Les vraies causes des diarrhées soi-disant microbiennes (partie 1/3)

 

Si la médecine moderne accepte l’idée que les diarrhées puissent venir de problèmes chimiques ou physiques, elle considère tout de même qu’une part très importante des cas vient de microbes pathogènes (choléra, dysenterie, salmonelle, etc…).

On va voir ici que le problème est essentiellement chimique ou physique.

On va surtout s’intéresser aux diarrhées dans les pays tropicaux pauvres. C’est en effet là que les problèmes sont les plus graves. Mais on va parler aussi de ce qui devait se passer dans les temps anciens, et de la tourista.

 

1) Les symptômes

 

Pour une fois, les symptômes sont bien définis. La diarrhée, c’est le fait d’avoir des selles molles et la diarrhée pathologique, c’est le fait d’en avoir de façon répétée (plusieurs dans la journée). Ce qui conduit à une déshydratation et éventuellement à la mort.

Et même si pour certaines bactéries ou virus, on invente d’autres symptômes, ce qui nous intéresse ici, ce sont les diarrhées que sont censés provoquer ces microbes.

 

2) Incohérences de la théorie microbienne

 

Déjà, ce qu’il faut bien avoir en tête, c’est qu’on dit que c’est le développement du microbe dans les intestins qui provoque la maladie. Bien sûr, la cause finale est parfois une toxine (comme pour le choléra). Mais qu’il y ait développement de toxine ou pas par le microbe, l’orthodoxie considère que c’est la plupart du temps parce qu’il y a eu absorption de microbes que la maladie se développe. La personne absorbe le microbe, celui-ci se développe. Et c’est seulement à ce moment-là que le problème de la toxine émise par le microbe entre en jeu. Que la maladie se développe par absorption directe de toxine est possible, mais en dehors de la consommation d’aliments manifestement avariés (par exemple de la viande qui se décomposerait depuis trois semaines), on considère que ça arrive très peu souvent.

On considère aussi que généralement, la contamination se fait par l’eau. Donc, le problème d’un puits contaminé n’est pas qu’il soit rempli de toxine, mais qu’il contienne des microbes pathogènes.

Le problème (dans le cas du choléra, mais ça doit être pareil pour d’autre microbes), c’est qu’une eau normale, pas particulièrement croupie, ne doit contenir que très peu de vibrions. Or, l’orthodoxie dit qu’il faut beaucoup de microbes pour que ceux-ci arrivent à passer la barrière de l’estomac. En effet, les aliments sont détruits par l’acide chlorhydrique que celui-ci émet ; et les microbes aussi bien sûr. C’est d’ailleurs pour ça qu’on dit qu’une des causes du développement de la tourista chez une personne est l’hypochlorhydrie (voir ici), c’est-à-dire le fait que l’estomac émette moins d’acide chlorhydrique que d’habitude. Seulement si les sources d’eau contiennent peu de microbes, alors, on ne voit pas comment les gens pourraient développer le choléra, ou la dysenterie, ou la tourista, etc…

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