélioré. Il fut assez remonté pour juger inutile de commuer. Mais, après quatre mois, il revint. Et en deux ans il a suivi quatre périodes de traitement, la quatrième ayant débuté le 2 mars de cette année. Du 2 au 13, jour où je l’ai vu, il a gagné 800 grammes. Et cela, notez-le bien, sans cure d’air, sans cure de repos, sans suralimentation, sans aucune autre thérapeutique. Il est extrêmement amélioré, il marche sans peine, et va et vient. Sa vie est transformée. « Je me fais l’effet d’un phénomène», me dit-il, tant sa condition actuelle diffère de celle où il se trouvait.

En somme, on ne peut que recommander un traitement dont la base est aussi rationnelle et qui, dans la pratique, a donné des résultats merveilleux. La méthode de M. Quinton a ceci de rare qu’elle n’est née ni du hasard ni de l’empirisme. Elle est la conséquence logique d’un raisonnement scientifique. C’est le second fait de ce genre qu’on trouve dans l’histoire de la médecine. Le premier, c’était la méthode de Pasteur. Or, et l’on conçoit l’hostilité de certains médecins, pas plus que Pasteur, M. Quinton n’est médecin.

Autre article parlant des maladies sur lesquelles le plasma de Quinton agit :

http://www.plasmaquinton.com/fr/utilisation-international.php

La théorie de Quinton sur l’origine de la vie unicellulaire a trouvé une acceptation générale dans le monde. Ses travaux et ceux de ses collaborateurs ont eu un grand succès. Ils se sont portés principalement sur les affections cutanées de tout ordre, les diarrhées, les déshydratation profondes, la tuberculose pulmonaire, le choléra, la typhoïde et d’autres problèmes.

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D’ailleurs, si on veut donner dans le conspirationnisme, on peut se poser des questions sur la chronologie de la fin des dispensaires de Quinton et de l’avènement des antibiotiques. A partir de 1907, Quinton ouvre pas mal de dispensaires où il dispense son plasma. Puis, il est mobilisé en 1914, jusqu’en 1918. On nous dit qu’il perd alors pied avec son oeuvre et qu’après la guerre, il concentre son activité vers de nouveaux horizons, à savoir, le vol à voile et la calcul des profils idéaux pour les ailes et les fuselages. On nous dit que quand il meurt, en 1925, son oeuvre est déjà pratiquement oubliée. Peut-être. Mais peut-être aussi qu’on lui avait mis des batons dans les roues et qu’il n’a pas pu continuer son oeuvre par manque de moyens, ou parce qu’il avait été dégouté de le faire. Ou peut-être qu’on a refait l’histoire après coup et que les dispensaires et l’oeuvre de Quinton en France marchaient encore bien à la mort de celui-ci et qu’on a fait en sorte après, d’enterrer son oeuvre. En tout cas, comme par hasard, 20 ans plus tard, quand tout le monde a oublié Quinton, le couple antibiotiques + perfusion de serum physiologique apparait, avec les antibiotiques qui sont crédités de la réussite due en fait à la réhydratation obtenue grace au serum physiologique (qui ne fait donc que reprendre l’idée de Quinton en fait). Donc, est-ce qu’il n’y aurait pas eu une conspiration de la part de gens bien placés et bien informés pour enterrer la découverte de Quinton et la ressortir sous une autre forme quelques temps plus tard, tout en faisant la promotion de nouveaux médicaments ? Je n’y crois pas trop. Mais on ne sait jamais. C’est une possibilité à envisager.

Toujours dans le conspirationnisme, comme par hasard, depuis 1982, il est interdit d’injecter le plasma de quinton en France. On ne peut plus l’utiliser que par voie orale. La version officielle est que c’est l’entreprise le fabricant qui aurait oublié par inadvertance de faire revalider l’autorisation de mise sur le marché. Mais peut-être qu’en réalité, les pouvoirs médicaux ont voulu l’enterrer définitivement en ne permettant d’utiliser qu’une version moins intéressante du plasma (même si elle a quand même un certain intérêt).

Cause de la guérison à l’hôpital de certaines maladies : les antibiotiques ou la réhydratation ?

Quand on prend conscience des effets létaux des antibiotiques, ou de leur effet oxydant, on est amené à se poser des questions sur les cas de guérison revendiqués pour ces médicaments, ainsi que l’histoire des ces médicaments. Comment se fait-il que ces médicaments aient été présentés comme une solution à des infections graves comme les cas de tuberculose avancée par exemple ? Alors qu’on voit difficilement ce qu’ils pourraient apporter à ce genre de maladie.

Autant, pour des infections ou le problème vient d’une surcharge de protéines, ils peuvent avoir un effet de fluidification du sang qui va améliorer les symptômes pendant quelques heures (comme pour les corticoïdes) ; autant là, on ne voit pas comment ça pourrait avoir un quelconque effet positif.

En ce qui concerne l’histoire des antibiotiques, on entend parler à leur égard d’un effet Lazare quand ils ont été introduits. Bon, ça pourrait être un mensonge de plus inventé pour faire vendre ces médicaments lors de leur introduction. Possible. Mais, il est possible aussi qu’il y ait une certaine réalité derrière ça. Pour la tuberculose en phase avancée traitée à l’hôpital, c’est quand même moins facile de bidonner les rapports. Pour une maladie comme la syphilis, ce n’est pas compliqué, mais là, pour des gens à l’hôpital, il y a une certaine probabilité que ce soit une chose exacte. Surtout que c’est un phénomène qui existe toujours. On met peut-être un peu moins l’accent sur le coté « effet Lazare » qu’à l’époque. Mais un gars qui arrive à l’hôpital avec une tuberculose en étant fortement déshydraté, à quand même une assez bonne chance de s’en sortir.

C’est en prenant conscience de l’importance de l’eau en faisant des recherches diverses sur le sujet que j’ai fini par comprendre ou était le truc probablement. En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que les perfusions systématiques n’ont été généralisées que vers la fin des années 40, grâce à une invention de Baxter (qui a fondé la société du même nom). Avant, il fallait qu’une infirmière reste présente à coté du patient pendant tout le temps de la perfusion. Du coup, la perfusion était très peu utilisée.

Donc, l’usage des antibiotiques a été généralisé en même temps que celui des perfusions. Ils ont peut-être même été introduits exactement en même temps que les perfusions. Puisque pour certaines maladies en phase avancée, il était peut-être hors de question de donner l’antibiotique par voie orale.

Or, pour pas mal de maladies, le problème principal, c’est la déshydratation. Pour de nombreux cas de tuberculose avancée, c’est flagrant. Les malades n’ont plus que la peau sur les os. Alors, bien sur, c’est dû en partie à de la sous-nutrition. Mais même en étant sous nourris, on n’arrive pas à un état de maigreur pareil (enfin bon, très rarement). Il y a forcément une déshydratation sévère.

Et bien sur, si on met la personne sous perfusion, celle-ci étant réhydratée, elle va aller beaucoup mieux tout d’un coup. En quelques jours, la personne va être remise sur pieds. Un effet Lazare quoi.

Donc, on peut penser que ce n’est pas du tout les antibiotiques qui sont à l’origine de l’effet Lazare sur de nombreux types de maladies, ou plus généralement, de la guérison de ces patients, mais la réhydratation obtenue grâce aux perfusions. C’est l’hypothèse la plus évidente et la plus logique. Une personne arrive complètement déshydratée. On la réhydrate. Elle va mieux. Ben, normal quoi.

Or, la gloire des antibiotiques repose en grande partie sur ces cas d’effet Lazare et de soi-disante guérison de ce type de maladie, sur l’idée que ce sont les antibiotiques seuls qui étaient à l’origine de ces effets bénéfiques. Quand on met en cause les antibiotiques, souvent, un partisan de la médecine officielle va remonter à ce qui s’est passé lors de l’introduction des antibiotiques et va sortir cette histoire de l’effet Lazare ou, plus proche de nous, va nous dire que telle maladie est guérie nettement par les antibiotiques.

Oh, bien sur, de nos jours, les médecins doivent reconnaître en partie l’apport de la perfusion de sérum physiologique pour la guérison du patient. La position d’un certain nombre doit être que la mise sous perfusion aide à sortir de la phase critique, mais : position 1) que l’antibiotique participe à cette amélioration immédiate, et ensuite permet de ne pas rechuter, ou : position 2) que l’antibiotique, effectivement, n’apporte rien lors de cette phase, mais il permet de ne pas rechuter. Ca doit être un truc comme ça. Mais pour la partie historique du truc, là, on oublie bien à propos l’apport de la mise sous perfusion, et on ne garde que l’apport des antibiotiques. Et en remontant jusqu’à maintenant, ça permet de dire que ça prouve que c’est bien l’antibiotique le responsable principale de l’amélioration de la survie des patients qui ont ce genre de maladie entraînant des déshydratations intenses.

Bien sur, comme les antibiotiques ne soignent rien du tout, mais au contraire, sont dangereux (voir la page sur les antibiotiques), surtout pour des gens très amaigris, il devait (et il doit y avoir toujours maintenant) y avoir un certain nombre de morts causés par les antibiotiques. Mais dans ces cas là, pas de problème, on disait (et on dit encore) que la maladie était tout simplement trop avancée pour que les antibiotiques agissent. Tandis que si le patient s’en sort (grâce à la perfusion de sérum physiologique), on dit que c’est grâce aux antibiotiques. Face je ne perds pas et pile je gagne.

Le problème pour la médecine orthodoxe, c’est qu’évidemment, les conditions qui font qu’un habitant d’un pays pauvre se retrouve complètement déshydraté ont des chances de perdurer. Donc, une personne qui a été mise sous perfusion (tout en étant traitée par antibiotique évidemment) et qui a été remise sur pied, risque de rechuter. Voir de rechuter rapidement. C’est complètement logique avec l’idée de la déshydratation. Ca l’est moins avec la théorie que ce sont les antibiotiques les responsables de la guérison. Donc, ils ont été obligés d’inventer les résistances aux antibiotiques. Si un gars est à nouveau amaigri et déshydraté, ce n’est pas parce qu’il fait trop chaud, et qu’il ne peut pas manger ni boire à sa faim. Non, c’est que le microbe était résistant aux antibiotiques.

Pourquoi le lait de vache est mauvais pour le bébé

Sur les sites de santé naturelle, on accuse souvent le lait d’être mauvais pour le bébé. Mais à mon avis, on tombe plus ou moins à coté de la vraie raison. On accuse les chaines lipidiques d’être plus longues que celles de l’être humain. Pourquoi pas ? C’est peut-être un facteur. C’est sur que par rapport au problème que j’envisage, ça ne doit pas aider. La présence de certaines hormones en plus ou moins grandes quantités est probablement un facteur également. Mais la raison principale me semble celle-ci.

Le lait de vache contient 3 fois plus de protéines que le lait humain. C’est surtout ça le problème.

Comme déjà vu dans le site, l’excès de protéines engendre des tas de problèmes ORL : rhumes, grippes, bronchites, etc… Et c’est exactement de quoi souffrent surtout les bébés dans nos contrées.

On entend régulièrement chez les jeunes parents : « il vient de rechuter de son rhume », « il fait bronchite sur bronchite ». Ben ouai, forcément.

Là dessus vont parfois s’ajouter les problèmes liés à l’usage subséquent des antibiotiques pour « soigner » ces problèmes ORL. Les effets connus des antibiotiques sont des éruptions cutanées, des maux de ventre. Et on va assister à des réactions du genre : « oh, mon enfant a des plaques rouges, je ne comprends pas », « oh mon enfant vomit, je ne comprend pas ». Ce qui est moins connu, ce sont les effets sur le cerveau (voir mon article sur les antibiotiques). Et on va avoir droit (heureusement beaucoup plus rarement) à des : « oh mon enfant a des vertiges, un état de confusion, je ne comprends pas ».

Et les parents, dans la plupart des cas, ne vont pas penser au problème de l’antibiotique, puisque pour eux, comme tout le monde a l’air d’en prendre sans qu’il y ait de complication, ce sont comme des petites pilules inoffensives. Donc, ils vont avoir tendance à ne pas accuser l’antibiotique.

Le problème, c’est que comme plein de femmes nourrissent leur enfant au biberon, elles finissent par croire, en échangeant leurs expériences, que ces problèmes sont normaux et que c’est simplement un problème normal de croissance. Comme c’est un problème généralisé, ça prend l’allure de la normalité. Alors que ce n’est pas normal du tout et que c’est le lait de vache le responsable.

Evidemment, quand on entend les femmes qui allaitent au sein parler de leur bébé, le discours est très différent. On entend régulièrement dire que le bébé va très bien, qu’il n’est quasiment jamais malade.

Pourquoi ces problèmes disparaissent petit à petit ? C’est qu’une fois la phase de plus forte croissance finie, la proportion de protéines dans l’alimentation de l’enfant doit diminuer. Donc, les problèmes sont moins fréquents. Ce qui n’empêchera pas l’enfant de subir des surcharges en protéines aux mêmes périodes que les adultes, lors des fêtes de fin d’année principalement.

Bref, lait de vache chez les nourrissons égale problèmes à répétition.

Ce que j’apporte à la médecine

Quelles sont les théories originales que j’apporte.

Remise en cause des bactéries pathogènes (ça existe plus ou moins, mais pas de façon aussi radicale)
Remise en cause de l’existence des virus
Remise en cause de la validité des tests d’anticorps
Remise en cause de la validité de la méthode PCR
Remise en cause de la validité des tests d’ADN
Remise en cause de la structure de l’ADN
Remise en cause de l’existence du système immunitaire
Remise en cause de l’existence des cancers (il n’y a que des tumeurs selon moi, pas de métastases)
Etablissement du danger des antibiotiques
Etablissement du danger des anti-inflammatoires
Etablissement du problème du cycle des protéines et du danger d’en absorber de trop grandes quantités
Précision à partir de cette théorie, de la théorie de l’encrassement dont on entend parler par-ci par-là
Etablissement de la cause a priori la plus fréquente du cancer (pas totalement original, j’accole deux théories existantes, mais peu connues et j’y ajoute ma théorie des protéines)
Etablissement de la raison de l’echec de certaines greffes et le fait qu’il n’y a pas besoin de prendre des médicaments anti-rejet éternellement.
Etablissement des vraies causes pour un certain nombre de maladies
Révision de l’histoire de la médecine

Les théories que je reprends, mais qui s’insèrent dans ma vision de la médecine :

Un certain nombre de théorie sur l’alimentation
En partie les théories de Fereydoon Batmanghelidj
Les théories de René Quinton

Remise en cause de l’origine virale des grippes et des rhumes

Passons à la critique de l’origine virale des grippes et rhumes.

Déjà, je doute fort que le virus de la grippe et du rhume aient été isolés en respectant les postulats de Koch. C’est en 1933 que les chercheurs Andrewes, Smith et Laidlaw découvrent le virus de la grippe (isolé à partir de furets, virus grippal A). Le 17 janvier 1949, le docteur Lépine de l’institut Pasteur à Paris et le docteur Muller de l’université de Leyde aux Pays-bas réussissent à identifier 2 virus de la grippe et en isolent un troisième.

Apparemment, le virus n’a été testé que sur des furets et des souris, jamais sur des hommes. Donc, le 3ème postulat de Koch n’est pas respecté. Par ailleurs, en 1933, isoler un virus n’avait pas du tout la même signification qu’aujourd’hui. On ne pouvait pas l’identifier au microscope, ni le cultiver, ni en identifier les protéines et l’ADN. La seule chose qu’on pouvait faire, c’était purifier un échantillon sanguin en ne gardant que les particules de taille inférieures à 200 nm, et infecter des souris ou autres animaux de ce genre, et voir si elles tombaient malades. Donc, en aucun cas, il ne s’agissait d’un isolement de virus.

En 1949, on n’avait que le microscope électronique comme instrument d’identification du virus. Donc, on ne pouvait qu’identifier les virus visuellement. On ne pouvait toujours pas faire de culture, ni identifier les protéines et l’ADN. Or, sans identification des protéines et de l’ADN, on ne peut pas dire si on a bien tel virus ou pas. Et sans culture, on ne peut pas savoir si la particule qu’on a devant soi est virale ou produite par les cellules. Donc, en 1949, il ne s’agissait pas non plus d’un isolement.

Bon, mais le problème de l’isolement est une chose. Mais, est-ce que par ailleurs, les caractéristiques de la maladie sont cohérentes avec ce qu’on observe sur le terrain ?

Bien sur, comme la maladie se répand rapidement en hiver, puis se résorbe tout aussi rapidement, ça a un coté « épidémique » qui semble s’accorder avec l’hypothèse microbienne.

Seulement, pourquoi la maladie devrait-elle frapper uniquement durant les mois d’hiver ? C’est complètement illogique. Ca devrait frapper toute l’année. Au contraire, vu que le virus se développe dans un corps à 37 C°, il devrait survivre dans l’air, et donc, se propager beaucoup plus facilement durant les mois chauds que durant les mois froids. Ou alors, ça devrait frapper aléatoirement, parfois en hiver, parfois au printemps ou en été, mais pas tout le temps en hiver.

Et pourquoi la maladie devrait venir invariablement de Chine ? Soi-disant, ça viendrait des élevages de porcs et autres animaux de ferme. Comme s’il n’y avait pas ce genre d’animaux ailleurs. Et bien sur, ça viendrait tous les ans en hiver, réglé comme une horloge. Le truc clairement bidon.

D’ailleurs, pourquoi les pays chauds n’ont pas d’épidémie à date fixe, comme chez nous ? Pourquoi le virus qui se propage de la Chine à l’Europe, n’en profite pas pour se propager en Afrique ? Comment se fait-il qu’en Afrique, les cas de grippe soient répartis de façon plutot homogène sur l’ensemble de l’année ? C’est absurde. Soit le virus se comporte d’une façon, soit d’une autre (le comportement africain étant le plus logique d’ailleurs), mais pas de deux façons différentes.

Comment se fait-il que, dans une famille, le virus, qui par ailleurs a l’air de se propager si facilement, ne touche souvent qu’une personne et pas les autres ?

Pourquoi n’attrape-t-on en général qu’un ou deux rhumes par an, alors qu’il y a soi-disant des centaines de souches qui se balladent dans la nature et contre lesquelles ont n’est pas protégés (et donc, contre lesquelles notre système immunitaire ne peut strictement rien) ?

Et (même réflexion que pour le VIH d’ailleurs), si le virus mute si souvent, comment se fait-il que le virus n’ait pas des caractéristiques qui changent ? Quand on sait que 2 % de mutation génétique nous séparent du chimpanzé, on se dit qu’une mutation de cette ordre chez un virus, qui a un ADN supposé beaucoup moins complexe que le notre, devrait complètement modifier le virus en question.