D’une façon générale, ce phénomène de toux sèche va servir à alimenter pas mal de maladies. Au lieu de l’asthme, ou d’un diagnostic de problème bénin, d’autres docteurs, poseront un diagnostic de pneumonie, ou de tuberculose (d’autant plus que la baisse du taux de cortisol va souvent de paire avec un amaigrissement et que la tuberculose est justement sensée provoquer un amaigrissement).
En fait, en général, c’est suivant le contexte. S’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent qui a déjà eu des problèmes de ce genre, le diagnostic pourra être « problème bénin » ou « asthme » (voir éventuellement leucémie, comme on a pu le voir dans un autre article. Même si les conditions pour obtenir ce diagnostic sont légèrement différentes). S’il s’agit d’un séropositif ou d’un africain vivant en Afrique, le diagnostic sera pneumonie ou tuberculose. S’il s’agit d’un fumeur de 60 ans, ça conduira éventuellement à chercher un cancer des poumons. Si c’est un gay séronégatif, mais ayant beaucoup de partenaires et ne se protégeant pas, le diagnostic sera éventuellement aussi tuberculose ou pneumonie, mais assortie en plus d’un test vih. Si c’est un clochard, là aussi, tuberculose ou pneumonie. Il y a 50 ans, chez un enfant, on serait parti aussi sur un diagnostic de coqueluche. On peut se demander si on ne peut pas créer un problème de Silicose artificiellement aussi chez certains mineurs (même si la silicose doit être réelle chez beaucoup d’entre eux à cause de l’agression réelle des poumons par les poussières de la mine), Etc… Bref, les mêmes symptômes peuvent servir à diagnostiquer plein de maladies différentes.
Alors, on me dira bien sur que pour la pneumonie ou la tuberculose, on trouve à chaque fois les anticorps au germe et le germe lui-même. Seulement, dans les conditions en question, on va souvent trouver l’un et l’autre. Pourquoi ? Déjà parce que contrairement à ce qu’on nous dit, les tests d’anticorps n’ont aucune spécificité. Ils détectent en réalité toutes les particules présentes. Or, comme on l’a déjà vu, les antibiotiques et plein d’autres médicaments désagrègent les cellules qu’ils rencontrent et créent plein de débris cellulaires, donc plein de nouvelles particules. Supposons qu’il y ait d’habitude 100 particules par ml de sang ; supposons que l’antibiotique fasse monter ce chiffre à 1000 avec une variation de + ou – 20 %, donc entre 800 et 1200, et que le test d’anticorps soit positif à partir de 900, ben le test va souvent être positif. Donc, pour le test d’anticorps, il n’y a pas trop de difficulté à ce qu’il soit positif dans ces conditions.
Ensuite, comme les médicaments entrainent une augmentation de la quantité de débris cellulaires et que les bactéries se développent en mangeant ces derniers, forcément, il va y avoir augmentation de la quantité de bactéries. La sècheresse à l’intérieur des poumons peut provoquer aussi ce phénomène de débris cellulaires. Donc, il ne va pas être très difficile de trouver un germe correspondant à ce qu’on cherche. Bref, ce n’est pas parce que le germe est présent qu’il est la cause de la maladie. C’est en fait simplement une conséquence de la présence de débris cellulaires, ceux-ci étant là à cause du médicament. Pour reprendre un exemple bien connu chez les hygiénistes, ce n’est pas parce que les mouches sont présentes quand il y a un cadavre qu’elles sont la cause de la présence de ce cadavre. Le cadavre n’est pas là parce qu’il y a les mouches, c’est parce que le cadavre est là qu’il y a les mouches.
De toute façon, si on ne trouve pas le germe, on dit que ce n’est pas une pneumonie mais autre chose. Donc, à tous les coups on gagne. A tous les coups on peut faire entrer le problème dans une catégorie de maladie ou une autre.
En fait, on peut sans problème aller plus loin et penser que ce phénomène de toux sèche a permis carrément de créer tout un tas de maladies de toutes pièces et pas seulement de grossir le nombre de cas de maladies qui en auraient eu 8 ou 10 fois moins sinon. La tuberculose et les pneumonies doivent être des phénomènes en grande partie liés au problème du cortisol, comme pour l’asthme (une partie est probablement liée aussi à l’usage des antibiotiques, qui agressent les poumons). A partir d’un même phénomène, on crée différentes maladies. Bref, on peut penser que la tuberculose, la pneumonie, l’asthme, la coqueluche, etc… n’existent pas en tant que tel. Ce sont simplement des maladies inventées à partir des effets du manque de cortisol (et aussi à partir de l’agression causées par les médicaments désagrégateurs de cellules comme les antibiotiques, etc…). Peut-être que pour l’asthme par exemple, il y a 1 % de cas réels à cause de problèmes de sècheresse des chairs ou quelque chose comme ça. Donc, ça ne serait pas une maladie complètement inventée (mais bon, c’est à vérifier). Mais même dans ce cas, on peut considérer que c’est une maladie inventée pour l’essentiel. Parce qu’avec 1 % de cas réels, voir moins, le pourcentage devient tellement faible, que la maladie n’aurait quasiment aucune réalité sans les 99 % ou 99,99 % ajoutés. Probablement que ce serait une maladie génétique très particulière qui ne toucherait réellement que quelque centaines de cas dans un pays comme la France.
On constate que depuis les années 70/80, on a poussé l’asthme. Ca a permis de remplacer les défuntes tuberculose et coqueluche. Jusque dans les années 40, la tuberculose touchait énormément de monde et était considérée chez la majorité des personnes touchées comme étant une maladie chronique (à issue fatale, mais sur un temps relativement long. Donc, ça tenait beaucoup de la maladie chronique). Et la coqueluche était une maladie infantile, elle aussi très répandue à l’époque. Mais, à cause des vaccinations, tout ça a été fini à partir des années 50/60. Les cas se sont réduits comme peau de chagrin. Alors, il fallait avoir à nouveau une maladie pulmonaire chronique pour profiter de tous les cas de toux sèche existants. Chronique, parce que c’est bien sur beaucoup plus rentable pour la médecine. Quelqu’un qui a une maladie chronique se soigne toute sa vie.
Et on peut même avoir le beurre et l’argent du beurre, parce qu’au bout d’un moment, on peut dire que l’asthmatique va développer des maladies microbiennes affectant les poumons (forcément, l’asthme les a affaiblis ma bonne dame). Donc, un asthmatique, c’est un gars qui va potentiellement avoir deux ou trois épisodes de pneumonie dans sa vie en plus de son asthme. Episodes de pneumonie qui vont être soignés à l’hôpital. Et à l’hôpital, les soins sont hors de prix. Surtout que les épisodes de pneumonie vont peut-être se doubler de complications qui vont exiger de nouveaux soins très chers. Donc, c’est le jackpot.
Et en plus, ça va dans le sens de l’éradication des maladies microbiennes puisque le problème, ce n’est plus la tuberculose ou les pneumonies, mais les maladies pulmonaires chroniques (qui sont des maladies génétiques). Un individu normal n’a plus à avoir peur de la tuberculose ou des pneumonies. Donc gloire à la médecine. Tout le monde applaudit ces « réussites ». Mais, bien sur, comme par hasard, on n’en a malheureusement pas fini avec les maladies pulmonaires de ce genre, puisque les maladies génétiques chroniques impactant les poumons se sont développées et ont remplacé les anciennes maladies microbiennes. C’est vraiment trop bête mon bon monsieur. Mais comme tout le monde admire les réussites de la médecine concernant les maladies pulmonaires microbiennes, personne n’ira penser que la médecine cherche à remplacer ces anciennes maladies par de nouvelles (qu’on ne sait pas guérir bien sur).
En fait, avec le SIDA, on a même la crémière, puisque ça a permis d’avoir à nouveau plein de cas de tuberculoses et de pneumonies. Et là encore, les réussites de la médecine contre les germes ne sont pas impactées, puisque s’ils ont ces maladies, c’est parce que leur système immunitaire est soi-disant en berne.
Donc, le problème de toux engendré par la baisse du taux de cortisol a un impact énorme, puisqu’il permet de créer ou d’alimenter en cas cliniques des tas de maladies pulmonaires. On peut penser que dans les deux derniers siècles, ça a touché au minimum des centaines de millions de personnes.