Les tests d’hémagglutination pour déterminer le groupe sanguin : explication alternative

 

J’avais analysé l’arnaque des tests d’anticorps il y a longtemps. Mais, il y a un autre type de test qui est supposé prouver l’existence du système immunitaire, à savoir les tests d’hémagglutination. Alors, ils servent à plusieurs choses. J’étudierai la plupart des utilisations à l’avenir. Mais ici, je vais me limiter aux tests servant à déterminer le groupe sanguin.

Vu que le sujet est complexe, je vais présenter d’abord l’explication officielle de façon un peu détaillée. J’en ferai la critique et je donnerai une explication alternative ensuite.

 

 

1) Les systèmes sanguins et leurs explications officielles

 

Le système ABO

 

Pour comprendre quel est le problème, il faut d’abord voir comme les tests d’hémagglutination fonctionnent.

En fait, c’est un test qui fait se rencontrer des globules rouges de tel groupe sanguin et les anticorps de tel groupe sanguin. Et selon les groupes, les globules rouges se collent ou non aux anticorps. S’ils se collent, ça entraine une agglutination des globules rouges et des anticorps en une ou deux minutes. Sinon, le sang reste tel qu’il est. D’où le terme d’hémagglutination (agglutination des hématies, autrement dit des globules rouges).

Grace à ces tests, on s’est rendu compte qu’il y a 4 groupes sanguins : A, B, AB et O (appelé système ABO, découvert en 1900 par Karl Landsteiner, le groupe AB ayant été découvert en 1901).

Le O est le donneur universel, mais ne peut recevoir que des O. Le AB le receveur universel, mais ne peut donner qu’aux AB. Les A et B sont intermédiaires. Ils peuvent tous les deux donner au AB et à leur propre groupe (donc A peut donner à A, et B peut donner à B), mais ils ne peuvent recevoir que de leur propre groupe et du groupe O.

On a ce tableau sur Wikipédia qui permet de visualiser mieux les différents cas :

 

 

Selon l’orthodoxie, ce système de compatibilité viendrait du fait que dans le groupe A, les globules rouges auraient des antigènes A à leur surface, et les anticorps seraient des anti-B. Tandis que dans le groupe B, les globules rouges auraient des antigènes B à leur surface et il y aurait des anticorps anti-A. Les globules rouges AB auraient les deux types d’antigènes et il n’y aurait aucun anticorps anti-A ou anti-B. Et les globules rouges le groupe O n’aurait aucun antigène à leur surface, et il y aurait les deux types d’anticorps (les anti-A et les anti-B).

On peut se visualiser la chose avec ce tableau (ici) :

 

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Si le système immunitaire n’existe pas, alors tous les tests d’anticorps et d’antigènes sont bidons

Il est évident que si le système immunitaire n’existe pas, alors tous les tests d’anticorps tombent. En effet, ils reposent entièrement sur le fait qu’à chaque antigène correspond un anticorps, comme à une serrure correspond une clef. Donc, si on a telle clef, on sait qu’on va ouvrir telle serrure.

Et comme le système immunitaire n’existe pas, un tel système clef/serrure n’existe pas. Et alors, tous les tests d’anticorps sont invalidés. Ils sont tous bidons.

Note pour ceux qui ne le sauraient pas : les tests d’anticorps, ce sont les tests principalement utilisés pour identifier si vous avez contracté tel ou tel microbe. Dans le cas de bactéries, on peut parfois utiliser d’autres types de test en plus (même si le test d’anticorps est généralement le test le plus important, celui sur lequel on se base pour faire le diagnostic). Mais dans le cas des virus, tout repose sur le test d’anticorps.

On se base sur le fait que les anticorps sont spécifiques à un antigène, c’est à dire qu’un type d’anticorps ne va se lier qu’à un antigène particulier (c’est à dire une protéine d’un microbe dans le cas qui nous intéresse), comme à une serrure est sensée ne correspondre qu’une seule clef. Donc, il suffit de prendre le sang d’une personne, et de le mettre en contact avec des antigènes par exemple d’un virus. S’il y a réaction (constatée visuellement, par coloration ou fluorescence), c’est que la personne à rencontré le virus.

Pour déterminer si la bactérie ou le virus est présent, on fait l’inverse, on met des anticorps supposés spécifiques de tel ou tel antigène d’un microbe donné en contact avec le sang de la personne, et s’il y a réaction, ça veut dire que le microbe est présent.

1) Que mesurent les tests d’anticorps en réalité ?

Je pense qu’ils mesurent la quantité de particules présentes dans le sang. Vu qu’ils n’ont aucune spécificité, les antigènes ou les anticorps du test se collent à presque toutes les particules qu’ils rencontrent. Seulement, ce qui va faire réagir positif ces tests, c’est la quantité de petites particules, parce que celle-ci est susceptible d’augmentations très importantes. Tandis que la quantité de grosses particules et de cellules va connaître de moins grosses variations. Donc, la différence se fait principalement sur la quantité de petites particules.

Pourquoi la quantité de petites particules va connaître des augmentations plus importantes ? Parce que ce sont soit des déchets cellulaire, soit des cellules ou des déchets désagrégés en plus petites particules par des médicaments comme les antibiotiques.

Lors d’une maladie, les cellules vont émettre une bien plus grande quantité de déchets cellulaires que d’habitude. Par ailleurs, les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, et un bon nombre d’autres médicaments vont avoir tendance à désagréger les cellules ou les déchets cellulaires qu’ils rencontrent. Donc, ça va conduire à une explosion de la quantité de ces déchets.

Tandis que les grosse particules, ou les cellules, vont être moins susceptibles de varier. Selon les cas, ça va être un peu plus important ou un peu moins important, mais ça va être dans des ordres du genre 2 ou 3 fois maximum. Plutôt 30 ou 40 % d’habitude. Tandis que pour les petites particules, la quantité peut augmenter de 10 ou 20 fois d’un seul coup. Enfin, je dis ça au pif, mais c’est l’idée quoi.

Donc, prenons une personne qui est tombée malade. Sous le stress, et probablement aussi lors de la phase de réparations, les cellules vont produire une grande quantité de déchets cellulaires, qui sont des petites particules. Du coup, si on fait un test sur cette personne, il y a un gros risque qu’il réagisse positif. Si en plus la personne prend des médicaments qui désagrègent les cellules et les grosses particules rencontrées, la quantité de petites particules va encore plus augmenter, et la personne aura un risque encore plus grand de réagir positif au test. C’est aussi simple que ça.

C’est pour ça que les personnes qui réagissent positif aux tests sont des personnes qui sont en général déjà malades, ou qui ont pris des médicaments. C’est ce qu’on peut constater par exemple dans le cas des tests pour le VIH. Les femmes enceintes réagissent aussi plus souvent aux tests VIH. Et c’est assez logique, puisqu’on peut se dire que la croissance du foetus doit entraîner une augmentation importante de déchets cellulaires. Les vaccins aussi sont apparemment source de positivité aux tests.

Cela dit, il n’y a pas toujours besoin d’une augmentation importante de la quantité de petites particules dans le sang, tout simplement parce que les tests sont le plus souvent faits pour faire réagir une grosse proportion de la population. Donc, la quantité de particules nécessaire pour faire réagir ce genre de tests positif n’est pas très éloignée de la quantité normale de particules présentes dans le sang d’une personne en bonne santé. Presque tout le monde va réagir positif. Mais évidement, il y a un truc. Soit on va tester très peu de monde, soit on va dire que c’est normal parce que c’est un microbe inoffensif que tout le monde a rencontré une fois dans sa vie et a donc des anticorps contre lui.

PS : d’ailleurs, le problème de la faible spécificité des relations anticorps/antigène est connu. Et c’est également connu que certains tests ne sont pas spécifiques du tout. C’est le cas pour les tests VIH (connu grâce à la dissidence du SIDA).

2) Pourquoi le caractère bidon des tests n’apparaît pas ?

Evidement, vu l’usage généralisé de ces tests, aussitôt, vient la question de pourquoi leur caractère bidon n’est jamais apparu ? Comment se fait-il que les médecins et les patients, ne voient pas d’eux-mêmes que les tests en question sont bidons ?

C’est le cas pour plusieurs raisons.

2,1) Adaptation du pourcentage de positif au test au pourcentage supposé de positifs dans la population

Une des raisons principales, c’est que le pourcentage de réaction positive est adapté au taux supposé de cas de la maladie étudiée dans la population générale.

Cette technique va se suffire à elle-même dans le cas où aussi bien le pourcentage de réaction du test, que le taux supposé de cas dans la population, est très élevé (plus de 70 ou 80 %). C’est à dire, le cas où le test réagit positif très souvent et où la majorité de la population est sensée avoir rencontré le microbe. Exemple, pour la toxoplasmose, le test va être conçu pour réagir 80 % du temps. Et 80 % de la population est sensée avoir des anticorps contre le germe de la toxoplasmose. Donc, tout semble cohérent.

Et ça ne va pas apparaître comme étonnant parce qu’on va dire que la plupart des gens ont rencontré le microbe en question d’une façon ou d’une autre, et donc, ont des anticorps contre le microbe, même s’ils n’ont plus le microbe en eux.

Ca va concerner les maladies contre lesquelles la population est sensée être vaccinée (ça justifie qu’elle ait des anticorps contre le germe).

Bien sur, ça va concerner aussi des microbes entraînant des maladies réelles. Ce qui pourrait éveiller les soupçons, puisque la population pourrait voir qu’elle n’a jamais eu les symptômes causés par ces microbes. Mais on va faire passer ça en disant que le microbe est sensé être relativement inoffensif (on va dire entre autres que par exemple 80 % des gens contractent le microbe sans ressentir aucun effet) et entraîner des symptômes ressemblant à des maladies assez communes (très souvent il s’agit de symptômes grippaux). Ce qui permet d’affirmer que la population a attrapé ce microbe sans que ça ait l’air bizarre. Si on disait que 80 % de la population avait attrapé tel microbe, et que celui-ci était sensé donner temporairement aux oreilles une couleur vert pomme, la population penserait immédiatement que c’est n’importe quoi, vu qu’on n’a jamais vu ça. Mais si on parle de symptômes grippaux, c’est crédible, vu que des millions de gens en ressentent chaque année.

En plus le fait de concevoir le test avec un pourcentage élevé de réaction positive fait qu’un test ayant réagi positif, s’il est refait, va avoir tendance à réagir à nouveau positif. Donc, comme son résultat varie relativement peu, ça donnera l’impression qu’il est fiable (même si à 80 % de positif, ça laisse quand même pas mal d’occasions de voir des variations).

Dans le cas où la proportion de population touchée par la maladie est considérée comme faible, et où le test est conçu pour réagir rarement, cette technique va marcher aussi.

Mais dans le cas où la proportion de population supposée touchée est faible, et où le test est conçu pour réagir souvent, ou en tout cas beaucoup plus souvent qu’il ne devrait par rapport à la proportion de cas dans la population, là, évidemment, on sort de cette situation où le taux de positif au test correspond à peu près à la proportion de cas dans la population. Donc, ça va nécessiter l’utilisation d’autres techniques pour éviter la révélation de l’incohérence.

2,2) On joue sur le nombre de personnes testées

Pour pas mal de maladies, on teste très peu de monde. Donc, si la maladie est sensée toucher peu de monde, même si le test réagit très souvent positif (par exemple 70 % de positifs), ou en tout cas beaucoup plus souvent qu’il ne devrait par rapport à la proportion de cas dans la population, le nombre de cas estimé par la médecine va correspondre là encore, au nombre de cas trouvé par les tests.

Par exemple, prenons la syphilis. Supposons qu’on fait faire le test à seulement 2000 personnes chaque année. Même si le test réagit positif 20 % du temps (donc beaucoup plus souvent que ce que la quantité de cas le laisserait supposer), on trouvera seulement 400 personnes positives au test de la syphilis. Ca correspondra au nombre de cas estimés chaque année. Bien sur, si on le faisait sur 1 million de personnes, d’un seul coup, le nombre de gens positifs à la syphilis exploserait.

2,3) La plupart des personnes testées sont déjà malades

On ne teste en général que les personnes qui sont déjà malades. Du coup, elles ont alors une raison toute trouvée de tester positif à quelque chose. Donc, ça ne va étonner ni les médecins, ni les patients, si le test réagit positif à telle ou telle maladie. De toute façon, il faut bien trouver un diagnostic. Et aussi bien le médecin que le patient est près à se jeter sur le premier diagnostic qui a l’air un peu crédible.

Et par rapport à la sous-section précédente, le fait de ne tester que les personnes déjà malades, et bien sur, seulement certaines personnes malades (qui ont tels symptômes et tel comportement pouvant faire penser à telle maladie, ou sont allées à un endroit de la planète ou telle maladie est endémique) est l’élément principal dans le fait de ne tester qu’une toute petite partie de la population, puisque, pour chaque maladie, ça ne concerne en général qu’une toute petite partie de la population.

2,4) Premier filtrage du diagnostic final

Par ailleurs, il y a souvent un premier filtrage de fait sous forme de diagnostic réalisé par le médecin. Ca vient aussi du fait que les personnes qui viennent voir le médecin sont déjà malades. Donc, à la vue des symptômes, le médecin se fait déjà une idée. Et ensuite, ayant une première idée préconçue sur le sujet, il fait faire tel ou tel test à la personne. Donc, le médecin va être souvent particulièrement disposé à croire au résultat du test, puisqu’il pensait déjà à ce diagnostic après le premier examen clinique. Le médecin ne prescrira pas un test s’il est sur que la personne n’a pas telle maladie (ce qui nous amène à la sous-section 2,7). Il le fera s’il est relativement sur que la personne l’a (le test servira alors de confirmation), ou s’il a un doute. Et dans ce dernier cas, ça nous amène à l’élément suivant.

2,5) Confiance absolue dans les tests

Il y a bien sur le fait que les médecins comme les patients font une confiance totale aux tests. Donc, le résultat du test va être accepté sans questionnement. Et ce sont les autres éléments qui vont être remis en cause s’il y a divergence avec le résultat du test (exemple, si un test VIH est positif, on va soupçonner une infidélité du mari ou de la femme, même s’ils sont a priori totalement clean).

Dans le cas où il y a un doute sur le diagnostic clinique initial, vu que le médecin a une confiance absolue dans les tests, le diagnostic final reposera sur le résultat du test. Du coup, celui-ci dépendra du taux de positif du test. Si le test est conçu pour réagir souvent positif, là, c’est pas de bol, puisque le test fera passer la plupart du temps la personne du stade douteux au stade sûr. Si le test réagit rarement positif, la personne, sauf gros manque de chance, aura un autre diagnostic. Et si le test réagit positif entre 30 et 50 % du temps, là, ça reposera sur le coup de bol.

2,6) Les tests ne sont pas refaits

Avec les tests dont le taux de positif est faible (en dessous de 50 % de positifs), il y a un problème. En effet, le résultat du test, s’il est refait, va avoir tendance à varier. Donc, il va y avoir une autre technique pour éviter que cette variation ne se voit.

Cette autre technique, c’est tout simplement que les tests ne sont quasiment jamais refaits. Comme on a une confiance absolue dans ces tests, ils sont parole d’évangile et on ne les refait pas.

2,7) D’autres tests ne sont pas faits, ou alors, ils sont faits séquentiellement, c’est à dire après qu’un premier test se soit révélé négatif

Vu que le médecin fait un premier diagnostic à partir des symptômes cliniques, il va s’orienter vers un ou deux diagnostics possibles. Il ne va pas faire tous les tests de la terre à son patient. Donc, on ne va pas voir que le patient aurait réagi positif à plein d’autres tests si on les lui avait fait.

Et si par hasard, il y a plusieurs tests de faits, ils seront quasiment toujours faits les uns après les autres, et toujours après que le test précédent se soit révélé négatif. Par exemple, le test 1 pour la maladie X se révèle négatif. Le médecin fait faire un test 2 pour une maladie Y. Et si le test est positif pour la maladie Y, on s’arrête là et on dit que le patient à la maladie Y. Sinon, si le test est négatif, on fait un troisième test pour une maladie Z. Et ainsi de suite.

Quelques rares fois, on fera un test pour une autre maladie. Souvent une maladie mise en relation avec la première. Par exemple, on peut faire un test pour l’hépatite C si on trouve qu’une personne est positive au VIH. Et on peut même faire les deux tests en même temps. Mais on ne va pas faire 10 ou 20 tests sur 10 ou 20 maladies différentes (pour le VIH on va peut-être faire plus de tests simultanés que d’habitude. Mais c’est particulier, puisque la personne est sensée attraper toutes les maladies de la terre. Dans le cas des autres maladies, on ne fera qu’un test en même temps).

Greffés ayant abandonné leur traitement et se portant bien : voici une référence

Bien sur, j’en vois d’ici qui vont se dire « mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de greffés qui ne prennent pas de traitement et qui survivent ? C’est n’importe quoi. Ca n’existe pas ». Eh bien voilà la référence disant que ça existe.

Voici un article sur Sophie Brouard, chercheuse au CNRS travaillant sur les problèmes de rejets des greffes. Je crois qu’on peut difficilement faire mieux en terme de référence sur le sujet. Celle-ci ayant gagné la médaille de bronze du CNRS, Le journal du CNRS a publié un article sur elle. Voici ce qui est dit sur les greffés abandonnant leur traitement immunosuppresseur :

La chercheuse a fait de la tolérance son cheval de bataille. « Pour éviter le rejet de l’organe étranger après une greffe, les patients prennent un traitement dit “immunosuppresseur” », explique-t-elle. Pourtant, certains d’entre eux l’interrompent et s’en portent malgré tout très bien. « Nous cherchons à identifier les marques de cette “tolérance à la greffe”. »

La référence de l’article :

http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2962.htm

Voici un extrait d’un autre article sur Sophie Brouard, publié cette fois sur le site Nantes Métropole (le site de la communauté urbaine de Nantes). Le journaliste donne le nombre approximatif de patients greffés du rein ayant abandonné leur traitement :

Chaque année, en France, environ 2 500 patients bénéficient d’une greffe de rein, de loin l’organe le plus greffé au monde. Pour vivre avec ce greffon, un malade doit prendre des médicaments qui diminuent sa réaction immunitaire (globules blancs partant à l’assaut de tout corps étranger). C’est en effet aujourd’hui le seul moyen connu pour qu’il ne rejette pas cet organe provenant d’un autre. Ce traitement est lourd, coûteux et peut à la longue provoquer l’apparition de cancers. « Notre idée, c’est d’arriver à trouver les moyens de reproduire ce phénomène de tolérance observé chez une dizaine de patients en France qui vit sans traitement, chez les autres patients greffés qui eux n’ont pas cette chance ».

La référence de l’article :

http://www.nantesmetropole.fr/1147360366467/0/fiche___article/

Une autre vision sur le problème des greffes : la vraie raison du rejet des greffes

Quel est le problème des greffes, en réalité ? C’est tout simplement que les chairs sont plus ou moins compatibles structurellement entre elles. Donc, le collage entre les tissus du receveur et les tissus du donneur se fait plus ou moins bien. Les cellules réparatrices du donneur vont faire une soudure entre les tissus. Seulement, si les tissus sont différents au niveau de leur structure, il se peut que la soudure se fasse mal. Et c’est à cet endroit que la greffe va foirer.

Pour trouver une analogie, la structure des chairs internes, c’est un peu comme la structure de la peau. Il y a plein de peaux différentes. Bien sur, déjà, il y a des peaux grasses, des peaux normales, des peaux sèches, etc… Mais à l’intérieur des différentes catégories de peau, il y a encore plein de peaux différentes. Donc, la structure d’une peau grasse est différente d’une peau sèche, etc… Et même deux peaux sèches peuvent avoir une structure différente. Essayer de coller les deux ensembles risque de ne pas marcher ou de marcher mal. Pour les chairs internes, c’est pareil.

Pour employer une autre analogie, faire une greffe avec deux types de tissus différents, c’est comme vouloir coller deux matériaux avec une colle qui ne marche qu’avec un seul. Par exemple, vouloir coller du bois avec du verre avec une colle qui ne permet de coller que du bois va aboutir à un collage qui ne tiendra pas. Les cellules qui servent à la cicatrisation des tissus de tel individu ne vont pas être bien adaptés à la cicatrisation des tissus d’un autre individu.

Le problème se situe surtout au niveau des points de jonction des deux tissus (souvent les veines). Le collage va mal se faire, et du coup, il va y avoir une nécrose qui va apparaître. Evidemment, une nécrose sur une veine, ça ne va pas être bon du tout, puisque tout ce qui est alimenté par cette veine va mourir également, ou en tout cas, va être fortement endommagé.

D’ailleurs, en ce qui concerne le fait que ce soit au niveau des jonctions que la greffe échoue en général, si c’était le système immunitaire qui rejetait la greffe, il devrait attaquer le greffon un peu partout, et pas préférentiellement au niveau des jonctions. Le fait que ce soit essentiellement les jonctions qui posent problème va beaucoup plus dans le sens d’un problème de compatibilité entre tissus.

Pourquoi y a-t-il besoin d’utiliser des médicaments ? C’est parce que comme on oblige deux tissus différents à se coller l’un à l’autre, et qu’en plus, il y a un fort traumatisme du corps à cet endroit après l’opération, il doit y avoir un risque d’emballement du processus. Il va y avoir trop de tissus cicatriciels de produit. Les médicaments utilisés doivent être des anti-agrégateurs de cellules. Du coup, on va éviter l’emballement de la cicatrisation. Grâce aux médicaments, elle va se réaliser à peu près correctement. Et le greffon va donc survivre. Les médicaments doivent donc servir à réguler la réparation tissulaire.

La prise de médicaments est donc probablement nécessaire pour éviter une surréaction. Mais une fois cette réparation effectuée, ce n’est plus nécessaire. Donc, les médicaments sont probablement nécessaires au début, mais après quelques mois, on doit pouvoir les abandonner sans problème. Ca explique pourquoi les personnes qui abandonnent leur traitement ne meurent pas.

Dans le domaine des greffes de plantes, le problème est similaire. Il faut en général faire une greffe entre plantes d’un même genre, voir d’une même espèce. C’est donc bien qu’il y a là aussi un problème de structure qui doit empêcher la réussite de la greffe.

Si la greffe réussit assez bien dans le cas des plantes, et ne nécessite pas d’injecter des produits, il est bien possible que ce soit parce que le processus de cicatrisation est lent. Donc, il y a moins de risque d’emballement que pour la cicatrisation humaine. De plus, si le collage n’est pas très bon, vu le coté rustique de la plante, le greffon peut survivre. Alors que dans le cas du corps humain, une jonction foireuse peut rapidement dégénérer fortement. Par ailleurs, on peut se demander si les plantes n’ont pas la capacité d’émettre localement des substances anti-agrégation. Ce qui permettrait là aussi qu’il n’y ait pas surcicatrisation.

Le problème du rejet des greffes n’a donc rien à voir avec la reconnaissance de la greffe comme un corps étranger par le système immunitaire. La médecine officielle a bien compris qu’il y avait un problème de compatibilité. Mais, obnubilée par le système immunitaire, elle a cru que le problème de la compatibilité se situait entre le soit-disant système immunitaire et le greffon.

Du coup, concernant les cas de personnes ayant abandonné leur traitement avec succès, les chercheurs se perdent dans des recherches sur les causes génétiques de la chose. Ces recherches n’aboutiront jamais à rien.

Donc, a priori, avec ma théorie, on peut penser qu’une fois que la jonction entre les tissus s’est réalisée, la personne n’a plus besoin de prendre des médicaments. Et l’expérience va bien dans ce sens, puisque, comme dit dans le précédent article, il y a des personnes qui abandonnent leur traitement et qui ne s’en portent pas plus mal.

Cette théorie ouvre donc des perspectives très intéressantes. L’abandon du traitement au bout de quelques mois améliorerait fortement le confort de vie des greffés et certainement aussi leur durée de vie.

On peut se demander par ailleurs si, du coup, on ne pourrait pas réaliser des greffes entre des tissus légèrement moins compatibles que ceux qu’on utilise actuellement. Dans la mesure où le problème est apparemment la surréaction lors de la réalisation de la jonction, on peut supposer qu’en prenant un peu plus longtemps les médicaments, ou en augmentant légèrement les doses, même des tissus légèrement moins compatibles pourraient réaliser la jonction et être viables par la suite.

Non existence du système immunitaire : le problème des greffes

Donc, comme dit dans l’article précédent, sans microbes pathogènes et sans maladies immunitaires, il ne reste plus que le problème des greffes pour valider l’existence du système immunitaire.

L’argument pour soutenir l’existence du système immunitaire par rapport au greffes, c’est le fait qu’il y a rejet des greffes quand le donneur n’est pas compatible avec le receveur, ainsi que le fait que même en cas de donneur compatible, il peut y avoir rejet de la greffe si le receveur ne prend pas de médicaments diminuant la réponse immunitaire. Le receveur est obligé de prendre ces médicaments toute sa vie ; sinon, à tout moment, il risque le rejet de la greffe.

Seulement, déjà, il y a une contradiction. Si le receveur prend des médicaments qui abaissent très fortement son immunité (tellement que son « système immunitaire » n’est plus capable de reconnaître le non soi, ou de le combattre), il devrait être sujet à toutes les infections de la terre. Comme pour le sida, il devrait mourir en une semaine d’un de ces microbes pathogènes qu’on trouve partout ou qui sont très fréquents : légionelle (dans l’eau des salles de bain, de la cuisine), salmonelle, staphylocoque doré, tétanos, rhume, grippe, toutes les maladies contre lesquelles il était vacciné et contre lesquelles il n’a plus de protection, gangrène, etc… Or, ça n’arrive pas. Un certains nombre de greffés subissent bien certaines infections. Mais on est loin du compte par rapport à la diversité et aux nombre d’infections qu’ils devraient contracter (d’ailleurs, ils devraient tout attraper en même temps). Et on est également loin du compte par rapport au fait qu’ils devraient succomber en à peine une semaine.

Surtout que l’organe à rejeter est largement supérieur en taille à ce que l’organisme à affaire d’habitude. Donc, le système immunitaire ne peut pas louper cet organe étranger. C’est la première chose à laquelle il devrait s’attaquer s’il avait la moindre possibilité de le faire. Donc, on ne peut pas défendre l’idée que le système immunitaire est juste affaibli suffisamment pour ne pas attaquer le greffon, mais suffisamment peu pour qu’il puisse continuer à endiguer le flot des microbes pathogènes. En plus, comme l’orthodoxie défend l’idée que sans les médicaments, la personne verrait sa greffe rejetée, on se demande bien quel est le niveau où se situerait le point d’équilibre entre non rejet de la greffe et rejet des microbes pathogènes. Est-ce que c’est 20 % d’efficacité en moins ? 50 % ? 70 % ?

Donc, leur immunité semble marcher très bien. Donc, normalement, le greffon devrait être rejeté rapidement. Seulement, ça n’arrive pas. Le greffon n’est pas rejeté. Donc, forcément, c’est qu’il n’y a pas de système immunitaire. S’il y en avait un, il rejetterait le greffon.

L’argument ultime, c’est que sans les médicaments, le greffon serait rejeté. Donc, les orthodoxes diront que ça prouve bien qu’il y a un système immunitaire. Les orthodoxes tablent sur le fait personne ne fait l’essai de suspendre son traitement. Alors, bien sur, en l’absence d’essai, il n’y a pas de preuve que le greffon serait rejeté, mais il n’y en a pas qu’il ne serait pas rejeté. Donc, les orthodoxes ne peuvent pas prouver qu’ils ont raison, mais on ne peut pas prouver non plus qu’ils ont tort. Donc, ils ne font qu’une supposition. Mais comme ce sont eux qui ont la puissance de l’autorité, la crédibilité, etc…, peu leur importe. Les gens croiront les partisans de l’orthodoxie, point.

Seulement, surprise !, manque de bol pour l’orthodoxie, il se trouve qu’il y a des gens qui arrêtent leur traitement et qui ne voient pas le rejet du greffon. Eh oui. C’est une chose peu connue, mais ça existe. Il y a des biologistes qui travaillent sur ce sujet et qui essayent de comprendre pourquoi ça arrive.

Alors, bien sur, on pourra répondre que ça ne concerne que quelques personnes. Oui, mais il y a aussi certainement extrêmement peu de monde qui ose interrompre son traitement. En fait, les gens qui interrompent leur traitement doivent à peine être plus nombreux qui ceux qui l’ont arrêté sans voir le rejet de leur greffe. Bref, on peut penser qu’il doit y avoir 80 ou 90 % de ceux qui ont tenté le coup qui n’ont pas rejeté le greffon, si ce n’est 100 %. Donc, le taux de réussite doit être très élevé.

Donc, l’ultime défense de l’orthodoxie se révèle fausse. On peut arrêter son traitement et ne pas voir le rejet du greffon (tout en ne mourant pas en quelques jours d’une maladie microbienne).

Et du coup, il n’y a plus aucune preuve de l’existence du système immunitaire. S’il n’y a pas de microbes pathogènes, pas de maladies du système immunitaire, et que l’organisme, sans prise de médicaments, ne rejette pas le greffon, impossible de prouver l’existence du système immunitaire.

Et même, le fait qu’il n’y a pas de rejet du greffon en l’absence de médicaments, montre bien qu’il n’y a pas de système immunitaire, puisque s’il y en avait un, il devrait rejeter le greffon. Donc, le problème des greffes ne fait pas qu’échouer à valider l’existence du système immunitaire, il la réfute carrément.