L’échec des thérapies géniques

Concernant les thérapies géniques, là, c’est beaucoup plus simple que pour les manipulations génétiques sur les animaux, ou que pour les ogm : l’échec est quasi-total. Et c’est reconnu par les médecins et généticiens eux-mêmes.

La question est « y a-t-il possibilités de truande » ? On va voir que oui. Du coup, l’autre question qui suit immédiatement après, c’est « pourquoi n’y a-t-il pas eu plus truande alors ? C’est le problème qu’on traitera dans la troisième section.

 

1) Les thérapies géniques sont un échec

 

Comme dit dans l’introduction, l’échec est quasi-total. Comme pour les autres secteurs liés à la génétique, on attendait des succès grandioses. Ca été un véritable fiasco.

Voyons ce qu’en disent quelques spécialistes.

J’ai eu la chance, il y a 2 ans et demi environ, de tomber sur une revue traitant du problème. Il s’agit de la revue « technologie review » (le n°3, de septembre/octobre 2007). Le grand dossier de ce numéro était « Guérir grâce à la thérapie génique : peut-on encore y croire ? ».

p.46 (article « les promesses de la thérapie génique » par Horace Freeland Judson) : « On peut décrire l’histoire de la thérapie génique comme la recherche sans cesse déçue de virus capables de jouer le rôle de « vecteurs » pour transporter le gène jusqu’aux cellules du patient, mais aussi comme la prise de conscience déconcertante qu’il faut bien plus que de simples gènes pour produire avec succès les protéines désirées. Pour la communauté scientifique, les échecs s’accumulaient au fil des ans. »

p.50 : « A partir de l’automne 1994, le directeur du NIH (National Institutes of health), Harold Varmus, devint de plus en plus sceptique quant à la qualité de la recherche en matière de thérapie génique. Le Recombinant DNA Advisory Comittee (RAC) fut chargé de passer en revue tous les protocoles d’essais cliniques humains de thérapie génique financés par le NIH…

… Il (ndr : le comité) s’aperçut que le cas Anderson n’était que le plus fameux, et qu’il y avait eu beaucoup d’autres annonces exagérées ou sans fondement autour de la thérapie génique. Bien que le NIH ait alloué 200 millions de dollars par an à la recherche en thérapie génique, que les grandes sociétés pharmaceutiques et des nuées de start-ups en biotechnologies aient dépensé autant encore, pas un seul cas d’essai réussi sur l’homme n’avait été rapporté à un journal scientifique. »

 

p.55 (article « Thérapie génique et business : de l’emballement à la déception« , par Bertrand Jordan, biologiste moléculaire, a été directeur de recherche au CNRS, directeur du Centre d’immunologie de Marseille- Luminy et coordinateur de Marseille-Nice Génopole. Il a publié « Thérapie génique, espoir ou illusion ? ») :

« Au début des années 1990, l’industrie de la thérapie génique semblait vouée à un avenir prometteur. Pourtant, depuis quelque temps, les start-ups créées au moment de la « bulle biotech » disparaissent progressivement et la désillusion s’installe dans la sphère financière. Sera-t-il possible de redresser la barre ? ».

« Au début des années 1990, la biotechnologie suscitait de grands espoirs. Des sociétés comme Genentech (fondée en 1976) ou Amgen (1980), avaient atteint une taille respectable et affichaient des résultats prometteurs. La montée en régime du programme Génome faisait prévoir une moisson de découvertes, et on annonçait avec optimisme des retombées médicales rapides…

.. Nombre de firmes furent alors créées aux Etats-Unis : Avigen (fondée en 1992, en Californie), qui cibla ses efforts sur le traitement de l’hémophilie, Genzyme Transgenics (1993, Maryland) qui lança très vite des essais cliniques pour la mucoviscidose, Targeted Genetics Corporation (1989, Washington) sur le même sujet, ou encore Introgen Therapeutics (1993, Texas) qui concentra ses travaux sur le cancer. Ce ne sont là que quelques exemples : dès 1995, une cinquantaine de sociétés, aux Etats-Unis, avaient pour thème principal la thérapie génique…

… Au départ, les prévisions économiques, élément essentiel pour les financiers, étaient très optimistes. Une étude du cabinet américain Kalorama de 1995 évaluait le marché de la thérapie génique à 3 milliards de dollars pour l’année 2000 et à 60 pour 2005 ; en France, la revue l’Usine Nouvelle annonçait (en 1994) 50 milliard pour 2010…

.. A partir de 1995, la désillusion commença à s’installer, et la cote des sociétés du secteur auprès des financiers s’effondra. L’absence de résultats positifs était de plus en plus difficilement supportable…

… Le marché mondial de la thérapie génique pour 2005 était encore évalué, en 2002, à 2 milliards de dollars par le cabinet BioSeeker Group. Il reste en fait nul, tout au moins dans le monde occidental, puisque aucun produit de thérapie génique n’a reçu d’autorisation de mise sur le marché. La commercialisation, avec succès semble-t-il, d’une thérapie génique anticancéreuse en Chine montre que cette situation n’est sans doute que transitoire. »

p.57 « L’industrie a-t-elle totalement renoncé à la thérapie génique ? Il serait exagéré de l’affirmer. Certes, l’inconscient qui prétendrait aujourd’hui créer une start-up dans ce secteur n’aurait aucune chance de lever des capitaux, mais de nombreux programmes sont poursuivis au sein d’entreprises qui ont d’autres cordes à leur arc »

Bref, comme le dit l’auteur à la fin de l’article, on est très loin des espoirs un peu fous du début des années 1990.

 

p. 68 (article « Thérapie génique : la grande illusion ? », par Jacques Testart, directeur de recherche à l’Inserm, biologiste de la procréation) :

« Malgré la persistance des échecs, les tenants de la thérapie génique affirment que « ca va finir par marcher ». Ils ont su créer une telle attente sociale que la « mystique du gène » s’impose partout, jusque dans l’imaginaire de chacun. »

 

Donc, voilà. Ca ne marche pas. Et l’échec de la thérapie génique confirme à son tour l’idée que la génétique, telle qu’elle est conçue officiellement, est fausse.

Bien sur, le grand public ne sait pas que la thérapie génique est un échec. Eh oui, il faut bien continuer à le faire rêver. Et puis surtout, il faut qu’il continue à donner pour le Téléthon.

Enfin, il commence à en avoir plus ou moins conscience, mais pour maintenir l’enthousiasme pour le sujet, régulièrement, des « succès » sont annoncés. Des succès uniquement de laboratoire sur 2 ou 3 cobayes animaux, sans aucune expérience faite par d’autres labos. Et puis, à chaque fois, on n’en entend plus jamais parler après. Mais, on ne s’attarde pas là-dessus bien sur. Du coup, dans le flot d’informations qui déferle en permanence, ça passe. D’ailleurs, ils mettent l’accent sur l’idée qu’on est tout près de réussir. Tout ça maintient l’illusion que les choses bougent et qu’on va bientôt arriver à des résultats concrets.

On, pourrait en rester là, et se contenter de constater l’échec des thérapies géniques. Et en conclure qu’encore une fois la génétique ne donne rien de probant. Essayons d’aller plus loin et de voir s’il est possible de truander.

 

2) Possibilités de truandes

 

Ce qui doit rendre difficile la truande dans ce domaine là, c’est que contrairement aux animaux ou aux plantes, les humains parlent. Ils peuvent donc témoigner du fait qu’ils sont guéris ou pas. Forcément, ça limite les possibilités de bidonnage complet.

Alors, est-ce qu’il y a tout de même des possibilités de truande ?

A mon avis, oui. Il y a très probablement un certains nombre de maladies supposées génétiques qui sont en fait complètement bidons. Comme il n’y a aucune maladie en fait, il est facile de proposer un traitement génétique qui va « guérir » le malade.

Ce qui nous amène au seul demi-succès de la thérapie génétique. En fait, il est considéré comme un échec officiellement ; mais il y a des « guérisons ».

Le succès en question, c’est celui des enfants-bulle. Il s’agit d’enfants qui sont supposés ne pas avoir de système immunitaire, ou en tout cas un système immunitaire complètement déficient. Bien sur, c’est complètement faux. D’ailleurs, même du point de vue de la médecine officiel, c’est assez absurde, puisque si c’était le cas, vu qu’il est quasi impossible d’éviter la présence de microbes pathogènes, ils mourraient en une ou deux semaines d’une infection généralisée. Ils mourraient par exemple de la gangrène. C’est le même problème que pour la soi-disante immunodéficience du sida d’ailleurs.

Du coup, ils peuvent inventer sans problème un traitement qui les « guérira ». Ca marchera à tous les coups, puisque ces enfants n’ont rien en réalité.

D’où le fait que le traitement génétique en question a marché. Sur 10 enfants, 9 ont pu sortir de leur bulle et mener une vie normale. Il s’agit d’une expérience menée à l’hôpital Necker de Paris, en 1999, par l’équipe du professeur Alain Fisher.

Donc, en prenant d’autres maladies bidons de ce style, il serait possible que dans les prochaines années, la médecine officielle nous invente des succès pour la thérapie génique.

 

3) Qu’est-ce qui limite les possibilités de truandes ?

 

Bien sur, la question qui se pose est : si c’est possible, pourquoi ça n’a pas été fait plus souvent ? Eh bien ce qui se passe, c’est que, même dans les cas où la maladie n’est pas réelle, il y a des limitations.

Déjà, puisque la maladie n’est pas réelle, tout repose essentiellement sur des analyses sanguines et autres indicateurs biologiques de ce genre. Or, les divers instruments de détection utilisés par la médecine vont avoir tendance à conclure que la maladie est toujours là. La capacité de la médecine moderne à prendre le patient lambda dans ses filets se révèle trop efficace. Tout l’arsenal de détection des maladies de la médecine moderne se retourne contre elle. Et il n’y a même pas besoin que ce soit positif tout le temps. Ca peut devenir négatif après le traitement. Mais il suffit que ça soit positif à nouveau un ou deux ans après pour que la thérapie soit considérée comme un échec.

Et puis, souvent, les patients prennent un traitement. Seulement, comme on l’a vu dans d’autres articles, en général, si on arrête ce traitement d’un coup, ça va provoquer un effet en retour. Ce qui va être considéré souvent comme un retour de la maladie. Le cercle vicieux initié par la médecine se retourne contre elle dans ce cas particulier.

Le problème rencontré lors de la thérapie des enfants-bulle nous donne un troisième élément limitant. Après les trois premières années, 3 enfants parmi les 10 traités ont soi-disant développé une forme de leucémie. Ils ont été traités par le traitement habituel en cas de leucémie, à savoir une chimiothérapie à forte dose. Deux ont survécu, mais un est mort (tué par la chimio évidemment).

Le problème qui apparait, dans le cas en question, c’est que comme les patients restent suivis de très près par les médecins, la moindre petite affection va être scrutée dans tous les sens. Et comme les médecins en question vont être en mode paranoïa aiguë (parce qu’ils s’attendent à une complication causée par la thérapie génique, et ils craignent également une rechute dans la maladie initiale), ils vont très souvent interpréter l’affection comme étant quelque chose de grave. Donc, il y a un danger important que tôt ou tard, les médecins diagnostiquent une maladie grave, au vu des antécédents de la personne. Comme il y a des risques que ce soit attribué à la thérapie génique, celle-ci sera considérée comme un échec (ce qui est le cas ici). Non pas, selon eux, parce que la thérapie ne marche pas, mais parce qu’elle induit un trop grand risque de développer d’autres maladies graves. Le rapport bénéfice/risque sera considéré comme trop faible.

Ici, ce sont les diverses croyances de la médecine qui se retournent contre elle (le coté « à la tête du client » n’aide pas non plus). Et ça, ça plombe la possibilité d’utiliser les maladies bidons pour fournir un succès à la thérapie génique.

Concernant les enfants-bulle, le fait qu’il s’agisse d’enfants était particulièrement pénalisant. En effet, les enfants subissent nombre de maladies. Et dans le cas particulier des enfants-bulle, comme les parents devaient avoir peur que leur système immunitaire ne fonctionne pas encore assez bien, à la moindre affection, ils devaient leur donner des antibiotiques. Ce qui, comme on l’a vu dans un autre article, entraine des cycles de diminutions des symptômes suivi de leur reprise. Et ça, avec un médecin en mode paranoïa aiguë, ça entraine un risque important qu’il diagnostique une maladie grave (cf l’article sur la leucémie par exemple. D’ailleurs, comme par hasard, ici, c’est une leucémie qui a été diagnostiquée pour trois des dix enfants).

Et comme ce sont en général des enfants qui vont être les sujets de ces expériences (parce que les médecins pensent qu’ils résisteront mieux, qu’il faut traiter le problème le plus tôt possible avant que ça n’ai trop évolué, que les parents poussent à l’expérimentation, etc…), le problème risque d’être récurrent.

Pour ces trois premiers problèmes, les généticiens se heurtent aux autres branches de la médecine. Peut-être qu’il y a des gens puissant qui interviennent dans l’ombre et qui décident de ce qui se fait ou non. Peut-être pas. Mais même si c’était le cas, a priori, ils n’ont pas le pouvoir d’interdire à tel médecin de faire ça ou ça. Le médecin lambda n’est contrôlé que par la formation qu’il a reçue et la peur du gendarme que représente le conseil de l’ordre. En dehors de ça, il est à peu près indépendant. Donc, on ne peut pas lui dire de regarder ailleurs. Ce n’est pas comme un policier à qui sa hiérarchie peut dire de fermer le dossier ou de chercher dans une autre direction. Donc tout le système de croyance en place plombe cette nouvelle arnaque. Bien sur, on peut avoir un gros doute concernant l’indépendance des médecins faisant l’expérience. Mais les patients peuvent consulter les médecins qu’ils veulent. Et ceux-là ne sont pas dans la combine.

Autre problème, les chercheurs se sont attaqués parfois à des maladies a priori plus ou moins réelles parce que la théorie supposait que telle maladie était plus facile à traiter (exemple : l’hémophilie). Mais comme il s’agissait en général de maladies ayant au moins un fond de réalité, forcément, ça ne pouvait pas marcher. Là, ils sont limités par leur propre théorie génétique. Celle-ci les détourne en partie des fausses maladies. Cela dit, cette limitation n’est que partielle, puisque potentiellement rien n’interdit qu’ils traitent des maladies n’ayant aucune réalité. Ce qui a pu les pousser à faire ça, c’est aussi qu’ils ont du vouloir s’attaquer au début à des maladies ayant des symptômes clairs et nets, pour pouvoir présenter des résultats spectaculaires.

Devant l’échec des tentatives concernant certaines maladies rares, ils se sont recentré sur des maladies touchant plus de monde et susceptibles d’être plus rentables en cas de traitement qui aurait fonctionné. Du coup, ils se sont concentrés sur les cancers. Ca représente depuis 15 ou 20 ans une part très importante de la recherche sur les thérapies génique (dans les 65-70 %). Problème, les cancers sont trop encadrés par la médecine. Du coup, il y aura toujours de soi-disantes rechutes. Et comme le patient sera scruté dans tous les sens, comme pour le cas des enfants-bulle, il y aura de soi-disantes complications. Donc là aussi, c’est voué à l’échec. Dans le cas présent, ils sont limités par la façon dont se sont déroulés les évènements (les échecs initiaux), et aussi par la réalité économique qui s’impose aux entreprises du secteur (les échecs initiaux ont conduit à un désintérêt pour le secteur de la part des investisseurs et la pression économique pousse donc à se concentrer sur les secteurs les plus potentiellement rentables, mais moins facilement truandables).

Cela dit, les deux dernières limitations (logique interne, et problème historico-économique) sont bien moins importantes que les trois premières. Sans la limitation qui vient des arnaques déjà en place, il y a probablement bien longtemps que les médecins auraient présenté des traitements qui « marchent ».

Enfin, dans une optique plus conspirationniste, peut-être aussi que toutes les entreprises qui constituent big pharma n’ont pas trop envie de guérir ces maladies. Un patient qui prend un traitement à vie rapporte beaucoup plus qu’un patient qui est supposé guéri définitivement. Donc, cette raison pourrait les pousser à mettre la pédale douce sur les guérisons. Et comme une seule maladie guérie pourrait ouvrir la boite de pandore (puisqu’il n’y aurait alors pas de raison que d’autres maladies ne soient pas guéries elles aussi), peut-être que les entreprises en question mettent le véto à toute « réussite » de la thérapie génique.

Choléra ou empoisonnement à l’arsenic ?

Une petite réflexion à brûle pourpoint concernant le choléra (que j’ai mise initialement sur le forum onnouscachetout).

Ce qui est bien possible, pour le choléra, c’est qu’en fait, il s’agisse tout simplement d’une intoxication aiguë à l’arsenic.

Déjà, les symptômes sont grosso modo les mêmes : diarrhées, vomissements. Et quand on regarde les zones géographiques où le choléra est considéré comme endémique, ben comme par hasard, ce sont des endroits où il y a des gros problèmes d’intoxication des puits à l’arsenic (Inde, Afrique…).

Par exemple, en Inde, le Bengal-Occidental est considéré comme ayant de très gros problèmes de contamination des puits à l’arsenic. Et comme par hasard, c’est une des régions les plus touchées par le choléra (voir ici http://www.larecherc…rticle?id=20536 et là http://www.who.int/b…b/fr/index.html ).

Donc, bon…

Et puis, on peut se demander si ce n’est pas le cas également pour la maladie ébola. Quand on lit les symptômes ça ressemble aussi pas mal aux symptômes de l’empoisonnement à l’arsenic.

Initialement, j’ai écrit ça en réaction à une question sur Pettenkofer. Pour situer le problème, Pettenkofer est un scienfitique qui, au début du 20ème siècle soutenait que le cholera n’est pas causé par la bactérie du même nom. Pour le démontrer, il a avalé devant ses étudiants un verre plein de bacilles du choléra. Et bien sur, il ne lui est rien arrivé du tout.

Et du coup, avec la réflexion précédente, j’ai été faire quelques recherches supplémentaires sur le choléra. Ce qui m’a amené à cette autre réflexion :

« Sinon, pour l’expérience de Pettenkofer, maintenant, la médecine officielle dit que « Moins de 10 % des personnes qui ingèrent la bactérie présentent les symptômes particuliers appelés choléra. » ( http://santecheznous.com/condition_info_details.asp?disease_id=31 ).

A mon sens, ça va bien dans le sens de l’expérience de Pettenkofer. Ce qu’on peut penser, c’est qu’au départ, ils devaient penser qu’au moins 80 % de gens ayant la bactérie développaient les symptômes. Puis, ils ont été obligés de revoir énormément à la baisse le pourcentage en question, parce qu’ils ont du découvrir la bactérie chez plein de personnes non malades. Ce qui évidemment, vide « légèrement » de son sens la théorie officielle. Comment être sur dans ce cas que c’est bien la bactérie la cause des malades et pas une autre cause ? Tant qu’on tape dans les 90 % de personnes ayant la bactérie qui développent la maladie, ok, ça semble bien corrélé. Mais quand on tombe à des niveaux aussi bas, plus ok du tout. »

Comment les médecins donnent une apparence de réalité (fictive) aux métastases

Comme on a pu le voir dans l’article sur le cancer, les métastases n’existent pas. Et donc, logiquement, les cancers n’existent pas. Il n’y a que des tumeurs. Tumeurs qui n’essaiment jamais.

Toutefois, il y a trois choses qui semblent avoir une certaine réalité dans ce que les médecins découvrent lors de leurs tests ou que le patient ressent :

– les ganglions peuvent être gonflés

– la personne peut souffrir des articulations des jambes

– les tissus de certains organes apparaissent anormaux lors d’une biopsie (c’est une opération de prélèvement des tissus supposés cancéreux)

Tous ces éléments vont être interprétés comme étant la preuve de la présence de métastases.

Bien sur, ce ne sont absolument pas des métastases. Alors, que sont ces éléments en réalité ?

 

1) Les ganglions gonflés

 

Comme on a pu le voir par ailleurs sur le blog, le système lymphatique est en réalité comme un système d’égouts pour le corps. Et les ganglions lymphatiques sont les endroits où les débris cellulaires sont collés aux globules blancs, qui jouent donc un peu un rôle de papier tue-mouches. Les ganglions sont comme des filtres dans la collecte des déchets. Les déchets seront ensuite éliminés ou recyclés.

Le gonflement des ganglions est du la plupart du temps à un engorgement du système lymphatique. Soit il y a trop de déchets, soit il y a un blocage qui les empêche de s’écouler normalement. Les déchets s’accumulent dans les ganglions, ce qui provoque un gonflement de ceux-ci, et éventuellement une inflammation.

D’après moi, le phénomène tumoral est souvent lié à ce problème d’engorgement du système lymphatique. La tumeur est là parce que les déchets n’arrivent plus à être évacués. Les cellules passent donc à un mode de développement de type bactérien, et se développent à l’infini.

Dans ce cas de figure, la tumeur et les ganglions gonflés ont la même cause. Un système lymphatique engorgé.

Alors, puisque ça a la même origine, on peut se dire que s’il y a des ganglions gonflés, il y a un risque qu’il y ait développement d’une tumeur. Bien sur, mais, ça va représenter un cas sur mille. La présence des ganglions gonflés n’est donc pas une preuve que la tumeur est en train d’essaimer.

Du coté de la médecine officielle, la théorie est qu’une tumeur a un risque d’essaimer. Ce phénomène va se réaliser généralement via le système lymphatique. La présence de ganglions gonflés est un indice qu’une telle chose est en train d’arriver. Bien sur, les médecins sont conscients que les ganglions peuvent être gonflés pour d’autres raisons que le cancer. Donc, pour que l’indice se transforme en preuve, il faut que les médecins trouvent des cellules cancéreuses dans les ganglions ou que le ganglion soit considéré lui-même comme tumoral. Pour ça, ils font une ponction sur un ou plusieurs ganglions, ou ils prélèvent un ganglion pour l’analyser. S’ils trouvent des cellules anormales, ou si le ganglion lui-même est considéré comme anormal, ils en concluront à la formation de métastases.

Le problème de cette hypothèse officielle, c’est qu’il est à peu près certain qu’elle n’a jamais été vérifiée. On n’a jamais du faire des tests pour trouver ces cellules chez des personnes ordinaires, et voir ce qui se passait ensuite si on ne leur donnait pas de traitement. Comme il est fréquent avec la médecine moderne, on a du venir petit à petit à cette idée de métastases. Et quand on a commencé à avoir les moyens d’analyser les ganglions, on avait déjà choisi la théorie officielle. Donc, quand on a été capable de faire les tests en question, il était devenu hors de question de les faire, parce que ça n’aurait pas été étique de laisser ces patients sans traitement.

Ce qui permet de penser ça, c’est que si le phénomène de métastase était une réalité, dans ce cas, il y aurait des tumeurs qui se créeraient partout. Et il y aurait plein de personnes qui ressembleraient carrément à des gros blobs. Dans la mesure où on n’a a peu près jamais du voir ça, il est clair que le concept de métastase est bidon et que les particules trouvées dans les ganglions n’en sont pas.

Donc, jamais on n’a fait d’expérience permettant de vérifier qu’il y a bien des métastases qui conduisent à des tumeurs multiples. Je ne parle pas bien sur d’expériences reposant sur les indices dont on traitera dans les sections 2 et 3. Effectivement, avec ce genre de « preuves », les médecins auraient beau jeu de dire que « si si », ils ont fait les expériences en question, et même, qu’ils vérifient tous les jours dans leur clinique que des tumeurs multiples se développent chez les personnes qui sont supposées avoir des métastases. Je parle d’expériences où on aurait attendu que les gens aient des tumeurs clairement visibles, des tumeurs de la taille d’œufs de poules un peu partout.

Il est possible qu’ils aient analysé le comportement de ces particules in vitro, et aient vu qu’elles se développaient de façon tumorale. Seulement, depuis le coup du sida, on sait grâce aux virologues dissidents que les produits utilisés in vitro ont tendance à rendre tumorales les cellules analysées. Donc, ces expériences, si elles avaient été effectivement menées, ne prouveraient rien.

Quand au fait que le ganglion lui-même soit tumoral, si la personne a tendance à avoir les ganglions enflammés dans cette zone là, il est possible qu’au bout de plusieurs fois, il y ait une petite fibrose à cet endroit. Fibrose qui sera considérée comme tumorale.

Donc, ce qu’on peut penser, c’est que si le système lymphatique est encombré, les particules supposées être des métastases dans les ganglions sont de simples déchets cellulaires. Du coup, on ne peut absolument pas se servir de la présence de ces particules dans les ganglions pour dire qu’une tumeur est présente quelque part, et qu’elle est en train de métastaser ; qu’il n’y ait pas tumeur (là, c’est carrément évident), ou qu’il y en ait une.

Alors, dans la mesure où le système lymphatique est le système d’égout du corps, il est évident que des éléments issus de cellules tumorales peuvent atterrir dans le système lymphatique. Mais s’ils se sont retrouvés dans le système lymphatique, a priori, c’est qu’il s’agit de déchets des cellules tumorales, pas des cellules elles-mêmes. Ce qui veut dire que ces particules sont inactives.

Et même si, rarement, il s’agissait de cellules tumorales complètes, la question serait : « est-ce que ça va aboutir à la formation d’une nouvelle tumeur ailleurs ? ». Et la réflexion faite plus haut conduit à une réponse clairement négative.

Ce qu’on peut penser, c’est que, premièrement, le système lymphatique entrainant un recyclage et une élimination des déchets, normalement, les cellules en question seront éliminées. Donc, le problème de la dissémination ne se posera pas.

Deuxièmement, selon ma théorie, dans la mesure où une tumeur est liée à des conditions locales particulières, une cellule tumorale ne peut pas croitre si les conditions de l’endroit où elle est arrivée sont normales. Si c’est le cas, le caractère tumoral de la cellule va être désactivé et elle va revenir à un état normal. Donc, même dans le cas où il y aurait réellement dissémination, il n’y aurait quasiment aucune chance que ça aboutisse à une seconde tumeur quelque part. Pour qu’il y ait seconde tumeur, il faut qu’il y ait des conditions menant à la formation d’une tumeur. Et dans ce cas, la problématique des métastases n’a plus aucune importance.

Par ailleurs, ce qu’il faut noter, c’est que, pour l’orthodoxie, il n’y a absolument pas besoin qu’il y ait une quelconque tumeur à proximité des ganglions. Pour eux, la présence de ganglions gonflés + de cellules estimées cancéreuses dans les ganglions est suffisante pour conclure à la présence d’un cancer.

En effet, ce que considère les médecins, et qui est logique, c’est que le phénomène d’essaimage peut être trop récent pour que des tumeurs soient détectables (ou même qu’il y ait tumeur à ces endroits là). Donc, on se contente de la présence des ganglions gonflés + présence de cellules supposée cancéreuses dans les ganglions pour dire qu’il y a cancer. Donc, les médecins n’ont même pas besoin de rechercher des tumeurs à proximité des ganglions en question. Ils peuvent le faire, mais ils ne sont pas obligés de le faire. En tout cas, s’ils le font mais qu’ils ne trouvent aucune tumeur à proximité, ça n’enlève pas le diagnostic de cancer.

Dans le cas où il n’y a pas eu de tumeur initiale de trouvée, on peut donc se retrouver dans des situations où il n’y a en fait aucune tumeur de trouvée nulle part, mais où les médecins déclarent que la personne est en phase terminale de cancer. Il n’y a rien nulle part, mais les médecins affirment à la personne qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre. Bien sur, ce cas sera plutôt rare, mais ça peut arriver.

Mais dans ce cas, souvent, les ganglions vont servir à inventer une tumeur par ailleurs. On m’a rapporté le cas d’une personne qui tout d’un coup a eu la jambe gonflée. Les médecins ont conclu qu’il y avait des métastases dans les ganglions de la jambe. Mais il n’avait pas de tumeur apparente à proximité. Du coup, le diagnostic concernant les ganglions a servi à inventer une tumeur au niveau d’un grain de beauté que la personne avait sous le pied. Il faut savoir que pour l’orthodoxie, un grain de beauté aux contours mal définis peut être suspecté d’être tumoral. Donc, il leur est tout à fait possible d’extrapoler sur le coté tumoral d’un grain de beauté à partir de sa forme et d’un résultat défavorable des ganglions relativement proches. Au passage dans le cas en question, la personne est morte (tuée par les traitements bien sur).

Dans d’autres cas, ce qui fait qu’il n’y a pas besoin d’une quelconque tumeur à proximité des ganglions pour dire qu’il y a cancer, c’est le fait que les médecins considèrent que les ganglions en question sont déjà des nouvelles tumeurs en elles-mêmes. C’est ce qu’ils appellent des lymphomes. Au passage, on peut penser que ça permet d’inventer des tumeurs beaucoup plus étendues que dans le cas des autres cancers. En effet, si plusieurs ganglions sont estimés cancéreux, comme ils sont éloignés les uns des autres de quelques centimètres, forcément, la zone supposée tumorale sera assez large.

Puisque le couple ganglion gonflés + particules supposées tumorales dans les ganglions est une situation qu’on peut retrouver chez plein de gens tout à fait normaux, les conditions pour répondre aux critères du cancer sont très faciles à obtenir. Donc, forcément, il y a des tonnes de gens qui vont être considérés comme ayant un cancer.

Par ailleurs, pour le cas des lymphomes, ça permet d’inventer facilement des tumeurs multiples, puisqu’il sera facile de trouver des ganglions tumoraux dans plusieurs endroits différents.

Au travers de ces considérations, on voit que l’équation ganglions gonflés + cellules supposées tumorales = cancer est complètement fallacieuse.

Mais pour quelqu’un qui ne sait pas ça, l’argument va le convaincre qu’il a des métastases, donc, qu’il a un cancer ; et qu’il doit prendre le traitement proposé s’il ne veut pas mourir rapidement.

 

2) Douleurs dans les articulations des jambes

 

C’est une situation qu’on peut retrouver avant un traitement anticancéreux. Mais en général, ça va arriver plutôt après.

Comme on a pu le voir avec les articles sur le problème du cortisol, un taux de cortisol bas entraine une accumulation d’eau dans les tissus des jambes et également une vasodilatation des vaisseaux sanguins. Du coup, cette dilatation va faire pression sur les nerfs des articulations. Et ça va entrainer des douleurs articulaires. Rien à voir avec le cancer, à nouveau.

Seulement, ça va être interprété comme une tumeur des os.

On peut avoir ce genre de symptômes et tomber sur un médecin qui va diagnostiquer un cancer des os. Ca peut arriver de but en blanc, ou alors, parce que la personne prend un traitement et est régulièrement suivie par un médecin.

Mais, on peut penser que, plus généralement, ça va arriver après un premier traitement anticancéreux. Ceci parce que la personne est déjà considérée à très haut risque.

Comme le traitement anticancéreux entraine une augmentation du taux de cortisol, l’arrêt brutal va amener un effondrement de ce taux, et donc un gonflement des jambes et des douleurs articulaires. Pas toujours, parce qu’apparemment, on donne souvent un traitement anti-hypertenseur qui, selon sa composition, va en partie annuler l’effet du cortisol. Et par ailleurs, pas mal de personnes sont fortement amaigries, et donc déshydratées, après un traitement anticancéreux. Donc, il y a moins d’eau à transférer.

Mais, ça peut arriver. Et comme la personne est suivie de très près par son médecin traitant, une telle réaction a toutes les chances d’être interprétée comme le fait que le cancer initial a métastasé et qu’un cancer des os s’est développé.

Et vu que la personne a réellement mal, elle va évidemment faire confiance au médecin et prendre un nouveau traitement (en général fatal).

En plus, souvent, le traitement anticancéreux précédent aura en partie esquinté les os. A cause de ça, la personne aura de l’ostéoporose. Donc, l’analyse des os donnera une apparence de réalité au cancer en question (qui se caractérise généralement par une suppression de matière. Alors que pour les autres cancers, il s’agit d’une accumulation. Faut pas chercher à comprendre…). Et bien sur, s’il s’agit d’une personne âgée, elle peut avoir de l’ostéoporose par ailleurs.

 

3) Tissus anormaux lors d’une biopsie

 

Dernière chose qui semble donner une réalité au concept de métastase : les tissus anormaux lors d’une biopsie.

Le fait que les tissus soient anormaux semble montrer qu’il y a tumeur. Et donc, puisque c’est dans des endroits différents de la tumeur originelle, c’est bien qu’il y a métastase. C’est probablement l’élément le plus important pour « prouver » que le concept de métastase est juste. On ne voit pas pourquoi ces tissus seraient anormaux sinon.

Seulement, là encore, cette interprétation est fausse. Quand on analyse ce problème, ce qu’on finit par comprendre, c’est qu’en fait, ces tissus sont anormaux pour deux raisons : 1) C’est en fait le traitement anticancéreux qui provoque l’anormalité des tissus ; 2) ce sont des tissus anormaux parce que la personne est vieille ou alors, qu’elle a pris des traitements médicaux qui lui ont abimé ces parties du corps.

En fait, la plupart du temps, c’est l’un de ces trois organes qui est esquinté (ou 2 ou tous à la fois) : le foie, le cerveau, ou les poumons.

Prenons le premier cas. La personne va prendre un traitement anticancéreux pour un premier cancer diagnostiqué. Seulement, ce traitement va fortement esquinter le foie et le cerveau. Le foie, en particulier, parce que c’est le premier organe rencontré par les médicaments pris par voie digestive. Et le cerveau parce que ce sont des médicaments désagrégateurs de cellules qui vont provoquer des hémorragies cérébrales. Les poumons peuvent être eux aussi attaqués parce qu’ils contiennent pas mal de petits vaisseaux sanguins facilement attaquables par les médicaments désagrégateurs de cellules. L’agression de ces organes va entrainer à certains endroits une reconstruction anarchique des tissus, quelque chose comme une fibrose.

Du coup, au bout de quelques mois de traitements, si le médecin fait faire une biopsie de ces organes, il a de fortes chances de trouver effectivement des tissus anormaux et de conclure à des tumeurs secondaires causées par des métastases.

Et effectivement, les tissus sont anormaux. Donc, on est face à quelque chose de tangible. Et avec les photos des tissus, le patient ne peut que croire au diagnostic.

Une autre cause de la présence de ces tissus anormaux, c’est aussi la vieillesse. Une personne de 80 ans à qui on diagnostique des métastases au foie peut avoir en fait des tissus anormaux au foie depuis des années à cause du vieillissement. Mais quand le médecin les découvrira, il risque de conclure à des métastases.

Et la prise de traitements sur le long terme peut avoir esquinté les tissus de certains organes durant la vie d’une personne. Par exemple, la prise d’anti-inflammatoires va endommager le foie. Donc, il y a risque que se créent des tissus anormaux. Et si un médecin diagnostique une tumeur principale par ailleurs et qu’il va ensuite chercher du coté du foie, il posera un diagnostic de métastases au foie. Bien sur, plus la personne est vieille, et plus elle risque d’avoir pris des traitements de ce genre.

J’ai parlé ici du foie, du cerveau ou des poumons, mais bien sur, tous les autres organes situés dans le centre du corps peuvent être impactés par des traitements ou être dégradés par le vieillissement

 

4) les prélèvements sanguins

 

Le cas des prélèvements sanguins est celui qui est le moins impressionnant pour le profane. Autant, pour les trois cas précédents (ganglions avec des métastases, douleurs articulaires aux jambes, ponction ou biopsie qui a montré des tissus de type cancéreux) c’est impressionnant, c’est convaincant quand à la réalité du cancer ; autant, quand on sort un simple test sanguin, c’est déjà moins impressionnant et donc convaincant.

C’est pour ça que je ne m’attarderais par tellement sur ce problème. Ce sont les trois autres apparences de réalité du cancer qu’il est le plus important de remettre en cause.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les tests sanguins faits pour prouver la réalité du cancer fonctionnent de la même façon que les tests d’anticorps.

Du coup, c’est le même problème que celui que j’ai mis en évidence concernant les tests d’anticorps. Ca réagit certainement à tout ce qu’il y a dans l’échantillon sanguin. C’est en fait des tests qui mesurent la quantité de particules dans le sang, sans spécificité pour telle ou telle particule.

A partir de là, ce qui fait réagir ces tests, c’est le fait qu’un personne à beaucoup de petites particules en suspension dans le sang. C’est en général la prise de produits désagrégateurs de cellules qui provoquera ce phénomène : antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, chimiothérapie, etc…

Donc, il suffit qu’une personne ait pris récemment un antibiotique pour qu’elle risque de réagir positif à ce genre de test. Du coup, évidemment, ces tests ne signifient rien.