Les méthodes de truande d’isolement des virus

Vu que les virus n’existent pas, bien sur, toutes les méthodes d’isolement sont truandées. Voici les différentes méthodes utilisées.

I) Comment on isole un virus

Isoler un virus est beaucoup moins facile que d’isoler une bactérie.

Une bactérie se reproduit seule. Donc, il est facile de les identifier, puisque rapidement, dans un milieu adéquat, on les voit se multiplier.

Pour un virus, c’est tout autre chose, puisqu’il a besoin d’une cellule pour se multiplier. Donc, il faut utiliser une culture de cellules pour savoir si on a bien affaire à un virus.

Donc, pour isoler un virus pathogène, il faut :

1) prendre du sang ou des tissus provenant d’un individu dont on soupçonne qu’il est malade à cause d’un virus

2) purifier ce sang en ne gardant que les particules de taille inférieure à 200 nm (nanomètres). Ceci car la taille des virus est sensée être dans cette fourchette là.

3) Observer au microscope électronique si on voit des particules de taille et de forme virales. Bref, si on trouve beaucoup de particules ayant la même taille et la même forme, on suppose que ce sont des virus.

3) injecter cette solution purifiée dans une culture de cellules supposée saines

4) Après quelques temps, purifier la culture de cellules en question, et voir s’il y a là aussi des particules de taille inférieure à 200 nm ayant la même forme et la même taille.

5) Identifier les protéines du virus.

Le problème, c’est que l’étape d’identification visuelle n’est absolument pas suffisante. Déjà, vu que les particules on tendance à être relativement circulaires et qu’il y en a beaucoup, il est évident qu’on va trouver un grand nombre de particules rondes et ayant plus ou moins la même taille. Par ailleurs, l’orthodoxie reconnait qu’il y a des particules virus-like, qui ressemblent à des virus mais qui n’en sont pas. Et en plus, même en croyant à la théorie officielle, on peut se trouver face à un virus déjà connu, qui a simplement la même taille et la même forme que le nouveau virus.

Donc, il faut avoir des caractéristiques plus spécifiques que les seules tailles et formes. L’identification des protéines du virus permet déjà d’avoir une identification plus spécifique. On va donc mettre en contact les protéines qui constituent le supposé virus avec le sang de personnes ayant la maladie, et on va voir si elles ont des anticorps qui se lient à ces protéines. Si oui, c’est que les protéines appartiennent au virus.

6) Identifier l’adn du virus

Par certaines techniques, on va identifier l’adn du virus.

7) La culture de contrôle. Vu que les particules produites pourraient l’être de façon ordinaires par les cellules, il faut une culture de contrôle composée de cellules saines. Culture qui sera réalisée dans les mêmes conditions que la celle qui est virale. Si on obtient un résultat différent, c’est que la culture virale contient bien un virus, sinon, c’est que la culture virale contient en fait un faux virus et que les cellules produisent tout le temps cette particule. C’est un élément très important de la procédure.

II) Les méthodes de truande

En fait, tout va se concentrer essentiellement sur la truande de la culture de contrôle

1) Pas de photos au microscope électronique de la culture de controle

Pour l’étape de prise de photo au microscope électronique, on ne va faire de photos que pour la culture « virale », et pas pour la culture de contrôle. Eh oui, parce que sinon, on s’apercevrait qu’on trouve les mêmes particules dans la culture de contrôle. Et ça, ça la foutrait mal. Donc, on évite ce problème tout simplement en zappant cette étape. C’est le cas par exemple pour l’isolement du virus de la leucémie murine par Sinoussi.

2) Identification des protéines

Ici, il va y avoir deux méthodes. On peut faire comme pour l’étape précédente : on ne réalise pas d’identification des protéines pour la culture de contrôle.

Mais, on n’a pas forcément besoin de faire ça, parce qu’on peut truander le résultat pour la culture de contrôle.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne s’agit pas d’avoir une situation avec quelque chose dans la culture « virale » contre rien dans la culture de controle. Il va y avoir quelque chose dans la culture de controle, quelque chose de très similaire même. Mais il suffit que ce quelque chose soit légèrement différent pour qu’on dise qu’il n’y a rien.

Officiellement, ce qui se passe, c’est qu’on désagrège les particules venant de la purification pour ne garder que les protéines qui les constituent. Ensuite, on fait migrer ces particules sur une plaque en fonction de leur taille (en faisant passer un courant électrique qui fait migrer les protéines vers le bout de la plaque). Plus c’est petit, et plus ça migre loin. Et sur cette plaque, on met ensuite en contact des anticorps sensés être spécifiques du virus. Les anticorps vont donc se coller aux protéines du virus. La réaction est mise en évidence avec un produit coloré. Et comme les protéines sont réparties en fonction de leur taille sur la plaque, on sait que s’il y a une réaction visible à l’endroit ou les protéines font une taille de 24 nm par exemple, c’est que le virus est constitué, entre autre, de protéines de cette taille là. Seulement, ce qu’on ne dit pas, c’est qu’il y a aussi une réaction avec les protéines de la culture de controle. Mais là, la distribution est légèrement décalée par rapport à celle de la culutre virale.

En réalité, ce qui se passe, c’est que contrairement à ce que dit l’orthodoxie, les anticorps ne sont pas spécifiques de telle ou telle protéine. Ils réagissent avec toutes les particules présentes. C’est ce qui explique qu’il y ait réaction aussi dans la culture de contrôle. Donc, puisque les anticorps ne sont pas spécifiques, ce qu’on mesure, c’est simplement la quantité qu’il y a de particules de telle ou telle taille (pas seulement les protéines du « virus », mais toutes les particules de cette taille), ou autrement dit, la distribution de ces particules en fonction de leur taille.

Donc, quand on met l’agent désagrégeant dans la culture purifiée, les particules vont se désagréger en plus petits morceaux. Et c’est sur le niveau de désagrégation qu’on va jouer. On va désagréger en général un peu plus la culture virale que la culture de controle. Donc, au final, on va avoir une distribution de tailles de particules légèrement plus petites dans la culture virale que dans la culture de controle. Dans la culture « virale », on va avoir par exemple 25 % de particules de 16 nm, 50 % de particules de 24 nm et 25 % de particules de 32 nm. Tandis que dans la culture de controle, on va avoir plutot 25 % de particules de 32 nm, 50 % de particules de 48 nm, et 25 % de particules de 54 nm. Donc, les particules vont être en moyenne 9 nm plus grosses dans la culture de controle. Et donc, comme on ne retrouve pas exactement la même distribution dans la culture de controle, ça va être suffisant pour dire qu’on n’a rien dans cette dernière.

Le Western-Blot de la procédure d'isolement du VIH de 1997

Le Western-blot de la procédure d’isolement du VIH de 1997. La bande A est celle de la culture de contrôle, les bandes B et C celles des cultures supposément infectées par le VIH. Comme on peut le voir, la bande A réagit elle aussi. Il y a là aussi plein de bandes sombres. Et mêmes des bandes sombres à de nombreux endroits identiques à ceux des Western-blot viraux. Mais globalement la distribution des bandes (qui représentent la taille des particules) est décalée par rapport aux deux cultures virales. Globalement, les particules sont plus petites dans les deux cultures virales. C’est tout simplement parce qu’on a plus désagrégé les particules dans les cultures virales purifiées.

C’est ce qui fait que certaines protéines provenant de virus complètement différents les uns des autres ont souvent la même taille (même si la distribution générale est légèrement différente). Plein de virus vont avoir des protéines dont la taille est comprise dans une fourchette de 10 à disons 150 nm. Je me rappelle avoir été étonné quand une virologue m’avait dit sur le forum de sidasante qu’il y avait plein d’autres virus qui avaient des protéines p24 ou p32 ; et que cette dénomination ne définissait que la taille des protéines en question. Ca ne signifiait pas du tout que ça appartenait à tel ou tel virus. Ce qui faisait que ça appartenait à tel virus, c’est que les anticorps supposés spécifique du virus réagissaient avec cette protéine. Mais sans cette réaction, impossible de distinguer une protéine p24 d’une autre. Donc, toute la spécificité de telle protéine repose sur la spécificité de l’anticorps. Mais justement, les anticorps ne sont pas spécifiques. Ce qui fait qu’on se retrouve avec des particules qu’on ne peut pas identifier, sauf avec leur taille.

Un truc qu’il faut comprendre, c’est que les particules obtenus ne sont pas des particules insécables. Si on les soumettaient un peu plus à l’agent désagrégeant, elles seraient coupées en particules plus petites. Je dis ça parce que comme l’orthodoxie fait croire qu’il s’agit de protéines constituant le virus, on peut penser que ce sont des particules insécables ; donc, sur lesquelles l’agent désagrégeant n’auraient pas d’effet, à part celui de les détacher de l’ensemble que constitue le virus.

3) Identification de l’ADN

Là, il n’y a pas tellement besoin de truander la culture de contrôle, parce que l’ADN obtenu est très variable. Donc, on va avoir la plupart du temps un ADN différent dans la culture de controle. On va aussi avoir un ADN qui va varier régulièrement dans la culture virale. Mais là, on va dire que c’est une mutation du virus, au lieu de dire que le virus n’est plus présent. En plus, on ne refait pas l’identification de l’ADN plusieurs fois lors d’un isolement de virus. Donc, ce genre de variation n’apparait pas.

Ca apparait après coup. Mais c’est trop tard. Une fois que le virus est considéré comme étant isolé, on ne peut plus revenir en arrière. Donc, on dit que le virus mute.

Mais, il semble que souvent, on ne fasse tout simplement pas l’isolement de l’ADN pour la culture de contrôle purifiée. On se repose en fait sur la deuxième étape, celle de l’identification des protéines. Une fois que cette étape a été réalisée, et qu’on a considéré que la culture de controle ne contenait pas les protéines du virus, on ne continue pas la vérification à l’étape suivante, celle de l’identification de l’ADN.

Ca semble être le cas pour l’isolement du VIH en 1997. D’abord, on n’a pas fait d’analyse visuelle sur la culture de contrôle. Puis, à l’étape suivante, on a fait une analyse des protéines sur les deux cultures. On a déterminé qu’il n’y avait pas les protéines du virus sur la culture de controle (comme on a pu le voir avec la photo plus haut, il y avait quelque chose, mais comme c’était légèrement différent de ce qu’il y avait dans les Western-blot des cultures virales, on a dit qu’il n’y avait rien). Donc, on a pensé que le virus n’était pas présent dans la culture de controle. Et du coup, on n’a pas fait l’analyse de l’ADN pour la culture de controle.

Donc, en fait, très souvent, on ne fait l’analyse de la culture de controle que dans une seule étape sur les 3.

Conclusion :

Ce qu’il y a, c’est que les particules analysées par les virologues sont en fait des débris cellulaires. Toutes les cellules en produisent. Donc, c’est normal d’en trouver quand on fait une culture de cellules. Donc, toutes les expériences d’isolement de virus peuvent être couronnées de succès, puisqu’à chaque fois, les cellules vont produire ces particules. Et ça va être d’autant plus le cas que les cellules sont des lignées cancéreuses, et que les cultures vont être soumise à des agents agressant les cellules et désagrégeant les particules comme des antibiotiques. Seulement du coup, on va obtenir aussi exactement la même chose dans la culture de contrôle. Donc, pour éviter ça, toute la truande se concentre sur la culture de contrôle. A chacune des 3 étapes d’identification du virus (visuelle, identification des protéines, et enfin, de l’ADN), on va soit ne pas faire l’identification de la culture de controle, soit on va la truander.

C’est comme ça que les virologues truandent leurs expériences d’isolement des virus.