Attention aux antibiotiques


10 Juillet 2005


L'analyse du parcours de quelques dissidents me conduit à écrire cet article sur des médicaments dont ne se méfient à mon avis pas assez les dissidents : les antibiotiques.

Je pense que les antibiotiques ont comme effet secondaire, comme l'aspirine et les corticoides, de désagréger les protéines (ou d'empêcher leur agrégation) et de fluidifier le sang. Par ailleurs, Cheminot, qui est chimiste, souligne qu'un certain nombre d'antiotiques ont une activité oxydante.

Certains dissidents se trouvent dans une situation particulièrement vicieuse vis à vis des antibiotiques, parce qu'ils adoptent des méthodes de soins naturelles, et, en même temps, ils ne se méfient qu'assez peu des antibiotiques. Donc, si jamais ils sont malades, ils vont avoir tendance à prendre des antibiotiques sans crainte. Pas pour un oui ou pour un non, comme le font beaucoup de gens ; mais, si ça leur parait justifié, ils en prendront.

Or, le fait que certains antibiotiques fluidifient le sang et soient oxydants est dangereux. C'est dangereux pour les parois des vaisseaux sanguins. Ca va avoir, à mon avis, tendance à les désagréger à certains endroits. Ca ne va pas désagréger les gros vaisseaux, bien sur, dont les parois sont trop épaisses, mais les petits vaisseaux. Et ça va être particulièrement le cas sur des personnes maigres. Et encore plus sur des personnes maigres qui pratiquent le jeûne. Ces personnes, de par un régime pauvre en graisses et protéines, vont avoir un sang déjà fluide et des parois de vaisseaux assez fines. Du coup, absorber un produit qui fluidifie encore plus le sang et attaque les parois des vaisseaux sanguins, chez ces personnes là, va conduire à des hémorragies. Alors que chez des personnes qui ont un régime classique, les parois des vaisseaux sanguins sont suffisamment épaissies par l'absorption de graisses et de protéines et le sang est suffisamment encombré de protéines pour que l'antibiotique désagrège ces protéines avant d'attaquer les vaisseaux et pour que rien ne se passe.

Le danger mortel va se situer essentiellement à un endroit : le cerveau. Partout ailleurs, le fait que certains petits vaisseaux sanguins soient percés n'entraine probablement pas de danger mortel. Parce qu'une petite hémorragie ne va pas entrainer de gros dommages pour l'organe touché et celui-ci va par ailleurs être réparé en quelques mois. Mais, en ce qui concerne le cerveau, les choses sont différentes. Une hémorragie cérébrale va complètement esquinter la zone du cerveau touchée. Et la destruction, même partielle du cerveau, signifie souvent carrément la mort. Les hémorragies cérébrales provoquent 42.000 morts pour 150.000 cas par an. Donc environ 30 % des cas.

Pour ceux qui pratiquent le jeûne comme solution aux divers problèmes de maladie, l'expérience de Mark Griffiths montre que l'antibiotique va agir de façon là aussi, assez vicieuse. L'antibiotique va agresser l'organisme de façon particulièrement intense là où il est le plus concentré. Et logiquement, il est le plus concentré à l'endroit où il est absorbé. Donc, dans le système digestif. Il est connu que les antibiotiques donnent des maux de ventre. Du coup, quelqu'un de maigre, qui a l'habitude de jeûner pour résoudre les petits problème de maux de ventre, risque de jeûner. Son sang déjà assez fluide va l'être encore plus. Et l'action néfaste de l'antibiotique va être maximale sur les parois des vaisseaux, entrainant un risque relativement important d'hémorragie. Bref, l'antibiotique, par son agression du système digestif, provoque le comportement de jeûne qui va rendre son action encore plus dangereuse.

Mais même sans jeûne, sur quelqu'un d'assez maigre, l'action de l'antibiotique reste dangereuse à mon avis.

Ca a été le cas pour Mark Griffiths je pense. D'après ce qu'on m'en a dit, il a pris pendant un certain temps des antibiotiques en juillet suite à une opération des dents. Il s'est rapidement plaint de maux de ventre. Il a alors utililisé la méthode qu'il utilisait habituellement : le jeûne. Il a fait plusieurs périodes de jeûne entre aout et septembre. Puis, une semaine avant le 23 octobre, il a commencé à avoir des comportements incohérents devant ses amis, comme essayer de changer les chaines de sa télé avec une lampe torche ou de se rouler une cigarette sans tabac à l'intérieur. Le 22 octobre, un journaliste l'appel et Mark lui semble totalement incohérent. Et le 23 octobre, il meurt. Il semble donc clair, à la vue de son comportement de plus en plus incohérent, qu'une hémorragie cérébrale lui a détruit le cerveau.

Il semble que ça a été le cas aussi pour sa femme : Sylvie Cousseau. J'avais lu qu'elle avait eu un cancer du sein. Du coup, je croyais qu'elle avait quand même utilisé la médecine allopathique et qu'elle était morte à cause des médicaments anticancéreux. Mais, en fait, une personne l'ayant cotoyée peu avant sa mort m'a dit qu'elle n'avait pas suivi de thérapie allopathique anticancéreuse. Elle n'avait suivie que la méthode Hamer; qui est une méthode basée sur la psychologie ; donc, sans médicament. Et en fait, il semble clairement qu'elle n'est pas morte à cause du cancer du sein, mais à cause d'une hémorragie suite à la prise d'antibiotiques ou/et d'anti-viraux. Mark aurait dit à Terry sur le présent forum : "elle est decedée d'une hemorragie, a cause du medicament anti viral qu'elle prenait pour des problemes digestifs". La personne l'ayant connue m'a dit "mais elle a pris des antibiotiques peu avant la fin". Il est possible qu'elle ait pris d'abord des antibiotiques, que ça lui ait causé des maux de ventre, et qu'elle ait pris des antiviraux ensuite. Elle aussi était assez maigre (enfin, elle était à son poids de forme, comme Mark). Donc, là aussi, on a une prise très probable d'antibiotiques et on a, comme par hasard, une mort par hémorragie.

Jimmy le rebel (forum onnouscachetout), a aussi eu des problèmes de maux de ventre, causés très probablement par des antibiotiques. Ici, il ne s'agit donc pas d'un cas de décès ; mais c'est un exemple intéressant également. Les maux de ventre liés aux antibiotiques sont connus. Mais, autant si ça agit immédiatement ou rapidement, on établit facilement la relation entre les maux de ventre et la prise d'antibiotique, autant ça sera beaucoup moins le cas si l'effet secondaire se déclare 1 mois ou 2 mois après. Là, ça s'est passé un peu plus d'un mois et demi après que Jimmy ait fini un traitement contre une supposée toxoplasmose. Ce qui entraine un autre effet, très vicieux lui aussi, qui est qu'en se faisant soigner pour une maladie non dangereuse (et que je pense carrément bidon) comme la toxoplasmose, les effets réels, eux, de l'antibiotique font croire que, ça y est, le stade SIDA est atteint. Ce qui permet aux médecins de faire angoisser la personne et de la pousser à se remettre à la trithérapie. On a donc un processus en deux temps : 1) soit on a une maladie qui n'a donnée lieu à aucun symptome, mais qu'on détecte par des tests, soit on a une maladie réelle banale, dont on grossit l'importance. 2) Dans un cas comme dans l'autre, on donne des antibiotiques qui provoquent des maux de ventre et des diarrhées. Du coup, le médecin a les coudée franches pour dire que ça y est, le stade SIDA est atteint et qu'il faut se remettre à la trithérapie. On fait passer l'effet iatrogène de l'antibiotique pour une maladie bactérienne et on se sert de ce mensonge pour donner de la consistance à une première étape qui, sans ça, n'en aurait aucune ou assez peu et pour faire croire que le stade SIDA est atteint.

Pour les personnes qui ont un peu de surpoids, et qui mangent une nourriture assez riche en protéines et graisses, à mon avis, les antibiotiques ne représentent pas un danger mortel. Par contre, le fait de donner des maux de ventre, lui, reste présent, et peut entrainer le processus décrit dans le cas de Jimmy.

D'une façon pour générale, pour les personnes maigres qui prennent des antibiotiques lors d'une angine ou d'une grippe, ou d'un rhume, ou alors à la suite de maux de ventre, la prise de l'antibiotique pourrait bien arriver au plus mauvais moment. En effet, c'est en général lorsque la crise d'élimination est passée ou en train de passer (grosse suée et nez qui coule en abondance pour les rhumes, grippes et autres ; et diarrhée pour les maux de ventre) qu'on commence à prendre l'antibiotique. Du coup, l'effet sur les vaisseaux sanguin, et sur le système digestif, est maximum.

 

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22 Juillet 2005

Ajout :

 

Bon, là, on n'avait que quelques cas comme exemples. Mais, grace à quelqu'un qui a pour pseudo "glevesque", sur le forum futurascience, et qui a posté le topic "Chloramphenicol, l'antibiotique tueur" (titre modifié par le modérateur de futurascience) le fait que certains antibiotiques provoquent des hémorragies mortelles se vérifie sur un nombre de cas beaucoup plus grands. Et au passage, il révèle un scandale de plus sur la médecine à destination des pays pauvres.

QUOTE
Le Chloramphenicol produit des effets secondaires très graves.

En Europe et aux USA l'utilisation du Chloramphenicol pour les enfants a été retiré de la circulation en 1970. Les effets secondaires tels que l'aplasie passagère de la moelle osseuse, l'aplasie irréversible de la moelle osseuse, ou encore l'anémie isolée sont connus. Nous avons vu perdre leur sang et mourir des centaines d'enfants à Kantha Bopha des suites de cette complication médicale survenue dans des cliniques extérieures : il n'existe pas de traitement contre cette complication.

Les risques pour un enfant cambodgien de mourir de ce médicament sont d'autant plus grands que de nombreuses maladies de ce pays entravent le fonctionnement du foie (dengue, malaria, tuberculose, hépatites A, B et C, restreignent la fonctionnalité du foie nécessaire au métabolisme du Chloramphenicol). Il est donc incroyable que la méningite et les infections graves en général, soient traitées à l'aide de Chloramphenicol, comme l'exigent les protocoles de l'OMS.




Donc, on a des centaines d'enfants qui sont morts d'hémorragies à cause de ce médicament. Ca confirme donc bien les dangers hémorragiques de certains antibiotiques.

Ce qui confirme aussi que sur des individus maigres et petits (ce que doivent certainement être pour la plupart, les enfants cambodgiens hospitalisés), les risques de mort par hémorragie sont grands. D'ailleurs, sur les contre-indications du médicaments, on lit contre-indiqué aux nouveaux nés et précaution d'emploi sur les enfants de moins de 30 mois. Comme quoi, les labos doivent être conscients du problème de taille et de poids. Seulement, une fois établie la contre-indication pour les cas les plus à risque, on est moins regardant pour les autres cas. Enfin, on note aussi que le médicament a été retiré du marché occidental apparemment seulement pour les enfants. Ce qui indique clairement que le danger touchait essentiellement des personnes petites.

Au passage, en m'intéressant à l'aplasie médullaire évoqué dans le message de Glevesque et aux mécanismes de coagulation du sang, je comprends mieux la façon dont les hémorragies sont sinon provoquées, au moins entretenues par l'antibiotique. L'antibiotique va attaquer la moelle osseuse et empêcher la formation des plaquettes (et en plus, celles des lymphocytes et des globules rouges). C'est l'aplasie médullaire. Donc, le sang ne va plus coaguler correctement. Et en plus de ça, l'antibiotique attaque le foie. Or, dans le foie, il y a des cellules qui servent aussi au processus de coagulation. Donc, le processus de coagulation est carrément attaqué à plusieurs niveaux. Il est clair que la moindre hémorragie interne va être potentiellement grave. Comme en plus ces médicaments ont une action oxydante, comme l'a souligné Cheminot, c'est peut-être bien par là que l'hémorragie va commencer. Cela dit, je pense que ces médicaments ont aussi une action désagrégeante et que ça doit être par là que l'hémorragie commence.

Dans les descriptions offcielles (sur BIAM) des effets secondaires du médicament, on lit à propos de l'aplasie médullaire : certain, très rare. Et ça continue pour l'insuffisance médullaire : certain, très rare. Et encore pour les hémorragies : certain, très rare. "Certain" pour le fait qu'on sait que ça peut arriver, mais "très rare" pour le fait que ça a très peu de risques d'arriver. Le problème de cette façon de decrire les choses, c'est que ça fait croire au grand public, et probablement à un nombre très grand de médecins, que ces effets secondaires relèvent plus ou moins du hasard. Si ça arrive, c'est pas de bol, mais la plupart du temps, ça n'arrive pas. Et tout ça s'en qu'on sache trop pourquoi ça arrive. Alors qu'en fait, ces phénomènes sont très très fréquents. Il n'y a que leur degré de gravité qui change. Pour les enfants surnourris, le médicament sera moyennement dangereux, alors que pour les enfants les plus maigres, le médicament le sera beaucoup plus. L'effet secondaire est inscrit dans le mécanisme même d'action du médicament. Ca ne relève pas du tout du hasard. Mais comme, pour le médecin, il y a marqué "certain très rare", ben pas de problème. Ok, c'est contre-indiqué pour le nourisson est le bébé de moins de 30 mois. Mais à part ça, ça roule. C'est marqué "très rare" sur la notice, donc, ça va le risque est suffisament faible pour le prescrire. Et puis, si le médecin a comme un doute, il aura toujours en tête le fameux rapport bénéfice/risque qui lui balaiera ce doute en un clin d'oeil.

On notera aussi dans la description des effets secondaires, l'accumulation d'effets concernant la même zone ou plus ou moins le même phénomène, mais avec très rare marqué dessus. Avec deux, trois ou quatre trucs très rares aditionnés, on finit par avoir un truc plus si rare. Mais, ça passe inaperçu.

On peut penser que cette description des probabilités d'effets secondaire vient de tests fait sur des adultes bien nourris. Donc, le fait que certains effets secondaires soient considérés comme "très rare" est complètement faussé puisque ces adultes sont beaucoup moins sujets à ceux-ci (peut-être qu'on a intégré par la suite certains effets secondaires constatés par les médecins, mais, là aussi, les manip statistiques sont plus que possibles pour garder certains effets secondaires comme "très rares"). Ce qui est d'ailleurs bien montré par l'histoire du médicament. On s'est aperçu après coup que les gosses mouraient avec cet antibiotique. Alors, ça a du être du genre "Ouuups, merde alors. Les gossses crèvent. Heu bon, on va le retirer du marché pour les gamins. Tiens, et si on continuait à le filer aux gosses du tiers monde ? Personne ne les entendra crever eux. Et puis, il suffira de mettre en avant le rapport bénéfice/risque (les gosses meurent à cause du médoc, mais s'ils ne le prenaient pas, ils mourraient beaucoup plus), ça marche à tous les coups. Parce que, s'il est vrai que les gens s'interrogent sur les risques, avec la propagande faite sur les antibiotiques, personne ne s'interroge plus sur les bénéfices réels. Donc, c'est l'argument définitif pour fermer le clapet à tous ceux qui critiquent ce genre de médicaments".

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14 Novembre 2005

Tiens, autre cas. En discutant avec un couple d'amis ce week-end, la femme m'apprend que leur fille, qui a dans les 18 mois, a fait une éruption cutanée après une prise d'antibiotiques (effet secondaire connu pour de nombreux antibiotiques).

En allant chez le médecin, elle lui demande si ça ne serait pas dû à l'antibiotique. Le médecin "non non. Vous savez, ça peut être du à un virus". C'est bien les virus. Ca permet d'expliquer tout et n'importe quoi.

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14 Novembre 2005

Sinon, il y a aussi la fille de Christine Maggiore (une dissidente du SIDA), Elisa, qui est morte après avoir pris dans le même temps un antibiotique (l'Amoxicillin, classe des pénicilines) et un anti-inflammatoire (du Tylenol, c'est à dire, du paracetamol).

A la fin d'avril 2005, elle a le nez qui coule. Elle a les bronches dégagées et pas de fièvre. Le 5 mai, selon ses parents, elle va mieux en ce qui concerne son rhume. A ce moment, elle a seulement une légère infection de l'oreille. Pour l'oreille, le 14 mai, elle prend de l'Amoxicillin et du Tylenol. Le jour suivant, elle vomit plusieurs fois (un effet connu des antibiotiques et anti-inflammatoires). Quelques heures plus tard, elle arrête de respirer. Et encore quelques heures plus tard, elle meurt à l'hopital (ou est considérée morte par les médecins, vu qu'elle a du mourir au moment où elle ne respirait plus).

Bref, c'est très probablement une hémorragie cérébrale (vu la mort d'un coup, sans convulsion), ou alors, une crise cardiaque, voir peut-être une hémorragie interne ailleurs (moins probable. A priori la mort aurait été moins rapide).

Et ça entre tout à fait dans le cadre évoqué plus haut. Ca devait être une fille qui se nourissait correctement (pas de nouriture trop chargée en protéines et graisse). Du coup, son rhume était très léger (vu qu'il n'y avait que très peu de déchets à éliminer). Et en plus, la phase d'élimination des déchets était passée (on était le 14 mai). Ce qui fait que son organisme devait être encore moins chargé que d'habitude en protéines et graisse.

Et là dessus, on lui donne un antibiotique et un anti-inflammatoire. Une sorte de double dose donc (vu que les deux ont à peu près le même effet) sur un organisme plus exposé que d'habitude aux effets de ces deux médicaments. Résultat, mort très probablement par hémorragie cérébrale ou crise cardiaque.


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