Les 4 types de médicaments

En analysant les divers médicaments, j’en suis venu à l’idée qu’il y a environ 4 types de médicaments qui ont été utilisés jusqu’à maintenant.

1) Les médicaments à base de plantes
2) Les médicaments à base de métaux
3) Les médicaments venant des levures
4) Les médicaments venant du corps

1) Les médicaments à base de plantes

Les médicaments à base de plantes ont été a priori les premiers employés. En effet, vu que nous sommes entourés de plantes, c’était les médicaments les plus faciles a créer pour les hommes préhistoriques.

Selon Herbert Shelton, qui avait assez bien compris la dangerosité des médicaments à base de plantes, l’utilisation des plantes aurait lentement dérivé vers un usage médical. Au départ, elles n’auraient été utilisées que comme éléments de cérémonies religieuses par les prêtres. Puis, petit à petit, on serait passé de cet usage cérémoniel à un usage de plus en plus médical.

Est-ce vrai ou pas ? En tout cas, c’est crédible. Probablement que les plantes ont été utilisées pour des cérémonies visant à soigner avec l’aide des dieux. Les plantes n’étant qu’un vecteur de la puissance divine. Puis, les choses ont du dériver lentement, et les plantes ont été considérées comme étant la source de la guérison.

Leur effet vient surtout de leur concentration. Donc, selon qu’on utilise une concentration forte ou faible, on va avoir un médicament très dangereux, ou un médicament qui va pouvoir être utilisé sur du moyen terme (quelques mois, voir années).

Ces médicaments agissent principalement en désagrégeant les protéines (ou les liaisons entre protéines et lipides ou protéines et sucres). Et on l’utilise en générale pour ça (même si ce n’est pas consciemment). Et si parfois l’effet pour lequel on l’utilise est différent, l’effet de désagrégation des protéines reste la plupart du temps (c’est alors un effet secondaire puisqu’on n’emploie pas principalement le médicament pour obtenir cet effet). Ceci, parce que pratiquement toutes les plantes utilisées sont des plantes non comestibles (voir Shelton). Et si c’est le cas, c’est parce que les plantes sont soumises à des contraintes qui les obligent à émettre des produits nocifs pour le corps humain (chose que je traiterai dans un prochain article). Et les médecins utilisent des plantes non comestibles parce qu’ils pensent que ce qui cause leur dangerosité engendre également des effets positifs pour le corps.

Les effets primaires sont un peu variés. Les effets secondaires sont plus ou moins identiques (souvent, ce sont des effets primaires).

2) Les médicaments à base de métaux (arsenic, mercure, etc…)

Ces médicaments ont certainement du être utilisé après l’utilisation des plantes. Leur utilisation a du être pas mal développée à partir du moyen-age, jusqu’à la fin du 19ème siècle. La découverte des antibiotiques, vers 1930, a permis d’arrêter de les utiliser, et ainsi, de supprimer des médicaments particulièrement dangereux.

Les effets des différents métaux sur le corps sont assez variés.

3) Les médicaments venant des levures

Donc, pendant des milliers d’années, les médicaments à base de plante ont été utilisés. Puis, avec le développement technique, les médicaments à base de métaux sont apparus. Et pendant quelques centaines d’années, les médicaments à base de plantes et à base de métaux ont été les deux seuls utilisés.

Les médicaments venant des levures ont été le troisième type de médicament qui a été utilisé chronologiquement. Ils ont été découverts au 20ème siècle. Ils sont en partie à l’origine de l’arrêt de l’utilisation des médicaments à base de métaux. Ces médicaments servent essentiellement à faire des antibiotiques.

Comme les médicaments à base de plante, ils agissent principalement en désagrégeant les protéines (ou les liaisons entre protéines et lipides ou protéines et sucres). Et on les utilise a priori tout le temps pour ça (même si, là aussi ce n’est pas conscient). Je ne pense pas qu’il y ait d’autres utilisations, contrairement aux médicaments dérivés de plantes (qui peuvent donner par exemple des médicaments agissant sur le cerveau). Là aussi, les produits sont émis par la levure parce que celle-ci subit des contraintes particulières de développement.

Ils se sont imposés face aux médicaments à base de métaux, non pas parce qu’ils étaient fondamentalement moins dangereux, mais aux doses auxquelles ils étaient utilisés, ils l’étaient largement moins. Par ailleurs, autre élément intervenant dans leur plus faible dangerosité, ils étaient utilisés en général beaucoup moins longtemps que les médicaments à base de métaux. Ca a permis de faire diminuer une bonne partie de la mortalité liée aux médicaments.

Donc, pour ces médicaments, on peut dire que les effets sur le corps sont à peu près similaires tout le temps puisque la problématique à l’origine de la création de ces substances est tout le temps la même et qu’on utilise ces substances pour un but à peu près identique (antibiotique).

4) Les médicaments venant du corps

Les médicaments tirés de molécules venant du corps (essentiellement des hormones) ont été les derniers médicaments découverts. Vu qu’ils sont utilisés par le corps, ils sont adaptés à celui-ci, et du coup, sont en général moins dangereux que les autres médicaments.

Là aussi, ça a du permettre de faire baisser le taux de mortalité liés à l’usage des médicaments. On pouvait utiliser ces médicaments pendant relativement longtemps (plusieurs mois, voir plusieurs années) à des doses assez importantes (par rapport à la quantité présente habituellement dans le corps), sans risquer la mort du patient, ou une dégradation trop importante de sa santé.

Toutefois, il faut se méfier de certains médicaments qui sont plus ou moins présentés comme équivalents à ces molécules venant du corps alors que c’est faux. Par exemple, les anti-inflammatoires non stéroidiens me semblent être des médicaments à base de plantes et avoir les mêmes effets que ceux-ci (des effets dangereux), alors que la cortisone (un anti-inflammatoire stéroidien) est lui a priori la molécule utilisée par le corps et n’a pas les effets des médicaments à base de plante. Pourtant, on a tendance à présenter tous ces médicaments anti-inflammatoire comme ayant a peu près les mêmes effets.

Ces médicaments ont des effets assez variés, puisque le corps s’en sert pour des buts assez différents.

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Bref, on croit qu’il y a de très nombreux médicaments différents. Mais c’est faux. Il y a seulement 4 grandes catégories de médicaments. Et parmi ces grandes familles, deux ont des effets très peu variés et qui en plus, sont similaires entre ces deux catégories. Or, ce sont les médicaments les plus utilisés actuellement. Et une des deux autres familles dont les médicaments ont des effets relativement variés, une n’est quasiment plus utilisée (les métaux donc). Il ne reste plus qu’une famille aux effets variés (les médicaments venant du corps). Mais dans cette famille, surtout une catégorie de médicament est utilisée à fins thérapeutiques (les corticoïdes).

Donc, on se retrouve en fait avec presque seulement 2 grandes catégories de médicaments largement utilisée à fins thérapeutiques : la catégorie plantes/levures, et la catégorie hormones. Et comme surtout une molécule est utilisée (la cortisone) dans la catégorie hormone, on n’a essentiellement que deux types de médicaments principalement utilisés actuellement : les plantes/levures et la cortisone. On peut intégrer si on veut les médicament psychotropes (qui agissent sur le cerveau), et ça ne donne que 3 types de médicament principalement. Bien sur, on pourrait raffiner. Mais globalement, c’est ça.

Le rôle énorme des médicaments dans la mortalité de deux maladies : le Typhus et la Fièvre jaune

En cherchant un peu plus sur le sujet traité dans le dernier billet, je suis tombé sur d’autres informations qui permettent de mettre en lumière le rôle très important des médicaments allopathique dans la mortalité de deux maladies (Typhus et Fièvre jaune) grace à la comparaison traitement allopathique vs homéopathie.

Evidemment, si c’était une comparaison traitement allopathique vs traitement homéopathique, on ne pourrait pas déterminer le pourcentage des morts dûs aux médicaments allopathiques. Mais comme déjà dit dans l’article précédent, je crois, comme beaucoup d’autres, que l’homéopathie ne consiste qu’en l’administration de sucre ou d’eau plate (vu les dilutions gigantesques). Donc, pour moi, c’est en réalité traitement allopathique vs pas de traitement. Et du coup, on peut estimer le pourcentage de morts dûs aux médicaments.

Le problème de la médecine officielle, c’est que l’homéopathie existait déjà il y a un deux siècles. Et il y eu pas mal de médecins homéopathes qui ont traité des soi-disantes épidémies. Donc, on peut analyser, dans un certain nombre de cas, la situation traitement vs homéopathie. Et la comparaison fait mal, très mal.

1) Le Typhus

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Les œuvres du docteur Bradford relatent les événements d’une des premières épidémies traitée par homéopathie. Celle du typhus en 1813.

Les troupes de Napoléon défaites par la Russie retournaient vers l’Ouest en passant par l’Allemagne. Cent quatre-vingt des soldats de Napoléon atteints du typhus furent traités à Leipzig par nul autre que le docteur Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie. Seul deux hommes moururent, tandis que le taux de mortalité dans les traitements allopathiques était de 30%.

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Donc, en fait d’épidémie de typhus, il n’y avait rien, strictement rien. Une fois les hommes remis sur pied, probablement avec une meilleure alimentation, quasiment personne n’est mort. Et pourtant, ils auraient eu de sacrés raisons de mourir, vu la marche épuisante qu’ils avaient mené en plein hiver en Russie.

Donc, si les hommes mourraient à 30 %, c’était à cause du traitement, pour 99 % des cas.

Et ça montre bien que le typhus n’est pas du tout une maladie liée à une bactérie. C’est simplement un problème lié aux conditions de vie. C’est pour ça que le typhus est appelé la fièvre de la famine.

2) La fièvre jaune

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Dans les années 1850, les moustiques propagèrent une série d’épidémies de fièvre jaune dans le sud des États-Unis. Le taux de mortalité chez les gens traités à l’allopathie était de 15 à 85%, tandis que chez les gens traités à l’homéopathie, il était de 5 à 6%.

En 1878, à la Nouvelle-Orléans, le taux de mortalité était de 50% en allopathie et de 5% en homéopathie sur les 1945 patients. (Yellow Fever and Its Treatment, par Holcome, 1856 et The Efficacy of Crotalus Horridus in Yellow Fever, C. Neidhard, 1860).

En 1833, Hering s’installa aux États-Unis, enseigna l’homéopathie et traita un grand nombre de patients pendant l’épidémie de fièvre jaune qui suivit la guerre de sécession en 1865. Chez les patients des homéopathes, 95% survivaient, tandis que chez les allopathes, 45% seulement des patients survivaient.

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Donc, il n’y aurait eu que 5 % de mortalité naturelle pour la fièvre jaune dans le cas cité.

Notons que même le taux de mortalité de l’homéopathie et très probablement exagéré, et peut ne pas représenter une opposition pure « traitement vs rien ». Ceci, parce que, comme on a pu le voir pour le cas de la grippe espagnole, les patients peuvent avoir été traité par médicament allopathique peu de temps avant d’être pris en charge par l’homéopathie. Par ailleurs, certains patients peuvent mentir et faire croire qu’ils ne prennent pas de traitement allopathique, et prendre en réalité les deux traitements (histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier).

Par ailleurs, il est assez bizarre de constater que le taux de mortalité avec le traitement homéopathique est le même dans le cas de conditions de guerre, ou juste après guerre (on ne sait pas si c’est juste à la fin de la guerre ou juste après la guerre, ou un peu après), et dans une situation de paix. Les conditions de vie différentes devraient être à l’origine d’une différence dans le taux de mortalité. Donc, a priori, les conditions de vie devaient être identiques dans le cas des « épidémies » de 1850, de 1878 et de 1965. Ou alors, les conditions de vie ne jouaient pas du tout et le problème est ailleurs.

Mais bon, en tout cas, ce que ça signifie, c’est que sur les 55 % de morts dans le cas du traitement allopathique, 50 (soit 90 % des morts) sont en fait dûs au traitement. Autrement dit, avec le traitement allopathique, sur 100 personnes, 50 mourraient à cause du traitement, et 5 pour d’autres raisons (a priori, les conditions de vie, ou à cause aussi du traitement abandonné trop tard, ou du traitement continué en même temps que le traitement homéopathique était pris). Donc, l’essentiel de la mortalité de la fièvre jaune est due aux médicaments.

Grippe espagnole et aspirine : le témoignage d’une cinquantaine d’homéopathes de l’époque

J’ai retrouvé l’article posté par Cheminot (ici). Le voici. C’est un article qui a été publié dans ‘The Journal of the American Institute of Homœopathy’ de 1921 sur la grippe espagnole, regroupant les constatations d’une cinquantaine de médecins homœopathes américains après l’épidémie grippale

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Journal of the American Institute of Homœopathy, Vol. XIII, No. 11, May 1921, page 1038 Par W. A. Dewey, M. D., Université de Michigan

Dans une usine de 8000 ouvriers, nous n’avons eu qu’un seul décès. Les patients ne sont pas décédés par abus de médicaments. Gelsemium a été pratiquement le seul remède utilisé. Nous ne nous sommes pas ser-vis d’Aspirine ni de vaccins. -Frank Wieland, M. D., Chicago.

L’absence du traitement habituellement prescrit a été également un élément du très bon résultat dans cette usine. -Burton Haseltine, M. D., Chicago.

Il y a un remède qui directement ou indirectement a été responsable de plus de décès que la grippe elle-même. Vous connaissez tous ce remède. C’est l’acide salicylique. L’histoire de l’Aspirine a été imprimée. Aujourd’hui, vous ne savez pas que l’acide salicylique a une action calmante. Elle est nuisible de deux fa-çons. Son action indirecte provient du fait que l’Aspirine a été administrée jusqu’à un épuisement du patient qui développe une pneumonie. -Frank L. Newton, M. D., Somerville, Mass.

Je n’ai pas perdu un seul cas de grippe; mon pourcentage de décès dans les pneumonies était de 2,1%. Les salicylés, Aspirine et Quinine comprises, étaient presque les seuls recours de l’ancienne école et on enten-dait couramment les allopathes dire qu’ils avaient 60% de décès dans les pneumonies.. -Dudley A. Williams, M. D., Providence R. I.

Trois cent cinquante cas et un seul décès, une pneumonie négligée qui m’est arrivée après avoir pris une centaine de grains (ancienne mesure : 0,05g soit 5g d’Aspirine) d’Aspirine en 24 heures. -Cora Smith King, M. D., Washington, D. C.

Dean W. A. Pearson of Philadelphia a recensé 26 795 cas de grippe traités par des praticiens homœopathes avec une mortalité de 1,05% alors que la mortalité moyenne était de 30% chez les tenants de la vieille école.

Le taux faible de décès que j’ai eu à Camp Lee était uniquement du au fait que je n’ai pas du tout utilisé d’Aspirine. J’ai reçu les compliments de l’officier médical en chef pour avoir eu le taux de décès le plus bas de l’hôpital. Une fois que l’officier médical en chef a noté l’effet de l’Aspirine sur le sang et les résultats obtenus dans mon service en utilisant l’homœopathie, il a recommandé de ne plus employer l’Aspirine et le taux de mortalité a baissé très rapidement après cette décision. -Carleton A. Harkness, M. D., Chicago.

Dans l’hôpital Hahnemann de San Francisco, les remèdes homœopathiques agissaient de manière curative, alors que, avec les autres thérapeutiques, le résultat n’était que palliatif. -Laura A. Hurd, M. D., San Fran-cisco.

Mille cinq cent cas ont été rapportés à la Société Médicale Homœopathique du District de Colombia avec seulement quinze décès. Les guérisons à l’Hôpital Homœopathique National étaient de 100%. -E. F. Sap-pington, M. D., Philadelphia.

J’ai soigné plus d’une centaine de cas sans aucun décès. Je ne me suis jamais écarté du traitement homœo-pathique. Je n’ai jamais prescrit d’Aspirine. Un seul cas auquel avait été prescrit de l’Aspirine avant que je ne le prenne en charge, et qui m’avait été adressé par un médecin de l’ancienne école, est décédé. Cette épidémie devrait nous inciter à renouveler notre foi en l’Homœopathie. -G. H. Wright, M. D., Fores/. Glen, Md.

L’Aspirine allemande a tué plus de malades que les obus allemands. -C. J. Loizeaux, M. D., Des Moines, Iowa.

Je me souviens de l’Acétanilide lors de l’épidémie de 1889 et de ses décès. Dans cette épidémie je savais que l’Aspirine et les dérivés du goudron de houille tueraient plus de malades que la maladie elle-même et c’est ce qui est arrivé. Un médecin de la vieille école m’a dit qu’il avait compris que l’Aspirine tuait ses patients et qu’il avait arrêté de la prescrire et avait fait confiance aux remèdes homœopathiques et éclecti-ques. -E. B. Finney, M. D., Lincoln, Neb.

Trente médecins du Connecticut ont répondu à ma demande d’informations. Ils ont fait mention de 6602 cas avec 55 décès, soit moins de 1%. Dans le service de transport, j’ai eu 81 cas. Tous ont guéri et ont été débarqués. Ils ont tous reçu un traitement homœopathique. Un bateau a perdu 31 hommes. -H. A. Roberts, M. D., Derby, Conn.

L’Homœopathie a sauvé des patients présentant la grippe associée à une pneumonie, une évolution défavo-rable a toujours suivi la prise de dérivés des goudrons de houille, l’Aspirine en particulier. -W. H. Han-chett, M. D., Omaha, Neb.

Avec l’Association Hahnemannienne Internationale, j’ai pu rassemblé 17 000 cas de grippe avec une mor-talité de 4%. -G. B. Stearns, M. D., New York.

J’ai eu 300 cas et un seul décès; un bon médecin homœopathe a eu 275 cas sans aucun décès. Je suis offi-cier de santé de ma ville. Un praticien de l’ancienne école a eu 294 cas et a fait mention de 15 décès. L’Aspirine et la chaux iodée étaient les remèdes utilises par la vieille école. -H. H. Crum, M. D., Ithaca, N. Y.

J’ai traité 455 cas de grippe et 26 pneumonies sans aucun décès. Remèdes: Gelsemium, Bryonia, Apis, etc.
-T. G. Barnhill, M. D., Findlay, Ohio.

L’importance des remèdes homœopathiques a été soulignée; 24 parmi les 42 cas qui ont utilisé les vaccins ont eu la grippe et il y eut 8 cas de pneumonies, les vaccins ont donc échoué en tant que prophylaxie. -W. L. Love, M. D., Brooklyn.

Sept praticiens ont rapporté 3600 cas avec 6 décès. Pour ma part, j’ai eu 750 cas avec un seul décès. Gel-semium, Bryonia et Eupatorium étaient les principaux remèdes. -F: A. Swartwout, M. D Washington, D. C.

Plus l’Aspirine, la Codéine la solution de Dobell et quelques autres remèdes non homœopathiques étaient utilises, plus lente était la guérison. -James W. Ward, M, D., San Francisco

La mortalité du régiment fut de 25,8% en cas de pneumonie. Le lieutenant responsable a décidé d’arrêter l’Aspirine, la Digitaline et la Quinine et la mortalité a chuté rapidement à 15% sans aucun remède. Ceci dans un seul pavillon. Après quoi la même décision a été prise dans les autres pavillons et la mortalité tomba également à 15% sans aucun remède. – W. A. Pearson, M. D., Philadelphia.

J’ai traité 618 cas et ai eu 5 décès. Sur les 5, 3 avaient eu un traitement allopathique. -R. S. Faris, M. D., Richmond, VA

Un médecin dans un hôpital de Pittsburgh demandait à une infirmière si elle connaissait un traitement meil-leur que celui qu’il pratiquait, car il perdait beaucoup de patients. «Oui, Docteur, arrêtez l’Aspirine et allez dans une pharmacie homœopathique.» Le Docteur répondit : «Mais, c’est de l’Homœopathie !» «Je le sais, mais les médecins homœopathes avec lesquels j’ai travaillé, ne perdait aucun patient.» -W. F. Edmundson, M. D., Pittsburgh.

C’est rare qu’une pneumonie ne se développe si un bon médecin homœopathe est appelé dans les 24 pre-mières heures d’une poussée de grippe. Une mortalité épouvantable vient des résultats funestes de fortes doses d’Aspirine, de préparations salicylées et à base d’opium. -A. H. Grimmer, M. D., Chicago.

Murphy, de Lansing, Michigan, a traité 325 cas de grippe dans un camp où la mortalité avait été de 20%, alors que la mortalité avec son traitement homœopathique était inférieure à 3%. -W. H. Wilson, M. D., Chi-cago.

J’ai traité 1,000 cas de grippe. J’ai les dossiers pour témoigner de mon travail. Je n’ai eu aucun décès à déplorer. S’il vous plait, faites entière confiance à l’Homœopathie et n’en donner aucune à la méthode Scotch-Irish-American! (??) -T. A. McCann, M. D., Dayton, Ohio.

Pendant le mois d’Octobre, 1918, j’ai traité 200 cas de grippe avec un seul décès. -W. R. Andrews, M. D., Mannington, W. Va.

Dr. M. I. Boger of Portsmouth, N. H., a traité 331 cas avec 2 décès. Dr. G. G. Bascom of Lake Wilson, Minn., 300 cas sans aucun décès. -E. C. Price, M. D., Baltimore.

Le mot Homœopathie désigne la thérapeutique médicale la meilleure et la plus utile en cette année 1919. -O. S. Haines, M. D., Philadelphia.

J’ai traité 267 cas de grippe. Aucun décès. -A. B. Hawes, M. D., Bridgewater, S. D.

En un mois, j’ai traité 65 cas de grippe avec un seul décès et c’était un patient tuberculeux. -F. C. Thorn-hill, M. D., Alma, Mich.

Un des principaux pharmaciens de Montréal a dit au Dr. T. A. McCann qu’ils avaient perdu 900 patients de grippe. Lorsque ce dernier a demandé quel remède ils avaient le plus employé, il a répondu que l’Aspirine était le remède le plus utilisé. Les prescriptions étaient de prendre un cp de 250 mg toutes les 3heures, mais beaucoup ont pris le double toutes les trois heures. Tout commentaire est inutile.

Soixante seize cas ont été comptabilisés dans l’Hôpital pour enfants sans aucun cas de pneumonie, ni dé-cès. La majorité des cas était sous Bryonia et Gelsemium, qui ont paru réussir à les guérir totalement. -J. G. Dillon, M. D., Fargo, N. D.

Selon mon expérience, Gelsemium était presque toujours le premier remède à considérer et a été efficace si utilisé dès les premiers symptômes. -E. B. Hooker, M. D. Hartford, Conn.

Une boite de 1000 cp d’Aspirine m’avait été donnée, il m’en est resté 994. je pense en avoir utilisé une demi-douzaine. Je n’en ai pas trouvé l’indication. Je n’ai prescrit que quelques remèdes, presque toujours, Bryonia et Gelsemium. Je n’ai presque jamais eu de décès si j’étais consulté en première intention, sauf si le patient avait été dans une pharmacie et avait acheté de l’Aspirine, et dans cette éventualité, je devais pren-dre en charge un cas de pneumonie. -J. P. Huff, M. D., Olive Branch, Ky.

L’aspirine et les autres dérivés du goudron de houille ont été responsables d’un grand nombre inutile de décès. L’Aspirine est le médicament le plus nocif. Il séduit par son action rapide de sédation de la douleur, soulagement qui est trompeur. Dans plusieurs cas, l’Aspirine a affaibli le cœur, déprimé les forces vitales, accru la mortalité dans des cas peu graves et allongé la convalescence. Dans tous les cas, il a compliqué la symptomatologie et rendu beaucoup plus difficile le choix du remède curatif. En apparence, l’Aspirine n’a amené aucune guérison et il devrait être interdit. –Guy Beckly Stearns, M. D., New York.

On a demandé à un millier de médecins éclectiques de citer le nom des remèdes les plus utiles dans la grippe et les pneumonies. Plus de 75% ont cité Aconit et Bryonia dans la pneumonie. -Lloyd Brothers, Cin-cinnati.

Une recherche expérimentale menée dans le Laboratoire d’Hygiène de Washington, D. C., n’est pas parve-nue à montrer un rôle actif en faveur de la vaccination dans la pneumonie. Imaginez un tel aveu s’il s’était agi de nos remèdes bien éprouvés comme Gelsemium, Rhus tox., Eupatorium etc., dont les indications sont immuables, précises, invariables et constantes. -Homeopathic Recorder, October, 1920.

Dans le Service de Santé publique au Nouveau Mexique, Veratrum viride, Gelsemium et Bryonia ont été principalement utilisés dans la population mexicaine avec d’excellents résultats dans le traitement de la grippe. Il n’y eut aucun décès sous traitement homœopathique. -C. E. Fisher, M. D., Chicago.

Les raisons pour lesquelles les enfants réagissaient mieux que les adultes dans l’épidémie grippale étaient: premièrement ils étaient amenés plus tôt en consultation ; deuxièmement, ils n’avaient pas reçu de ‘remèdes sûrs’; troisièmement, on ne leur avait pas donné d’Aspirine ; quatrièmement, ils avaient été alités ; et cin-quièmement, on leur avait donné le remède adéquat et avait donc eu une meilleure chance. -Dr. J. P. Cobb, Chicago.

Tous les patients que j’ai pu perdre lors de l’épidémie de grippe avaient pris de l’Aspirine de leur propre chef avant que je ne les examine. -W. P Best, M. D., Indianapolis.

Certains peuvent résister à l’Aspirine, d’autres peuvent résister à la grippe, mais il n’y a personne qui peut résister aux deux. -Dr Taylor, Philadelphia.

Gelsemium ne déprime pas le cœur et est supérieur à l’aspirine et aux autres dérivés d’hydrocarbures dans toutes les formes de grippe. -J. A. Munk, M. D., Los Angeles.

On a conseillé à de nombreux patients de prendre de l’Aspirine en tant que remède prophylactique de la grippe et de la pneumonie grippale. Une femme en a pris 240 grains en 48 heures (1,20 g). Elle a été hospi-talisée pour une scarlatine du fait des plaques érythémateuses sur le corps. De nombreux cas hospitalisés au Haynes Memorial avaient absorbé Aspirine, Codéine, Morphine et Digitale. Les responsables politiques ont félicité notre hôpital pour son traitement homœopathique de la grippe. Ils ne sont pas tous d’accord ce-pendant, mais ils ont le sentiment à Boston que nous avons un très bon traitement de la grippe. -Samuel Clement, M. D., Boston.

Pendant l’épidémie de grippe espagnole, Presque tous les patients qui en sont morts avaient pris de l’aspirine. Presque tout le monde croyait en son efficacité car elle soulageait l’angoisse et ‘ne pouvait faire aucun mal.’ La conséquence en fut des milliers de morts qui auraient pu vivre s’ils avaient accepté de sup-porter un certain inconfort pendant une courte période. Ils mourraient comme des mouches autour d’un plat de poisson bien que la ‘Science’ faisait tout ce qui pouvait être fait pour les ‘sauver’. -A. F. Stevens, M. D., St. Louis.

Nous avons soigné plus de 300 cas de grippe parmi les membres du ‘the Student Army Training Corps sans aucun décès. Gelsemium, Bryonia et Ferrum phosphoricum ont été les remèdes principaux. Seuls les cas qui avaient pris de l’aspirine eurent une convalescence prolongée avec des complications pulmonaires. -C. B. Stouffer, M. D., Ann Arbor.

Parmi les quelques 150 cas traités lors de l’épidémie de grippe, Gelsemium et Bryonia ont été les princi-paux remèdes. Il y eut très peu de pneumonie, aucun cas parmi ceux que j’ai traité dès les premiers symp-tômes. J’ai eu un seul décès, un homme de 60 ans, qui avait de l’asthme et que l’on avait amené sous notre climat du Minnesota au milieu d’un hiver très froid, avec une vraie pneumonie. -Wm. E. Leonard, M. D., Minneapolis.

J’ai traité environ 50 cas de grippe, j’ai eu deux pneumonies, dont une chez une femme enceinte. Tous ont guéri. Remèdes: Gelsemium, Bryonia et Rhus surtout. -Wm. Boericke, M. D., San Francisco.

J’ai traité plus de 100 cas de grippe et de pneumonie, j’ai perdu deux patients, un prenait de l’aspirine pour une pneumonie depuis une semaine avant qu’il ne me fasse appel ; l’autre était une forme maligne avec une très forte fièvre depuis le début. Remèdes: Gelsemium, Eupatorium, Bryonia, etc. -C. P. Bryant, M. D., Seattle.

J’ai traité environ 500 cas avec beaucoup de pneumonie, j’ai perdu deux patients; je n’ai jamais utilise d’Aspirine et n’ai pas permis qu’elle soit utilisée. Les principaux remèdes utilisés étaient Belladona, Gelse-mium, Sticta, pour les symptômes pharyngés, Mercurius, Natrum muriaticum et Kali muriaticum. -A. B. Palmer, M. D., Seattle.

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Je ne crois pas du tout à l’homéopathie. A mon avis, c’est encore une autre arnaque. Comme selon moi, il n’y a rien dans les granulés homéopatique, à part du sucre ou de l’eau, ça montre surtout ce qui serait arrivé si les gens n’avaient pris aucun remède. Ca ne montre donc pas la supériorité de l’homéopathie, mais la très grande nocivité de l’aspirine de l’époque

Bien sur, certains dosages ne semblent pas si énormes que ça, par rapport aux dosages actuels (dans les 1000 Mg). Mais il est fort possible que la concentration en produit actif n’ait pas du tout été la même. Chose qui avait été soulevée par Cheminot je crois me souvenir. Donc, une dose de 1000 ou 1500 mg de l’époque pourrait équivaloir à une dose 3 ou 4 fois supérieurs avec de l’aspirine actuelle.

En tout cas, les faits sont là, avec l’homéopathie (c’est à dire rien selon moi. Donc, l’équivalent d’une absence de traitement), il y avait à peine 1 % de décès, souvent 0 %. Avec l’aspirine, souvent au moins 30 % de morts. Il est donc clair que c’était l’aspirine le responsable d’une bonne partie des morts.

Autre cas ou les antibiotiques sont crédités à tort d’un effet bénéfique pour le patient

Pour pas mal d’autres maladies où il y a soi-disant succès des antibiotiques, on peut penser que le « succès » vient simplement du fait qu’ils ont remplacé des médicaments soit beaucoup plus létaux, soit, aussi ou moins létaux, mais pris à beaucoup plus long terme.

Par exemple, pour la syphilis, on donnait des dérivés de mercure et d’arsenic. Et ça pendant des années. Ben, c’est sur qu’avec des telles saloperies, au bout d’un moment, le patient allait beaucoup moins bien. Alors, avec un traitement antibiotique pendant seulement un mois en remplacement, ça supprimait d’un seul coup le problème de l’empoisonnement à petit feu. Ce n’est pas que les antibiotiques soignaient quoi que ce soit, mais ils étaient tout simplement infiniment moins létaux que les traitements précédents.

Exactement comme les trithérapies face au traitement à l’AZT à haute dose des années 87/93. Ce n’est pas que les trithérapies sont plus efficaces que l’AZT à haute dose, mais c’est que les trithérapies sont beaucoup moins létales. Facile, dans ces conditions, de faire passer tel ou tel médicament pour plus efficace que le précédent.

Donc, pour résumer, on aurait trois situations où l’antibiotique semblerait améliorer la situation (faussement bien sur) :

1) Le cas où l’antibiotique joue le rôle de dissolvant de protéines, et donc de fluidificateur du sang (comme les anti-inflammatoires). Ce qui, en cas de maladie d’encrassement par les protéines (comme le rhume ou la grippe) aurait un effet de suppression temporaire des symptômes. Mais, ça ne s’attaque qu’aux symptômes, pas aux causes.

2) Le cas où l’efficacité est attribuée faussement aux antibiotiques, alors que c’est autre chose qui est à l’origine de la guérison, ou, au moins, de l’amélioration (exemple de la tuberculose pulmonaire avancée, soignée en fait par la réhydratation, via la perfusion de sérum physiologique)

3) Le cas où l’efficacité n’est qu’apparente, ou elle n’est du qu’à un effet trompe l’oeil. Cas vu ici du remplacement par l’antibiotique de médicaments beaucoup plus létaux.

Cause de la guérison à l’hôpital de certaines maladies : les antibiotiques ou la réhydratation ?

Quand on prend conscience des effets létaux des antibiotiques, ou de leur effet oxydant, on est amené à se poser des questions sur les cas de guérison revendiqués pour ces médicaments, ainsi que l’histoire des ces médicaments. Comment se fait-il que ces médicaments aient été présentés comme une solution à des infections graves comme les cas de tuberculose avancée par exemple ? Alors qu’on voit difficilement ce qu’ils pourraient apporter à ce genre de maladie.

Autant, pour des infections ou le problème vient d’une surcharge de protéines, ils peuvent avoir un effet de fluidification du sang qui va améliorer les symptômes pendant quelques heures (comme pour les corticoïdes) ; autant là, on ne voit pas comment ça pourrait avoir un quelconque effet positif.

En ce qui concerne l’histoire des antibiotiques, on entend parler à leur égard d’un effet Lazare quand ils ont été introduits. Bon, ça pourrait être un mensonge de plus inventé pour faire vendre ces médicaments lors de leur introduction. Possible. Mais, il est possible aussi qu’il y ait une certaine réalité derrière ça. Pour la tuberculose en phase avancée traitée à l’hôpital, c’est quand même moins facile de bidonner les rapports. Pour une maladie comme la syphilis, ce n’est pas compliqué, mais là, pour des gens à l’hôpital, il y a une certaine probabilité que ce soit une chose exacte. Surtout que c’est un phénomène qui existe toujours. On met peut-être un peu moins l’accent sur le coté « effet Lazare » qu’à l’époque. Mais un gars qui arrive à l’hôpital avec une tuberculose en étant fortement déshydraté, à quand même une assez bonne chance de s’en sortir.

C’est en prenant conscience de l’importance de l’eau en faisant des recherches diverses sur le sujet que j’ai fini par comprendre ou était le truc probablement. En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que les perfusions systématiques n’ont été généralisées que vers la fin des années 40, grâce à une invention de Baxter (qui a fondé la société du même nom). Avant, il fallait qu’une infirmière reste présente à coté du patient pendant tout le temps de la perfusion. Du coup, la perfusion était très peu utilisée.

Donc, l’usage des antibiotiques a été généralisé en même temps que celui des perfusions. Ils ont peut-être même été introduits exactement en même temps que les perfusions. Puisque pour certaines maladies en phase avancée, il était peut-être hors de question de donner l’antibiotique par voie orale.

Or, pour pas mal de maladies, le problème principal, c’est la déshydratation. Pour de nombreux cas de tuberculose avancée, c’est flagrant. Les malades n’ont plus que la peau sur les os. Alors, bien sur, c’est dû en partie à de la sous-nutrition. Mais même en étant sous nourris, on n’arrive pas à un état de maigreur pareil (enfin bon, très rarement). Il y a forcément une déshydratation sévère.

Et bien sur, si on met la personne sous perfusion, celle-ci étant réhydratée, elle va aller beaucoup mieux tout d’un coup. En quelques jours, la personne va être remise sur pieds. Un effet Lazare quoi.

Donc, on peut penser que ce n’est pas du tout les antibiotiques qui sont à l’origine de l’effet Lazare sur de nombreux types de maladies, ou plus généralement, de la guérison de ces patients, mais la réhydratation obtenue grâce aux perfusions. C’est l’hypothèse la plus évidente et la plus logique. Une personne arrive complètement déshydratée. On la réhydrate. Elle va mieux. Ben, normal quoi.

Or, la gloire des antibiotiques repose en grande partie sur ces cas d’effet Lazare et de soi-disante guérison de ce type de maladie, sur l’idée que ce sont les antibiotiques seuls qui étaient à l’origine de ces effets bénéfiques. Quand on met en cause les antibiotiques, souvent, un partisan de la médecine officielle va remonter à ce qui s’est passé lors de l’introduction des antibiotiques et va sortir cette histoire de l’effet Lazare ou, plus proche de nous, va nous dire que telle maladie est guérie nettement par les antibiotiques.

Oh, bien sur, de nos jours, les médecins doivent reconnaître en partie l’apport de la perfusion de sérum physiologique pour la guérison du patient. La position d’un certain nombre doit être que la mise sous perfusion aide à sortir de la phase critique, mais : position 1) que l’antibiotique participe à cette amélioration immédiate, et ensuite permet de ne pas rechuter, ou : position 2) que l’antibiotique, effectivement, n’apporte rien lors de cette phase, mais il permet de ne pas rechuter. Ca doit être un truc comme ça. Mais pour la partie historique du truc, là, on oublie bien à propos l’apport de la mise sous perfusion, et on ne garde que l’apport des antibiotiques. Et en remontant jusqu’à maintenant, ça permet de dire que ça prouve que c’est bien l’antibiotique le responsable principale de l’amélioration de la survie des patients qui ont ce genre de maladie entraînant des déshydratations intenses.

Bien sur, comme les antibiotiques ne soignent rien du tout, mais au contraire, sont dangereux (voir la page sur les antibiotiques), surtout pour des gens très amaigris, il devait (et il doit y avoir toujours maintenant) y avoir un certain nombre de morts causés par les antibiotiques. Mais dans ces cas là, pas de problème, on disait (et on dit encore) que la maladie était tout simplement trop avancée pour que les antibiotiques agissent. Tandis que si le patient s’en sort (grâce à la perfusion de sérum physiologique), on dit que c’est grâce aux antibiotiques. Face je ne perds pas et pile je gagne.

Le problème pour la médecine orthodoxe, c’est qu’évidemment, les conditions qui font qu’un habitant d’un pays pauvre se retrouve complètement déshydraté ont des chances de perdurer. Donc, une personne qui a été mise sous perfusion (tout en étant traitée par antibiotique évidemment) et qui a été remise sur pied, risque de rechuter. Voir de rechuter rapidement. C’est complètement logique avec l’idée de la déshydratation. Ca l’est moins avec la théorie que ce sont les antibiotiques les responsables de la guérison. Donc, ils ont été obligés d’inventer les résistances aux antibiotiques. Si un gars est à nouveau amaigri et déshydraté, ce n’est pas parce qu’il fait trop chaud, et qu’il ne peut pas manger ni boire à sa faim. Non, c’est que le microbe était résistant aux antibiotiques.