En comprenant le problème du cortisol, on en vient à se demander si l’asthme n’est pas encore une maladie créée de toute pièce.
Comme on l’a vu, si le taux de cortisol baisse, la quantité d’eau diminue dans le centre du corps et elle augmente dans les membres. Et bien sur, ce phénomène touche les poumons. Donc, puisque les chairs qui constituent les poumons contiennent moins d’eau, les poumons vont être plus sensible aux poussières, ou au froid. Peut-être qu’il voit y avoir des frottements quand ils vont bouger. Peut-être aussi qu’ils seront tout simplement enflammés. Du coup, ça va entrainer une toux sèche.
Et du coup, on commence à entrevoir comment il est possible de créer des millions d’asthmatiques ex nihilo. Il suffit d’avoir des médicaments qui jouent sur le taux de cortisol. Or, quasiment tous les médicaments jouent sur le taux de cortisol. Donc, ce n’est vraiment pas compliqué de créer des problèmes de toux sèche chez les gens et ensuite de dire qu’il s’agit d’asthme.
Le problème au départ, c’est d’avoir un point d’entrée dans la maladie. Il faut qu’une personne ait plusieurs épisodes de toux, ou alors un épisode qui se prolonge pour que le médecin fasse éventuellement un diagnostic d’asthme. Et avec l’existence de ces médicaments qui jouent sur le taux de cortisol, il y en a plein de points d’entrée. Presque tout médicament est un point d’entrée potentiel dans la maladie : antibiotiques, anti-inflammatoires, certains anti-dépresseurs, anti-constipation, anti-cancéreux, anti-viraux, etc… Et en plus, il y a un certain nombre de phénomènes naturels qui entrainent une baisse du taux de cortisol (effort physique prolongé alors qu’on en n’a plus l’habitude, déshydratation puis réhydratation, nombreux repas trop copieux suivis d’une période de régime, éventuellement stress puis fin du stress, etc…). Donc, chaque année, des gens qui ont des problèmes de toux sèche, il y en a plein. Donc, ce n’est pas difficile d’avoir des tas de diagnostics d’asthme.
Prenons un exemple. Un adolescent a eu une légère otite après Noel. Il se fait soigner avec un antibiotique. Celui-ci va entrainer une augmentation du taux de cortisol parce que le corps le reconnait comme un poison. Du coup, ça entraine une augmentation de la quantité d’eau dans le centre du corps, et les organes vitaux sont protégés en partie de ce poison (parce que sa proportion a diminué). Quand il arrête l’antibiotique, le taux de cortisol diminue. La quantité d’eau diminue dans les poumons. Et la toux sèche apparait. Pour soigner ça, la mère donne de l’aspirine. Ca diminue la toux tant que l’adolescent prend l’aspirine (puisque ce médicament aussi a un effet sur le taux de cortisol). Puis, la toux revient avec l’arrêt de l’aspirine. La mère fait reprendre de l’aspirine à nouveau. Bref, l’adolescent subit ce problème pendant 2 ou 3 mois au lieu de le subir pendant 2 ou 3 semaines s’il n’avait pas pris l’aspirine. Il suffit alors que l’adolescent tombe sur un médecin qui sera un excité de l’asthme pour que celui lui fasse un diagnostique d’asthme. Surtout s’il a déjà eu ce genre d’épisode une ou deux fois avant.
Ensuite, le problème c’est d’entretenir la maladie artificiellement tout en ayant l’air de la soigner, de faire en sorte que la personne ne puisse pas arrêter de prendre ses médicaments sans connaitre un épisode de toux sèche. Bref, faire entrer le patient dans un cercle vicieux. Là encore, c’est très facile, puisque presque tous les médicaments entrainent ce phénomène de yoyo. Donc, il suffit de continuer à faire prendre au patient des médicaments augmentant le taux de cortisol. Qu’est-ce que prend un asthmatique pour calmer sa toux ? Des médicaments à base de cortisone, ou ayant une influence sur le taux de cortisol, en général sous forme de spray qu’il aspire. Donc, quand il prend sa cortisone, ses poumons sont à nouveau alimentés en eau. Mais dès qu’il arrête, au bout d’un moment (quelques heures), la quantité d’eau diminue à nouveau dans les poumons au delà du seuil normal et il se remet à tousser. Ce qui l’oblige à prendre une nouvelle dose de cortisone. Et un nouveau cycle recommence.
Donc, une fois qu’une personne est traitée à la cortisone, c’est foutu pour elle. Elle est prise au piège. Parce qu’à cause de l’effet rebond, dès qu’elle arrête la cortisone, la toux revient. C’est le cercle vicieux.
Et puisque quand la personne arrête le médicament, la maladie revient, forcément, elle se dit que c’est bien la preuve qu’elle est malade. Dans son esprit, si elle n’était pas malade, la maladie ne réapparaitrait pas quand elle arrête le médicament. Il ne se passerait rien. Et pour elle, c’est aussi la preuve que le médicament la soigne, puisque la maladie s’arrête quand elle prend le médicament. Comme elle a parfaitement confiance en la médecine, elle n’imagine pas qu’il puisse y avoir une autre interprétation à ce phénomène.
L’avantage de la cortisone, c’est que c’est un médicament qu’on peut prendre au long cours. Il semble qu’il n’engendre pas les effets négatifs des antibiotiques ou des anti-inflammatoire non stéroïdiens. Donc, pour entretenir ce cercle vicieux, c’est idéal.
Je ne dis pas qu’il n’y a pas des personnes chez qui le problème est réel. Et dans ce cas, la cortisone doit pouvoir aider. Mais, on peut penser que 99 % des cas sont créés par la médecine et n’ont rien à voir avec l’asthme.
Bien sur, certaines personnes doivent être moins sensibles que d’autres à ce problème de toux liée au niveau de cortisone. Donc, il y a beaucoup de personnes chez qui les médicaments ne vont pas entrainer ce problème. C’est très loin d’être systématique. Et puis, il y a des docteurs qui sont plus excités que d’autres, ou qui pensent plus facilement que d’autres à l’asthme. Donc, certains docteurs vont donner un diagnostic d’asthme, tandis que d’autres, face au même problème, donneront un diagnostic de problème bénin. Bref, il y a peu de monde qui aura un diagnostic d’asthme, par rapport à la quantité de gens à qui on pourrait potentiellement le faire.
Donc, les gens qui sont des faux cas d’asthme pourraient tout à fait arrêter leurs médicaments. Il faudrait tout simplement qu’ils laissent passer la période de crise liée à l’effondrement du taux de cortisol dans les poumons. Ou alors, solution moins désagréable, au lieu de prendre de la cortisone par spray, il faudrait qu’ils prennent de la cortisone par voie digestive pendant un temps, en diminuant les doses petit à petit, comme le font les gens qui doivent arrêter la cortisone après en avoir pris pendant longtemps. Ca permet d’éviter la période de crise, ou au moins de limiter sa pénibilité et sa durée.
bonjour, je suis totalement d’accord sur le raisonnement.
J’ai un garçon de 3 ans et demi et on lui a prescrit de la cortisone en spray pour 5 mois!!!
J’étais assez réticent ça fait 2 jours que j’ai démarré le traitement mais pas avec une grande conviction comme si on me disait « non ».
C’est vrai qu’il peut avoir des crises mais je préfére les traiter ponctuellement à la ventoline avec du solupred sur 1 jour que lui administrer pendant 5 mois et aller savoir si no va pas prolonger son traitement en accroissant la dose.
vous m’avez conforté dans mon jugement car il ya toujours chez l’Homme une part de bon sens qui vous met en garde car dans 5, 10, 20 , 30 ans on sera rendu compte qu’on aggravait plus le cas malgré une apparente amélioration ponctuelle.
Il y a quelques années j’ai étudié un texte en cours d’anglais c’était lhistoire d’un pauvre homme qui prenait des médicaments parce son environnement était polué par une usine donc il toussait fréquemment et en fait l’usine fabriquait le médicament qui le rendait malade.
je vous dis à bientôt et merci pour tous.
karim .
raisonnement cohérent et très similaire à ce que j’avais vécu.
solution: diminution des doses du spray au fur et à mesure sans trop se précipiter suivant le cas je pense jusqu’à l’arrêt, en plus de la diète adéquate et le sport, n’empêche que ce n’est pas sans pénibilité avant de se stabiliser.
Merci pour cet article.
Bonjour,
Ma fille a les symptômes d’une allergie (notamment l’asthme). A la lecture de vos articles, je me demande si elle n’a pas un problème avec le cortisol. Pourtant, je lui donne rarement des médicaments. C’est une enfant très fragile et sensible, peu sûre d’elle. Elle a souvent des épisodes de toux, parfois accompagnés d’otites ou d’angines, et des migraines.
Bref, pensez-vous qu’une analyse sanguine pour évaluer le taux de cortisol soit fiable ?
Et quel traitement préconisez-vous en cas de taux de cortisol bas ? Et en cas de taux bas ?
Merci de votre réponse.