Pourquoi la culture de virus a été rendue beaucoup plus facile par l’utilisation d’antibiotiques

 

En lisant un livre que j’ai acheté il y a quelques temps sur les maladies transmissibles, j’ai eu quelques précisions supplémentaires sur l’histoire de l’isolement des virus. Et du coup, j’ai mieux compris certains trucs.

En fait, il y a eu des cultures de virus plus tôt que je ce que je croyais jusque là. Je pensais qu’on avait réussi à utiliser cette technique vers 1950/60. En réalité, c’est un peu après le début du 20ème siècle qu’on a commencé à en faire. Constantin Levaditi a réalisé les premiers essais de cultures de virus à partir de  1913, sur la polio et la rage. Mais c’est Alexis Carrel qui a été le premier à isoler et propager en culture cellulaire un virus en 1926 : le virus du sarcome de Rous. Puis, en 1928, Hugh et Mary Maitland réussissent à cultiver le virus de la vaccine.

A partir de 1931, une nouvelle technique permet d’améliorer le taux de réussite des cultures. Alice Miles Woodruff et Ernest William Goopasture mettent au point la culture des virus sur œuf de poule  embryonné. Du coup, Richard Shope isole en 1931 le premier virus de la grippe du porc. En 1935 Wilson Smith réussit à le faire pour le virus de la grippe humaine.

Par ailleurs, en 1936, Albert Sabin et Peter Olistsky réussissent à cultiver le virus de la polio sur tissus nerveux d’embryons humains.

Seulement, ça restait difficile d’isoler des virus par ce biais. En 1940, il n’y en avait donc que quelques uns d’isolés avec cette méthode. On avait déjà découvert beaucoup de virus mais, c’était par d’autres façons de faire.

Ce n’est que dans les années 50/60 que tout à changé. On a ainsi isolé par le biais des cultures, le virus de la rougeole (1954), les adénovirus (1953), le virus de la rubéole (1962), etc… La culture est devenue beaucoup plus facile à partir de ce moment là. Du coup, les œufs embryonnés ont été de moins en moins utilisés (ils ne le sont quasiment plus aujourd’hui). Et ils ont été remplacés par des cultures de cellules humaines. Comment a-t-on obtenu ces résultats ? Grace à l’emploi des antibiotiques.

Officiellement, c’est parce qu’avant, il y avait régulièrement contamination des cultures par des bactéries et des champignons.

Ca se tient. Peut-être qu’effectivement, le problème des bactéries et champignon était réel. Peut-être que ça foutait en l’air les cultures et que les antibiotiques ont permis d’empêcher leur développement. C’est vrai que le terme « contamination » est assez vague et peut désigner un autre problème. Mais on voit mal ce que ça pourrait être d’autre.

Mais j’ai une explication différente concernant l’apport des antibiotiques au succès de la culture des virus. Les antibiotiques auraient effectivement permis d’éviter le pourrissement des cultures de cellules. Mais il y aurait un autre élément apporté par les antibiotiques qui aurait permis la culture de « virus » (je rappelle au passage que dans mon optique, les virus n’existent pas. Ce sont de simples débris). Le truc, c’est que grâce à son pouvoir de désagrégation des particules, l’antibiotique permet de créer des particules de taille virale et d’empêcher que celles ayant déjà la taille virale ne s’agrègent entre elles. Donc, en se mettant à utiliser des antibiotiques, on a pu tout d’un coup avoir des tonnes de particules de taille virale dans les cultures. Alors qu’avant, vu qu’une culture dure dans les trois semaines, elles devaient avoir tout le temps de s’agréger les unes aux autres. Et du coup, on n’avait que peu de particules de taille virale.

Par ailleurs, peut-être que les bactéries et les champignons absorbent les particules de taille virale. C’est de la nourriture pour elles. Du coup, ça diminuerait la quantité de ces particules. Donc, en empêchant la multiplication des bactéries et des champignons, on ferait en sorte que les particules de taille virale restent en place.

Le résultat de l’utilisation des antibiotiques est que ça a été beaucoup plus facile d’isoler des « virus » par la méthode de culture cellulaire.

Sauf qu’en fait, ce ne sont pas des virus qu’on isole, mais des débris cellulaires ou non cellulaires.

 

Alcool et antibiotiques égale danger


Pourquoi l’alcool et les antibiotiques ne font pas bon ménage ? A mon avis, c’est à cause du même problème que j’ai mis en évidence pour les personnes déshydratées ou avec un faible taux de cortisol.

L’alcool entraine une vasodilatation des vaisseaux sanguins. Du coup, on se retrouve en état d’hypotension. Bien sur, celle-ci est plus ou moins importante en fonction de la dose d’alcool, du poids du buveur, et de sa capacité à l’assimiler.

Par ailleurs, les antibiotiques, parce qu’ils agressent le corps vont entrainer une mobilisation soudaine d’eau et de sang respectivement dans les cellules et les vaisseaux sanguins du ventre.

Du coup, comme ça prélève de l’eau et du sang sur le reste de l’organisme, et probablement plus particulièrement au niveau de la poitrine, celle-ci se retrouve encore plus en manque d’eau et de sang.

L’hypotension devient alors trop importante. Et la personne risque de s’évanouir pendant quelques minutes ou quelques heures, voir même de mourir d’un arrêt cardiaque (dans les cas les plus extrêmes).

Et bien sur, si une personne prend des antibiotiques, c’est qu’elle est malade. Donc, quelqu’un qui prend des antibiotiques est souvent déjà en situation de légère hypotension (soit à cause d’une légère déshydratation, ou d’un faible taux de cortisol). Donc, le risque est déjà accru par rapport à une personne en bonne santé qui tenterait la même combinaison d’antibiotiques et d’alcool.  Bref, le fait même de prendre un antibiotique indique qu’il y a un risque supplémentaire de mélanger alcool et antibiotiques.

On peut penser que le risque est plus élevé en début de prise d’antibiotique (durant les 3 premiers jours) et en particulier le premier jour. En effet, la personne est alors déjà en situation d’hypotension (à cause de la maladie). Là dessus, elle prend de l’alcool, ce qui entraine une hypotension encore un peu plus importante. Et enfin, elle absorbe un antibiotique qui va temporairement encore augmenter l’hypotension.

Alors qu’après 3 jours, comme l’antibiotique a tendance à faire remonter la tension (le mécanisme de mobilisation du sang dans le ventre dont j’ai parlé plus haut n’est valable que pendant quelques heures après la prise. Après en se diffusant dans l’organisme, l’antibiotique a tendance au contraire à faire monter la tension) et que le corps doit s’habituer à l’absorber, le danger est probablement moins grand. On se retrouve en effet dans la configuration suivante : grâce à l’antibiotique, la personne est à nouveau en situation de tension normale ou élevée, l’alcool entraine effectivement une diminution de la tension, mais ensuite, la prise d’antibiotique étant mieux tolérée que durant les premiers jours, elle va entrainer une moins grande hypotension. Donc, le danger de coma doit être moins élevé. Mais bien sur, il vaut beaucoup mieux ne pas tenter la chance. Personnellement, je n’irais pas me risquer à tenter l’expérience.

Si la personne a pris des antibiotiques pendant plusieurs mois, on en revient en partie au premier cas. Comme l’antibiotique va avoir tendance à faire maigrir, la personne sera en état de déshydratation et donc d’hypotension. Et du coup, on se retrouve dans une situation particulièrement dangereuse concernant la prise d’alcool et d’antibiotiques.

Il doit y avoir des moments plus dangereux que d’autres pour la combinaison alcool + antibiotiques.  On peut penser que prendre l’antibiotique quelques heures après avoir absorbé une grosse dose d’alcool est particulièrement mauvais. En effet, l’alcool est alors complètement passé dans le sang. L’hypotension est bien présente. Et si la fête ou le repas est fini, la tension liée à l’évènement est retombée. Du coup, l’hypotension est encore plus grande. Et si on prend l’antibiotique juste à ce moment là, la tension va particulièrement baisser.

Par ailleurs, la chaleur influe aussi sur le phénomène. Plus il fait chaud et plus la tension sanguine est basse.  Donc, dans un endroit surchauffé ou par une chaude journée d’été, le problème risque encore plus de se manifester.

Évidemment, un gars de 1m95 faisant 100 kg, ayant l’habitude de boire de l’alcool, qui prend un verre dans une soirée et un antibiotique un peu après ne risque pas grand chose. Mais plus la personne est petite, fluette, peu habituée à l’alcool, et boit beaucoup ce soir là, plus le risque augmente.

Je pense que ce qu’il faut faire dans la situation où la personne s’évanouit, si on n’a pas de médecin à proximité, c’est comme pour les cas d’overdose d’héroïne (c’est la même situation) : mettre d’abord les avant-bras et le bas des jambes au contact de l’eau froide, puis un peu après, l’ensemble des bras et des jambes. Ainsi, mécaniquement les veines des bras et des jambes se contractent et renvoient du sang dans la poitrine. Du coup, la tension remonte. Ca évite le danger d’un arrêt cardiaque.  Mettre la personne allongée avec les jambes un peu relevées aide aussi puisque ça fait revenir le sang des jambes dans le tronc. Cela dit, il veut mieux mettre la personne en position de sécurité (allongée sur le coté) pour éviter qu’elle ne vomisse et s’étouffe. Du coup, relever les jambes n’est pas évident. Et bien sur, il faut desserrer la ceinture et le soutien-gorge afin que le sang des jambes et des bras puisse revenir plus facilement dans le tronc.


Métastases et transfusion : l’orthodoxie ne croit même pas à ses propres théories

 

Je viens de tomber sur cette excellente réflexion d’un gars ayant le pseudo hard3838 sur ce topic

http://www.sceptiques.qc.ca/forum/medecine-nouvelle-germanique-ryke-geerd-hamer-t5585-600.html

 

« L’idée que le cancer se propage dans le corps à la manière d’une contamination interne est une hypothèse ou une supposition (mais qui équivaut à un fait dans la médecine traditionnelle). Si cette contamination corporelle interne existait, toutes les transfusions sanguines devraient être interdites, en raison du risque élevé de contamination cancéreuse. Jusqu’à présent il n’y a pas de  » test sanguin du cancer  » – et nous n’avons pas connaissance de la présence de marqueurs tumoraux servant à tester les donneurs de sang au niveau du cancer. Cela démontre que la médecine traditionnelle ne prend pas au sérieux sa propre hypothèse des « métastases » (qui est pourtant un fait pour cette médecine (…)) ou bien qu’elle se contredit (se réfute finalement !) elle-même dans les faits à chaque transfusion sanguine. »

 

Effectivement…

 

Cas où les tests d’anticorps sont contradictoires avec les tests génétiques

L’existence désormais de deux types de tests pour déterminer la présence d’une maladie microbienne -le test d’anticorps et le test génétique- pose potentiellement un problème à l’orthodoxie. Il est alors possible que les tests donnent un résultat contradictoire : que l’un dise que la personne est atteinte et l’autre pas. Donc, on pourrait s’apercevoir que les tests sont bidons.

On va voir comment l’orthodoxie résout cette menace potentielle.

Voyons d’abord le cas où le test d’anticorps est positif et le test génétique (identifiant la présence du microbe) négatif.

En fait, l’orthodoxie résout facilement ce problème. Elle va dire que c’est parce que le système immunitaire de la personne a vaincu le microbe. Donc, puisqu’il s’est battu contre le microbe, il reste des anticorps dirigés contre ce dernier, d’où le test d’anticorps positif. Mais puisque le système immunitaire l’a vaincu, le microbe n’est plus présent. D’où le test génétique négatif. Et du coup, il n’y a plus aucune contradiction.

Normalement, il n’y a que dans le cas du vih que cette explication n’est pas possible, puisque la personne est supposée ne pas pouvoir éliminer le virus. Le test d’anticorps et le test génétique identifiant l’adn du microbe sont alors sensés être tous les deux positifs.

Mais, dans les rares cas où ça arrive, l’orthodoxie a une explication toute trouvée là aussi. L’explication, c’est que, pour l’instant, le corps se défend de façon efficace contre le virus. Ce qui entraine que ce dernier est indétectable. Donc, même dans le cas particulier du vih, cette configuration ne pose pas de problème à l’orthodoxie.

Voyons maintenant le cas inverse, celui où le test d’anticorps est négatif et le test génétique est positif.

Là, il n’y a pas d’explication logique par rapport à la théorie officielle. Mais le truc, c’est qu’en général, on fait le test d’anticorps avant le test génétique. Et on ne fait le test génétique que si le test d’anticorps s’est révélé positif. Du coup, on élimine le problème. Il devient impossible d’avoir un test génétique positif avec un test d’anticorps négatif, puisque dans ce cas, on ne le fait pas. Donc, cette situation pourrait poser problème, mais comme elle ne se présente jamais, ce n’est pas le cas.

Par rapport à cette problématique, on comprend pourquoi on fait le test d’anticorps avant le test génétique et pas l’inverse. Si on faisait le test génétique d’abord, on pourrait se retrouver dans la situation où le celui-ci serait positif. Et dans ce cas, pas d’échappatoire possible, on serait obligé de faire le test d’anticorps après le test génétique. Et le test d’anticorps pourrait être négatif. Et là, il n’y aurait aucune explication possible au résultat contradictoire. C’est pour ça qu’il est nécessaire pour l’orthodoxie de faire le test d’anticorps avant le test génétique. Ça n’a probablement rien à voir avec le prix du test génétique (qui serait soi-disant plus élevé que le test d’anticorps), mais avec ce problème là. Evidemment, l’orthodoxie pourrait sortir l’idée que l’infection est trop récente pour que des anticorps aient eu le temps de se créer. Mais dans de très nombreux cas, le seul évènement pouvant être relié à l’infection serait bien trop éloigné du test pour que cette explication soit crédible.

Bien sur si on avait le test génétique négatif et le test d’anticorps positif, on pourrait faire le test génétique avant le test d’anticorps, puisqu’on retomberait alors dans la situation 1 (pour laquelle l’orthodoxie à une explication).

C’est probablement aussi à cause de ce problème qu’on ne fait pas les deux tests en même temps. Là aussi, ce n’est peut-être pas un problème de prix. C’est que cette situation révélant l’inanité de ces tests pourrait se présenter un peu trop souvent.

Cela dit, vu qu’en réalité, ces deux tests mesurent la même chose (le taux de particules dans le sang) on pourrait essayer de calibrer les deux tests afin qu’ils réagissent de façon identique chez les mêmes personnes. Mais, on peut penser que ça manquerait de précision (le test PCR est très imprécis) et qu’il y aurait quand même entre 10 et 20 % de cas contradictoires. Par contre, on peut faire en sorte que le test génétique réagisse moins souvent que le test d’anticorps. Du coup, il n’y aurait que la première situation (test génétique négatif et test d’anticorps positif) qui se présenterait et jamais la deuxième (test génétique positif et test d’anticorps négatif). Et comme on a une explication logique pour la première situation, il n’y aurait aucun risque de contradiction. Mais bon, la méthode utilisée actuellement (faire le test d’anticorps d’abord, et s’il est négatif, ne pas faire le test génétique) est beaucoup plus simple à mettre en place.

Donc, l’explication ad hoc de l’orthodoxie dans le premier cas, ainsi que sa méthode de ne faire le test génétique que si le test d’anticorps est positif dans le second cas, supprime toute contradiction possible.

Avant-bras très enflé suite à une prise d’antibiotiques

 

Un autre cas intéressant m’a été récemment soumis par mail. Cette fois-ci, il s’agit d’un homme qui, suite a une égratignure, a vu tout d’un coup son bras fortement gonfler au bout d’une semaine.

Voilà comment ça s’est passé. Le gars en question s’est râpé la peau sur environ 2 cm au niveau du coude. Ca a fait une croute normale. Mais au bout de 9-10 jours, ça a commencé à enfler un peu et il a commencé à avoir un peu de fièvre. Le lendemain, il y avait une boule de 2 ou 3 cm au dessus de la croute.

Il est donc allé aux urgences (le matin). Là, le médecin lui a donné un antibiotique et de quoi faire baisser la fièvre. Durant la journée, la fièvre est montée jusqu’à presque 41 degrés, puis, est retombée durant la soirée. Par ailleurs, la boule sur le coude a commencé à s’étaler, et surtout, l’avant-bras avait fortement enflé.

Il est retourné aux urgences. Il faut savoir par ailleurs que le gars est séropositif. Avec son statut de séropositif, le médecin lui a bien sur diagnostiqué une infection microbienne et lui a dit qu’il fallait opérer immédiatement, car si l’infection passait dans le sang, ça pouvait être très mauvais.

L’opération a consisté à faire un trois gros trous dans l’avant-bras les uns à coté des autres pour aspirer l’infection qu’il y avait dans les tissus. On lui a fait par ailleurs avant l’opération, une transfusion de plasma parce qu’il avait soi-disant trop peu de plaquettes. Il est ensuite resté à l’hôpital pendant une semaine sous antibiotiques en perfusion. On lui a donné aussi des calmants. Ensuite, pendant deux semaines après la sortie, il a continué à prendre des antibiotiques.

Avec ces informations, je vois le problème plutôt comme ça.

Je pense qu’en fait, c’est une des veines qui se situent au niveau du coude qui s’est bouchée. C’est ça qui a entrainé le gonflement de l’avant-bras.

A mon avis, la boule en question ne posait pas de problème. Le bras devait être en train de se réparer et ça a un peu enflé.

Le problème, c’est que le médecin lui a donné un antibiotique. Du coup, ça a du augmenter rapidement le taux de cortisol. Et les veines du bras se sont tout d’un coup resserrées. Or, comme le coude était en état de réparation de l’égratignure, il devait y avoir beaucoup de plaquettes et autres éléments de réparation à cet endroit. Donc, avec la vasoconstriction soudaine des veines, il y a du y avoir une très forte augmentation de la proportion de particules au niveau du coude. Et ça a du entrainer la formation d’un ou plusieurs caillots. Ca a plus ou moins bouché une ou plusieurs veines et le flux sanguin a été très ralenti. Etant tout d’un coup mal irrigué, l’avant-bras s’est mis à gonfler fortement.

Il faut savoir que le gars en question est un ancien drogué. Donc, il est possible que les veines de ses bras aient été relativement esquintées après des années d’injections et que ça ait favorisé le phénomène.

Biens sur, les antibiotiques ont un effet désagrégateur de cellules. Donc, normalement, ça aurait du empêcher la formation du ou des caillots. Mais peut-être que celui-ci ait eu une substance active moins puissante que d’autres. Et puis surtout, a priori l’effet de vasoconstriction se manifeste avant l’effet désagrégateur. Donc, le caillot avait largement le temps de se constituer (ça doit être assez rapide dans de ce type de condition). Et une fois le bouchon créé, ça devient difficile pour l’antibiotique de désagréger le caillot.

Ce qui va à l’encontre de la thèse de l’infection, c’est le fait que c’est juste l’avant-bras, donc la partie au dessous du coude qui a eu ce problème. Si la thèse de l’infection était la bonne, c’est tout le bras qui aurait été infectée, pas seulement l’avant-bras. Surtout que vu la position centrale du coude (là où il y avait l’égratignure) par rapport au bras, l’infection aurait du rayonner dans les deux sens et le haut du bras être touché en plus de l’avant-bras.

Le fait que seul l’avant-bras ait été touché, alors que le problème initial se situait au coude, va beaucoup plus dans le sens de ma thèse. Si seul l’avant-bras a gonflé, c’est clairement parce que le flux sanguin a tout d’un coup été bloqué à partir du coude. Et dans ce cas, ça n’a donc rien à voir avec une infection.

Bien sur, depuis, on fait peur à cet homme en lui faisant croire que cet incident est la preuve qu’il a bien le sida. C’est une chose dont j’ai déjà parlé sur le forum de la dissidence du sida (sidasante). On rattrape les séropositifs dissidents par la bande. Ils ne croient pas au virus ? Très bien. Dès qu’ils ont un problème de santé, on leur fait croire que c’est une maladie microbienne plus ou moins grave qui ne peut s’expliquer que par le sida. Et du coup, comme ils croient aux autres microbes, ces dissidents rentrent sagement au bercail de l’orthodoxie.

Ils continueront éventuellement à ne pas croire au virus. Mais ils se diront qu’un test positif signifie qu’il y a quand même un problème de déficience immunitaire, quelle qu’en soit la cause, ou plus globalement, un problème de dégradation progressive de la santé.

D’où la nécessité de remettre en cause les autres microbes en plus du vih. Sinon, comme pour le présent exemple, la médecine n’a aucun mal à rattraper les dissidents séropositifs. Et c’est très simple. L’individu en question à mal au crane ? C’est la toxoplasmose. Il tousse, n’est pas en forme et perd du poids (symptôme en fait d’un faible taux de cortisol) ? C’est la tuberculose ou une pneumonie. Un problème de diarrhées ? C’est une infection à cryptosporidies ou cyclosporine. Un bouton sur la lèvre ? C’est de l’herpès. Un taux de transaminases élevé ? C’est l’hépatite C. Etc, etc…

Et bien sur, ça se fera souvent en deux temps. La personne vient consulter pour une simple bronchite ? Ou elle s’est faite opérer des dents ? On lui donne des antibiotiques (d’autant plus vrai si le médecin connait son statut de séropositif). A cause de celui-ci, la personne a des maux de ventre, de tête, éventuellement une éruption cutanée. Et au lieu de mettre ça sur le compte de l’antibiotique, le médecin va dire qu’il s’agit d’une infection.

Dans le présent cas, le gars avait des taux de plaquette assez bas (mesuré après la prise d’antibiotiques, donc, le niveau faible était certainement causé par ça). Du coup, le médecin lui a inventé une explication à sa sauce comme quoi son système immunitaire se serait retourné contre ses plaquettes et les détruirait. Ca a bien sur angoissé le gars (dissident du sida depuis longtemps). Et c’est d’ailleurs à cause de cette inquiétude qu’il m’a écris.

Concernant l’opération du bras, vu qu’ils n’avaient pas compris le problème, la solution proposée par les médecins était à coté de la plaque. Il aurait fallu faire une opération pour enlever les caillots et déboucher les veines. Et pas poser des drains. Je pense que c’est le fait de donner des antibiotiques qui a du résoudre le problème. Ca a du permettre de liquéfier le ou les caillots. Et surtout, si ça a été posé sur le bras enflé, ça a du permettre de dilater les veines et de décoincer les caillots. Donc, ça, c’était bon. Mais ce n’était pas le but visé. Quant à la transfusion de plaquette, c’était complètement foireux. Ca allait totalement à l’encontre de l’action dissolvante de l’antibiotique. Mais, si la perfusion d’antibiotiques a été faite sur le bras enflé, ça a du largement contrebalancer, localement, l’effet coagulant de la transfusion de plaquette.

Le problème, avec cette façon de faire utilisant les antibiotiques, c’est qu’il y avait un risque que le ou les caillots aillent autre part dans le système sanguin et entrainent une embolie pulmonaire, ou une crise cardiaque, ou un accident vasculaire cérébral (l’un ou l’autre des ces problèmes aurait évidemment été attribué à la supposée infection).

Enfin, du coup, on a une explication possible à ce genre de problème (ça doit être la plus fréquente). Et si ce genre de chose vous arrive dans une situation similaire, vous aurez une idée de ce à quoi vous faites face.

Bien sur, dans le cas d’une personne à qui on a déjà diagnostiqué depuis longtemps des problèmes circulatoires, les médecins seront conscients de la véritable origine du problème. Mais dans un certain nombre d’autres cas, ils peuvent faire l’erreur et attribuer le problème à une infection.