L’isolement et la manipulation des virus comme preuve de l’existence de l’adn

Pour soutenir la validité de la génétique ou de la virologie quand on critique celles-ci, les biologistes, généticiens ou virologues mettent en avant le fait qu’ils savent identifier un nouveau virus en partie grâce à son adn, ou créer un virus complet à partir d’un brin d’adn nu, ou alors qu’ils savent créer une variante de virus en modifiant son adn (lui faire produire telle protéine par exemple).

Quand on ne sait pas comment sont obtenus ces résultats, c’est impressionnant, parce que ça veut dire d’une part que le concept de virus existe bien et d’autre part que celui de génétique est valide (le concept d’adn est vrai puisqu’on arrive à créer un virus à partir d’un simple morceau d’adn). Mais évidemment, à chaque fois, il y a un truc.

En fait, le champ de la critique est relativement restreint dans cet article, puisqu’on on sait déjà que les tests d’anticorps et d’adn sont bidons. Donc, ici, la problématique est de savoir d’une part si la première technique d’identification des virus, à savoir l’analyse visuelle, est suffisante pour valider les deux autres méthodes (et surtout le test d’adn, puisque c’est ça qu’on remet en cause dans cette série d’article) et d’autre part si certaines protéines obtenues dans le cadre des expériences sur l’adn des virus sont une preuve de la validité de l’adn.

 

1) Problématique de l’isolement d’un virus

 

Un virus, ce n’est pas comme une bactérie. C’est beaucoup plus petit, donc pas visible aux microscopes optiques. Et en plus, ça ne se reproduit pas seul. C’est supposé le faire via les cellules. Donc, on ne peut pas le cultiver simplement en mettant quelques exemplaires dans une solution nutritive et attendre qu’ils se multiplient tout seul. Et puis, vu que plein d’autres particules peuvent ressembler à des virus, il faut la preuve que ce qu’on a identifié comme un virus en soit bien un. Tout ça rend l’identification d’un virus (autrement appelée isolement) un peu compliquée.

Bien sur, on peut l’identifier visuellement avec un microscope électronique. Seulement le problème, c’est qu’à cette échelle, il y a plein d’autres particules de tailles et de formes différentes. Comment savoir alors quelle particule est le virus ? Il n’y a pas marqué « virus » dessus.

Pour ce faire, on utilise diverses techniques. Premièrement, on filtre les particules en fonction de leur taille. On estime que les virus ont une taille comprise entre 20 et 300 nanomètres. Donc, on va utiliser un système de filtrage qui ne va retenir que les particules comprises dans cette échelle de taille. Ca permet d’exclure la plupart des autres particules.

Apparemment, dans le cas du vih, on a utilisé un filtre avec une échelle de taille de plutôt 100-200 nm. Donc, il est possible que d’ordinaire, la fourchette du filtre soit plutôt 100-200 nm plutôt que 20-300nm. Mais bon, c’est un détail.

Ce filtrage n’est pas suffisant. A l’intérieur de cette échelle de taille, il peut y avoir encore plein d’autres particules n’ayant rien à voir avec des virus.

Donc, pour résoudre cette difficulté, dans cette échelle de taille, on cherche à identifier les virus visuellement par leur taille et leur forme. Il faut que dans un échantillon purifié (taille des particules comprise entre 30 et 300 nm théorie, mais plutôt entre 100 et 200 nm en pratique), les particules observées au microscope électronique aient à peu près la même taille et la même forme. Si on a 99 % de particules de même taille et même forme, c’est supposé être le virus.

Seulement bien sur, il pourrait quand même s’agir de simples débris cellulaires. Pour prouver qu’il s’agit bien d’un virus, on montre 1) qu’on le trouve dans le sang des patients malades (pour un virus pathogène) ; 2) que cette particule se reproduit.

Pour le premier élément, on fait un isolement à partir du sang de plusieurs personnes ayant la même maladie. Si on retrouve la particule dans le sang de tous ces malades, ça ajoute un indice sur le fait qu’il puisse s’agir d’un virus. Ce n’est bien sur pas une preuve, puisque rien ne dit qu’il ne s’agit pas simplement de débris cellulaires engendrés par la maladie. Mais c’est un indice allant dans ce sens. On peut dire que c’est une condition nécessaire mais non suffisante pour prouver que la maladie vient bien de ce virus. En effet, si on ne trouve pas la particule chez les malades en question, forcément, ça montre que le problème ne vient pas de là. Mais si on la trouve, ça ne prouve quand même pas que le problème vienne de là.

Concernant la preuve de la reproduction, on fait une culture de virus. Ca va consister en une culture de cellules humaines saines (sans le virus), dans lesquelles on va introduire ce qu’on suppose être le virus ; ou alors, on va introduire des cellules supposées infectées. Et si à la fin, on retrouve la même particule que celle qu’on a obtenue lors du premier isolement, on considère qu’il s’agit bien d’un virus et pas de débris cellulaires, puisque la particule s’est reproduite.

Bien sur, on pourrait aussi inoculer la particule à des gens supposés sains et voir s’ils développent la maladie et si on retrouve la particule dans leur sang. Ca pourrait prouver aussi la reproduction de la particule. Mais évidemment, ça ne serait pas très sympathique. Donc, au lieu de ça, on utilise des animaux. Encore faut-il qu’il y ait des animaux qui développent exactement la même maladie.

Au fur et à mesure du temps, deux autres méthodes d’identification sont venues compléter l’observation visuelle au microscope électronique : les tests d’anticorps, et l’identification de l’adn du virus. L’observation visuelle reste nécessaire, puisque ça reste une preuve qu’il faut fournir. Mais, ces méthodes sont apparemment plus satisfaisantes, puisque là, on est sensé avoir une méthode d’indentification personnalisée (le test d’anticorps), et même la carte d’identité du virus (le test d’adn).

 

2) Les tests d’identification des virus ou des parties d’un virus ne sont pas fiables

 

Bien sur, tout ce qui a été dit avant sur l’isolement des virus est théorique.

Le problème en fait, se situe à tous les niveaux sur les tests d’identification des virus.

En bref, ce qui se passe, c’est qu’aussi bien l’identification visuelle, que les tests d’anticorps, que les tests d’identification de l’adn (basés sur la PCR essentiellement) sont bidons. A partir de là, ben forcément, aucun des résultats obtenus ne vaut quoi que ce soit.

Ce qui va se passer, c’est que malgré certaines limitations, il est assez facile d’obtenir toujours ce qu’on veut.

 

– L’analyse visuelle

L’analyse visuelle au microscope électronique ne permet pas d’identifier les virus en réalité.

Le grand truc qui fait dire à l’orthodoxie qu’on peut identifier des virus par ce type d’analyse, c’est le fait que quand un isolement est réussi, il y a soi-disant 99 % de particules de même taille et même forme dans l’échantillon purifié. A première vue, ça semble impressionnant effectivement.

Seulement, Stefan Lanka, un virologue dissident du sida, qui remet aussi en cause l’isolement des virus pathogènes, a remarqué une chose très importante à ce sujet. Dans les papiers prouvant soi-disant l’isolement de tel ou tel virus pathogène, soit l’échelle n’est pas mise, soit elle est mise mais alors, ce n’est jamais un papier peer reviewed, c’est-à-dire lu et accepté (ou non) par d’autres spécialistes du domaine et publié dans un journal scientifique. Donc, dans le premier cas, on ne sait absolument pas si en fait de virus, il ne s’agit pas simplement de débris ou de bactéries, ni si on est bien dans l’échelle de taille des virus, et pas à une taille beaucoup plus grosse. Et quand l’échelle est mise, le papier n’est pas un papier « peer reviewed ».  Donc ce n’est pas un article scientifique validé. Il ne vaut rien officiellement. Et donc, même chose, on n’a aucune preuve que l’échelle annoncée est réelle. Donc, aucun papier se basant sur l’analyse visuelle n’apporte réellement la preuve de l’isolement du virus concerné.

Donc, selon Lanka, pour les virus pathogènes, il n’y a jamais eu aucun papier apportant la preuve que l’échelle est la bonne et donc, qu’il y a bien 99 % de particules identiques dans la purification de la culture initiale.

J’avais observé autre chose pour les quelques papiers d’isolement de virus montrant des photos de particules de même taille et même forme. En fait, on nous montre d’abord une photo en plan large, à partir de laquelle on ne peut rien dire quand au fait que les particules aient réellement la même taille et la même forme. La photo est trop petite pour bien distinguer les particules. Et quand on en vient aux plans rapprochés (donc les seuls qui aient une valeur pour dire si oui ou non les particules sont de même taille et même forme), là, on a en général qu’une seule ou deux images. Alors que pour déterminer si on a bien 99 % de particules de tailles et de formes identiques, il faudrait probablement des centaines de photos en plan rapproché pour couvrir une quantité raisonnable (c’est-à-dire statistiquement signifiante) des particules. Donc, même si on avait des articles peer reviewed dans des journaux scientifiques, avec l’échelle d’indiquée, ça ne serait pas suffisant. Il faudrait des centaines de photos en plan rapproché pour que ça le soit.

En fait, ce qu’on peut se dire, c’est que ce n’est pas possible d’avoir 99 % de particules de même taille et même forme, puisqu’on fait un filtrage dans une échelle de taille comprise entre 100 et 200 nm (voir 30-300 nm en théorie). Forcément, dans cette échelle, on va avoir des tailles allant du simple au double (ou du simple au décuple). Du coup, on va avoir une véritable soupe avec plein de particules de tailles et de formes différentes.

Du coup, on comprend qu’ils soient obligés de tricher dans les papiers revendiquant un isolement de virus. S’ils ne le faisaient pas, ils auraient des photos avec seulement 10 ou 20 % de particules réellement de même taille et même forme.

En fait, quand on regarde les quelques exemples disponibles d’images de virus isolés, les particules virales sont souvent différentes en forme ou/et en taille. Les fameux 99 % de particules de même taille et même forme sont apparemment un mythe. C’est là qu’on voit que tout dépend de l’interprétation qu’on fait de la notion de « particules de même taille et même forme ». Il suffit d’être un peu coulant sur ce qu’on considère être de même taille et de même forme pour avoir tout d’un coup un pourcentage pas trop mauvais de particules ayant ces caractéristiques sur 2 ou 3 photos en plan rapproché.

De la même façon, en étant coulant sur le fait qu’une photo en plan éloigné n’est pas significative, (parce qu’à une distance suffisante, la plupart des particules se ressemblent), on peut affirmer qu’on a 99 % de particules de même taille et même forme.

Donc, si on est coulant sur la similitude de taille et de forme (avec par exemple des différences de taille de 30 %), il y aura quand même beaucoup de particules ayant « la même taille ». Et, évidemment, il y aura toujours un endroit ou il y aura une proportion plus grande de particules « similaires ». Donc, il suffira de donner une photographie de cette zone pour faire croire que c’est pareil ailleurs.

Pourquoi ne pas avoir pris une échelle de taille plutôt comprise entre 100 et 150 nm ? Ca aurait permis d’avoir une similitude plus grande. Mais, déjà, ils devaient être obligés d’avoir une échelle de taille un peu grande, pour pouvoir inclure d’autres virus. Il s’agit de l’échelle de taille des virus en général. Donc, on ne peut pas se limiter à seulement une taille comprise entre 100 et 150 nm ou même mieux, 100 et 120 nm. Et puis, c’est peut-être aussi que les méthodes de filtrage ne permettaient pas d’avoir une précision plus grande que ça.

On peut se dire que ce n’est pas pour rien que les virologues ont sorti le concept de particules virus-like (c’est à dire des particules qui ont tous les traits morphologiques des virus, mais qui ne sont que de simples débris cellulaires). A partir du moment où ils ont commencé à pouvoir faire des cultures de cellules, ou même simplement à partir du moment où ils ont pu analyser du sang au microscope électronique, ils ont forcément constaté qu’avec les particules supposées être des virus, il y avait plein d’autres particules de la même échelle de taille et qui différaient seulement légèrement en forme (un peu moins rondes, un peu moins régulière dans leur forme, un peu plus grosses ou plus petites).

Il y a aussi le fait qu’il est nécessaire que les particules aient un noyau ainsi que des sortes de piques à l’extérieur pour pouvoir entrer dans les cellules. Mais souvent, l’un ou l’autre de ces éléments, ou les deux ne sont pas présents sur certaines particules montrée sur les photos comme étant des virus.

Enfin bref, l’analyse visuelle ne vaut rien. Vu qu’il y a toujours des particules de taille virale dans les cultures, vu qu’on ne donne jamais réellement l’échelle de taille sur les photos, vu qu’on sélectionne une ou deux photos en plan rapproché, et vu qu’on est très coulant sur la définition de « particules identiques », il est facile de toujours trouver un virus.

Ce n’est pas toujours le cas en ce qui concerne les échantillons sanguins ou de tissus venant directement d’un individu (sans culture donc). C’est ce qui a posé problème pour le vih. Comme on a analysé des ganglions lymphatiques, et que ceux-ci sont de véritables papiers tue-mouche, forcément, il y avait peu de particules en suspension et il a été impossible de trouver un virus après isolement. Il devait y avoir des particules de taille virale, mais pas assez pour pouvoir revendiquer l’identification d’un virus.

Au passage, avant la mise au point des tests d’anticorps et d’adn, cette méthode d’analyse était la seule utilisée. Donc, toutes les identifications de virus réalisées avant l’arrivée des tests d’anticorps et d’adn ne valent strictement rien. Ca concerne tous les virus isolés avant les années 70 ; donc, en réalité la plupart des virus pathogènes connus.

En fait, si c’était possible d’avoir 99 % de particules de même taille et de même forme, à tous les coups, ça voudrait dire qu’une telle chose est assez facile à obtenir. Donc, cette situation n’aurait plus un coté exceptionnel et probant. Ca voudrait dire que la plupart des particules de cette taille ont une forme à peu près identique et une taille similaire à disons 10 ou 20 % près. Et dans toutes les purifications, on trouverait 99 % de particules de taille et de forme virale. Ca ne serait alors pas un bien grand miracle de trouver une telle situation. Donc, si on analyse les choses par mon interprétation, à savoir que les virus ne sont que des débris cellulaires, quelque soit la situation, elle est foireuse pour trouver des virus. S’il y a des tas de particules de tailles et de formes différentes dans la purification (ce qui se passe en réalité), c’est foireux, parce qu’on ne pourra jamais avoir une purification avec 99 % de particules de même taille et même forme. Et si les particules étaient à peu près toutes identiques (cas imaginaire), on trouverait toujours 99 % de particules de taille est de forme identiques. Et donc, avoir 99 % de particules identiques ne prouverait plus rien quant à la présence d’un virus.

Le seul cas où il y aurait 99 % de particules identiques sans que ça n’arrive tout le temps, ce serait celui où l’orthodoxie aurait raison et où il y aurait bien des virus. Mais dans ce cas, il serait facile de fournir la preuve de cet état de fait. Et tous les problèmes de truandes diverses relevées plus haut n’existeraient pas. Or, ils existent. Et ça, ça va bien dans le sens de mon interprétation des choses.

 

– Les tests d’anticorps et d’adn

Dans les années 70 et 80, sont apparus les tests d’anticorps et d’adn. En transférant la preuve finale de l’identification d’un virus sur l’identification de ses protéines et de son adn, ça a permis d’escamoter les problèmes de l’identification visuelle des virus.

L’identification visuelle aurait du rester indispensable. Mais puisqu’on avait d’autres tests sur lesquels se reposer pour faire l’indentification du virus, certains virologues ont commencé à dire tout d’un coup que l’étape de purification n’était plus aussi importante. Et du coup, la procédure visuelle, qui au fond, n’était déjà pas très contraignante, l’est apparemment devenue encore moins (même plus besoin de purification par exemple). Ca n’a peut-être pas été le cas chez tous les virologues, mais chez un certain nombre, c’est certain. En conséquence, tous les problèmes liés à l’identification visuelle sont devenus eux aussi moins importants. Enfin.., ça a été la nouvelle tendance.

La crédibilité de la procédure d’identification des virus a par ailleurs été renforcée, puisque là, on avait des outils qui ne l’identifiaient plus par des caractéristiques à la crédibilité discutable (taille et forme), mais par des caractéristiques ultra crédibles, pour peu qu’on croit à la validité des tests. Là, on avait carrément des tests d’identification ultra spécifiques, et même carrément la carte d’identité du virus (l’adn).

Seulement, comme on l’a vu par ailleurs, les tests d’anticorps et d’adn sont des arnaques. Ils ne sont pas spécifiques. Ils réagissent au taux de particules (quelles qu’elles soient) Et comme ce ne sont pas des tests tout ou rien, on peut trouver un peu ce qu’on veut. Vu qu’il y aura toujours une réaction, il suffit de déterminer arbitrairement le seuil à partir duquel on dit que la réaction est positive. Donc, les résultats de ces tests ne signifient rien.

En résumé, quand on identifie un virus pour la première fois, c’est bidon, parce que les tests d’identification sont bidons. Et si on n’a pas d’instruments pour identifier le virus, ben forcément, pour réaliser son identification, il y a comme un léger problème.

Donc, on comptait sur l’analyse visuelle pour prouver la validité des tests d’adn. Mais comme l’analyse visuelle ne prouve rien seule, la preuve de la validité de l’adn n’est pas fournie. Donc, encore une fois, la quête de la preuve en question n’aboutit à rien.

Puisque la problématique principale a été traitée, on pourrait s’arrêter là pour l’isolement des virus. Mais étant lancé, j’ai traité aussi le problème des contrôles.

 

– Le problème des contrôles

Quand on fait une culture virale, on réalise en parallèle une deuxième culture dite de contrôle, qui ne contient aucun virus. Si la culture réagit de la même façon que la culture virale, c’est-à-dire contient les mêmes particules, c’est que ce qu’il y a dans la culture virale n’est pas viral du tout. Ce sont de simples débris cellulaires. Par contre, si on ne trouve rien, c’est que ce qu’il y a dans la culture virale est normalement bien un virus.

Donc, l’objectif, c’est d’avoir deux résultats différents entre la culture virale et la culture de contrôle : un positif pour la culture virale et un négatif pour la culture de contrôle. Si les deux sont positifs, ou négatifs, ça veut dire qu’il n’y a que des débris cellulaires. Et bien sur, il est hors de question d’avoir un résultat négatif dans la culture virale et un résultat positif dans la culture de contrôle. Ca voudrait dire qu’il y a du virus dans la culture de contrôle et pas dans la culture virale. Ca la foutrait légèrement mal. Donc, au final, il est préférable que le test de contrôle réagisse toujours négatif. Au pire, il peut réagir positif si la culture virale réagit positif. Mais on va chercher au maximum à éviter aussi ce cas de figure.

Si l’objectif voulu est atteint, cette procédure renforce l’orthodoxie ; puisque là, les virologues ont beau jeu de mettre en avant le fait qu’ils ont un résultat négatif dans les cultures de contrôle et que ça ne peut venir que du fait qu’il y a un virus dans la culture virale et pas dans la culture de contrôle.

On constate qu’en fait, toute la validité de la procédure d’isolement repose essentiellement sur la culture de contrôle.

Ce qui se passe en réalité, c’est que si les cultures sont faites de façon identique, les analyses vont donner les mêmes résultats. On va trouver la même chose dans la culture virale que dans la culture non virale de contrôle. Et ça, c’est très mauvais pour l’objectif que les virologues veulent atteindre. C’est forcément une grosse menace pour l’orthodoxie.

La façon de résoudre ce problème, va être d’utiliser plusieurs autres truandes (forcément).

Déjà, il semble qu’on ne fasse pas tous les tests.

Il ne semble pas qu’on fasse d’analyse visuelle pour la culture de contrôle. Donc, cette partie de l’analyse n’est a priori pas soumise à vérification. Peut-être qu’on en a fait durant les années 60, quand il n’y avait pas encore les tests d’anticorps. Mais pour les rares échos qu’on en a (isolement d’un virus de leucémie de souris évoqué par Etienne de Harven, un dissident du sida), rien n’est moins sur.

Et apparemment, on ne fait également pas de test d’adn. Ca a été le cas pour l’isolement du vih de 1997. Nul part le test d’adn n’est évoqué. Ce qu’on doit se dire, c’est que comme les tests d’anticorps sont considérés comme un gold standard (c’est-à-dire comme totalement fiables), il n’y a pas de raison d’utiliser le test d’adn en plus. Précision ; on ne fait pas de test d’adn pour le contrôle, mais on n’en fait pas non plus pour la culture virale (en tout cas, c’est ce qui s’est passé pour l’isolement du vih de 1997).

Cela dit, on pourrait probablement les faire, parce que la truande utilisée pour les tests d’anticorps pourrait tout à fait être utilisée pour les tests d’adn.

En effet, ce qui se passe pour les tests d’anticorps, c’est tout simplement qu’on ment sur les résultats obtenus. Là encore, c’est ce qu’on a pu constater avec l’isolement du vih de 1997. Les résultats du Western-Blot (un test d’anticorps qui est sensé pouvoir identifier la présence de différentes protéines) sont déclarés différents par les virologues. Mais quand on voit le résultat, en réalité, c’est faux. Les protéines du test de la culture virale se retrouvent dans le test de la culture de contrôle. La seule différence qu’il y ait, c’est une différence d’intensité de réaction. Le test réagit moins fort dans la culture de contrôle, mais il réagit quand même (sur les mêmes bandes).

Forcément, comme ça, il est facile de dire que le résultat du contrôle est négatif.

Si on obtient une réaction moins forte dans le cas de la culture de contrôle, c’est qu’apparemment, on la stimule pendant une période de temps différente. A priori, c’est moins longtemps. Donc, comme les stimulants utilisés (cortisone, antibiotiques) produisent des particules de taille virale, le fait d’arrêter de les utiliser plus tôt va permettre d’avoir moins de débris dans la culture de contrôle, et donc, une réaction moins forte avec le test Western Blot. Mais les virologues vont avoir tendance à oublier ce « léger détail » et à dire que tout est réalisé de façon identique dans les deux cultures.

Ou alors, autre technique, on fait les mesures à des moments différents (plus tôt pour le contrôle).

Par exemple, dans cet article écrit par le groupe de Perth (dissidence du sida) a propos de l’isolement du vih de 1997, il est spécifié que la culture de contrôle n’a pas été faite de la même manière que la culture virale : « La seule différence qu’on peut voir dans leurs strips d’électrophorèses (sur gel en polyacrylamide-SDS) de « virus purifié » et de « faux virus » est quantitative, non qualitative. Cette différence quantitative peut être due à beaucoup de raisons, dont le fait qu’il y avait des différences significatives dans l’histoire et le mode de préparation des cultures de cellules H9 non infectées et « infectées« . »

Du coup, vu qu’on ment sur ce qu’on obtient réellement, on pourrait probablement aussi faire un test d’adn lors de la procédure d’isolement. On arriverait a priori sans trop de problème à inventer qu’il n’y a rien dans le contrôle et quelque chose dans la culture virale.

Autre possibilité de truande : le concept de contamination. Il s’agit du fait de penser que si on a un résultat positif dans la culture de contrôle, c’est parce que celle-ci a été contaminée par l’expérimentateur. C’est pratique. Si on obtient un résultat positif dans la culture de contrôle, on dit qu’il y a eu contamination. Et on recommence jusqu’à ce qu’on obtienne un résultat négatif. Les résultats positifs ne vont pas être considérés comme la preuve qu’il n’y a pas de virus, mais comme des erreurs d’expérimentation. Forcément, comme ça, c’est facile d’obtenir le résultat désiré.

On notera qu’avant l’apparition des cultures de cellules, dans les années 60, évidemment, on ne faisait pas de contrôle. Du coup, tout ce que je viens de dire sur les cultures de contrôle ne concerne que les virus isolés depuis les années 60. Donc, l’écrasante majorité des virus « pathogènes » a été isolée avant la mise en place de ces procédures.

Et même après, il semble qu’il y ait des isolements qui n’ont pas culture de contrôle.

 

3) Le cas des clones infectieux des virus

 

Comme on ne sait en réalité pas identifier l’adn (et les protéines), ce problème rejaillit sur toutes les méthodes qui requièrent son identification. Et c’est le cas des clones infectieux des virus.

Un clone d’un virus c’est bien sur un virus identique à un autre. Mais dans le monde de la virologie, c’est aussi une méthode qui consiste à reproduire le virus à partir de son adn. Donc, il ne s’agit pas de prendre un virus entier, de le mettre à proximité d’une cellule et d’attendre qu’il y rentre et se reproduise. Non, il s’agit de prendre l’adn nu du virus (c’est-à-dire sans son enveloppe de protection), de l’injecter directement dans la cellule et de voir s’il s’y reproduit.

Dans la mesure où on manipule directement l’adn, et où on obtient le virus complet à la fin de la procédure, c’est une procédure assez impressionnante quant à la validité de la génétique. On peut aussi obtenir des variations génétiques par rapport à l’adn de base, etc…

Ce qu’il y a, pour l’isolement des virus, c’est que c’est une procédure réalisée rarement. Donc, si on estime qu’elle n’a pas été réalisée correctement, l’orthodoxie n’a pas de moyen de se défendre. Toute la littérature concernant le virus tombe. Et puis, on peut dire que ça n’a pas été vérifié par des labos différents. Au contraire, dans le cas des clones infectieux, comme c’est réalisé assez souvent, on peut dire que ça l’a été. Donc, s’ils trouvent tous la même chose, la procédure devient plus crédible. Et par ailleurs, les variations obtenues sur l’adn vont dans le sens de l’existence du virus.

La méthode des clones infectieux n’est pas à confondre avec une procédure d’isolement de virus. Ce qui manque dans le cas des clones infectieux des virus, c’est certainement toute la phase de purification. Comme on estime qu’on sait reconnaitre le virus via les tests d’anticorps et les tests d’adn, on estime qu’on n’a plus besoin de la phase de filtrage de la culture. Et puis il manque aussi l’isolement directement à partir du sang d’une personne. Bien sur, puisqu’il n’y a pas purification, la phase d’analyse visuelle n’est pas incluse non plus.

Mais bien sur, comme en réalité, on ne sait identifier ni l’adn ni les protéines du virus, cette méthode ne vaut rien. Et vu qu’elle ne comporte même pas de procédure d’analyse visuelle, elle ne comporte même pas, à la base, d’élément indépendant permettant éventuellement de valider les tests d’adn.

La seule chose qui pourrait donner une preuve de l’existence de l’adn, avec cette procédure, c’est le fait que certains ont mis en avant le fait qu’on peut voir le résultat d’une infection grâce à des morceaux d’adn qui produisent une substance fluo.

Ces expériences ne sont pas à confondre avec les expériences d’animaux fluo dont j’ai parlé dans un autre article. Dans celles-ci, il s’agissait de produire un animal fluo à partir d’un embryon dans lequel on introduisait du matériel génétique (non répliquant, donc pas un virus) entrainant la fluorescence. La réplication de la fluorescence venait de la multiplication des cellules contenant le matériel génétique en question, donc déjà fluo. Là, il s’agit d’infecter un animal adulte en l’infectant avec un virus qui produit une substance fluo. Et c’est la multiplication du virus qui fait s’étendre la fluorescence.

Seulement, quand on voit le résultat, dans les publications officielles, celui-ci montre bien que ça ne marche pas. En effet, logiquement, si on arrivait à multiplier des virus qui produisent une substance fluo, on arriverait à colorer des animaux adultes entièrement en fluo, ou au moins des zones ou des organes entiers. Mais ce n’est pas le cas. Ce qui montre bien que les expériences en question sont complètement bidons. Ce qu’on voit dans les comptes rendus d’expérience, c’est qu’une zone de quelques nanomètres de largeur est devenue fluo. Forcément, seulement quelques nanomètres, ça n’est pas très convaincant.

 

Conclusion :

Donc, on avait deux éléments potentiels de preuve de la validité de l’adn avec la technique d’isolement des virus et celles de manipulation des virus : le fait que l’analyse visuelle se suffise à elle-même, et le fait qu’on puisse faire se répandre dans le corps des virus fluo.

Aucun de ces éléments ne pouvant servir de preuve, la validité de la vision orthodoxe de l’adn n’est pas prouvée par ces techniques.

Les tests d’adn sont bidons

On va donc commencer la critique de la génétique avec les tests d’adn.

Voici la version modifiée d’un texte que j’avais posté ici : http://www.onnouscachetout.com/forum/topic/12695-les-tests-dadn-sont-ils-fiables/ .

Petite introduction sur les résultats des tests d’ADN. En fait, lors du résultat, on a deux longues bandes : celle contenant l’ADN de l’échantillon (peau, cheveux, sang, etc…) et celle contenant l’ADN du sang d’une personne qu’on veut comparer à l’ADN de la première bande. Dans ces deux longues bandes, on a une série de petites bandes. Si ces petites bandes sont de même nombre, et positionnées aux mêmes endroits, et de même largeur, alors, on dit que l’ADN des deux échantillons est celui de la même personne.

 

Les tests d’adn sont une espèce d’icône sacrée. Tout le monde croit aux tests d’adn et au fait qu’il y ait une chance sur un milliard, voir plus, qu’un test se trompe. Et toute personne remettant en cause leur fiabilité passerait pour un fou. Et pourtant, on va voir que très loin d’être la perfection supposée, les tests d’adn sont totalement truandés et ne valent absolument rien.

C’est un avocat américain, William C. Thompson, qui nous révèle le pot aux roses. Au travers d’un cas qu’il a eu à traiter, il nous apprend comment se font les tests d’ADN en pratique (sur cette page web : http://www.scientific.org/case-in-point/articles/thompson/thompson.html ). Et ça fait mal, ça fait très mal.

En fait, il s’aperçoit, au fur et à mesure de son enquête sur la façon dont sont réalisés les tests d’ADN, de plusieurs choses.

 

1) Les techniciens qui réalisent les tests ne travaillent pas du tout en aveugle par rapport aux enquêtes de police (En tout cas aux USA). Ils sont parfaitement au courant des détails de l’affaire. Du coup, il peut tout à fait y avoir un biais énorme dans l’interprétation des résultats. Selon ce qu’a entendu le technicien de l’affaire, il peut biaiser le test dans un sens ou dans l’autre (et ce sera surtout dans le sens de ce qu’a conclu la police bien sur). Evidemment, ça change bien des choses ça.

Voici une citation du texte en question :

Les analystes légistes d’ADN comptent souvent sur le jugement subjectif lorsqu’ils interprètent les résultats des tests. Le fait qu’un test soit interprété comme une culpabilité totale ou une complète innocence peut dépendre entièrement d’un choix subjectif. Si les analystes n’étaient pas au courant du résultat prévu quand ils font ces tests, alors leur confiance dans leur jugement subjectif créerait peu de problèmes. Mais, dans la plupart des laboratoires légaux, les analystes ne « réalisent » pas les tests d’ADN en aveugles. Les analystes sont souvent en contact direct avec les policiers et savent tout de l’affaire (au moins connaissent-ils la perspective de la police). Ils peuvent même se considérer eux-mêmes comme un élément de l’équipe d’exécution de la loi, dont le travail est d’aider à « résoudre le cas » contre un suspect évidemment coupable. Ces circonstances créent un danger que les analystes soient volontairement ou involontairement orientés vers la théorie qu’a retenue la police quand ils font des choix subjectifs.

 

2) Mais, évidemment, vous allez penser que ça n’est pas gênant, parce que vous pensez que la méthode est totalement scientifique et objective, qu’il n’y a pas de place pour l’interprétation, et donc, que peu importe que le technicien soit au courant des détails de l’affaire.

Ce n’est absolument pas le cas.

C’est aussi ce que croyait le tribunal dans l’affaire en question. Mais, ayant l’impression qu’il y avait des failles dans les tests, l’avocat a exigé que le test soit refait pour son client, et a exigé également d’assister à la réalisation du test en compagnie d’un expert indépendant. Il a alors assisté à la façon hallucinante dont ceux-ci sont réalisés. En fait, on croit que les images qu’on voit dans les journaux sont les photos brutes des plaques servant de support au test. Mais en fait, non, il ne s’agit pas d’images brutes, mais d’images retravaillées à l’ordinateur. Et pour être retravaillées, elles sont retravaillées. Ca, le technicien ne s’embarrasse vraiment d’interrogations métaphysiques là-dessus.

Dans le cas qui nous est présenté, le technicien bidonne en fait complètement l’image initiale pour obtenir ce qu’il veut, ou plutôt, pour aller dans le sens des conclusions, ou de ce qu’il croit être les conclusions de la police (à savoir que l’accusé 1 est coupable). Et il bidonne dans les grandes largeurs.

Une fois le résultat scanné, l’avocat nous dit que pour arriver à détecter les bandes concordantes entre l’adn du sang de l’accusé et celui du sperme trouvé sur la victime, le technicien doit pousser fortement la sensibilité de l’ordinateur. Autrement dit, il augmente la luminosité de l’image avec le logiciel. Seulement, ce faisant, apparaissent plein de bandes qui font que les deux échantillons ne correspondent pas (des bandes qui n’apparaissaient pas sur l’image fournie au tribunal).

Alors, que fait notre joyeux et insouciant technicien ? Ben, il « corrige » à la main le résultat donné par l’ordinateur. En fait, il truque le résultat. Carrément. Cool quoi. C’est sur que comme ça, on peut faire correspondre tout à n’importe quoi et trouver absolument ce qu’on veut. Enfin, c’est le truc hallucinant quoi.

Le technicien intervient de plusieurs manières pour modifier le résultat.

Le logiciel peut mettre en évidence les bandes en les surlignant en vert. Le technicien supprime alors les bandes qui ne correspondent pas (et donc permettraient d’innocenter le suspect).

Quand l’avocat lui demande pourquoi il supprime telles bandes et laisse telles autres, il répond qu’il peut « dire simplement en la regardant », quelle bande est une vraie bande et quelle bande est une fausse bande (note d’Aixur, je suppose qu’il entend par là un artefact). L’avocat signale qu’un certain nombre de bandes supprimées avaient une densité optique supérieure à celles des bandes conservées. « So much for objectivity » comme dit l’avocat.

Le logiciel permet également de redimensionner les bandes. Si une bande a une différence de largeur de plus de 4 % avec la bande avec laquelle elle est comparée, on déclare qu’il ne s’agit pas de la même bande. Là, il y a une bande qui a une différence de largeur de 9 % (et c’est la seule bande qu’il y ait chez le suspect). Seulement, sur le document donné au tribunal, la bande en question ne dépassait pas 4 %. Ca signifie donc que, pour le document à destination du tribunal, le technicien a tranquillement redimensionné la bande pour que la différence ne dépasse pas 4 %.

Le logiciel permet aussi de repositionner les bandes avec la souris. L’avocat dit qu’une étude indépendante a déclaré que sur l’analyse aussi bien de l’image digitale, que de la photo d’origine de l’autorad (la plaque ou se fait la réaction je suppose), l’unique bande qui semblait correspondre, en fait, ne correspondait pas. Or, sur l’image transmise au tribunal, la bande en question correspondait parfaitement. Donc, il est clair que le technicien a repositionné la bande pour la faire correspondre parfaitement. Jamais deux bidonnages sans trois.

Un élément important de ce témoignage, c’est que cette façon de faire apparaissait tellement normale au technicien qu’il ne voyait même pas le problème. Il s’est laissé contrôler en train de faire son bidonnage apparemment sans laisser paraitre aucune inquiétude. Ces bidonnages sont donc tellement entrés dans les moeurs que le technicien ne craint pas d’être vu en train de les faire.

D’ailleurs, si un technicien fait ça, c’est que c’est une technique normale et qu’ils le font tous. Un technicien ne va pas s’amuser à faire ça si la technique est suffisante en elle-même, si tout est dans la photo initiale et qu’il n’y a pas à intervenir après.

 

Donc, les techniciens bidonnent. Et s’ils le font systématiquement, c’est parce qu’ils sont obligés de le faire. Et pourquoi sont-ils obligés de le faire ? Ben c’est parce qu’à chaque fois les résultats des deux échantillons sont en fait différents. Ceci parce que les résultats sont totalement aléatoires.

On pourrait répondre que la méthode est bonne mais que le technicien truande seulement de temps en temps, en fonction de ce qu’il sait de l’affaire et de la pression pour confirmer les soupçons de ses supérieurs hiérarchiques. La plupart du temps, cette méthode donnerait un résultat exact, et le technicien serait neutre, mais parfois, s’il est particulièrement convaincu que la personne est coupable, le technicien arrangerait l’analyse. Donc, toute la méthode ne serait pas à rejeter.

Mais, déjà, on ne voit pas pourquoi le technicien bidonnerait seulement de temps en temps. S’il le fait, c’est qu’il est obligé de le faire, parce que le résultat ne correspond jamais vraiment. Et puis, c’est absurde. Si le technicien n’intervenait pas d’ordinaire, il ne se mettrait pas à intervenir d’un seul coup. Il aurait l’habitude de laisser le test conclure à sa place. Et il agirait donc comme ça tout le temps. S’il trafique le résultat du test, c’est qu’il le fait très souvent.

Et puis, justement, la pression de ses supérieurs, il l’a pratiquement à chaque fois. Si on lui fait analyser l’adn en question, c’est quasiment toujours parce que la personne est suspecte. C’est sur que le technicien ne doit pas avoir à intervenir quand la personne n’est pas suspecte (puisque, comme les échantillons sont toujours différents, il n’a alors qu’à laisser le résultat en l’état). Mais justement, si on lui fait analyser cet adn, c’est que la personne est suspecte. Donc, très souvent, il est obligé de truander pour faire correspondre les deux échantillons, et ainsi confirmer les soupçons de ses collègues et de ses supérieurs hiérarchiques.

Et enfin, ce qui se passe quand il pousse fortement la luminosité de l’image montre que la méthode n’est pas bonne. En effet, à ce moment là, apparaissent plein de bandes (des bandes qui n’apparaissaient pas sur l’image fournie au tribunal). Ca veut dire quoi ? Ca veut dire qu’avec toutes ces bandes, les probabilités de non correspondance explosent. On ne doit quasiment jamais trouver d’échantillons qui correspondent parfaitement. Donc, la méthode ne sert à rien. Le résultat est toujours différent. Et donc, pour faire en sorte qu’il soit identique entre les deux échantillons, il faut truander.

Donc, ça signifie que tous les tests d’adn sont bidons.

En pratique, ça veut dire que tous les tests d’adn faits dans le cadre d’enquête de police ne valent rien. C’est pour ça qu’il y a beaucoup de gens condamnés sur la foi de tests d’adn qui hurlent leur innocence. C’est parce qu’effectivement, ils sont innocents. Il doit y avoir un sacré paquet de monde mis en prison à tort à cause des tests d’adn.

Ca veut dire aussi que les tests de paternité sont bidons. Mais ça n’apparait pas ; parce que la plupart des gens qui font faire des tests de paternité ont évidemment déjà un doute sur leur paternité. Donc, ils ne vont jamais rejeter le résultat du test, mais accuser leur femme de les avoir trompés. Et quand il s’agit d’un enfant qui veut se faire reconnaitre, le test est en général réalisé dans le cadre d’un procès. Donc, on le fait une fois mais pas deux. Donc, impossible de voir ce qu’aurait donné un deuxième test.

Et de toute manière, dans les très rares cas ou d’une façon ou d’une autre, la justice reviendrait sur résultat, il y a une explication toute trouvée : on va dire que l’échantillon a été contaminé par l’adn d’une des personnes qui l’a manipulé.

Donc, concernant la liste de choses à remettre en cause pour remettre en cause l’existence de l’adn, tombent déjà :

1) la capacité à dire que tel adn appartient à telle personne (enquêtes policières)

2) la capacité de dire qu’une personne est le parent d’une autre personne (tests de parenté).

 

Note : le cas discuté ici a été décrit au départ dans le livre de William C. Thompson, A Sociological Perspective on the Science of Forensic DNA Testing. U.C. Davis Law Review, 1997, 30(4), 1113-1136.

PS : En ce qui concerne le trucage, comme on l’a vu, il y a beaucoup de bandes qui apparaissent quand on augmente la sensibilité du logiciel. Ce qui entraine que les deux échantillons ne correspondent quasiment jamais. Mais inversement, ça doit aussi aider à truander plus facilement. Parce qu’en fait, du coup, la différence ne se joue pas sur une absence ou une présence de bande, mais sur une plus ou moins grande luminosité des différentes bandes. Il y a presque toujours quelque chose, mais avec plus ou moins de luminosité (ce qui montre qu’on a encore affaire à un test à la limite et pas un test tout ou rien).

Donc, si on est honnête, on se base sur les luminosités les plus importantes, et là, on voit rapidement que la méthode est complètement foireuse parce que les échantillons sont toujours différents. Mais si on ne l’est pas, il est très facile de trouver quelque chose qui corresponde, et donc, de bidonner. Vu qu’il y a des bandes lumineuses partout, il y aura toujours une bande qui ne sera pas très loin de celle d’en face et pas très différente. Et même si elle n’est pas positionnée exactement au même endroit et qu’elle n’est pas exactement pareille, il suffira de la repositionner un peu plus loin et de la redimensionner légèrement. Par ailleurs, si elle n’a pas l’air très dense, il suffira d’en augmenter l’intensité lumineuse avec le logiciel. Et c’est bon. S’il ‘n y avait qu’une ou deux bandes, ça serait plus difficile. Mais avec plein de bandes, ce n’est vraiment pas un problème. Ensuite, on augmente l’intensité lumineuse des bandes qu’on a choisies et on diminue celle des autres (voir, on les supprime complètement si elles sont trop lumineuses). A la fin, il suffit de diminuer la luminosité globale pour faire croire qu’il n’y a que les bandes mises en évidence et rien d’autre. Le défaut initial se transforme en avantage pour les truandeurs.

 

Remise en cause de l’adn

Peu après avoir découvert la dissidence du sida, début 2002, j’ai rapidement compris que beaucoup d’autres choses déconnaient dans la médecine. Au bout de quelques mois, je suis tombé sur un petit texte d’Alain Scohy disant que l’adn était une pure invention, et que tout ce qu’on pouvait en voir n’était qu’une très mauvaise image prise par-dessus. Et c’est vrai que l’image sur laquelle est basée la découverte de l’adn ne signifiait pas grand-chose. Donc, on pouvait effectivement greffer n’importe quel délire sur celle-ci.

 

premiere_photo_adn

La première image de l’adn prise en 1953. Pas vraiment parlant. Est-ce que c’est une cible floutée dans laquelle un tireur aurait réussi à atteindre le centre ? Mystère.

 

Cela dit, c’était quand même très loin d’être suffisant. On pouvait opposer tous les résultats obtenus grâce à la génétique. Donc, même si c’était très intéressant, ça ne valait pas grand-chose comme argument à opposer à l’orthodoxie.

La deuxième chose qui allait dans le sens d’une critique de la génétique et de l’adn a été la dissidence du sida. En effet, il est clair que le vih n’existe pas. Et pourtant, on a trouvé un adn du vih. Et ça à partir d’une véritable soupe de particules. Et on continue à le trouver grâce à la méthode PCR chez plein de gens soi-disant séropositifs. Comment est-ce possible puisqu’il n’y a pas de vih et donc pas d’adn du vih ? Ben, ça veut dire clairement que les instruments de détections de l’adn sont bidons.

Avec ce deuxième élément en main, j’ai commencé à chercher plus méthodiquement les défauts de la théorie officielle. Ce à quoi je me suis essentiellement attaqué, c’est aux succès bidons de la génétique. En effet, si aucun des succès revendiqués par la science officielle concernant la génétique ne tient la route, la génétique est renvoyée au néant.

Il y a plusieurs succès attribués à la génétique qu’il faut remettre en cause :


  • La capacité des tests génétiques à identifier la présence d’un virus
  • La capacité d’engendrer un virus complet à partir de son adn nu
  • Les succès de la thérapie génétique
  • La capacité d’identifier le sexe d’un foetus
  • La capacité d’identifier des maladies génétiques chez le fœtus
  • La capacité de dire qu’une personne est le parent d’une autre personne
  • La capacité à dire que tel adn appartient à telle personne
  • Le succès des aliments transgéniques
  • La capacité de cloner des animaux
  • La capacité à faire des manipulations génétiques sur les animaux (animaux fluo essentiellement)


Depuis pas mal de temps, j’avais réussi à remettre en cause la plupart de ces succès. Mais il en restait un (l’identification du sexe d’une personne) dont je n’avais pas réussi à trouver la faille. Or, il faut que tout tombe pour que la génétique tombe. S’il y a un élément qui reste debout, tout reste debout. Comme c’est désormais chose faite, je vais publier les différents articles remettant en cause les succès de la génétique.