Remise en cause de l’existence du virus de la mosaïque du tabac

Comme vous avez déjà pu le voir, Sofrat, du forum Aidsmyth exposed, remet lui aussi en cause l’existence des virus. Il se concentre depuis quelque temps spécialement sur le virus de la mosaïque du tabac.

effet du virus de la mosaïque du tabac sur feuilles d'orchidée.
Feuille d’orchidée, infectée par le virus de la mosaïque du tabac

Il vient de trouver quelques informations très importantes qui me permettent de proposer une théorie alternative non virale expliquant les phénomènes en jeu lors des expériences d’inoculation de la maladie, ainsi que ceux en jeu lors de la maladie naturelle. Exit donc le virus, et bienvenue à la chimie.

Ce qu’a trouvé Sofrat, en premier lieu, c’est le fait qu’au départ, ce qui a été trouvé par Stanley, c’était une protéine, un cristal qui avait tendance à précipiter.

Par ailleurs, il a trouvé que la gravité de la maladie lors des expériences d’inoculation dépend de la concentration en ces protéines. Et si la concentration descend en dessous d’un certain niveau, rien ne se passe.

De même, la maladie ne se répand pas très loin du point d’inoculation.

Enfin, il relève que la présence d’Arsenic a tendance à limiter le développement des racines pour les plants de tomates.

A partir de là, avec ma vision des choses, on peut reconstituer ce qui se passe en réalité avec la plante du tabac.

En fait de virus, il s’agit de simples protéines qui sont injectées à la plante, lors des expériences d’inoculation. Et pour comprendre ce qui se passe, il faut comprendre la problématique de la plante, que j’ai mise en évidence ici. Je parlerais bientôt de tout ça en Français.

Les plantes qui sont exposées à une forte chaleur et à un soleil brûlant, et qui, en plus, ont de larges feuilles comme les plans de tabac, ont à faire face au problème de l’assèchement de leurs feuilles. Le problème n’est pas seulement la perte d’eau, mais également le fait que les protéines et les sucres qui se trouvent dans la sève risquent de précipiter, de coaguler, et ainsi de boucher les vaisseaux de la feuille. Une fois ceci réalisé, certaines cellules de la feuille ne sont plus irriguées du tout. Elles meurent à leur tour, libérant à nouveau des éléments qui vont se coaguler. Et ainsi de suite jusqu’à ce que toute une partie de la feuille soit détruite.

Pour lutter contre ça, les plantes ont à mon avis à leur disposition de puissants produits chimiques. Comme elles ne peuvent pas apporter plus d’eau qu’il y en a à leur disposition, pour éviter ce phénomène de coagulation, elles vont émettre un produit chimique qui va permettre de désagréger les protéines, ou en tout cas, d’éviter leur agrégation.

Dans le cas de l’injection du soi-disant virus du tabac, on retrouve la même problématique.

Ce qui est injecté dans les feuilles de la plante du tabac est en fait des protéines. Du coup, la plante se retrouve face au même problème de coagulation que lors de phase d’intenses chaleurs. Mais là, la plante n’a pas de réflexe de défense face à ce genre d’attaque (parce que ce n’est pas relié à une situation de sécheresse). Après tout, ce genre de situation n’est pas sensée arriver dans la nature (aucun animale n’injecte des protéines dans les feuilles). Ou alors, autre possibilité, l’attaque est trop soudaine pour que la plante puisse y réagir efficacement avant que des dégâts irréparables ne soient commis. Donc, elle ne va pas émettre le produit chimique qui désagrège les protéines. Ou elle va l’émettre trop tard.

Du coup, comme il va y avoir trop de protéines localement, celles-ci vont s’agréger. Et la feuille va être esquintée localement (il va y avoir une tache brune).

En fait, il n’y a même pas besoin que les protéines cristallisent complètement et fassent cristalliser la plante. Il suffit que le liquide introduit soit sous une forme de gel. Et ce gel va probablement rendre trop visqueuse la sève de la feuille. Du coup, les nutriments n’arrivent plus dans les cellules, et celles-ci commencent à mourir, augmentant encore la viscosité dans la sève alentour, par relargage de déchets dans la sève. Il faut que la viscosité soit d’un niveau donné, sinon, dès qu’on descend en dessous, ça n’est plus bon. Dans la mesure où la plante ne possède pas de coeur pour donner un flux rapide à la sève, la moindre augmentation de viscosité peut être très mauvaise pour la feuille, surtout si elle se trouvait déjà à la limite de la viscosité acceptable, à cause de la chaleur.

L’étendue du problème sera limitée, parce que l’eau destinée à la partie esquintée de la feuille sera disponible pour le reste de la feuille. Du coup, la concentration en protéines restera à un niveau normal dans les autres parties de la feuille. Et puis, il est possible que la plante émette son désagrégateur avant que le problème ne s’étende trop.

C’est pourquoi des concentrations moins importantes entraînent des effets moindres. Moins il y a de protéines, moins l’agrégation est importante dans la feuille. Et l’effet des inoculations tend à ne pas s’étendre très loin du point d’origine parce que, comme je l’ai déjà dit, il y a plus d’eau disponible pour le reste de la feuille, ce qui diminue la concentration des protéines injectées. Du coup, l’agrégation s’arrête rapidement. Et il y a peut-être émission du produit désagrégateur. Peut-être aussi qu’il y a un autre processus local de sauvetage des autres parties de la feuille.

C’est pourquoi, en dessous d’une certaine concentration des protéines, l’injection n’a aucun effet. La concentration n’est pas assez importante pour entraîner une coagulation des protéines dans la feuille. Une telle chose ne serait pas possible avec la théorie du virus (et pourtant, il y en a pour soutenir sans aucune preuve que ça marche à n’importe quelle concentration).

C’est aussi pourquoi la présence d’Arsenic conduit à l’apparition de la maladie. Si ça a un impact négatif sur la croissance des racines (comme pour les plans de tomate), les feuilles auront moins d’eau à leur disposition. Du coup, avec la même sècheresse que d’habitude, les feuilles n’auront pas assez d’eau ; il y aura agrégation des protéines dans les feuilles, ce qui créera des zones mortes.

Et c’est la raison pour laquelle on peut prendre un échantillon des fluides présents dans les zones contaminées de la feuille, l’inoculer dans les feuilles d’un autre plan de tabac, et obtenir le même résultat. Comme la concentration en protéines est élevée dans la seringue, on obtiendra le même phénomène de nécrose locale de la feuille.

En fait, ça ressemble au problème suivant. Si on inocule une soupe très concentrée de protéines dans une zone du corps humain qui n’est pas bien irriguée (chez quelqu’un qui à des problèmes de circulation sanguine), le pied par exemple, on risque d’obtenir une gangrène. Au bout d’un moment, dans le pied gangréné, il y aura une soupe de protéines très concentrée. Et si on injecte cette soupe (en l’ayant stérilisée bien sur, pour que n’interviennent pas le problème des microbes, et purifiée, pour qu’il n’y ait que les protéines, et pas les enzymes dissolvants émis par les bactéries) dans le pied d’une personne qui a elle aussi des problèmes de circulation sanguine, vous avez des chances de reproduire le même phénomène de gangrène. Le problème du « virus » du tabac est en réalité seulement un problème de gangrène de la plante (une gangrène sèche), rien de plus.

Eh oui, il y un problème de vitesse du flux sanguin (ou de la sève, pour les plantes). Dans des organismes ou le flux est faible, le risque de connaitre un problème de gangrène lors d’une injection d’une soupe de protéine est important.

Enfin, on notera qu’on a jamais essayé de transmettre la maladie de façon naturelle, en ayant simplement un plan infecté, et essayer de voir si ça se transmet aux autres plan (ceci, alors que les conditions de chaleur sont idéales, pas en cas de sècheresse bien sur). Bien oui, si on faisait ça, on se rendrait compte que la maladie n’est pas transmissible.

Greffés ayant abandonné leur traitement et se portant bien : voici une référence

Bien sur, j’en vois d’ici qui vont se dire « mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de greffés qui ne prennent pas de traitement et qui survivent ? C’est n’importe quoi. Ca n’existe pas ». Eh bien voilà la référence disant que ça existe.

Voici un article sur Sophie Brouard, chercheuse au CNRS travaillant sur les problèmes de rejets des greffes. Je crois qu’on peut difficilement faire mieux en terme de référence sur le sujet. Celle-ci ayant gagné la médaille de bronze du CNRS, Le journal du CNRS a publié un article sur elle. Voici ce qui est dit sur les greffés abandonnant leur traitement immunosuppresseur :

La chercheuse a fait de la tolérance son cheval de bataille. « Pour éviter le rejet de l’organe étranger après une greffe, les patients prennent un traitement dit “immunosuppresseur” », explique-t-elle. Pourtant, certains d’entre eux l’interrompent et s’en portent malgré tout très bien. « Nous cherchons à identifier les marques de cette “tolérance à la greffe”. »

La référence de l’article :

http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2962.htm

Voici un extrait d’un autre article sur Sophie Brouard, publié cette fois sur le site Nantes Métropole (le site de la communauté urbaine de Nantes). Le journaliste donne le nombre approximatif de patients greffés du rein ayant abandonné leur traitement :

Chaque année, en France, environ 2 500 patients bénéficient d’une greffe de rein, de loin l’organe le plus greffé au monde. Pour vivre avec ce greffon, un malade doit prendre des médicaments qui diminuent sa réaction immunitaire (globules blancs partant à l’assaut de tout corps étranger). C’est en effet aujourd’hui le seul moyen connu pour qu’il ne rejette pas cet organe provenant d’un autre. Ce traitement est lourd, coûteux et peut à la longue provoquer l’apparition de cancers. « Notre idée, c’est d’arriver à trouver les moyens de reproduire ce phénomène de tolérance observé chez une dizaine de patients en France qui vit sans traitement, chez les autres patients greffés qui eux n’ont pas cette chance ».

La référence de l’article :

http://www.nantesmetropole.fr/1147360366467/0/fiche___article/