Un doigt enflé et très rouge. Faut-il opérer tout de suite ? Oui pour les chirurgiens. Mais en fait, tout faux.

 

Voici une petite aventure instructive qui est arrivée à une personne proche. La personne en question s’est fait piquer par un insecte (enfin, c’est ce qu’elle pense) au petit doigt. Un jour après, le doigt était devenu rouge violacé et enflé. Et il y avait du blanc tirant légèrement vers le jaune au niveau du cartilage de l’articulation, comme du pus.

Il se trouve que la personne proche en question connait un chirurgien vasculaire et l’a vu le jour en question.

Aussitôt, celui-ci a estimé à la vue du pus au niveau de l’articulation qu’il y avait un gros problème et qu’il fallait donc opérer le jour même.

La personne est aussitôt allée voir avec lui un autre chirurgien vasculaire qui a préconisé lui aussi d’opérer le jour même ou le lendemain.

L’affaire semblait entendue.

Mais, très heureusement pour elle, la personne en question a décidé d’attendre un jour pour voir s’il y avait évolution du problème. Et ça, ça lui a laissé le temps de réfléchir le soir venu. Elle s’est alors tout d’un coup souvenu qu’elle avait utilisé l’antiseptique Diaseptyl. Mais surtout, elle s’est rendu compte qu’elle avait commis l’erreur de garder le Tricosteril imbibé de ce désinfectant pendant toute la nuit, et que ça devait certainement être le Diaseptyl la cause de la rougeur. Et elle a été sur que le problème venait de là quand elle s’est aperçu que la rougeur correspondait exactement à l’endroit où était posé le Tricosteril.

Et effectivement, quand on lit les possibles effets secondaires du Diaseptyl et du Chlorhexidine Gluconate (la molécule active du Diaseptyl), on lit qu’il y a : eczéma de contact, urticaire (effectivement, en plus d’être rouge et enflé, ça grattait) et réaction allergique. Ce qui doit se passer, c’est qu’il ne doit pas falloir le garder longtemps au contact. Ca ne sert qu’à désinfecter rapidement. Une compresse en contact pendant toute une nuit doit engendrer ce genre de phénomène.

Du coup, le lendemain, ayant compris ce qui lui était arrivé, elle a décliné l’offre d’opération. Et évidemment, sans rien faire, le doigt a dégonflé rapidement, et la rougeur est partie complètement après 8-10 jours.

A aucun moment, les chirurgiens ne se sont dit que ça pouvait être du à un problème de ce genre. Ils ne se sont pas étonnés de cette situation. Ils n’ont pas posé de question. Non, il fallait simplement opérer.

Ce qui est surtout étonnant (enfin, beaucoup moins quand on connait le monde de la médecine), c’est qu’ils ne connaissaient absolument pas ce genre de cas. Pourtant qu’une personne garde une compresse imbibée de désinfectant et que ça entraine une grosse irritation de la peau, c’est le genre de chose qui doit arriver relativement souvent. Il doit y avoir pas mal de gens qui doivent faire ce genre d’erreur.

Et c’est là qu’on dit une nouvelle fois qu’il ne faut pas faire confiance aux médecins et qu’il vaut mieux réfléchir par soi-même à son problème médical.

En tout cas, si jamais vous, ou l’un de vos proches êtes face à ce type de cas, vous saurez désormais que ce genre de problème existe.

Un truc drôle, c’est que le deuxième chirurgien a recommandé à la personne en question de mettre sur son doigt, en attendant le jour de l’opération, du… Diaseptyl.

 

La morphine, une cause importante de mort chez les cancéreux

 

Je pense avoir trouvé un nouvel élément qui participe à la mort des cancéreux supposément en phase terminale : la morphine.

J’avais dit dans ce billet, que la cause des morts lors d’un cancer était souvent la suivante. Le patient voit son taux de cortisol augmenter fortement lors de la prise de la chimiothérapie. Ce qui retient l’eau dans le centre du corps et a contrario déshydrate les membres. Mais, comme la chimiothérapie fait maigrir par ailleurs, le patient se déshydrate globalement. A l’arrêt de la chimio, il subit un effondrement du taux de cortisol. Ce qui entraine que le centre du corps se déshydrate et que les membres retiennent l’eau. Et comme le corps est déshydraté globalement, le centre du corps est alors particulièrement déshydraté. A la suite de ça, une toux va souvent apparaitre.

Comme il va y avoir soupçon de pneumonie, les médecins vont fréquemment donner des médicaments qui vont entrainer une mobilisation d’eau soudaine dans le ventre. Mobilisation qui va se faire au détriment du thorax (qui va manquer encore un peu plus d’eau). Comme le centre du corps est déjà très déshydraté, le thorax va l’être trop, et le cœur va lâcher ou le patient va se trouver en état de détresse respiratoire mortelle.

Donc, on a la séquence suivante en trois actes. Premier acte : chimiothérapie, hausse du taux de cortisol et déshydratation globale. Deuxième acte : arrêt de la chimio, baisse du taux de cortisol et déshydratation sévère du centre du corps (et donc des poumons), toux, diagnostic de pneumonie. Troisième acte : antibiotiques, mort par attaque cardiaque, hémorragie cérébrale ou détresse respiratoire.

Mais, le patient ne prend pas que la chimio, il y a un autre médicament qui lui est fréquemment administré : la morphine. Celle-ci est utilisée pour supprimer les douleurs causées supposément par le cancer (et qui sont en réalité causées la plupart du temps par le traitement).

Or, la morphine entraine un certain nombre d’effets secondaires, dont, entre autres, une détresse respiratoire.

Est-ce que c’est parce que la morphine entraine une baisse du taux de cortisol ou est-ce que c’est un simple vasodilatateur ? Difficile à dire. D’un coté, il y a l’hypotension et la détresse respiratoire qui sont reportés. Ce qui va dans le sens d’une baisse du taux de cortisol. Mais, ça pourrait être du à un simple effet vasodilatateur. Et de l’autre coté, il y a certains symptômes de la baisse de cortisol qui ne sont pas reportés. Mais, on utilise la morphine dans des conditions qui doivent entrainer qu’on n’a pas le temps de voir apparaitre les symptômes en question, ou alors, on les attribue à d’autres causes, ou encore, ils sont masqués par la prise d’autres médicaments.

Mais bon, l’effet est là ; ça entraine une détresse respiratoire et de l’hypotension. Par conséquent, on peut imaginer la chose suivante. Le patient est très déshydraté globalement par la chimiothérapie. Et comme il souffre, on lui donne de la morphine. Celle-ci cause des détresses respiratoires qui sont mises sur le dos d’une infection quelconque. On retombe à ce moment-là dans la phase où on administre des antibiotiques. Et là, le patient meurt à cause d’une attaque cardiaque, d’une hémorragie cérébrale ou d’une détresse respiratoire.

Ca va arriver plus particulièrement au moment où le patient va arrêter sa chimio. En effet, la chimio fait augmenter le taux de cortisol. Ca protège d’une éventuelle détresse respiratoire causée par la morphine. Donc, les deux effets se contrebalancent. Mais quand on arrête la chimio, non seulement le taux de cortisol s’effondre, ce qui crée des détresses respiratoires (comme on l’a vu dans un autre article), mais en en plus, il n’y a plus rien pour empêcher la détresse respiratoire causée par la morphine. Donc, la probabilité d’une détresse respiratoire ou d’un arrêt cardiaque mortels augmente très fortement.

L’autre moment où ça peut arriver, c’est au bout d’un certain nombre de mois de prise de morphine, avec augmentation régulière des doses. Comme on considère qu’il n’y a pas vraiment de dose limite, on peut augmenter sans cesse les doses, jusqu’à ce qu’il y ait un problème (les doses les plus importantes sont près de 100 fois supérieures aux moins importantes). Donc, ou bout de quelques mois, la dose est tellement importante que la détresse respiratoire a de forts risques de survenir. Une baisse du taux de cortisol peut favoriser aussi la survenue de la détresse respiratoire dans ce cas là.

Il semble par ailleurs qu’on préconise l’usage de médicaments qui augmentent le taux de cortisol et donc entrainent une hypertension, comme les anti-inflammatoires, ou certains anxiolytiques. C’est d’ailleurs logique, puisqu’on peut s’en servir pour lutter contre d’autres douleurs ou problèmes comme les douleurs articulaires ou la déprime. Du coup, ces médicaments luttent contre l’effet hypotenseur de la morphine. Mais forcément, selon les doses de morphine et de ces médicaments, l’effet hypotenseur de la morphine va prendre le dessus sur l’effet hypertenseur de ces médicaments ou inversement. Donc, le résultat va sembler aléatoire. Et comme ils n’ont pas conscience de ce problème, les médecins vont se dire que la morphine n’est pas responsable des morts par détresse respiratoire, vu que même avec des doses importantes, les patients ne subissent pas forcément une détresse respiratoire.

On peut donc penser que la morphine est une autre cause majeure de mort en plus de celles causées par la chimio.

 

– Objections possibles

 

Alors bien sur, on répondra que les médecins sont au courant des problèmes respiratoires liés à la morphine. Oui, mais là la personne est supposée avoir un cancer. Et ça change évidemment tout pour le diagnostic. Dans le cadre du cancer, la plupart du temps, les médecins penseront que les problèmes respiratoires viennent du cancer et pas de la morphine, surtout si les problèmes sont récidivants et que la personne est considérée comme étant au stade terminal. Par ailleurs, ils vont évidemment chercher si ce n’est pas un microbe qui est à l’origine du problème (présence du microbe qui sera liée au cancer dans l’esprit des médecins). Et avec leurs tests d’anticorps bidons, ils ont toutes les chances d’en trouver un. Donc, ils concluront qu’il s’agit d’une pneumonie, ou d’une tuberculose, ou de quelque chose comme ça. Et ils donneront des antibiotiques.

L’orthodoxie pourrait chercher à minimiser le pouvoir hypotenseur et de détresse respiratoire de la morphine. Et c’est ce qu’elle fait d’ailleurs. Dans les articles traitant des effets secondaires de la morphine, ces deux effets sont cités, mais leur importance est minimisée. Seulement le problème, c’est qu’il y a justement les cas d’overdoses des drogués à l’héroïne, une drogue à l’action très similaire à celle de la morphine. Les héroïnomanes meurt de quoi lors d’une overdose ? De dépression respiratoire (voir Wikipédia), d’hypoxie cérébrale et d’hypotension (voir hometox). Et d’ailleurs, certains préconisent souvent de mettre la personne dans de l’eau froide. Pourquoi ? Parce que le froid entraine une vasoconstriction. Du coup, le sang revient vers le centre du corps. Ca permet de lutter contre l’hypotension et de faire en sorte que le cœur ne lâche pas et que les poumons soient à nouveau suffisamment hydratés pour que la fonction respiratoire revienne à la normale. Le conseil de surélever les jambes si la personne est allongée obéit au même principe. Idem pour l’idée de lui faire peur (production d’adrénaline qui va entrainer un reflux du sang vers le centre du corps).

Et dans le livre « Sainte morphine, fléau de l’humanité« , on parle de l’époque où la morphine était une drogue très prisée (vers la fin du 19ème siècle et le début du 20ème). Et p.596, on cite quelques cas de morphinomanes célèbres à la fin du 19ème siècle morts manifestement d’overdoses dans leur trentaine.

Bien sur, il faut des doses relativement importantes pour qu’apparaissent ces désagréments. Mais ça veut bien dire que ces effets secondaires sont réels. Si ces symptômes apparaissent quand il y a overdose, ça veut dire qu’ils sont déjà présents (à des niveaux moins graves) à des doses bien inférieures de morphine.

Evidemment, il y a des gens qui sont accrocs à la morphine et qui n’en meurent pas. On pourrait mettre en avant également le fait qu’il y a plein de drogués à l’héroïne (même type d’effet et même problèmes de détresse respiratoire) qui ne meurent pas au bout de quelques mois.

Mais là, déjà, la personne a été esquintée fortement par le traitement anti-cancéreux. Alors que les héroïnomanes n’ont pas subi ça. En plus, ce sont souvent des personnes agées ; alors que les drogués à l’héroïne sont presque toujours des gens jeunes, donc beaucoup plus résistants. Et surtout, ce sont les médecins qui décident des doses. Or, ils vont souvent avoir tendance à les augmenter de plus en plus (puisque la personne s’acclimate au produit et qu’il faut augmenter les doses pour continuer à supprimer la douleur). Donc, c’est différent des personnes accrocs, qui peuvent décider de limiter leur consommation en fonction des effets secondaires qu’elles constatent ou de leur état de forme. Ici, la personne, en tant que patient, continue à prendre les doses prescrites malgré les effets secondaires (qu’on lui présente comme étant ceux du cancer).

En plus, comme on l’a vu, souvent les patients vont prendre d’autres médicaments qui vont augmenter le taux de cortisol et donc annuler l’effet hypotenseur de la morphine, ce que ne font pas  les drogués (même si beaucoup prennent des drogues du genre speed pour contrebalancer les effets de l’héroïne). Donc, un drogué va constater qu’il est de plus en plus mal. Et il saura que c’est à cause de l’usage de l’héroïne. Du coup, la encore, il pourra décider de s’arrêter temporairement d’en prendre, ou de diminuer les doses. Ou il ira consulter un médecin qui lui donnera des médicaments qui auront tendance à lutter contre l’effet hypotenseur de l’héroïne. Tandis que pour le cancéreux, quand le médecin décidera d’arrêter ou de diminuer les doses des autres médicaments qui contrebalancent l’effet hypotenseur de la morphine, là, le patient ne pourra pas prendre l’initiative de diminuer ses doses de morphine. Et le médecin pourrait même avoir tendance à les augmenter.

Enfin, un truc qui fait que l’héroïne n’entraine pas si rapidement des problèmes d’overdose, c’est qu’apparemment (voir Wikipédia sur l’héroïne) on la coupe avec des produits qui augmentent le taux de cortisol : cocaïne, caféine, ou paracétamol. Si elle était pure, ou si elle était coupée avec des produits n’ayant pas cet effet de hausse du taux de cortisol, il y aurait probablement beaucoup plus de décès par overdose.

Donc, ces différences changent énormément de choses quant à la probabilité de survenue d’une overdose mortelle.

 

– Difficulté d’échapper au traitement morphinique

 

Le problème, c’est que, souvent, il va être difficile d’échapper à la morphine lors d’un cancer.

Déjà, comme le traitement anticancéreux (chimio, rayons, chirurgie…) peut entrainer des douleurs importantes, ça pousse à l’utilisation de la morphine.

Mais ça peut être le cas aussi après le traitement. En effet, la baisse du taux de cortisol va engendrer des douleurs réelles au niveau des articulations des membres, ainsi que des céphalées.

Ensuite, si le patient a déjà commencé à en prendre, arrêter la morphine fait revenir la douleur. D’ailleurs, ce retour va souvent être attribué au cancer et pas à l’arrêt de la morphine.

Et si la personne est considérée comme étant en phase terminale de la maladie, il est bien possible qu’on lui donne préventivement de la morphine pour éviter les douleurs pouvant survenir lors des derniers jours de vie. C’est à vérifier, mais c’est probable.

Tout ça rend donc difficile d’échapper à la prise de morphine. C’est ce qui fait que l’usage en est fréquent lors d’un cancer.

 

– Ce que ça permet d’un point de vue théorique pour les médecins officiels du cancer

 

L’usage de la morphine est intéressant pour l’orthodoxie d’un point de vue théorique. En effet, elle permet aux médecins de dissocier le moment de la mort et la période de la chimiothérapie, puisque dans un certain nombre de cas, la mort survient quelques mois après la fin de celle-ci. Ils ont alors beau jeu de dire que la mort n’est pas causée par les traitements.

Ca participe à la validation de leur théorie selon laquelle que les gens meurent toujours du cancer. Sans la morphine, ça serait le cas moins souvent. En effet, si on dit que le traitement a échoué qu’on l’a donc arrêté, et que la personne est en phase terminale, la plupart du temps, on entend par là qu’elle va mourir d’ici quelque mois. Seulement, sans la morphine, cette prédiction ne serait pas toujours vérifiée. Et si la personne ne meurt pas quelques mois après un diagnostic de phase terminale, ça la fout mal, c’est sur. Ca invaliderait la théorie selon laquelle le cancer est mortel 100 % du temps. Donc, la morphine a son importance pour maintenir le dogme.

Tout ça permet également de faire taire les quelques dissidents qui disent que les cancers sont très loin d’être mortels 100 % du temps, et que ce sont les médicaments qui tuent les patients, et pas le cancer (ou simplement les sceptiques et curieux qui se poseraient ce genre de question). Avec la morphine, les médecins peuvent dire « si si, je connais plein de personnes qui sont mortes bien après la prise de leur dernier traitement. Donc, ce n’est pas le traitement qui tue, mais bien le cancer. Et quasiment toutes sont mortes, donc le cancer est donc bien létal quasiment 100 % du temps ».

En général, ils mettront l’accent sur le fait que la personne ne prenait plus rien. Croix de bois croix de fer, la main sur le cœur. Sauf qu’ils auront tendance à oublier que la personne prenait de la morphine (ou ils présenteront ça comme un détail insignifiant) et éventuellement quelques anti-inflammatoires et anxiolytiques, et donc, qu’elle ne prenait pas « rien ».

Alors bien sur, il y a la possibilité qu’il y ait un diagnostic de stade terminal et donc de mort proche, et que la personne ne meurt finalement pas dans le temps prévu. La morphine ou l’association « morphine+chimio » ou « morphine+médicaments augmentant le taux de cortisol » ne va pas tuer tout le monde à chaque fois. Seulement, les médecins doivent avoir un bon sens de ces choses là et doivent bien savoir si la personne va mourir sous peu. Donc, quand ils vont diagnostiquer un stade terminal, ils vont rarement se tromper. La personne sera vraiment dans un état très affaibli. Un état dans lequel n’importe quel traitement un peu carabiné la tuera. Et puis, si la personne ne meurt pas dans le temps prévu et se remet un peu, dans la mesure où elle est considérée comme étant en stade terminal, donc avec un cancer très avancé, on va lui faire reprendre une chimio plus éventuellement des rayons (et peut-être même de la chirurgie). Et si ça ne marche pas et qu’elle ne meurt pas, rebelote. Et à ce régime là, elle finira bien par mourir quand même relativement rapidement. Donc, une fois le diagnostic de phase terminale posé, la personne a très peu de chance d’en réchapper.

 

– Autres avantages de la morphine d’un point de vue plus pratique pour l’orthodoxie

 

Par ailleurs, comme ils ne ressentent plus de douleur, les patients acceptent des traitements qui leur déglinguent complètement le corps et les tuent donc à petit feu. Sans la morphine, une telle chose serait difficile à obtenir. Les patients pourraient se révolter contre le traitement, ou simplement l’abandonner tellement il serait douloureux. En fait, c’est même mieux que ça. Comme ça abrutit complètement, les patients acceptent l’idée de mourir. Et même souvent, ils finissent presque par désirer la mort. Donc, c’est un élément essentiel pour arriver à tuer les patients sans qu’ils ne se rebellent.

C’est un peu le même problème que pour les médicaments pris par voie orale. La plupart ont un gout absolument abominable (puisque ce sont des poisons, voir l’article sur les médicaments à base de plante de Shelton). Et les médecins doivent tromper ou passer la barrière du gout en les enrobant de produits très sucrés, ou maintenant, en les mettant dans des gélules solubles dans le système digestif. Sinon, jamais les gens n’accepteraient de les prendre.

Concernant les proches du mort, ceux-ci vont avoir une image positive de la morphine. Comme les médecins, ils penseront que c’était le cancer qui faisait souffrir la personne, et que c’est une chance qu’il y ait eu la morphine pour soulager les douleurs de leur parent ou ami. Cette image positive rendra inimaginable l’idée que la morphine puisse être à l’origine de la mort de celui-ci. Non pas qu’il y ait grand risque qu’ils aient jamais cette idée là. Mais bon, c’est un à petit coté de la chose.

Par ailleurs, toujours pour les proches, l’agonie est moins horrible, beaucoup mieux acceptée. Tout sera plus cool avec la morphine. Souvent, les proches diront qu’il est mort sans souffrir, qu’il avait l’air comme en paix avec lui-même. En paix avec lui-même, tu parles, complètement shooté à la morphine oui (plus anxiolytiques divers éventuellement). Sans elle, le coté cool et super apaisé des derniers jours serait « légèrement » différent. Du coup, pour les proches, la mort semblera être quelque chose de doux, de serein, presqu’une belle expérience mystique (à en écouter certains).

En plus, les proches croient effectivement que la personne est en phase terminale, puisqu’avec la morphine, elle est amorphe, sans réaction, apparemment très affaiblie. Ca permet à l’orthodoxie de mieux faire accepter la mort par les parents. Ca évite que ceux-ci ne viennent demander des comptes par la suite. Même si, là encore, il y a peu de risques que leur vienne cette idée.

Et puis, c’est évidemment beaucoup plus agréable aussi pour le personnel soignant. Là, les patients ne hurlent pas de douleur les jours ou les semaines avant de mourir. C’est sur que c’est infiniment plus confortable.

Ce n’est pas donc pas étonnant que ce soit les infirmières qui aient poussé à l’extension de l’utilisation de la morphine (c’est ce qu’on peut trouver sur Wikipédia : « A partir des années 1970, l’utilisation de la morphine augmenta du fait des infirmières, qui les plus à l’écoute de la douleur de leurs patients, réclamèrent une meilleure prise en charge de la douleur« ). Bien sur, elles ont du considérer avant tout l’amélioration du confort de vie pour le patient. Mais, c’était aussi dans leur intérêt.

Les médecins, eux, devaient être effectivement moins concernés, puisqu’ils sont quand même moins au contact des malades que les infirmières. Même si on peut penser qu’ils ont finalement été contents de bénéficier d’une bien meilleurs tranquillité des patients.

Bien sur, la morphine était déjà massivement utilisée avant cette période. On en a simplement étendu l’usage à des situations moins terminales qu’avant. Avant, on devait réserver l’usage de la morphine à la toute fin de vie (le dernier ou les deux derniers mois). Et depuis les années 70, on a du étendre l’usage de la morphine à des situations considérées comme moins critiques. D’ailleurs, sur l’article de Wikipédia, on dit bien que l’utilisation de la morphine a augmenté, pas qu’elle a été introduite.

D’une façon plus générale, ça permet aussi de faire croire que les traitements anticancéreux sont moins désagréables qu’avant. Effectivement, avec la morphine, beaucoup de patients viendront dire qu’ils ont vécu très bien leur chimio ou les rayons. Seulement, ils oublieront de préciser que c’est grâce à la morphine, et que sans elle, le traitement resterait certainement très douloureux.

Du coup, tout le monde est comme anesthésié par cette sérénité artificielle, et l’accumulation des problèmes de santé du patient passe plus facilement.

Alors bien sur, ça ne serait pas gênant dans le cadre d’une maladie réelle. C’est bien de diminuer les souffrances des patients. Mais dans le cadre d’une arnaque comme le cancer, ça prend une toute autre perspective. Ca participe à l’arnaque. Ca aide à faire prendre les traitements mortels ; alors que sinon, dans bien des cas, les gens refuseraient plus ou moins rapidement de le faire. Et les proches voyant leur souffrance les soutiendraient peut-être dans leur décision.

Les effets secondaires de la pilule contraceptive : encore un problème de taux de cortisol (suite)

Enervement, excitation nerveuse. La aussi, un taux élevé de cortisol est associé à une certaine excitation, énervement et/ou euphorie. Donc, il n’est pas étonnant que lors de la prise de pilule, on retrouve cet effet là. Les raisons de cet état de fait sont les mêmes que celles concernant l’insomnie. L’hormone étant émise pour répondre à des situations de danger ou de stress, ça doit s’accompagner de la libération de substances favorisant l’excitation et/ou l’euphorie (attention, je ne parle pas ici d’excitation sexuelle). Ici aussi, ces symptômes doivent a priori se manifester plus au bout de 2 semaines que lors de la première semaine de prise de pilule, parce qu’il doit falloir le temps que le taux de cortisol augmente suffisamment. C’est pour ça que pas mal de femmes sont énervées la semaine avant les règles.

Ce problème doit être moins prononcé avec les pilules minidosées. Mais il sera présent de façon plus régulière.

http://www.yabiladi.com/forum/microval-enerve-fils-aussi-90-2944373.html

http://teemix.aufeminin.com/forum/f618/__f59_f618-Pilule-diane-35-besoin-de-vos-conseils.html

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20070523093402AAaMVsH

http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_162110.htm

mauvaise humeur et déprime à l’arrêt de la pilule. Effet inverse du précédent. L’arrêt de la cortisone entraine cet effet là. Et logiquement, on retrouve ce problème lors de l’arrêt de la pilule. Ce phénomène est assez normal d’ailleurs. Si le taux de cortisol élevé est associé à de la bonne humeur, ou à une certaine surexcitation nerveuse, il est assez logique que lorsque le taux est bas, ce soit l’inverse. Ceci explique les baisses de moral lors des règles. En fait, ce ne sont pas les règles qui causent le problème, c’est bien l’arrêt de la pilule.

Bien sur, des pilules minidosées à prise permanente engendrent beaucoup moins cet effet là, vu que l’arrêt ne dure que 4 jours et qu’elles sont moins fortement dosées.

Cela dit, il est possible que ce soit une situation naturelle lors des règles (sans prise de pilule). En effet, les règles doivent probablement exiger un taux de cortisol assez bas, afin que les cellules du vagin relarguent leur eau. Mais peut-être que ce mécanisme est seulement local (situé au niveau du vagin), et n’exige pas une baisse du taux de cortisol dans tout le corps. A voir.

Mais, même si c’était un phénomène naturel à la base, l’arrêt de la pilule en augmenterait l’importance et aurait donc quand même un impact négatif.

http://forum.aufeminin.com/forum/matern1/__f67830_matern1-Arret-pilule-et-deprime.html

http://www.comlive.net/Regle-Arret-De-La-Pilule,119210.htm

http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=13885

http://www.linternaute.com/sante/genital-urinaire/dossier/hormones-femmes/2.shtml

Cela dit, pas mal de femmes parlent de mauvaise humeur et de déprime avant les règles. Ca pourrait sembler aller à l’encontre de ce que je dis. En effet, en supposant que les règles arrivent juste après l’arrêt de la pilule, ça voudrait dire qu’avant les règles, ces femmes seraient encore sous pilule. Et ça voudrait donc dire que la déprime commencerait avant l’arrêt de la pilule. Alors que selon ma théorie, elle devrait commencer après l’arrêt de la pilule. Mais ce qu’il y a, c’est qu’on arrête la pilule pendant 7 jours. Or, les règles durent en moyenne 5 jours (parfois seulement 2 jours, parfois 8 jours). Donc, souvent, il va y avoir 2 ou 3 jours durant lesquels on a déjà arrêté la pilule, mais où on n’a pas encore les règles. Et on peut penser que la mauvaise humeur, la déprime, etc, va commencer durant cette période de quelques jours située entre la fin de la pilule et le début des règles. Du coup, le problème reste bien lié à l’arrêt de la pilule.

On peut penser que le syndrome prémenstruel n’est rien d’autre que ce problème là. Cela dit, apparemment, les médecins incluent les problèmes d’énervement subis lors de la dernière semaine de la prise de pilule dans le syndrome prémenstruel. Du coup, ça leur permet de ne pas incriminer la pilule, puisque selon leur définition, le syndrome arrivera avant l’arrêt de la pilule. Alors que s’ils ne les incluaient pas, le syndrome commencerait juste après l’arrêt de la pilule. Et il deviendrait évident que c’est l’arrêt de la pilule qui est responsable des problèmes en question.

Pas mal de femme elles-mêmes vont prendre l’énervement et l’excitation qu’elles ont eu avant l’arrêt de la pilule pour de la mauvaise humeur, ou en tout cas pour le début de la phase de mauvaise humeur et de déprime, et vont donc se dire que le problème commence avant la fin de la pilule. Alors qu’en fait, les états psychologiques et nerveux des deux périodes (juste avant et juste après la fin de la pilule) sont différents. Les suggestions des médecins quand à un éventuel syndrome prémenstruel auront tendance aussi à la orienter vers cette confusion.

Ce problème de déprime se rencontre aussi après l’accouchement. Le problème est le même. Durant la grossesse, le taux de cortisol augmente. Et juste après, il s’effondre. D’où la déprime post partum, qui peut durer quelques mois.

Du coup, avec la période d’excitation qu’il y a à la fin de la prise de pilule, et la période de dépression après l’arrêt de la pilule, le cycle excitation/dépression va être souvent présent lors des fins de cycle (bon évidemment, toutes les femmes ne vont pas en souffrir. Mais ça doit quand même être relativement fréquent).

Manque d’énergie (anémie) à l’arrêt de la pilule. Problème assez similaire au précédent. Lorsque le taux de cortisol est bas, l’eau quitte le centre du corps pour aller dans les membres (ça sert à les réparer). Et il y a vasoconstriction des veines du centre du corps et vasodilatation des veines des membres. Du coup, ça crée une situation d’hypotension pour le corps. Alors, bien sur, on a moins d’énergie.

C’est un phénomène qui doit plutôt arriver vers le 6ème ou 7ème jour d’arrêt de la pilule (le temps que le taux de cortisol se mette à baisser suffisamment). Ca n’a donc rien à voir avec la perte de sang elle-même.

Bien sur, chez beaucoup des femmes, le taux de cortisol ne baissera pas suffisamment durant les 7 jours d’arrêt pour déclencher ce genre de problème.

Et ça ne doit pas ou très peu concerner la pilule prise en pseudo continue. La période d’arrêt de 4 jours doit être trop courte pour que le taux de cortisol diminue beaucoup.

– Arrêt de la pilule et douleurs articulaires dans les membres. Là aussi, l’arrêt soudain de la cortisone est connu pour avoir cet effet là. C’est donc normal qu’on le retrouve pour l’arrêt de la pilule. Comme on l’a déjà vu, ce qui se passe, c’est que l’eau s’accumule alors dans les membres (alors que lors de la prise de la pilule, elle s’accumule dans le tronc). Du coup, les veines sont gonflées et vont faire pression sur les nerfs des articulations, ce qui va engendrer une douleur.

Surtout que comme la prise de la pilule entraine une sous alimentation en eau dans les membres, et donc, dans leurs articulations, ces dernières vont avoir tendance à s’abimer durant la prise de la pilule. Donc, il doit y avoir en plus un phénomène de réparation mené par le corps lors de l’arrêt de la pilule. Ce qui doit participer là aussi au phénomène de gonflement des veines des articulations, et donc à la douleur. On peut penser que le lupus (qui est présent à 90 % chez les femmes) est en fait un problème de ce genre là.

Voir ces témoignages : http://forum.doctissimo.fr/sante/regles-problemes-gynecologiques/douleurs-articulaires-pilule-sujet_167938_1.htm

http://adosurf.free.fr/beaute2/douleur.html

http://www.caducee.net/DossierSpecialises/gyneco-obstetrique/syndrome-premenstruel.asp

http://www.afa.asso.fr/forum/13-les-traitements/132548-34-ans-h-mc-sevrage-cortisone-et-douleurs-articulaires.html

Bien sur, là encore, on va retrouver ce problème après l’accouchement. Et de façon plus aigue, parce que la baisse du taux de cortisol durera plus longtemps.

Bien sur, on peut prendre des pilules minidosées en continue qui vont supprimer les différents effets négatifs liés à l’arrêt de la pilule (pas complètement quand même, puisqu’il y a une période de 4 jours sans pilule). Le problème avec une prise quasi en continue, c’est que le phénomène de réparation des membres va se faire beaucoup moins. Et du coup, les articulations des membres vont s’abimer probablement plus vite qu’avec une pilule qu’on arrête plus longtemps. L’artériosclérose des membres va aussi être plus importante ; l’ostéoporose aussi, etc…

Cela dit, comme les pilules avec arrêt de 7 jours sont plus fortement dosées, peut-être que l’endommagement des membres est plus fort durant la prise de la pilule. Du coup, même si la période de réparation est plus longue, peut-être que ça n’est pas suffisant pour rattraper les dégâts plus importants. Ou alors, l’impact est identique. A voir.

Acné. La cortisone provoque également l’apparition d’acné. Cela dit, si certaines pilules l’augmentent, d’autres le font disparaitre. Apparemment, c’est essentiellement Diane 35 qui aurait cet effet là? Diane 35 qui, selon Martin Winckler n’aurait pas été commercialisé à l’origine comme une pilule contraceptive, mais comme un traitement contre l’acné. Donc, l’effet contraceptif viendrait en plus. Un élément qui doit avoir son importance dans l’effet anti-acné, c’est le fait que c’est une pilule qui est considérée comme fortement dosée.

Tumeurs vaginales. Il est possible qu’avec la pilule, se développent petit à petit des tumeurs au niveau du vagin, de l’utérus, etc…

Déjà, parce qu’il y a régulièrement assèchement du vagin, et sur-acidification du mucus qui le tapisse.

Par ailleurs, surtout avec les pilules prises en continue et qui réduisent fortement, voir éliminent les règles, les cellules n’arrivent pas à évacuer leurs déchets de façon satisfaisante. Donc, ceux-ci s’accumulent dans les cellules. Celles-ci étouffent alors sous leurs déchets. Or, si les cellules d’une zone étouffent sous leurs déchets, elles risquent de passer à un mode de développement plus primitif de type tumoral.

Situation qui arrive aussi aux seins, et en fait à tout le centre du corps. Donc, tous les organes du centre du corps sont menacés. Bien sur, l’accumulation d’eau dans les cellules dilue la concentration en déchets. Mais puisqu’ils ne sont pas ou peu évacués, au bout d’un moment, il doit quand même y en avoir trop.

Les pilules normales (avec arrêt de 7 jours) posent problème aussi, mais au moins, en laissant le processus d’élimination se faire correctement durant une semaine sur trois, elles évitent l’accumulation des déchets.

Et le danger de développement d’une tumeur va être d’autant plus accentué que la pilule entraine des problèmes qui conduisent à prendre d’autres médicaments (antidépresseurs, anti-inflammatoires, etc…), qui augmentent encore plus le taux de cortisol.

Donc, bien sur que la pilule est cancérigène (ou plutôt tumorigène).

Comme on l’a vu dans un autre article, le cancer n’existe pas. Donc, à chaque fois, il ne s’agira que de tumeurs localisées. Mais, ce n’est pas l’avis de la médecine orthodoxe qui va souvent poser un diagnostic apocalyptique de cancer. Donc, non seulement il y aura le problème des tumeurs, mais, bien plus grave, il y aura l’interprétation qu’en fait la médecine, et les traitements tueurs qui l’accompagnent éventuellement.

Comme l’estimation de la présence d’un cancer métastasé repose en partis sur des tests biologiques bidons (qui réagissent simplement à la quantité de débris cellulaires présents dans le sang), il y aura risque, si la personne a pris des antibiotiques ou des anti-inflammatoires un peu avant, que le test soit positif, et donc, que le diagnostic de tumeur vaginale se transforme en diagnostic de cancer. Et là, on passe d’un diagnostic déjà relativement angoissant, à un diagnostic de mort éventuelle à plus ou moins brève échéance.

Par ailleurs, un autre élément de détermination de la présence de métastases c’est la présence de ganglions gonflés. En fait, comme on l’a vu par ailleurs, ces ganglions ne signifient rien. C’est simplement le système lymphatique qui est surchargé localement. Mais les médecins vont considérer ça comme une dissémination. Donc, au lieu d’un diagnostic de tumeur bénigne ou maligne, ils vont passer à un diagnostic de cancer avec métastases. Donc, là aussi, il suffit que le patient manque de chance et que localement (près de la tumeur ou plus loin), il y ait des ganglions gonflés, pour que le diagnostic de cancer métastasé soit posé. Et là, c’est le risque de mort par chimiothérapie au bout d’un ou deux ans.

– Tumeurs du sein. La même problématique s’appliquant aussi aux seins, le risque de tumeurs du sein augmente lui aussi.

Bien sur, les raisons évoquées pour les tumeurs vaginales vont s’appliquer ici aussi. Mais on peut se demander également si ce n’est pas également l’alternance de périodes où les seins (ou/et le vagin) sont trop gonflés et de périodes où ils sont en état de déshydratation qui fait que les tumeurs se développent. Lorsque les seins seraient gonflés et douloureux, ça créerait des microtraumatismes, des petits saignements. Et lorsque les seins seraient en état de déshydratation, le corps ne pourrait pas bien réparer ces microtraumatismes et du coup, ça entrainerait l’apparition de tumeurs.

Peut-être aussi que les périodes de déshydratation des seins entrainent que certains canaux d’alimentation en lait se bouchent, ce qui entrainerait des tumeurs. Peut-être aussi que ça n’entraine que des micro-calcifications, des petits amas de calcium, qui sont ensuite identifiées comme des tumeurs (j’ai vu à la télé et dans certains documents que les micro-calcifications pouvaient être identifiées par erreur comme des tumeurs).

A noter que là aussi, ça risquera d’être considéré comme carrément un cancer, si jamais la personne n’a pas de chance aux tests sanguins, ou qu’elles a des ganglions gonflés, etc…

Donc, non seulement il y a risque d’augmentation de tumeurs du sein réelles, mais en plus, il y a risque de fausses tumeurs prises à tort pour des vraies, et encore bien pire, pour des cancers du sein (là aussi à tort, puisque le cancer n’existe pas. Il n’y a pas de phénomène de métastases).

– Problème de douleurs d’estomac. Vu que la cortisone et les anti-inflammatoires en général engendrent des douleurs d’estomac, on retrouve logiquement ça avec la pilule. Ca sera encore plus le cas si la personne prend par ailleurs des anti-inflammatoires, des antidépresseurs, et tout autre médicament augmentant le taux de cortisol. D’ailleurs, il est marqué sur la notice des pilules : troubles gastro-intestinaux.

http://www.santeontario.com/DrugDetails.aspx?brand_id=752&brand_name=Winpred (effet de la cortisone)

http://forum.doctissimo.fr/sante/contraception/douleurs-violentes-estomac-sujet_184016_1.htm

http://forum.aufeminin.com/forum/contra/__f9472_contra-Ki-a-deja-decider-dareter-la-pilule.html

http://www.pharmacyescrow.com/s6-fr-680-s-ALESSE.aspx

Là aussi, puisqu’il y a augmentation du taux de cortisol, ce problème peut se rencontrer durant la grossesse (surtout en fin de grossesse). Exemple :

http://forum.bebe-passion.be/Grossesse-Bebe-Enfant-Ma-grossesse-Decompte-de-ma-Mini-Kawet-J-14-51563.htm

http://www.paroledemamans.com/ma-sante-enceinte/146-les-maux-de-la-grossesse.html

J’ai déjà traité de ce mécanisme dans un autre article, mais je reviens rapidement dessus.

Là aussi, il s’agit d’un problème de mucus qui n’est plus émis en quantité suffisante. Ce qu’il faut savoir, c’est que la digestion au niveau de l’estomac se fait par mécanisme chimique très simple. En fait, de l’acide chlorhydrique dissout les aliments. Et pour que les parois de l’estomac ne soient pas attaquées par l’acide, le corps émet un mucus qui est un anti-acide. Celui-ci va tapisser les parois et donc, celles-ci sont protégées, mais pas les aliments, qui sont alors dissouts.

Le problème, c’est que comme l’augmentation du taux de cortisol entraine une rétention d’eau au niveau des cellules, celles qui émettent le mucus vont en émettre moins ; et il sera beaucoup plus pâteux. Donc, il va y avoir des zones sans mucus qui vont apparaitre sur les parois de l’estomac. Ces zones n’étant plus protégées, l’acide va les attaquer, ce qui va entrainer d’importantes douleurs d’estomac.

Cela dit, il faut une augmentation du taux de cortisol assez prolongée et assez élevée pour qu’apparaisse cet effet là. Donc, ça n’apparaitra pas forcément chez beaucoup de femmes.

On peut se demander également si l’arrêt de la pilule ne provoque pas aussi ce genre de problème pendant un certain temps (ou s’ils continuent, dans le cas où ils étaient déjà présents). Parce qu’avec la baisse du taux de cortisol, les cellules émettant le mucus pourraient faire un mucus trop fluide, pas assez concentré. Mais on peut penser que le problème est moins important dans ce cas que dans le cas inverse (s’il existe dans ce cas, ce qui est à voir).

– Problème de sècheresse oculaire. Vu que les cellules retiennent l’eau, là aussi, elles ne doivent pas relarguer assez de fluide permettant aux paupières aux yeux d’être bien lubrifiés. Donc, les yeux s’assèchent. Et en plus, l’irritation produit des déchets cellulaires qui s’agglomèrent.

Mais comme le visage doit se trouver dans une zone intermédiaire, ça ne doit pas arriver à tout le monde. Et puis, ça se révèle évidemment plus facilement si la personne a des pratiques favorisant l’assèchement des yeux (travail sur ordinateur par exemple).

C’est un effet connu des pilules. Par exemple, pour la pilule Minidril, il y a marqué dans les effets secondaires : modification des sécrétions lacrymales entraînant une irritation des yeux lors du port de lentilles de contact.

Et pour la cortisone, on a ce genre de témoignages :

Moi ça a commencé par un début d’intolérance aux lentilles (après 10 ans de port) qui s’est aggravée à cause d’une longue corticothérapie (traitement à la cortisone, quelle cochonnerie !) qui m’a asséché la peau, les cheveux et les yeux.

– Impact sur le foie. Bien sur, comme la cortisone, la pilule a un impact sur le foie.

D’ailleurs, pour la pilule Minidril, on a parmi les effets secondaires (considérés comme rares ou très rares) : jaunisse, tumeurs du foie.

Ca pourra éventuellement créer à terme des tumeurs dans le foie.

– Problèmes de circulation sanguine dans les jambes. Lorsque le taux de cortisol augmente, ça entraine une rétention d’eau dans le tronc. Et à l’inverse, ça entraine un manque d’eau dans les membres. Et surtout, pour le problème qui nous concerne ici, ça entraine un resserrement des vaisseaux sanguins dans les membres (vasoconstriction). Encore une fois, c’est lié au fait que les organes vitaux, et donc le tronc sont favorisés par rapport aux membres. Si elle dure pendant des nombreuses années, cette constriction des vaisseaux sanguins des bras et des jambes va devenir tellement importante que certaines veines vont carrément se boucher. Par ailleurs, elles seront beaucoup plus susceptibles de se boucher s’il y a présence de caillots sanguins. Surtout que la probabilité de formation de caillots sera elle aussi augmentée.

Bon, ça, c’est la théorie. Ensuite, selon le dosage du médicament, ces effets apparaissent plus ou moins. Dans le cas de la pilule, la vasoconstriction des jambes va en général être légère. Donc, ce sont plutôt des lourdeurs des jambes qui vont survenir.

En fait, il y a deux situations. Les jambes lourdes à cause de ce phénomène prolongé de diminution de la quantité d’eau dans les cellules des jambes. Il ne s’agit pas vraiment de jambes lourdes, mais de faiblesse des jambes à l’effort. La deuxième situation, ce sont les jambes lourdes à cause de la vasodilatation lors de la baisse du taux de cortisol (quand on arrête la pilule). C’est plutôt à cette occasion que vont se développer des varices.

Si la pilule est fortement dosée, on peut avoir des problèmes de bouchage des vaisseaux sanguin au bout d’un certain nombre d’années, ainsi que de caillots bloqués dans les veines. Caillots qui en se détachant de la veine où ils sont bloqués, peuvent aller boucher les veines du cerveau, du cœur, des poumons, d’où des éventuelles embolies cérébrales, pulmonaire, cardiaques, heureusement très rares.

http://forum.doctissimo.fr/sante/jambes-lourdes-varices/lourdes-jambes-pilule-sujet_137677_1.htm

– Baisse de libido. En lisant des témoignages de femmes ayant arrêté la pilule, il semble bien que celle-ci ait une nette influence sur la libido. Les témoignages montrent que la libido descend ou remonte, en fonction de la prise ou de l’arrêt de la pilule.

Peut-être que ça a à voir avec le fait que comme le cortisol est une hormone de stress, ça diminue la libido. Si le corps l’émet pour faire face à des dangers, ou à diverses situations de stress, c’est que ce n’est pas le moment de faire crac-crac. Donc, ça doit réduire la libido pour que l’esprit soit tourné vers l’action.

– Sensation de froid. Ca doit arriver quand on arrête la pilule. La baisse de tension amène une sensation de froid.

-Augmentation du taux d’anticorps. Il s’agit du même problème que j’avais soulevé concernant les trithérapies pour le SIDA. La baisse de la quantité d’eau dans les bras fait que le sang y est plus concentré. Du coup, on a l’impression qu’il y a augmentation du taux d’anticorps alors qu’il ne s’agit que d’un problème de sang plus concentré. Tout y est plus concentré (et donc, les anticorps aussi). C’est aussi ce qui fait que le taux de sucre apparait comme étant en augmentation.

Bien sur, la prise de tout autres médicaments augmentant le taux de cortisol va conduire à des résultats similaires : cortisone, anti-inflammatoires non stéroïdiens, antibiotiques faiblement dosés. Ils seront même plus graves, puisque plus fortement dosés en général. Seulement, on prend en souvent ces médicaments pendant une période assez courte. Alors qu’on prend la pilule pendant des années et des années.

On peut penser que selon la taille et le poids de la personne qui prend la pilule, les effets seront plus importants. En effet, il ne semble pas qu’on adapte la pilule au poids de la personne. C’est adapté à un poids moyen. La dose sera donc moins importante comparativement pour une femme plus grande et plus grosse que pour une femme plus petite et plus maigre.

Donc, on peut penser que les effets négatifs de la pilule sont plus importants dans le cas d’une femme maigre et de petite taille, et qu’ils sont moins importants pour les femmes plus grandes et plus grosses. Mais dans ce second cas, l’effet contraceptif est moins sûr.

Et comme il y a des différences de tailles assez importantes entre les femmes maintenant (du à l’augmentation de taille des nouvelles générations) les écarts par rapport à la moyenne sont importants. Avant, la variation la plus importante par rapport à la moyenne était de peut-être 15 cm, alors que maintenant, elle est peut-être de 25 cm. Donc, on peut se dire que pour les femmes les plus grandes et grosses, l’effet contraceptif de la pilule doit être bien moins sur. Et pour les femmes qui sont les plus petites et maigres, la pilule est assez sur, mais elle engendre des effets secondaires vraiment important.

La solution à ce problème est la suivante. En fait, on joue sur les différentes pilules disponibles. Pour une femme petite, on va donc donner une pilule minidosée. Tandis que pour une femme plus grande on va donner une pilule plus fortement dosée. Donc, on arrivera par ce moyen à obtenir des résultats similaires (protection et effets secondaires) chez les femmes de différentes tailles et poids.

Mais, comme tout ça se fait de façon adaptative, et que les docteurs sont loin d’être tous très clairement conscients du problème, dans de nombreux cas, des femmes de petite taille se retrouveront avec des pilules trop fortement dosées. Et ce n’est qu’au bout de quelques mois, quand elles se plaindront, qu’il y aura changement éventuel de pilule. Les femmes de grande taille, elles pourront avoir des pilules qui ne seront pas assez dosées. Et là, on ne verra le problème que quand un enfant arrivera par surprise (malgré la prise de pilule).

Les effets secondaires de la pilule contraceptive : encore un problème de taux de cortisol

Il y a quelques temps, je me suis interrogé sur la pilule contraceptive. Et si celle-ci avait aussi à voir avec le problème du cortisol ? C’est en faisant des recherches sur l’hypertension que ça m’est venu à l’idée. Parce que je connais une femme qui fait de l’hypertension, alors qu’elle ne prenait aucun médicament au moment où ça s’est déclaré. Aucun, sauf la pilule contraceptive.

En fait, énormément de médicaments ont à voir avec le problème du taux de cortisol. Parce que même dans les cas où leur action n’est pas basée sur une manipulation du taux de cortisol, ils vont avoir tendance à l’augmenter.

Dans le cas de la pilule contraceptive, il y a plusieurs éléments qui laissent clairement à penser que ça a une influence sur le taux de cortisol : prise de poids, hypertension, problème de céphalées à l’arrêt de la pilule avant les règles, faiblesse musculaire, tension des seins, mauvaise humeur et déprime à l’arrêt de la pilule, Manque d’énergie à l’arrêt de la pilule, énervement lors de la prise, insomnies, risque de cancer, etc…

Donc, vu la similitude des effets avec ceux de la cortisone, il semble clair que la pilule augmente le taux de cortisol. Et effectivement, on trouve des références le confirmant.

http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/003693.htm

http://health.yahoo.com/hormone-diagnosis/cortisol-in-blood/healthwise–hw6227.html

En analysant les effets secondaires de la pilule, on retrouve ceux que j’avais déjà identifiés pour la cortisone, mais il y en a d’autres (provoqués eux aussi par le taux de cortisol élevé) que j’ai découverts à l’occasion.

Pour comprendre la problématique du cortisol, vous pouvez lire cet article : http://www.repenser-la-medecine.com/quotidien/non-classe/les-medicaments-bases-sur-les-hormones-humaines/

Voyons donc les différents problèmes qu’entraine l’élévation du taux de cortisol lié à la pilule :

Prise de poids. Il est connu qu’un taux élevé de cortisol entraine une prise de poids (par rétention d’eau et accumulation de graisse au niveau du tronc). Donc, si, comme on peut le penser, la pilule entraine bien une augmentation du taux de cortisol, ça pourrait expliquer pourquoi beaucoup de femmes n’arrivent pas à maigrir même en faisant attention, ou prennent du poids alors qu’elles ont une alimentation tout à fait normale. Ca explique aussi pourquoi on parle souvent de rétention d’eau. Là aussi, c’est surtout ce qui se passe dans le cas de la prise de poids par cortisone (c’est pour ça que la perte de poids est aussi rapide quand on arrête d’en prendre). Curieusement, dans le cas des femmes, on pointe plus souvent du doigt ce qui se passe réellement (de la rétention d’eau), que dans le cas de la prise de cortisone ou d’un taux élevé de cortisol.

Ca explique aussi certains problèmes de fringales. Il est connu que la prise de cortisone augmente l’appétit. C’est pour ça que certaines femmes sous pilules ont plus souvent faim que d’ordinaire.

Bon, par contre, il y a clairement des femmes qui ont des problèmes de boulimie, en dehors de tout problème de pilule. La pilule n’explique pas tous les cas de problèmes de poids chez les femmes. Mais chez des femmes qui n’avaient pas ce genre de problème avant la prise de pilule (et qui ne prennent aucun autre médicament par ailleurs), c’est clairement la pilule qu’il faut mettre en cause.

Un autre problème aussi, c’est qu’après un régime, la reprise de poids peut être très rapide. Beaucoup de femme vont surveiller leur alimentation, voir faire des régimes avant l’été. Mais il suffira de quelques écarts pour reprendre 3 ou 4 kilos en une semaine. Ce qui a un coté forcément déprimant.

http://www.destinationsante.com/La-pilule-fait-elle-ineluctablement-grossir.html

Perte de poids à l’arrêt de la pilule. Il y a beaucoup de témoignages de femmes disant que l’arrêt de la pilule leur a fait perdre du poids. Là aussi, c’est normal. C’est le même phénomène que lorsqu’on arrête la cortisone. Le centre du corps se vide de l’eau accumulée. On peut donc perdre rapidement jusqu’à 10 ou 20 kilos en quelques mois. Ex :

http://forum.aufeminin.com/forum/contra/__f10951_contra-Arret-pilule-et-perte-de-poids.html

http://forum.doctissimo.fr/sante/contraception/arret-pilule-poids-sujet_171220_1.htm

http://forum.doctissimo.fr/sante/contraception/arret-pilule-maigrir-sujet_173144_1.htm

http://sante-medecine.commentcamarche.net/forum/affich-107668-maigrir-apres-la-pilule-diane

 

Cela dit, toutes les femmes ne vont pas forcément perdre du poids (ou pas beaucoup). Parce que selon leur alimentation, les autres médicaments qu’elles prennent, etc.., leur taux de cortisol restera relativement élevé. Et puis, ça doit dépendre du dosage de la pilule. Une pilule minidosée fera moins grossir qu’une pilule plus fortement dosée, voir, pas du tout. De plus, chez pas mal de femmes, la cigarette aide à ne pas trop manger. Du coup, elles ne prennent pas trop de poids et n’en ont pas beaucoup à perdre à l’arrêt de la pilule.

Ca permet aussi de comprendre les témoignages concernant des pilules contraceptives qui donnent l’impression de faire maigrir. En fait, a priori, c’est une illusion d’optique. Si la personne maigrit, c’est surtout parce qu’elle prenait avant une pilule relativement fortement dosée qui la faisait grossir. Donc, l’arrêt de la prise de cette pilule fortement dosée la fait maigrir. Mais elle ne maigrirait pas si elle prenait cette pilule sans jamais avoir pris une autre pilule avant.

Hypertension. Comme on l’a vu, il est connu qu’un taux élevé de cortisol s’accompagne d’une hypertension. Par ailleurs, la médecine officielle reconnait que la prise de pilule s’accompagne d’hypertension

voir ici :

http://www.e-cardiologie.com/maladies/ma-hyperartadu4.shtml

http://www.hypertension-online.com/08-sitpart6.shtml

Mais comme souvent, les choses sont loin d’être aussi claires que ça. Ca, c’est dans la théorie. Mais dans la pratique, bien des médecins ne vont pas en être conscients et vont mettre l’hypertension sur le compte d’une autre cause. Par exemple, s’il y a des antécédents d’hypertension dans la famille de la personne, le médecin peut mettre ça sur le compte de la génétique, du terrain familial, au lieu d’incriminer la pilule. En plus, il est dit par la médecine que toutes les pilules n’entrainent pas d’hypertension. Les pilules minidosées sont sensées ne pas entrainer ce problème. C’est probablement vrai la plupart du temps. Mais il doit pouvoir arriver que ça provoque de l’hypertension. Donc, si la personne en question prend une pilule minidosée, le médecin ne pensera pas à la pilule, et cherchera une autre cause d’hypertension. Ou alors, si la pilule n’est pas minidosée, il changera de pilule, et si le problème persiste, il conclura à une autre cause. C’est pour ça que des jeunes femmes qui n’ont absolument aucune raison par ailleurs d’avoir de l’hypertension se retrouvent avec un diagnostic d’hypertension.

Cela dit, il y a moins de femmes de 35-44 ans qui ont de l’hypertension que les hommes (seulement 8,6 % pour 23,9 % chez les hommes). Alors que vu que la plupart prennent la pilule, ça devrait être l’inverse.

Mais, déjà, il semble qu’elles soient naturellement protégées de l’hypertension par une hormone. Grace à celle-ci, les effets de la pilule sont minimisés.

Et puis, la pilule va augmenter seulement moyennement le taux de cortisol. Donc, chez beaucoup de femmes, cette augmentation ne sera pas suffisante pour entrer dans la catégorie « hypertension ».

Et beaucoup de femmes prennent des pilules minidosées, qui vont augmenter la tension de façon bien moins importante que des pilules plus fortement dosées.

Par ailleurs les femmes ont un cœur moins puissant que celui des hommes. Donc le flux qui passe dans les veines doit être moins fort que celui des hommes. Forcément, ça diminue la tension.

Et puis, 25 % du temps (1 semaine sur 4), les femmes seront plutôt dans une situation de basse tension, quand elles auront arrêté la pilule. Ce qui retire 25 % de l’échantillon. Et par ailleurs, comme il faut du temps que l’effet hypertenseur se manifeste, peut-être que celui-ci ne sera vraiment important que vers la deuxième semaine de prise de pilule. Donc, ça retire carrément 50 % de l’échantillon. 50 % du temps, le médecin prenant la tension mesurera donc une tension à peu près normale, voir un peu basse. Donc, peut-être que sans ça (si elles étaient toujours testées lors du pic de cortisol, lors des 2 dernière semaines de pris de pilule), il y aurait peut-être 16 % des femmes de 35-44 ans qui seraient considérées comme ayant de l’hypertension. Surtout qu’il faut probablement une confirmation de l’hypertension. Du coup, si la fois d’après, la femme qui a été mesurée une première fois avec une tension haute est mesurée avec une tension normale, elle ne sera pas considérée comme ayant de l’hypertension. Or, justement, la fois d’après, il y aura à nouveau 50 % de chance qu’elle ne soit pas en situation d’hypertension. Ce qui éliminera à nouveau une partie de l’échantillon. Sans ça, on en serait peut-être à 32 % de femmes étant considérées comme ayant de l’hypertension.

Pour donner un exemple numérique (vous pouvez passer, c’est juste pour poser le problème de façon plus rigoureuse. Sinon, c’est la même chose que le paragraphe précédent. Vous pouvez reprendre au paragraphe suivant), si on prend un échantillon de 100 femmes qui prennent la pilule, et que 50 viennent de l’arrêter, ou sont dans la semaine de reprise (groupe A), et 50 sont entre le 8ème et le 21ème jour de prise (groupe B), ça fait que 50 % sont dans une phase de tension normale (le groupe A). Et 50 % sont dans une phase d’hypertension (le groupe B). Si on avait testé le groupe A dans la phase du groupe B, au lieu d’avoir 8 % d’hypertendus, on en aurait eu 16 %. Et si on prend cette situation à 16 % (donc, tout le monde a été testé dans la situation du groupe B), et qu’il y a besoin d’un second est pour confirmer l’hypertension, ça veut dire qu’il y a 16 % au final.  Mais il faut considérer qu’il y a à nouveau 50 % des cas qui vont se trouver dans la phase A si on refait un test pour confirmer l’hypertension. Donc pour qu’il y ait les 16 % finaux, il faut qu’il y ait eu 32 % de cas lors de la première phase. Et si tous les cas testés lors de la seconde fois étaient en phase B, on retrouverait probablement ces 32 %. Donc, on aurait 32 % des femmes qui souffriraient d’hypertension.

En plus, toutes les femmes ne prennent pas la pilule. Seules 40 % des femmes ayant entre 20 et 44 ans la prennent. Donc, vu qu’on teste toutes les femmes pour obtenir ces 8 %, et que ces 8 % doivent concerner essentiellement celles qui prennent la pilule, ça veut déjà dire qu’en fait, 20 % des femmes sous pilule entre 35 et 44 ans souffrent d’hypertension. Et si on ajoute les personnes qui ont été ôtées de l’échantillon, ça ferait 80 % des femmes sous pilule qui pourraient être diagnostiquées comme ayant de l’hypertension si on les testait à chaque fois lors de la 2ème et 3ème semaine du cycle. Bon, ça doit être moins que ça. Mais on peut supposer qu’on pourrait avoir au moins 40 % des femmes sous pilule pouvant être diagnostiquées comme ayant de l’hypertension si on les testait lors de la 2ème et 3ème semaine du cycle. Heureusement, ces femmes ont la chance d’être testées à des moments où elles ne sont pas en état d’hypertension. Il ne semble pas qu’il y ait des statistiques montrant si les femmes en état d’hypertension sont sous pilule ou pas, idem pour celles qui ne sont pas en état d’hypertension. Sinon, la pilule pourrait très probablement apparaitre comme un facteur majeur d’hypertension chez les femmes.

http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_136302.htm

Par ailleurs, beaucoup de femmes mangent relativement peu pour ne pas prendre de poids, ou font des régimes. Or, le fait de manger peu va entrainer une légère hypotension qui va contrecarrer l’action de la pilule.

Donc, il y a pas mal de raisons (et la liste que j’ai faite est probablement loin d’être exhaustive) qui font que malgré la pilule, un relativement faible nombre d’entre elles a de l’hypertension, et un plus faible nombre encore est diagnostiqué comme ayant de l’hypertension.

Problèmes de céphalées systématiques à l’arrêt de la pilule avant les règles. Là aussi, en analysant les choses à travers la grille de lecture du problème du taux de cortisol, la situation devient claire. L’arrêt de la pilule quelques jours avant les règles fait que le taux de cortisol diminue.

Donc, première hypothèse, ce qui doit se passer, c’est peut-être que : soit il y a relarguage de l’eau accumulée dans les cellules de la tête ; soit il y a refus par les cellules de l’eau arrivant par les veines. Ca entrainerait une augmentation temporaire de la quantité de sang circulant, et donc une augmentation du volume des veines. Cette augmentation du volume des veines ferait pression sur les nerfs situés à proximité. Et c’est ça qui causerait les céphalées.

Ou alors, deuxième hypothèse, durant la prise de pilule, les veines seraient plutôt en état de vasoconstriction, et à l’arrêt, elles seraient en état de vasodilatation. C’est un peu difficile à dire, parce que la tête doit être dans une situation intermédiaire par rapport à la hausse du taux de cortisol. Donc, je ne sais pas exactement si un taux de cortisol seulement légèrement élevé ne conduit pas à une situation de sous-hydratation de la tête, au lieu d’une surhydratation.

Mais quoiqu’il en soit, on est clairement dans un phénomène où les veines prennent du volume et font pression sur les nerfs. Et comme c’est lié au moment de l’arrêt de la pilule, il est clair que c’est l’arrêt de celle-ci qui est la cause des céphalées.

Exemple : http://www.forums.supertoinette.com/recettes_423359.maux_de_tete_et_contraceptif_y_a_t_il_un_lien.html

http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/sujet-62-pilule-et-migraine

http://forum.doctissimo.fr/grossesse-bebe/desir-enfant/arret-pillule-migraine-sujet_146795_1.htm

http://sante-az.aufeminin.com/forum/f868/__f9_f868-Migraine-a-l-arret-de-pilule-gt-solution-oestrodose-gt-pbl-j-ai-plus-mes-regles-c-normal.html

http://www.enfant.com/forums/showthread.html?t=13438

Une solution est de prendre des pilules minidosées en continu.

D’ailleurs, ça explique que beaucoup de femmes ne se plaignent pas de problèmes de maux de tête. Beaucoup d’entre elles prennent en fait des pilules minidosées en continu.

Cela dit, il y a quand même une période d’arrêt avec les pilules minidosées. En fait, on continue de prendre des pilules, mais il n’y a rien dedans. La différence, c’est que la période d’arrêt est moins longue quand même. Avec la pilule minidosée, c’est seulement 4 jours au lieu de 7 jours avec la pilule normale. Et comme cette pilule est moins fortement dosée à la base, l’augmentation du taux de cortisol est moins importante. Ces deux éléments mis ensemble font que durant la période d’arrêt, les migraines ne se déclenchent généralement pas.

Le problème, c’est que le fait que les périodes d’arrêt soient très courtes avec la pilule minidosée signifie que le taux de cortisol est relativement élevé en permanence. Les effets négatifs du taux de cortisol élevé sont donc présents quasiment en permanence, même s’ils sont moins importants qu’une pilule normale. Donc, prendre une pilule minidosée me semble mauvais à terme.

Au passage, les femmes qui prennent des anti-inflammatoires, ou certains médicaments contre l’anxiété ou la dépression (anxiolytiques et antidépresseurs), n’auront normalement pas de maux de tête non plus (sauf si leur dosage fait que ces médicaments ont un effet de type antibiotique plutôt que de type cortisone). Par contre, les autres effets négatifs de ces médicaments seront augmentés lors de la prise de la pilule.

– Migraine ophtalmiques. Même problème que pour les céphalées. Les vaisseaux sanguins sont gonflés ou les cellules se remplissent d’eau. Ca fait pression sur les nerfs, et du coup, ça entraine une douleur lancinante aux yeux. Et ça va souvent s’accompagner de céphalées.

Ostéoporose. Là aussi, c’est un problème totalement lié au taux de cortisol. Avec un taux de cortisol élevé, le taux de protéines dans les membres augmente fortement. Du coup, le milieu devient trop acide. Les os et les cartilages, qui sont des matériaux au ph basique réagissent avec le milieu acide, et les os et les cartilages perdent de leur substance. Donc, ils se font petit à petit ronger et deviennent moins denses. Surtout que la prise d’hormones après la ménopause doit continuer le phénomène. En plus, en vieillissant, les femmes se font diagnostiquer d’autres affections qui peuvent entrainer la consommation de médicaments augmentant le taux de cortisol. Cela dit, il semble qu’il y ait beaucoup d’exagération sur le problème de l’ostéoporose chez les femmes et qu’on déclare beaucoup plus de cas qu’il n’y en a réellement.

Par ailleurs, le rapport avec la pilule va apparaitre relativement peu parce que les femmes prennent la pilule pendant qu’elles sont jeunes. Donc, quand elles commenceront à se soucier du problème, ça sera bien après la prise de pilule. Elles ne feront donc pas le lien avec la prise de pilule.

C’est sur qu’une partie du problème ne viendra pas de la pilule, puisqu’on ne prend celle-ci que jusqu’à la mi quarantaine, alors que le problème ne commence à être sérieux que vers la soixantaine. Mais ça participe au problème. On peut penser que les hormones prises pour contrer les effets de la ménopause ne doivent pas aider non plus.

Tension des seins. Puisqu’il y a rétention d’eau au niveau du centre du corps, ça augmente la quantité d’eau aussi dans les seins, et donc ça les rend douloureux. Apparemment, souvent, ça passe après quelque temps (3 mois). On peut penser que les chairs s’adaptent à cette tension et se distendent un peu. Ce genre de symptômes survient aussi quand on prend de la cortisone (ex : http://forum.aufeminin.com/forum/fitness2/__f52397_fitness2-Svp-temoignages-reponses-sur-la-cortisone.html).

A noter que selon certains témoignages, il semble qu’il soit possible aussi parfois que les seins gonflent et soient douloureux à l’arrêt de la pilule. Peut-être que les seins sont dans une région intermédiaire par rapport à cette problématique de l’accumulation d’eau. Donc, il est possible que dans certains cas, ils ne se remplissent pas d’eau. Ca dépend peut-être de la taille aussi. Des gros seins vont peut-être n’avoir qu’une partie de remplie d’eau (la base), tandis que l’autre (le bout des seins) va être légèrement en manque d’eau. Et quand la personne arrêtera la pilule, le bout des seins se remplira d’eau et gonflera.

Cela dit, vu que souvent on arrête la pilule pour pouvoir devenir mère, les douleurs viendront fréquemment du fait que la femme est tombée enceinte. Du coup, le taux de cortisol va remonter rapidement, de façon naturelle, faire gonfler les seins et provoquer des douleurs. Donc, dans de nombreux cas, malgré l’arrêt de la pilule, les seins gonfleraient quand même à cause d’un taux élevé de cortisol.

Et puis, pour l’arrêt de 7 jours de la pilule, en fait, avant cette période, le taux de cortisol est à son maximum. Et pendant les premiers jours d’arrêt quelques jours, le taux de cortisol doit être encore un peu élevé. Donc, beaucoup de femmes vont associer seins gonflés et règles, alors que c’est la pilule qui est à l’origine du problème. Les seins gonflés pendant le début des règles ne sont dans ce cas qu’une période d’inertie d’un ou deux jours avant la baisse du taux de cortisol. Bien sur, chez d’autres femmes, il n’y aura pas cette période d’inertie et le dégonflement des seins se fera quasiment tout de suite.

Sècheresse vaginale. Comme pour le problème de l’impuissance et de la prise de cortisone dont j’ai parlé dans le dernier article (sur le diabète), ça peut sembler bizarre. Normalement, il ne devrait pas y avoir sècheresse vaginale, puisque le centre du corps est suralimenté en eau. Mais il est possible que le problème vienne du fait que justement, les cellules accumulent l’eau et ne la relarguent pas vers l’extérieur. Or, la lubrification repose sur l’exsudation de mucus ou de cyprine (lors de l’acte sexuel) par les cellules du vagin. Donc, si cette exsudation est impossible parce que les cellules retiennent l’eau, il va y avoir sècheresse du vagin. Ca touche apparemment tous les endroits où il y a exsudation de mucus. On avait vu la même chose concernant le mucus de l’estomac dans l’article précédent.

Quelques témoignages :

http://forum.doctissimo.fr/doctissimo/troubles-sexuels-feminins/secheresse-vaginale-sujet_148999_1.htm

http://forum.magicmaman.com/femme/gynecologie-contraception/secheresse-vaginale-contre-sujet-2916-1.htm

http://forum.aufeminin.com/forum/contra/__f3458_contra-Secheresse-vaginale.html

http://forum.mood.fr/mood/Sexualite/secheresse-vaginale-probleme-sujet_466_1.htm

http://www.journalducouple.com/sexualite/article/secheresse-vaginale-aux-sources-du-probleme.html

Acidité vaginale. Ce problème va avec la sécheresse vaginale. Si les cellules n’arrivent pas à relarguer assez d’eau en même temps que de mucus vaginale, celui-ci risque d’être trop acide (parce que trop concentré).

Mycoses et pertes blanches. La sècheresse vaginale peut éventuellement amener à des mycoses. En fait, ça doit plutôt être quand la sècheresse vaginale prend fin que la mycose doit apparaitre. En effet, il y a eu accumulation de débris cellulaires dans le vagin (dont les champignons se nourrissent) durant la période sècheresse vaginale. Et quand arrive la fin de cette période de sècheresse vaginale, le relarguage massif  de l’eau retenue dans les cellules fait que les sécrétions vaginales contiennent beaucoup d’eau. Cette eau se mêle aux déchets déjà présents. Et donc humidité plus déchets cellulaires, les conditions sont idéales pour que les champignons se développent.

Surtout que les cellules n’ayant pas pu relarguer leurs déchets (qui doivent partir quand la cellule relargue une partie de son eau) pendant un certain moment, le mucus doit contenir aussi beaucoup de déchets, en plus de relarguer beaucoup d’eau.

Ce phénomène explique aussi les pertes blanches. Il y a en effet une glande qui sécrète des glaires, ce qui permet d’évacuer petit à petit certains déchets via le vagin. Tant que la fluidité des glaires est normale, ça se fait de façon discrète (c’est fluide). Quand il y a sécrétion durant une période de sècheresse vaginale, les glaires deviennent plus concentrées en matière, et il y a moins d’eau. Et donc ça prend cet aspect de pertes blanches.

Les pertes blanches ne sont cependant pas synonymes de mycose. Si les pertes blanches ont lieu pendant que le vagin est en situation de sècheresse, il n’y aura probablement pas l’humidité nécessaire pour que les champignons se développent. Et puis, probablement que dans certains cas entre deux eaux, il faut une irritation du vagin pour que la mycose se développe, par exemple, une relation sexuelle. Probablement que des femmes prenant des pilules minidosées prises en permanence et qui diminuent l’abondance des règles auront plus souvent des pertes blanches sans mycoses. Cela dit, quand même assez souvent, les pertes blanches s’accompagnent de mycoses.

La grossesse provoque aussi souvent l’arrivée de pertes blanches. Comme la femme mange plus que d’habitude, il y a une augmentation du taux de cortisol, et du coup, risque de pertes blanches. Cela dit, il semble qu’il y ait augmentation du taux de cortisol de façon automatique par le corps, sans forcément qu’il y ait suralimentation. Quelle est la raison de l’augmentation du taux de cortisol à ce moment là ? Peut-être que le corps fait automatiquement des réserves en eau, au cas où il se retrouverait en situation de manque. Non seulement, le corps doit protéger le fœtus à tout prix, mais en plus, il doit fournir de l’eau à deux corps différents (même s’il y en a un qui est beaucoup plus petit que l’autre). Donc, il y a intérêt à faire des réserves. Mais bon, il y a peut-être d’autres raisons à cette augmentation du taux de cortisol pendant la grossesse.

Pour en revenir aux mycoses, on a donc une phase de prise de pilule où il y a sècheresse vaginale. Et ensuite, lors de l’arrêt mensuel de la pilule, les mycoses apparaissent. Puis, une fois là, elles peuvent perdurer pendant un certain temps ; parce qu’elles ont apparemment tendance à s’auto-entretenir.

Et comme durant la période de sècheresse vaginale, le vagin est moins bien lubrifié et que le mucus acide qui recouvre sa paroi devient encore plus acide, le partenaire va avoir tendance à lui aussi développer une mycose. En effet, la demi-muqueuse du gland va être irritée, voir endommagée (frottements trop importants et agression du gland par l’acide). Ca n’a donc rien à voir avec une transmission du champignon, mais simplement avec une irritation du gland, qui crée les conditions pour le développement d’une mycose.

Et la relation sexuelle va aussi favoriser l’apparition de la mycose chez la femme, parce que là aussi, le frottement mal lubrifié va irriter la muqueuse du vagin. Donc, une femme qui est dans une situation pré-mycose (pertes blanches, humidité du vagin favorable), peut passer au stade mycose au moment de la relation sexuelle.

On peut penser que certains médicaments contre les mycoses entretiennent plus ou moins l’apparition de celles-ci. On peut les différencier en fonction de l’application locale (crèmes ou ovules) ou de la prise orale (comprimés).

Voyons d’abord les médicaments avec application locale. Certains semblent agir de façon antifongique, en détruisant directement les champignons (en attaquant leur paroi). Mais, dès qu’on aura arrêté le traitement, le problème reviendra. Le problème, essentiellement, c’est que ces médicaments vont aussi attaquer les parois du vagin. Ca va avoir tendance à les décaper. Du coup, le médicament va entrainer l’accumulation de débris cellulaires, dont les champignons sont friands. Cela dit, souvent, ca mettra 2 ou 3 semaines à revenir, parce que la reprise de la pilule assèchera à nouveau le vagin, et les champignons ne pourront pas se développer. Mais à l’arrêt de la pilule, ça reviendra.

Les médicaments de la mycose à prendre par voie orale sont dans le même cas. En fait, ils ont le même effet que la pilule (et que la cortisone). Ils vont augmenter le taux de cortisol, et du coup, ils vont assécher les parois du vagin. Et sans humidité, les champignons ne peuvent plus se développer. Seulement, la suite sera la même qu’avec la pilule. Une fois le traitement fini, l’humidité reviendra, et la mycose avec elle. Seulement, souvent, ça ne sera pas immédiat, parce que justement, la personne aura recommencé à prendre la pilule entretemps. Du coup, la reprise de la pilule continuera a assécher le vagin et évitera que la mycose revienne. Et la personne ne voyant pas la mycose revenir après le traitement, se dira que celui-ci a été efficace. Mais, aux prochaines règles, les mycoses reviendront. Bien sur, la version officielle comme quoi ces médicaments seraient des antifongiques détruisant de façon directe les champignons est complètement bidon. Comme si on pouvait atteindre des champignons qui se trouvent à l’extérieur du corps en prenant un médicament par voie orale.

Si ces médicaments peuvent soigner temporairement le problème alors que la pilule ne va souvent pas le faire (la mycose ne part pas), c’est probablement que ces médicaments, en conjonction avec la pilule, vont faire monter le taux de cortisol à un niveau plus élevé que la pilule seule. Donc, l’assèchement du vagin sera plus important que celui obtenu avec la pilule. Bref, avec la pilule, il doit y avoir (en fonction du type de pilule) encore une légère humidité, alors qu’avec la pilule plus le médicament oral contre la mycose, là, le vagin doit être suffisamment asséché pour que la mycose disparaisse.

Il y a une deuxième catégorie de traitements locaux. Ce sont des traitements qui apparemment graissent les parois vaginales, et par ailleurs, pour certains, ont une propriété de rétention d’eau. Ces deux propriétés font que les conditions d’humidité ne sont plus favorables aux champignons et que du coup, ceux-ci meurent. En plus, en lubrifiant le vagin, ils évitent les frottements entre les parois de ce dernier, ce qui évite les irritations et donc l’accumulation de déchets cellulaires dont se nourrissent les champignons. Donc, en fait, seuls les traitements locaux entrainant un graissage des parois du vagin agissent de façon intelligente et permettraient d’éviter un retour immédiat de la mycose en l’absence de prise de pilule. Mais ils n’évitent pas le retour différé des mycoses à l’arrêt de la pilule. Vu que la cause des mycoses (la pilule) est toujours là, les mycoses sont destinées à revenir.

Donc, vu que la majorité des femmes qui ont des problèmes de mycoses doivent prendre la pilule (40 % des femmes prennent la pilule, et on peut penser qu’au moins 60 ou 70 % des femmes qui ont des problèmes de mycose prennent la pilule), à l’usage, l’efficacité pourtant meilleure de cette deuxième catégorie de traitements locaux n’apparait pas. Les femmes les utilisant vont voir les mycoses revenir après quelques jours ou semaines (en fonction de l’endroit du cycle de la pilule dans lequel elles se trouvent), comme pour les autres médicaments contre les mycoses.

A noter au passage que, du coup, désinfecter ses vêtements en les faisant bouillir ne sert strictement à rien.

Idem pour l’histoire de reconstituer la flore vaginale parce que celle-ci serait déséquilibrée. Ca n’a rien à voir avec un déséquilibre de la flore. Déjà, il est possible que n’importe quel champignon présent dans le vagin fasse l’affaire pour faire revenir la mycose. Et ensuite, quel que soit l’équilibre de la flore vaginale, la mycose reviendrait s’il y avait beaucoup d’humidité et de débris cellulaires. Le champignon en question est présent de façon naturelle dans le corps et éventuellement dans l’environnement et est impossible à détruire. La seule façon de s’en débarrasser, c’est, comme on a pu le voir, de rétablir les conditions empêchant sa prolifération. A savoir : limiter la quantité de débris cellulaires présents, et maintenir l’humidité normale du vagin.

Pour les hommes, c’est très facile de se débarrasser d’une mycose. Il suffit de laver, puis d’assécher le gland et le prépuce en les tamponnant avec un mouchoir (assèchement à faire peut-être 2 fois par jour). Sans humidité, les champignons ne peuvent plus se développer. C’est pour ça qu’un homme circoncis aura très rarement des mycoses. Vu qu’il n’y a pas de gland pour retenir l’humidité, les champignons ne peuvent pas se développer. Apparemment, certains médecins proposent la circoncision chez certains hommes qui ont des mycoses à répétition. C’est complètement stupide vu qu’il existe par ailleurs une solution extrêmement simple pour s’en débarrasser. Bien sur, si un homme irrite son sexe à nouveau durant les jours où il soigne sa mycose, ça risque de revenir.

D’ailleurs, pour les circoncis, on peut penser qu’une irritation attrapée lors d’une relation avec une femme mal lubrifiée et dont le mucus est trop acide, aboutira parfois à des microlésions, et qu’en l’absence de prépuce, celles-ci resteront plus longtemps. Ceci parce qu’il n’y aura justement pas l’humidité nécessaire pour permettre la réparation.

Pour les femmes, c’est sur que c’est moins facile de se débarrasser d’une mycose ; parce que c’est moins facile d’assécher le vagin. Et en plus, comme on l’a vu, la pilule provoque ce cycle de mycoses. Donc, même si c’était aussi facile à éliminer que pour un homme, le problème reviendrait rapidement.

Voilà trois témoignages de filles ayant eu des mycoses récidivantes et ayant réussi à ne plus en avoir. Deux des trois ont arrêté la pilule.

http://forum.doctissimo.fr/sante/mycoses/mycoses-repis-conseils-sujet_6007_1.htm

– Règles peu abondantes avec des caillots.

C’est le même problème que pour la sècheresse vaginale. Comme le vagin et l’utérus sont asséchés presque en permanence (il y a quand même une période de 4 jours avec des pilules factices), les pertes vont être plus coagulées et il y aura moins de sang liquide de relargué.

D’une façon générale, la pilule a tendance à fortement diminuer l’abondance des règles.

Insomnies. Un  taux élevé de cortisol est associé à l’insomnie. On peut supposer que c’est parce que c’est une hormone émise aussi pour réagir à des situations de danger. Donc, il doit y avoir quelque chose dans cette hormone qui permet au cerveau de rester éveillé.

Et comme la pilule augmente elle aussi le taux de cortisol, ça peut amener à des problèmes d’insomnies. Et effectivement, on trouve des témoignages sur le sujet :

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/insomnie-sommeil/insomnie-contraception-sujet_147057_1.htm

http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/hygiene-feminine/articles/se_2992_cycle_humeur.htm

Là encore, on peut penser que ce problème va plus se manifester en fin de cycle de prise de pilule, quand le taux de cortisol est à son maximum.

Il semblerait également qu’en fin de grossesse, les femmes souffrent d’insomnie. C’est logique là aussi, puisque a priori, le taux de cortisol augmente durant la grossesse.

Les infiltrations de cortisone

En analysant le fonctionnement de la cortisone, j’ai vu un autre élément qui était de nature à remettre en cause ma conception du problème : les infiltrations de cortisone. Selon moi, la cortisone entraine une accumulation d’eau locale là où elle est injectée. En plus, je pense que les douleurs articulaires sont liées en réalité à un gonflement des veines, ce qui fait pression sur les nerfs et engendre de la douleur (ça, ça vient de Mike Benton). Donc, il y a un problème. Si on injecte de la cortisone à l’endroit ou quelqu’un a mal, l’accumulation d’eau va faire encore plus pression sur les nerfs et ça va lui faire encore plus mal. Le gars va carrément jongler. Donc, on ne voit pas tellement l’intérêt d’une telle chose. Alors logiquement, je me suis dit que ça devait se passer autrement.

Au début, je me suis dit que la cortisone ne devait pas être utilisée sur l’endroit exact de la douleur articulaire (donc pas sur l’articulation), mais à coté. L’accumulation d’eau dans cette zone aurait entrainé un manque d’eau dans les zones adjacentes. Et les zones adjacentes comprendraient l’articulation. Du coup, il y aurait une pression inférieure à la normale sur les veines de la zone de l’articulation. Et les nerfs sur lesquels feraient pression les veines ne seraient plus soumis à cette pression ; ce qui supprimerait la douleur.

Mais, ça ne se passe pas comme ça. En vérifiant, il apparait qu’on fait l’injection directement dans la zone de l’articulation.

Donc, il y avait deux possibilités : soit j’ai tort, soit l’injection fait mal.

Ben c’est la deuxième solution. Effectivement, ça fait mal.

En fait, au début, ça fait mal. Et après la douleur disparait. Du coup, j’ai compris le truc.

Pendant un temps qui peut être variable, on fait des injections de cortisone directement dans la zone de l’articulation. La quantité d’eau de la zone augmente grâce à la cortisone, les veines vont se dilater, elles vont faire pression sur les nerfs, ce qui va provoquer de la douleur. Ces injections vont provoquer une douleur encore plus importante que la douleur ressentie en temps normal. Mais, lorsqu’on va cesser les injections, l’effet inverse va se passer. La zone va subir un gros déficit en cortisol, et du coup, il va y avoir un manque d’eau. Ce qui va entrainer une vaso-constriction, un relâchement de la pression sur les nerfs, et donc un arrêt de la douleur.

Le temps durant lequel sont réalisées les injections peut durer de une semaine à un mois, voir plus. Donc, ça a l’air assez flexible quand aux durées. Le déficit en cortisol, et donc l’absence de douleur, va durer lui aussi un temps variable, qui semble un peu plus long que le temps durant lequel ont été faites les injections. J’ai lu un témoignage par exemple, disant qu’avec 3 semaines d’infiltration, la personne était tranquille pendant environ 1 mois 1 mois et demi. Durant la période des infiltrations, il y a aussi un cycle de douleur/accalmie. Il y a apparemment douleur pendant 2 ou 3 jours, et une amélioration pendant quelques jours.

Les médecins ont l’air de dire que ce seraient les cristaux de cortisone contenus dans le liquide injecté qui provoqueraient la douleur. C’est bien sur faux. C’est la cortisone qui provoque la douleur, qu’il y ait cristaux ou non.

J’ai lu un témoignage d’une personne disant que les injections de cortisone qu’elle recevait à l’épaule ne lui faisaient pas vraiment mal, mais qu’elles ne la soignaient pas non plus. Ca me semble assez logique. La zone de l’épaule est plus près du tronc. Donc, il s’agit d’une zone où le taux de cortisol est encore assez élevé, et où la quantité d’eau est assez importante. Donc, l’injection de cortisone ne va pas faire très mal, puisque les veines sont déjà fortement gonflées. Mais ça ne va pas beaucoup soulager la douleur non plus, parce que le taux de cortisol va rester relativement élevé après la fin de la période d’injection. On peut penser que c’est surtout dans les articulations assez éloignées du tronc que ça va être plus efficace, mais aussi plus douloureux : les coudes, les poignets, les genoux et les chevilles.

Apparemment, maintenant, on accompagne l’infiltration d’une piqure antidouleur. Mais ça doit éviter la douleur seulement pendant deux ou trois heures maximum. Et vu que la vaso-dilatation due à la cortisone dure plus longtemps (2 ou 3 jours), la personne ressent quand même de la douleur suite aux injections.

Mon explication est d’ailleurs plus logique que l’explication officielle. Parce que dans l’explication officielle, ça arrête de faire mal quand on arrête l’injection de cortisone. Si c’était vraiment un anti-inflammatoire comme le conçoit l’orthodoxie, ça devrait arrêter la douleur quand on injecte la cortisone, pas quand on arrête de l’injecter (au bout de 2 ou 3 semaines), ou quand la présence du produit commence à diminuer quelques jours après l’injection.