Je vois déjà quelques médecins ou biologistes qui s’y connaissent un peu triompher en disant que ce que je dis concernant la cortisone est faux puisque la cortisone est un immunosuppresseur. Donc, par exemple, ma théorie comme quoi la prise de cortisone augmenterait le taux de cd4 serait erronée. Mais c’est totalement faux. La cortisone n’est absolument pas immunosuppressive.
Si les études en question en sont arrivées à cette conclusion erronée, c’est à cause de la façon dont elles ont été menées.
En fait, il semble que dans les deux ou trois études en question, on ait fait une analyse locale. C’est ça qui a conduit à l’erreur d’analyse. On a injecté de la cortisone par exemple dans le bras. Puis, une heure après, on a fait une prise de sang à l’endroit où la cortisone avait été injectée. Et le taux de cd4 ou autres globules blancs s’est révélé avoir chuté.
Seulement, si le taux de cd4 a chuté, c’est parce que l’injection de cortisone entraine une rétention d’eau localement. La zone s’est gorgée d’eau. Et du coup, mathématiquement, le taux de cd4 a chuté, puisque les cd4 étaient alors dilués dans une plus grande quantité d’eau. Donc, il n’y avait absolument pas immunosuppression, mais simple dilution des cellules et débris sanguins dans une plus grande quantité d’eau.
Puis, le taux de cortisone baissant graduellement, la dilution est revenue à la normale, et le taux de cd4 aussi.
Mais, quand on absorbe de la cortisone par voix digestive, la dilution du sang augmente surtout dans le tronc. Et elle diminue dans les bras et les jambes. Donc, comme on fait les mesures de cd4 ou de globules blancs dans les bras, forcément, c’est le phénomène inverse de ce qui a été constaté dans les études en question qui survient. Le taux de cd4 mesuré dans les bras est en augmentation. Seulement, il n’y a apparemment pas eu d’étude concernant l’effet sur l’immunité de l’absorption de cortisone par voie orale.
Il faut dire que ça poserait problème à l’orthodoxie, puisqu’ils feraient face à un produit qui serait immunosuppresseur localement, mais augmenterait l’immunité globalement. Ca ne serait pas logique si on reste dans la théorie classique de l’immunité. Donc, l’orthodoxie n’a pas tellement intérêt à faire des études avec absorption orale de la cortisone si elle ne veut pas tomber sur des incohérences fâcheuses.
En fait, ce serait pire. Parce que si les chercheurs orthodoxes poussaient plus loin leur analyse et faisaient un prélèvement dans le tronc et dans les bras, ils se rendraient compte que la cortisone prise par voie orale est en même temps immunosuppressive dans le tronc (puisque le sang y est alors plus dilué) et améliore l’immunité dans les membres (parce que le sang y est alors plus concentré). Là, je crois qu’ils en perdraient leur latin. Ca irait mal pour la théorie officielle du système immunitaire.
Surtout qu’en cherchant encore un peu plus loin, ils verraient que plein d’autres produits ont le même effet améliorant l’immunité que la cortisone. Les produits hyper chers comme les inhibiteurs de protéase, et autre molécules de la trithérapie, seraient aussitôt révélés comme ayant été des arnaques totales. Les séropositifs au VIH ne seraient pas très contents, ça c’est sur.
Ce qu’on peut penser, c’est que les médecins sont partis sur l’hypothèse que la cortisone était immunosuppressive parce qu’ils l’ont employée avec efficacité lors des premières greffes, dans les années 50/60. En effet, selon eux, le problème des greffes étaient un problème lié à l’immunité. Donc, déjà, avec le problème des greffes, ils étaient partis sur un problème d’immunité. Et comme la cortisone a été employée avec succès lors des premières greffes, ils ont évidemment pensé que c’était un immunosuppresseur. Ils n’avaient alors pas de moyen de vérifier si c’était vrai ou pas. Mais vu qu’ils étaient surs que le problème de la greffe était lié à un problème d’immunité, ils ne pouvaient pas imaginer que la cortisone était autre chose qu’un immunosuppresseur.
Ensuite, ils ont eu les moyens de vérifier. Et c’est là qu’on peut se dire que peut-être bien que les expériences ont été volontairement faites en local pour éviter d’infirmer la théorie de la cortisone immunosuppressive. Par voie orale, avec donc un impact global, la théorie ne marchait pas. Mais avec une expérience en local, ça marchait. La théorie précédente pouvait continuer à être défendue. Donc, peut-être qu’ils ont évité de valider des articles sur les expériences globales et ont seulement validé les expériences locales.
Mais si la cortisone n’a pas d’effet immunosuppresseur, mais au contraire, un effet boostant l’immunité, il y a alors un problème avec la théorie des greffes. Parce que dans ce cas là, si le rejet est du à l’immunité, et si la cortisone booste l’immunité, normalement, la greffe ne devrait pas prendre. Il devrait y avoir rejet quand on donne de la cortisone à un greffé. Encore un élément allant dans le sens qu’en fait, la problématique de la greffe n’a rien à voir avec l’immunité.
Je ne sais plus si j’en ai parlé dans mon papier concernant les greffes, mais à mon avis, ce qui se passe avec la cortisone, c’est tout simplement que vu qu’il y a alors plus d’eau dans la région de la greffe, ça évite que la cicatrisation de la jonction entre le greffon et le corps du greffé ne s’emballe. Avec 2 fois moins de particules par mm cube de sang, la réaction de cicatrisation reste modérée et s’étale plus dans le temps.
On va me dire qu’il y a des greffes qui sont réalisées au niveau des membres maintenant. Mais, c’est fait depuis très peu de temps. Jusqu’à il y a peu, toutes les greffes étaient faites sur des organes vitaux, donc, dans le tronc. Or, comme déjà dit, par voie orale, la cortisone augmente la dilution du sang dans le tronc. En plus, depuis, on utilise des médicaments plus puissants qui vont être des désagrégateurs de particules. Donc, probablement que pour une greffe des mains, on arrive à empêcher l’agrégation des particules du sang. Et du coup, la réaction de cicatrisation ne s’emballe pas, et la greffe peut prendre.
Mais en fait, pour les greffes des mains, par exemple, il suffirait de faire des injections locales de cortisone pour que ça marche. Il n’y a pas du tout besoin de prendre de la cortisone ou d’autres médicaments plus puissant par voie orale. C’est au contraire complètement contre productif. De simples injections locales près du poignet permettraient d’obtenir le succès de la greffe. Et en plus, ça éviterait tous les effets secondaires des médicaments pris par voie orale. Donc, la greffe de mains deviendrait la greffe probablement la moins pénible du point de vue des effets secondaires des médicaments.
Enfin, en tout cas, l’expérience concluant au caractère immunosuppressif de la cortisone est totalement fausse. Et quand on compare le résultat obtenu lors de ces expériences avec celui obtenu lors d’une prise de cortisone par voie orale, la différence de résultat va dans le sens de ma théorie selon laquelle la cortisone entraine une rétention d’eau.