– Enervement, excitation nerveuse. La aussi, un taux élevé de cortisol est associé à une certaine excitation, énervement et/ou euphorie. Donc, il n’est pas étonnant que lors de la prise de pilule, on retrouve cet effet là. Les raisons de cet état de fait sont les mêmes que celles concernant l’insomnie. L’hormone étant émise pour répondre à des situations de danger ou de stress, ça doit s’accompagner de la libération de substances favorisant l’excitation et/ou l’euphorie (attention, je ne parle pas ici d’excitation sexuelle). Ici aussi, ces symptômes doivent a priori se manifester plus au bout de 2 semaines que lors de la première semaine de prise de pilule, parce qu’il doit falloir le temps que le taux de cortisol augmente suffisamment. C’est pour ça que pas mal de femmes sont énervées la semaine avant les règles.
Ce problème doit être moins prononcé avec les pilules minidosées. Mais il sera présent de façon plus régulière.
http://www.yabiladi.com/forum/microval-enerve-fils-aussi-90-2944373.html
http://teemix.aufeminin.com/forum/f618/__f59_f618-Pilule-diane-35-besoin-de-vos-conseils.html
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20070523093402AAaMVsH
http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_162110.htm
– mauvaise humeur et déprime à l’arrêt de la pilule. Effet inverse du précédent. L’arrêt de la cortisone entraine cet effet là. Et logiquement, on retrouve ce problème lors de l’arrêt de la pilule. Ce phénomène est assez normal d’ailleurs. Si le taux de cortisol élevé est associé à de la bonne humeur, ou à une certaine surexcitation nerveuse, il est assez logique que lorsque le taux est bas, ce soit l’inverse. Ceci explique les baisses de moral lors des règles. En fait, ce ne sont pas les règles qui causent le problème, c’est bien l’arrêt de la pilule.
Bien sur, des pilules minidosées à prise permanente engendrent beaucoup moins cet effet là, vu que l’arrêt ne dure que 4 jours et qu’elles sont moins fortement dosées.
Cela dit, il est possible que ce soit une situation naturelle lors des règles (sans prise de pilule). En effet, les règles doivent probablement exiger un taux de cortisol assez bas, afin que les cellules du vagin relarguent leur eau. Mais peut-être que ce mécanisme est seulement local (situé au niveau du vagin), et n’exige pas une baisse du taux de cortisol dans tout le corps. A voir.
Mais, même si c’était un phénomène naturel à la base, l’arrêt de la pilule en augmenterait l’importance et aurait donc quand même un impact négatif.
http://forum.aufeminin.com/forum/matern1/__f67830_matern1-Arret-pilule-et-deprime.html
http://www.comlive.net/Regle-Arret-De-La-Pilule,119210.htm
http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=13885
http://www.linternaute.com/sante/genital-urinaire/dossier/hormones-femmes/2.shtml
Cela dit, pas mal de femmes parlent de mauvaise humeur et de déprime avant les règles. Ca pourrait sembler aller à l’encontre de ce que je dis. En effet, en supposant que les règles arrivent juste après l’arrêt de la pilule, ça voudrait dire qu’avant les règles, ces femmes seraient encore sous pilule. Et ça voudrait donc dire que la déprime commencerait avant l’arrêt de la pilule. Alors que selon ma théorie, elle devrait commencer après l’arrêt de la pilule. Mais ce qu’il y a, c’est qu’on arrête la pilule pendant 7 jours. Or, les règles durent en moyenne 5 jours (parfois seulement 2 jours, parfois 8 jours). Donc, souvent, il va y avoir 2 ou 3 jours durant lesquels on a déjà arrêté la pilule, mais où on n’a pas encore les règles. Et on peut penser que la mauvaise humeur, la déprime, etc, va commencer durant cette période de quelques jours située entre la fin de la pilule et le début des règles. Du coup, le problème reste bien lié à l’arrêt de la pilule.
On peut penser que le syndrome prémenstruel n’est rien d’autre que ce problème là. Cela dit, apparemment, les médecins incluent les problèmes d’énervement subis lors de la dernière semaine de la prise de pilule dans le syndrome prémenstruel. Du coup, ça leur permet de ne pas incriminer la pilule, puisque selon leur définition, le syndrome arrivera avant l’arrêt de la pilule. Alors que s’ils ne les incluaient pas, le syndrome commencerait juste après l’arrêt de la pilule. Et il deviendrait évident que c’est l’arrêt de la pilule qui est responsable des problèmes en question.
Pas mal de femme elles-mêmes vont prendre l’énervement et l’excitation qu’elles ont eu avant l’arrêt de la pilule pour de la mauvaise humeur, ou en tout cas pour le début de la phase de mauvaise humeur et de déprime, et vont donc se dire que le problème commence avant la fin de la pilule. Alors qu’en fait, les états psychologiques et nerveux des deux périodes (juste avant et juste après la fin de la pilule) sont différents. Les suggestions des médecins quand à un éventuel syndrome prémenstruel auront tendance aussi à la orienter vers cette confusion.
Ce problème de déprime se rencontre aussi après l’accouchement. Le problème est le même. Durant la grossesse, le taux de cortisol augmente. Et juste après, il s’effondre. D’où la déprime post partum, qui peut durer quelques mois.
Du coup, avec la période d’excitation qu’il y a à la fin de la prise de pilule, et la période de dépression après l’arrêt de la pilule, le cycle excitation/dépression va être souvent présent lors des fins de cycle (bon évidemment, toutes les femmes ne vont pas en souffrir. Mais ça doit quand même être relativement fréquent).
– Manque d’énergie (anémie) à l’arrêt de la pilule. Problème assez similaire au précédent. Lorsque le taux de cortisol est bas, l’eau quitte le centre du corps pour aller dans les membres (ça sert à les réparer). Et il y a vasoconstriction des veines du centre du corps et vasodilatation des veines des membres. Du coup, ça crée une situation d’hypotension pour le corps. Alors, bien sur, on a moins d’énergie.
C’est un phénomène qui doit plutôt arriver vers le 6ème ou 7ème jour d’arrêt de la pilule (le temps que le taux de cortisol se mette à baisser suffisamment). Ca n’a donc rien à voir avec la perte de sang elle-même.
Bien sur, chez beaucoup des femmes, le taux de cortisol ne baissera pas suffisamment durant les 7 jours d’arrêt pour déclencher ce genre de problème.
Et ça ne doit pas ou très peu concerner la pilule prise en pseudo continue. La période d’arrêt de 4 jours doit être trop courte pour que le taux de cortisol diminue beaucoup.
– Arrêt de la pilule et douleurs articulaires dans les membres. Là aussi, l’arrêt soudain de la cortisone est connu pour avoir cet effet là. C’est donc normal qu’on le retrouve pour l’arrêt de la pilule. Comme on l’a déjà vu, ce qui se passe, c’est que l’eau s’accumule alors dans les membres (alors que lors de la prise de la pilule, elle s’accumule dans le tronc). Du coup, les veines sont gonflées et vont faire pression sur les nerfs des articulations, ce qui va engendrer une douleur.
Surtout que comme la prise de la pilule entraine une sous alimentation en eau dans les membres, et donc, dans leurs articulations, ces dernières vont avoir tendance à s’abimer durant la prise de la pilule. Donc, il doit y avoir en plus un phénomène de réparation mené par le corps lors de l’arrêt de la pilule. Ce qui doit participer là aussi au phénomène de gonflement des veines des articulations, et donc à la douleur. On peut penser que le lupus (qui est présent à 90 % chez les femmes) est en fait un problème de ce genre là.
Voir ces témoignages : http://forum.doctissimo.fr/sante/regles-problemes-gynecologiques/douleurs-articulaires-pilule-sujet_167938_1.htm
http://adosurf.free.fr/beaute2/douleur.html
http://www.caducee.net/DossierSpecialises/gyneco-obstetrique/syndrome-premenstruel.asp
http://www.afa.asso.fr/forum/13-les-traitements/132548-34-ans-h-mc-sevrage-cortisone-et-douleurs-articulaires.html
Bien sur, là encore, on va retrouver ce problème après l’accouchement. Et de façon plus aigue, parce que la baisse du taux de cortisol durera plus longtemps.
Bien sur, on peut prendre des pilules minidosées en continue qui vont supprimer les différents effets négatifs liés à l’arrêt de la pilule (pas complètement quand même, puisqu’il y a une période de 4 jours sans pilule). Le problème avec une prise quasi en continue, c’est que le phénomène de réparation des membres va se faire beaucoup moins. Et du coup, les articulations des membres vont s’abimer probablement plus vite qu’avec une pilule qu’on arrête plus longtemps. L’artériosclérose des membres va aussi être plus importante ; l’ostéoporose aussi, etc…
Cela dit, comme les pilules avec arrêt de 7 jours sont plus fortement dosées, peut-être que l’endommagement des membres est plus fort durant la prise de la pilule. Du coup, même si la période de réparation est plus longue, peut-être que ça n’est pas suffisant pour rattraper les dégâts plus importants. Ou alors, l’impact est identique. A voir.
– Acné. La cortisone provoque également l’apparition d’acné. Cela dit, si certaines pilules l’augmentent, d’autres le font disparaitre. Apparemment, c’est essentiellement Diane 35 qui aurait cet effet là? Diane 35 qui, selon Martin Winckler n’aurait pas été commercialisé à l’origine comme une pilule contraceptive, mais comme un traitement contre l’acné. Donc, l’effet contraceptif viendrait en plus. Un élément qui doit avoir son importance dans l’effet anti-acné, c’est le fait que c’est une pilule qui est considérée comme fortement dosée.
– Tumeurs vaginales. Il est possible qu’avec la pilule, se développent petit à petit des tumeurs au niveau du vagin, de l’utérus, etc…
Déjà, parce qu’il y a régulièrement assèchement du vagin, et sur-acidification du mucus qui le tapisse.
Par ailleurs, surtout avec les pilules prises en continue et qui réduisent fortement, voir éliminent les règles, les cellules n’arrivent pas à évacuer leurs déchets de façon satisfaisante. Donc, ceux-ci s’accumulent dans les cellules. Celles-ci étouffent alors sous leurs déchets. Or, si les cellules d’une zone étouffent sous leurs déchets, elles risquent de passer à un mode de développement plus primitif de type tumoral.
Situation qui arrive aussi aux seins, et en fait à tout le centre du corps. Donc, tous les organes du centre du corps sont menacés. Bien sur, l’accumulation d’eau dans les cellules dilue la concentration en déchets. Mais puisqu’ils ne sont pas ou peu évacués, au bout d’un moment, il doit quand même y en avoir trop.
Les pilules normales (avec arrêt de 7 jours) posent problème aussi, mais au moins, en laissant le processus d’élimination se faire correctement durant une semaine sur trois, elles évitent l’accumulation des déchets.
Et le danger de développement d’une tumeur va être d’autant plus accentué que la pilule entraine des problèmes qui conduisent à prendre d’autres médicaments (antidépresseurs, anti-inflammatoires, etc…), qui augmentent encore plus le taux de cortisol.
Donc, bien sur que la pilule est cancérigène (ou plutôt tumorigène).
Comme on l’a vu dans un autre article, le cancer n’existe pas. Donc, à chaque fois, il ne s’agira que de tumeurs localisées. Mais, ce n’est pas l’avis de la médecine orthodoxe qui va souvent poser un diagnostic apocalyptique de cancer. Donc, non seulement il y aura le problème des tumeurs, mais, bien plus grave, il y aura l’interprétation qu’en fait la médecine, et les traitements tueurs qui l’accompagnent éventuellement.
Comme l’estimation de la présence d’un cancer métastasé repose en partis sur des tests biologiques bidons (qui réagissent simplement à la quantité de débris cellulaires présents dans le sang), il y aura risque, si la personne a pris des antibiotiques ou des anti-inflammatoires un peu avant, que le test soit positif, et donc, que le diagnostic de tumeur vaginale se transforme en diagnostic de cancer. Et là, on passe d’un diagnostic déjà relativement angoissant, à un diagnostic de mort éventuelle à plus ou moins brève échéance.
Par ailleurs, un autre élément de détermination de la présence de métastases c’est la présence de ganglions gonflés. En fait, comme on l’a vu par ailleurs, ces ganglions ne signifient rien. C’est simplement le système lymphatique qui est surchargé localement. Mais les médecins vont considérer ça comme une dissémination. Donc, au lieu d’un diagnostic de tumeur bénigne ou maligne, ils vont passer à un diagnostic de cancer avec métastases. Donc, là aussi, il suffit que le patient manque de chance et que localement (près de la tumeur ou plus loin), il y ait des ganglions gonflés, pour que le diagnostic de cancer métastasé soit posé. Et là, c’est le risque de mort par chimiothérapie au bout d’un ou deux ans.
– Tumeurs du sein. La même problématique s’appliquant aussi aux seins, le risque de tumeurs du sein augmente lui aussi.
Bien sur, les raisons évoquées pour les tumeurs vaginales vont s’appliquer ici aussi. Mais on peut se demander également si ce n’est pas également l’alternance de périodes où les seins (ou/et le vagin) sont trop gonflés et de périodes où ils sont en état de déshydratation qui fait que les tumeurs se développent. Lorsque les seins seraient gonflés et douloureux, ça créerait des microtraumatismes, des petits saignements. Et lorsque les seins seraient en état de déshydratation, le corps ne pourrait pas bien réparer ces microtraumatismes et du coup, ça entrainerait l’apparition de tumeurs.
Peut-être aussi que les périodes de déshydratation des seins entrainent que certains canaux d’alimentation en lait se bouchent, ce qui entrainerait des tumeurs. Peut-être aussi que ça n’entraine que des micro-calcifications, des petits amas de calcium, qui sont ensuite identifiées comme des tumeurs (j’ai vu à la télé et dans certains documents que les micro-calcifications pouvaient être identifiées par erreur comme des tumeurs).
A noter que là aussi, ça risquera d’être considéré comme carrément un cancer, si jamais la personne n’a pas de chance aux tests sanguins, ou qu’elles a des ganglions gonflés, etc…
Donc, non seulement il y a risque d’augmentation de tumeurs du sein réelles, mais en plus, il y a risque de fausses tumeurs prises à tort pour des vraies, et encore bien pire, pour des cancers du sein (là aussi à tort, puisque le cancer n’existe pas. Il n’y a pas de phénomène de métastases).
– Problème de douleurs d’estomac. Vu que la cortisone et les anti-inflammatoires en général engendrent des douleurs d’estomac, on retrouve logiquement ça avec la pilule. Ca sera encore plus le cas si la personne prend par ailleurs des anti-inflammatoires, des antidépresseurs, et tout autre médicament augmentant le taux de cortisol. D’ailleurs, il est marqué sur la notice des pilules : troubles gastro-intestinaux.
http://www.santeontario.com/DrugDetails.aspx?brand_id=752&brand_name=Winpred (effet de la cortisone)
http://forum.doctissimo.fr/sante/contraception/douleurs-violentes-estomac-sujet_184016_1.htm
http://forum.aufeminin.com/forum/contra/__f9472_contra-Ki-a-deja-decider-dareter-la-pilule.html
http://www.pharmacyescrow.com/s6-fr-680-s-ALESSE.aspx
Là aussi, puisqu’il y a augmentation du taux de cortisol, ce problème peut se rencontrer durant la grossesse (surtout en fin de grossesse). Exemple :
http://forum.bebe-passion.be/Grossesse-Bebe-Enfant-Ma-grossesse-Decompte-de-ma-Mini-Kawet-J-14-51563.htm
http://www.paroledemamans.com/ma-sante-enceinte/146-les-maux-de-la-grossesse.html
J’ai déjà traité de ce mécanisme dans un autre article, mais je reviens rapidement dessus.
Là aussi, il s’agit d’un problème de mucus qui n’est plus émis en quantité suffisante. Ce qu’il faut savoir, c’est que la digestion au niveau de l’estomac se fait par mécanisme chimique très simple. En fait, de l’acide chlorhydrique dissout les aliments. Et pour que les parois de l’estomac ne soient pas attaquées par l’acide, le corps émet un mucus qui est un anti-acide. Celui-ci va tapisser les parois et donc, celles-ci sont protégées, mais pas les aliments, qui sont alors dissouts.
Le problème, c’est que comme l’augmentation du taux de cortisol entraine une rétention d’eau au niveau des cellules, celles qui émettent le mucus vont en émettre moins ; et il sera beaucoup plus pâteux. Donc, il va y avoir des zones sans mucus qui vont apparaitre sur les parois de l’estomac. Ces zones n’étant plus protégées, l’acide va les attaquer, ce qui va entrainer d’importantes douleurs d’estomac.
Cela dit, il faut une augmentation du taux de cortisol assez prolongée et assez élevée pour qu’apparaisse cet effet là. Donc, ça n’apparaitra pas forcément chez beaucoup de femmes.
On peut se demander également si l’arrêt de la pilule ne provoque pas aussi ce genre de problème pendant un certain temps (ou s’ils continuent, dans le cas où ils étaient déjà présents). Parce qu’avec la baisse du taux de cortisol, les cellules émettant le mucus pourraient faire un mucus trop fluide, pas assez concentré. Mais on peut penser que le problème est moins important dans ce cas que dans le cas inverse (s’il existe dans ce cas, ce qui est à voir).
– Problème de sècheresse oculaire. Vu que les cellules retiennent l’eau, là aussi, elles ne doivent pas relarguer assez de fluide permettant aux paupières aux yeux d’être bien lubrifiés. Donc, les yeux s’assèchent. Et en plus, l’irritation produit des déchets cellulaires qui s’agglomèrent.
Mais comme le visage doit se trouver dans une zone intermédiaire, ça ne doit pas arriver à tout le monde. Et puis, ça se révèle évidemment plus facilement si la personne a des pratiques favorisant l’assèchement des yeux (travail sur ordinateur par exemple).
C’est un effet connu des pilules. Par exemple, pour la pilule Minidril, il y a marqué dans les effets secondaires : modification des sécrétions lacrymales entraînant une irritation des yeux lors du port de lentilles de contact.
Et pour la cortisone, on a ce genre de témoignages :
Moi ça a commencé par un début d’intolérance aux lentilles (après 10 ans de port) qui s’est aggravée à cause d’une longue corticothérapie (traitement à la cortisone, quelle cochonnerie !) qui m’a asséché la peau, les cheveux et les yeux.
– Impact sur le foie. Bien sur, comme la cortisone, la pilule a un impact sur le foie.
D’ailleurs, pour la pilule Minidril, on a parmi les effets secondaires (considérés comme rares ou très rares) : jaunisse, tumeurs du foie.
Ca pourra éventuellement créer à terme des tumeurs dans le foie.
– Problèmes de circulation sanguine dans les jambes. Lorsque le taux de cortisol augmente, ça entraine une rétention d’eau dans le tronc. Et à l’inverse, ça entraine un manque d’eau dans les membres. Et surtout, pour le problème qui nous concerne ici, ça entraine un resserrement des vaisseaux sanguins dans les membres (vasoconstriction). Encore une fois, c’est lié au fait que les organes vitaux, et donc le tronc sont favorisés par rapport aux membres. Si elle dure pendant des nombreuses années, cette constriction des vaisseaux sanguins des bras et des jambes va devenir tellement importante que certaines veines vont carrément se boucher. Par ailleurs, elles seront beaucoup plus susceptibles de se boucher s’il y a présence de caillots sanguins. Surtout que la probabilité de formation de caillots sera elle aussi augmentée.
Bon, ça, c’est la théorie. Ensuite, selon le dosage du médicament, ces effets apparaissent plus ou moins. Dans le cas de la pilule, la vasoconstriction des jambes va en général être légère. Donc, ce sont plutôt des lourdeurs des jambes qui vont survenir.
En fait, il y a deux situations. Les jambes lourdes à cause de ce phénomène prolongé de diminution de la quantité d’eau dans les cellules des jambes. Il ne s’agit pas vraiment de jambes lourdes, mais de faiblesse des jambes à l’effort. La deuxième situation, ce sont les jambes lourdes à cause de la vasodilatation lors de la baisse du taux de cortisol (quand on arrête la pilule). C’est plutôt à cette occasion que vont se développer des varices.
Si la pilule est fortement dosée, on peut avoir des problèmes de bouchage des vaisseaux sanguin au bout d’un certain nombre d’années, ainsi que de caillots bloqués dans les veines. Caillots qui en se détachant de la veine où ils sont bloqués, peuvent aller boucher les veines du cerveau, du cœur, des poumons, d’où des éventuelles embolies cérébrales, pulmonaire, cardiaques, heureusement très rares.
http://forum.doctissimo.fr/sante/jambes-lourdes-varices/lourdes-jambes-pilule-sujet_137677_1.htm
– Baisse de libido. En lisant des témoignages de femmes ayant arrêté la pilule, il semble bien que celle-ci ait une nette influence sur la libido. Les témoignages montrent que la libido descend ou remonte, en fonction de la prise ou de l’arrêt de la pilule.
Peut-être que ça a à voir avec le fait que comme le cortisol est une hormone de stress, ça diminue la libido. Si le corps l’émet pour faire face à des dangers, ou à diverses situations de stress, c’est que ce n’est pas le moment de faire crac-crac. Donc, ça doit réduire la libido pour que l’esprit soit tourné vers l’action.
– Sensation de froid. Ca doit arriver quand on arrête la pilule. La baisse de tension amène une sensation de froid.
-Augmentation du taux d’anticorps. Il s’agit du même problème que j’avais soulevé concernant les trithérapies pour le SIDA. La baisse de la quantité d’eau dans les bras fait que le sang y est plus concentré. Du coup, on a l’impression qu’il y a augmentation du taux d’anticorps alors qu’il ne s’agit que d’un problème de sang plus concentré. Tout y est plus concentré (et donc, les anticorps aussi). C’est aussi ce qui fait que le taux de sucre apparait comme étant en augmentation.
Bien sur, la prise de tout autres médicaments augmentant le taux de cortisol va conduire à des résultats similaires : cortisone, anti-inflammatoires non stéroïdiens, antibiotiques faiblement dosés. Ils seront même plus graves, puisque plus fortement dosés en général. Seulement, on prend en souvent ces médicaments pendant une période assez courte. Alors qu’on prend la pilule pendant des années et des années.
On peut penser que selon la taille et le poids de la personne qui prend la pilule, les effets seront plus importants. En effet, il ne semble pas qu’on adapte la pilule au poids de la personne. C’est adapté à un poids moyen. La dose sera donc moins importante comparativement pour une femme plus grande et plus grosse que pour une femme plus petite et plus maigre.
Donc, on peut penser que les effets négatifs de la pilule sont plus importants dans le cas d’une femme maigre et de petite taille, et qu’ils sont moins importants pour les femmes plus grandes et plus grosses. Mais dans ce second cas, l’effet contraceptif est moins sûr.
Et comme il y a des différences de tailles assez importantes entre les femmes maintenant (du à l’augmentation de taille des nouvelles générations) les écarts par rapport à la moyenne sont importants. Avant, la variation la plus importante par rapport à la moyenne était de peut-être 15 cm, alors que maintenant, elle est peut-être de 25 cm. Donc, on peut se dire que pour les femmes les plus grandes et grosses, l’effet contraceptif de la pilule doit être bien moins sur. Et pour les femmes qui sont les plus petites et maigres, la pilule est assez sur, mais elle engendre des effets secondaires vraiment important.
La solution à ce problème est la suivante. En fait, on joue sur les différentes pilules disponibles. Pour une femme petite, on va donc donner une pilule minidosée. Tandis que pour une femme plus grande on va donner une pilule plus fortement dosée. Donc, on arrivera par ce moyen à obtenir des résultats similaires (protection et effets secondaires) chez les femmes de différentes tailles et poids.
Mais, comme tout ça se fait de façon adaptative, et que les docteurs sont loin d’être tous très clairement conscients du problème, dans de nombreux cas, des femmes de petite taille se retrouveront avec des pilules trop fortement dosées. Et ce n’est qu’au bout de quelques mois, quand elles se plaindront, qu’il y aura changement éventuel de pilule. Les femmes de grande taille, elles pourront avoir des pilules qui ne seront pas assez dosées. Et là, on ne verra le problème que quand un enfant arrivera par surprise (malgré la prise de pilule).