Les vraies causes du zona thoracique

 

L’orthodoxie médicale nous raconte que le zona est causé par une mystérieuse résurgence du virus de la varicelle. Comme les virus n’existent pas, c’est évidemment faux. Voilà, à mon avis, les vraies causes du zona.

 

1)    Les causes du zona thoracique

 

Le zona touche généralement le torse (apparition de plaques de petits boutons rouges) ou l’œil. Et il touche plutôt des personnes de plus de 50 ans. Pour le premier point, c’est ce qu’on peut lire sur Wikipédia :

« Le zona est le plus souvent thoracique ou localisé au-dessus d’un œil (zona ophtalmique), dans un seul hémisphère, mais d’autres localisations sont possibles. »

Ce que je pense, c’est qu’en fait d’infection, il s’agit surtout d’une inflammation importante d’un ou de plusieurs organes du centre du corps. Ça peut venir de la zone cœur-poumons, du foie, des reins, ou encore d’une inflammation du pancréas.

La stagnation des liquides et l’inflammation vont se propager à la peau et il va y avoir formation de plaques au niveau du torse. C’est aussi simple que ça. Et c’est pour ça que généralement ça ne s’étend pas plus loin, c’est parce que c’est un simple problème local d’inflammation.

On peut avoir une inflammation du foie causée par des médicaments ou l’alcool. Idem pour le pancréas ou les reins. Pour ces derniers, une insuffisance rénale peut causer une stagnation des liquides dans le corps en général, mais ça peut aussi se limiter au centre du corps.

On peut avoir également une inflammation du système cœur-poumons due à un début d’insuffisance cardiaque, ou alors à un problème au foie ou aux reins.

 

Et c’est pour ça que ça touche des personnes de plus de 50 ans en général, c’est parce que c’est à ce moment-là qu’arrivent les problèmes cardiaques ou hépatiques ou rénaux ou pancréatiques.

Logiquement, le zona est associé à un risque accru de crise cardiaque, comme on peut le voir ici :

« Les chercheurs ont ainsi estimé que le zona favorisait un risque cumulé de problèmes cardiovasculaires de 41%. Plus précisément, le risque d’AVC est plus élevé de 35% et le risque de crise cardiaque plus élevé de 59% pour les patients concernés. L’incidence était plus élevée lors de l’année qui suit la réactivation du virus. »

Et ici :

« Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi un groupe de 23 000 Sud-Coréens pendant 10 ans. Leurs dossiers médicaux ont été comparés à autant de personnes qui n’ont pas souffert d’une réactivation du virus de la varicelle.

Les patients qui souffrent de zona sont 41 % plus à risque de souffrir d’un incident cardiovasculaire. La probabilité de développer une telle complication est particulièrement élevée dans l’année qui suit la réactivation. AVC et infarctus du myocarde surviennent plus souvent après un zona qu’en son absence ; le risque est respectivement 35 et 59 % plus élevé. »

En fait, ça n’est pas le zona qui entraine le risque de crise cardiaque, c’est l’état du système cœur-poumons qui peut provoquer aussi bien le zona qu’une crise cardiaque.

 

De la même façon, c’est considéré comme une cause d’hépatite aigue. C’est ce qu’on peut voir ici :

« Les autres causes d’hépatite aiguës sont moins fréquentes. Ce sont les virus de l’herpès ou de la varicelle-zona, le virus E, le parvovirus B19, le cytomégalovirus, les hépatites hypoxiques, les hépatites auto-immunes, la maladie de Wilson, l’infiltration tumorale, les champignons, le syndrome de Reye. »

En réalité, là-encore, ça n’est pas le soi-disant virus du zona qui provoque l’hépatite, mais l’état inflammatoire du foie qui provoque le zona et qui peut dégénérer en hépatite aigue.

 

Et les insuffisants rénaux sont plus à risque de faire un zona (ici) :

« Les insuffisants rénaux au stade terminal (IRST) sont souvent de mauvais répondeurs à la vaccination du fait d’une altération de leur réponse immunitaire innée ou adaptative. Ils sont par ailleurs plus à risque de faire un zona que la population générale. »

L’insuffisance rénale va entrainer une rétention d’eau qui va provoquer des œdèmes, spécialement dans le centre du corps. Du coup, l’œdème pourra se propager à la peau à proximité et provoquer l’apparition de rougeurs et de boutons au niveau du torse. Autrement dit, l’eau stagnante dans les tissus va migrer petit à petit vers la peau. Et plus elle s’accumulera dans la peau, et plus elle formera des boutons, puis des éventuellement des grosses bulles. Dans le cas du zona, on n’arrive pas jusqu’à la formation de grosses bulles, mais simplement à celle de petites vésicules.

D’ailleurs, on peut voir par exemple ici que les problèmes rénaux ont tendance à entrainer des éruptions cutanées :

« Un problème rénal peut entrainer des éruptions cutanées accompagnées de démangeaisons, car les reins n’éliminent pas comme ils le devraient les déchets de notre sang. Ils s’accumulent alors dans le sang et provoquent des démangeaisons. »

Ou ici :

« Le but de cette étude était deconnaître les affections cutanées les plus fréquentes chez les patients hémodialysés chroniques du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou. »

« Quatre-vingt patients (85,3%) avaient au moins une manifestation cutanée. La xérose cutanée (67,4%), le prurit (45,3%), et l’hyperpigmentation (23,2%) étaient les plus fréquentes des manifestations cutanées pouvant être spécifiques de l’hémodialyse. L’hypomélanose en gouttes (11,6%), le prurigo (11,6%) et la folliculite (8,4%) étaient les principales manifestations cutanées non spécifiques. L’atteinte cutanée était fréquente mais ne semblait pas liée à l’ancienneté en hémodialyse. »

Et ici :

« Une éruption cutanée peut apparaître lorsque vos reins sont incapables d’éliminer les déchets de votre corps. Une éruption cutanée qui survient chez les personnes atteintes d’une maladie rénale terminale implique des boutons minuscules, en forme de dôme et extrêmement irritants. Au fur et à mesure que ces bosses disparaissent, de nouvelles peuvent apparaître. Les petits morceaux peuvent parfois se réunir pour produire des zones rugueuses et surélevées. »

 

Ceux qui ont un cancer du pancréas sont également plus à risque de faire un zona (ici) :

« Le cancer du pancréas peut également se révéler par l’apparition d’un zona cutané ou d’une phlébite chez des sujets jusque-là indemnes. »

Donc, on va avoir une inflammation du pancréas (qui va être diagnostiquée comme étant un cancer) qui pourra s’étendre à la peau et provoquer un zona.

Et d’une façon générale, ceux qui développent un cancer ont plus de risque de faire un zona. Ici, ça ne vient pas forcément de la maladie elle-même (même si souvent, ça va toucher un organe du centre du corps). C’est surtout que la chimiothérapie agresse fortement le foie et éventuellement les reins.

C’est ce qu’on peut voir ici (2019) :

« Les patients cancéreux figurent ainsi parmi les personnes les plus à risque de développer un zona. Mais quelles sont les circonstances qui sont les plus à risque ? Pour répondre à cette question, des chercheurs australiens ont mené une vaste étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue scientifique The Journal of Infectious Diseases. Leurs travaux ont porté sur 241 497 patients adultes, entre 2006 et 2015. Les chercheurs se sont intéressés au risque de zona, avant et après un diagnostic de cancer.

Les résultats de l’étude ont tout d’abord révélé que les patients atteints de cancers avaient un risque accru de développer un zona, par rapport aux personnes indemnes de toute tumeur. Ce risque était :

  • Multiplié par 3,7 dans le cas des cancers hématologiques, comme les leucémies, les lymphomes ou les myélomes ;
  • Majoré de 30% pour les tumeurs solides.« 

On peut penser que, pour les tumeurs solides, on a plus de cas que ce qui est dit ici, mais que beaucoup sont mis dans une autre catégorie, parce qu’il y a moins de situations d’immunosuppression. Alors que dans le cas des leucémies, le traitement vise la destruction des cellules cancéreuse de la moelle osseuse, ce qui endommage la moelle osseuse dans son ensemble et aboutit selon l’orthodoxie à une immunosuppression. Et il semble qu’il y ait parfois aussi besoin de greffe de moelle osseuse dans le cas des lymphomes, ce qui indique que le traitement l’endommage particulièrement. Or, comme on considère que le zona est lié en partie à une immunosuppression, on va donc poser plus facilement un diagnostic de zona à partir des mêmes symptômes dans le cas des cancers hématologiques que dans le cas des cancers solides.

Par ailleurs, on peut penser que la chimiothérapie, dans le cas des cancers hématologiques est donc nettement plus agressive que celle de nombreux cancers solides. En effet, comme pour les cancers solides les plus fréquents (seins, prostates), on enlève assez facilement la tumeur principale, on doit avoir recours assez souvent à une chimiothérapie plus légère.

Ici, on a concernant les comorbidités du zona à l’hôpital (« Zona à l’hôpital en France : Quels patients ? Quel type d’hospitalisation ? Quel coût ? », C.Baptiste and al, 2012) :

« Age moyen : 76 ans »

« Comorbidités (diagnostics relatifs à l’appareil circulatoire, respiratoire, les maladies endocriniennes, les maladies du système nerveux, rénales, diabète et du système ostéo-articulaires) »

Ça va dans le sens de ce que j’ai dit précédemment.

 

L’orthodoxie dit qu’en général, l’éruption se fait le long d’un nerf. Je pense qu’il est possible que l’agression d’un nerf favorise une éruption cutanée. Mais, je ne crois pas que ça puisse en être l’unique origine. Sinon, n’importe quelle douleur un peu vive entrainerait une éruption cutanée le long du nerf. Mais, s’il y a une autre cause d’inflammation et donc éventuellement d’éruption cutanée, il est possible que l’agression du nerf participe au déclenchement de l’éruption. Pas forcément systématiquement, mais parfois, ça peut être possible.

Et par ailleurs, les causes envisagées précédemment sont suffisantes en elles-mêmes pour causer une éruption cutanée, sans atteinte préalable des nerfs de la zone. A mon avis, ça va être le cas le plus fréquent. Donc, très souvent, on va avoir une éruption cutanée qui ne suivra pas particulièrement le trajet d’un nerf. Mais, comme il y a des nerfs un peu partout, il sera facile d’affirmer que l’éruption suit le trajet d’un d’entre eux.

 

2)    Combien de personnes touchées ?

 

Ici, on apprend que ça touche environ 20 % de la population en France :

« En France, environ 90 % des personnes hébergent le virus de la varicelle dans un ganglion nerveux. La réactivation de ce virus, cause du zona, est observée chez environ 20 % de ces personnes, le plus souvent après 50 ans ou lorsque le système immunitaire est affaibli. »

Pour le Canada, c’est 30 %, comme on peut le voir ici :

« jusqu’à 1 personne sur 3 aura un épisode de zona au cours de sa vie. »

Ici, on a l’incidence par tranche d’âge :

« L’incidence de zona augmente avec l’âge : elle est de 0.3% chez les patients de moins de 50 ans,  0,5% entre 60 et 70 ans,  0.7% entre 70 et 80 ans à 1% chez les patients de plus de 80 ans. »

Donc, ça arrive à une partie importante de la population. Ça n’est pas surprenant. Beaucoup de gens vont subir des inflammations d’au moins un organe du centre du corps.

Et on constate ici que l’incidence du zona augmente avec l’âge. C’est logique. Plus les gens avancent en âge et plus le foie, les reins, le pancréas ou le système cœur-poumons ont tendance à se dégrader.

 

3)    Le faible taux de récidive

 

Apparemment, le zona revient rarement.

Ici, il est dit que ça revient dans 5 à 6 % des cas :

« De 5 à 6 % des cas et jusqu’à 12 % des personnes immunodéprimées touchés par un zona feront une récidive. »

Ici, il est dit :

« Le taux de récidive du zona est extrêmement faible chez les patients en bonne santé,  mais avoisine 6% chez les patients immuno-supprimés. »

Sur le site du Vidal :

« Dans la très grande majorité des cas, les personnes touchées par le zona ne connaîtront qu’un seul épisode au cours de leur vie, mais dans 1 % des cas, un ou plusieurs autres épisodes peuvent survenir. »

Le fait que ça ne revienne pas souvent pose question. En effet, selon ma théorie, puisque le zona est causé par une inflammation d’un organe sous-jacent, la récidive devrait être assez fréquente.

 

Seulement, juste avec les 2 extraits cités, on constate que le taux de récidive varie très nettement selon les sources. 5 à 6 % des cas, ça n’est pas « extrêmement faible ». Et le chiffre de 12 % pour les personnes immunodéprimées est 2 fois supérieur à celui de 6 % donné dans le deuxième extrait.

La divergence dans les affirmations indique qu’on n’a très probablement pas fait d’analyses sérieuses de ce problème. Et effectivement, c’est confirmé ici (2014) :

« Le risque véritable de récidive du zona chez des adultes immunocompétents ayant déjà eu le zona n’a pas été clairement établi, étant donné que l’incidence déclarée antérieurement variait en fonction des méthodes utilisées et de la durée du suivi.

Récemment, Yawn et al. ont examiné les dossiers médicaux de 1 669 résidents du comté d’Olmsted (Minnesota) âgés de plus de 22 ans et ont fait état d’un taux de récidive de 5,7 % (IC à 9[0-9] % = 4.4 à 6.9) au cours d’une période de 8 ans chez des personnes immunocompétentes au moment de leur première crise de zona.

Il s’agit d’un chiffre comparable à certaines estimations du taux d’incidence d’une première crise de zona. Les auteurs ont signalé un taux de récidive de 1,7 % (IC à 95 % = 1,0 % à 2,3 %) 2 ans après la première crise de zona. Les taux de récidive cumulatifs 4, 6 et 8 ans après la première crise étaient de 3,2 % (IC à 95 % = 2.3 à 4.2 %) de 4,4 % (IC à 95 % = 3.3 à 5.4) et de 5,7 % (IC à 95 % = 4.4 à 6.9) respectivement. »

Donc, ça a l’air de revenir quand même plus souvent que ce qui était dit jusque-là. Et encore, l’étude en question, s’est arrêtée à un suivi de 8 ans. Donc, il est pratiquement certain que le taux de récidive à 10, 12, 15 ans, etc.., est encore supérieur. Il est peut-être de 8 ou 10 %. Et c’est probablement au moins 20 % pour les immunodéprimés.

Et comme on a tendance à facilement déclarer immunodéprimées les personnes très âgées, on doit avoir au final une quantité non négligeable de personnes de plus 70 ou 80 ans qui refont un zona.

Et effectivement, ici, on a des chiffres qui vont dans ce sens (Zona et névralgies postzostériennes de la personne âgée, Pierre Olivier Lang Martin Zarate-Lagunes Sophie Pautex, Revue Médicale Suisse, n° 178, 5 novembre 2008) :

« Les personnes âgées sont une population à haut risque de récurrence du virus de la varicelle et du zona (VZV) et de survenue de ses complications. Si l’incidence annuelle est estimée entre 3,6-14,2 cas/1000 personnes dans la population générale, le risque de récurrence est multiplié par un facteur 8 à 10 chez les sujets âgés de 60 ans ou plus. Ceci est expliqué à la fois par : 1) l’immunosénescence ; 2) la diminution de l’immunité spécifique ; 3) la susceptibilité de la population âgée à développer des pathologies infectieuses, tumorales et auto-immunes et 4) l’augmentation du recours aux thérapeutiques immunosuppressives. »

Donc, on a entre 0,36 et 1,4 % de récidive chaque année dans la population générale. Mais, chez les personnes âgées de plus de 60 ans, le risque de récidive est multiplié par 8 ou 10. Ce qui donne entre 2,88 % et  14 % de récidive par an. Le pourcentage maximum doit concerner les personnes qui ont plus de 70 ans et qui sont malades. Donc, chez les personnes âgées malades, le taux de récidive est très largement supérieur aux chiffres de la population générale. Sur 5 ans, ça donne un risque de récidive entre 14,5 et 70 %. Et probablement qu’à des âges supérieurs à 80 ans, le taux est encore plus élevé.

Donc, la situation est tout de même assez différente de l’impression qu’on en a en lisant les documents grand public, qui font croire que la récidive est très rare. Effectivement, le taux de récidive d’une personne jeune et en relative bonne santé doit être faible (mais moins faible que ce qui est dit apparemment). Mais, celui d’une personne âgée en mauvaise santé est nettement plus élevé.

Alors, dans le dernier extrait, on parle du zona et de la varicelle. Et on ne sait pas si le taux de récidive de la varicelle est supérieur à celui du zona. A priori, ça doit être plutôt le zona qui a le taux de récidive le plus important. Au pire, ça doit être plutôt égal, et les 14,5 à 70 % en question doivent être valables pour les  2 maladies.

Mais, même si la varicelle avait un taux de récidive de 100 %, ça ne changerait pas grand-chose pour le chiffre du zona, parce que la varicelle ne concerne que très peu d’adultes. On a seulement 70.000 cas de varicelle par an chez les personnes de plus de 10 ans en France. C’est ce qu’on peut voir ici :

« Près de 700 000 cas de varicelle (10% des personnes atteintes ont plus de 10 ans), »

Et comme on parle des plus de 10 ans, il doit y en avoir un nombre important qui a entre 10 et 20 ans. Donc, on peut parler plutôt de 30.000 cas pour les plus de 20 ans. Et pour les personnes de plus de 50 ans, ça doit représenter disons la moitié, soit 15.000 cas par an.

Or, il y a environ 275.000 cas de zonas en France chaque année. C’est ce qu’on peut voir sur Doctissimo :

« En raison de la prévalence élevée de la varicelle, on estime qu’un Français sur 4 développera un zona au cours de sa vie. En chiffres absolus, cela représente 250 000 à 300 000 cas de zona chaque année en France. Parmi ces patients, 60 % ont plus de 45 ans tandis qu’une personne sur 2 âgée de 85 ans ou plus développe un zona. »

On constate que le zona représente l’écrasante majorité des cas d’infection à ce type de « virus » chez les plus de 50 ans. Donc, même si la varicelle avait un taux de récidive de 100 %, on resterait proche du chiffre de 14,5 à 70 % de récidive de zona chez les plus de 60 ans. Disons qu’au pire, ça ferait environ 13 à 65 % de récidive.

Donc, voilà, on a des chiffres d’au moins 13 à 65 % de récidive de zona à 5 ans chez les personnes de plus de 60 ans. En moyenne, ça fait un taux de 39 %. C’est bien plus important que ce qui est dit par ailleurs.

 

3.1) Le cas des personnes entre 45 et 60 ans

 

On vient de voir le taux de récidive pour les personnes de plus de 60 ans. Mais, pour les personnes de 45-60 ans et avec une santé seulement moyennement dégradée, le zona ne revient effectivement pas souvent.

Ce qu’on peut penser, c’est que chez beaucoup d’entre-elles, le zona est lié à la prise de médicaments et à un état du foie ou des reins déjà dégradé. En effet, on apprend sur le Figaro que :

« Le zona débute par divers signes annonciateurs ou prodromes. Le malade a une impression de brûlures, de malaise général, une fièvre, des douleurs dans la région du ganglion nerveux concerné et parfois des troubles digestifs. »

Donc, souvent, la personne va prendre des médicaments pour faire passer la fièvre ou les troubles digestifs. Et comme ces personnes ont par ailleurs le foie ou les reins déjà endommagés pour diverses raisons, le médicament va entrainer une inflammation de l’un ou l’autre ou les deux. Et cette inflammation va se propager à la peau et causer l’éruption cutanée.

Il va y avoir aussi un certain nombre de cas où la personne aura des organes assez sains, mais aura pris des médicaments anticoagulants assez puissants, ce qui entrainera une inflammation du foie ou/et des reins, ce qui entrainera une éruption cutanée localisée sur le torse ou l’abdomen, et donc un diagnostic de zona.

Seulement, comme les gens ne prennent pas souvent ce genre de médicaments, et que ceux-ci ne vont que rarement provoquer exactement ce genre de symptômes, la probabilité de récidive va être faible.

 

Par ailleurs, la taille des plaques et leur forme joue sur le diagnostic. En effet, si elles sont un peu trop étendues ou que la forme est un peu trop ronde, on ne dira pas que c’est un zona, puisque celui-ci est supposé ne survenir que sur le trajet d’un nerf.

On peut penser que cette histoire de suivre le trajet d’un nerf est assez bidon, puisqu’il y a des nerfs partout. Donc, il doit y avoir une certaine tolérance concernant la répartition de la plaque. Mais, disons qu’il faut que la plaque ait à peu près la forme d’une bande allongée et pas trop large, avec une répartition assez regroupée. Elle ne faut pas qu’elle soit ronde ou trop dispersée. Donc, la forme de l’éruption est assez précise, ce qui limite fortement les possibilités de diagnostic de zona. Si jamais une éruption revient sur le tronc, mais qu’elle n’a pas la forme appropriée, le médecin aura moins tendance à poser à nouveau un diagnostic de zona.

Alors, si les médicaments en question provoquaient très souvent des plaques de taille et de forme adéquate, la situation serait différente. Mais, ça n’est pas le cas. En effet, les médicaments qui peuvent entrainer un zona rapidement sont ceux qui ont un effet anticoagulant assez puissant (aspirine, antibiotiques, chimiothérapie, certains anti-inflammatoires, etc…).

Seulement, déjà, ces médicaments ne provoquent tout de même que rarement une éruption cutanée ; mais en plus, celle-ci est généralement globale. Donc, le pourcentage de fois où l’éruption sera seulement locale va être faible. Il faudrait plusieurs épisodes de maladies avec consommation de ce type de médicaments pour aboutir à une éruption ayant à peu près la forme et la taille adéquats. Donc, une première éruption ayant les bonnes caractéristiques ne sera déjà pas facile à obtenir. Alors en obtenir une deuxième sera vraiment très difficile.

 

Enfin, il faut voir que le taux de cortisol doit avoir son importance dans le problème. Plus il va être faible, plus l’inflammation locale sera importante et pourra donc provoquer un zona. Or, tant que les gens sont jeunes, le taux de cortisol reste assez élevé, ce qui limite la possibilité de retour du zona à ces âges.

 

3.2) Le cas des alcooliques de moins de 70 ans

 

La question se pose pour les alcooliques de moins de 70 ans, qui devraient voir revenir le problème régulièrement puisque leur foie va souvent être endommagé.

Mais en fait, on a d’autres affections qui entrainent le même genre de symptômes chez les alcooliques. Ici, on apprend qu’on a le psoriasis, la dermatite séborrhéique, la porphyrie cutanée tardive, et éventuellement la rosacée.

Alors, la dermite séborrhéique touche surtout le visage (là où il y a du sébum). Mais, ça touche aussi le torse, comme on peut le voir ici :

« La dermite séborrhéique du tronc ou du torse est nettement moins fréquente que la dermatite séborrhéique du visage ou du cuir chevelu puisqu’elle concerne seulement un tiers des patients atteints. »

Or, un tiers, ça n’est pas rien. Ça veut dire qu’on va diagnostiquer tout de même assez fréquemment des dermites séborrhéiques touchant le tronc ou le torse.

Pour le psoriasis, ici, on apprend qu’il peut se situer sur les lombaires :

« Le psoriasis en plaques

C’est la forme la plus fréquente de psoriasis (plus de 80% des cas). C’est pourquoi il est aussi appelé « psoriasis vulgaire ». Il se caractérise par des plaques rouges, bien limitées, épaisses, recouvertes de squames blanchâtres, qui se situent préférentiellement sur le cuir chevelu, les coudes, les genoux et la région lombaire mais les plaques peuvent aussi se localiser sur d’autres parties du corps. »

Mais on a aussi le psoriasis en goutte, qui se situe sur le torse :

« Le psoriasis en gouttes

Il représente moins de 10% des cas. Cette forme apparaît souvent chez les enfants et les adolescents, à la suite d’une angine. Elle survient soudainement, sous la forme d’une multitude de petites plaques de quelques millimètres de diamètre, principalement sur le tronc. Cette forme de psoriasis peut parfois évoluer vers un psoriasis en plaques. »

Donc, pour le psoriasis aussi, on peut avoir des éruptions sur le tronc. Alors, ça ne représente que 10 % des cas. Mais, le psoriasis est une affection fréquente. Donc, 10 % de beaucoup de cas, ça en représente encore une quantité non négligeable. Ici, il est dit qu’il y aurait entre 1,5 et 3 millions de personnes touchées en France. Disons qu’il y en a 2,25 millions. 10 % de 2,25 millions, ça fait encore 225.000 personnes. Donc, chaque année, il y aurait 225.000 personnes qui développeraient un psoriasis sur le tronc.

Il y avait environ 9,2 millions de personnes entre 50 et 60 ans en 2016. Et selon les chiffres vus plus haut concernant l’incidence du zona, par an, on peut extrapoler et penser qu’il est de 0,4 % pour cette tranche d’âge. Donc, chaque année, on a pour cette tranche d’âge 36.000 cas de zona. Et pour la tranche 60-70 ans, on avait 7,8 millions de personnes. Et là, l’incidence est de 0,5 %. Donc, chaque année, on a pour cette tranche d’âge 39.000 cas de zona. Donc, entre 50 et 70 ans, on a 75.000 cas de zona par an. Mais, tous les cas de zona dans cette tranche d’âge ne concernent pas les alcooliques bien sûr. Disons que ça représente 25 % des cas, ça fait seulement 19.000 cas. Et la récidive concerne évidemment encore moins de personnes.

Alors, déjà, pour la population ordinaire, il est dit qu’il y a dans les 5 à 6 % de récidive, ce qui ferait environ 1.000 cas dans cette catégorie. Mais, comme les médecins doivent considérer qu’il y a un petit pourcentage des alcooliques entre 50 et 70 ans qui ont une immunité dégradée, on peut penser que les chiffres pour cette population seraient plutôt dans les 7 %. Donc, on serait vers les 1.300 cas. Si on a en réalité disons 15 % de récidives par an dans cette catégorie, ça ne fait que 2.800 cas par an.

Et pour le psoriasis en goutte, ça concernerait beaucoup les enfants et les adolescents selon l’extrait. Alors disons qu’il y a 30 % des cas chez les adultes. Ça fait dans les 70.000 cas.

Donc, au final, ça fait 70.000 cas dans lesquels on peut piocher pour cacher les 2.800 récidives de zona chez les alcooliques. Donc, c’est très facile de masquer une récidive du zona avec un diagnostic de psoriasis en goutte.

D’ailleurs, comme par hasard, il est reconnu que l’alcool peut favoriser le psoriasis. C’est ce qu’on peut voir ici :

« Des études ont en effet démontré un lien entre la consommation d’alcool et le psoriasis. Ce lien est constaté dès le stade de consommation excessive, et ne concerne pas seulement l’alcoolisme (défini comme la présence de signes de dépendance physique et/ou psychologique à l’alcool). C’est ainsi qu’une étude observationnelle scandinave montrait que les hommes buvant 80 g d’alcool par jour (ce qui équivaut à 1 litre de vin à 10° par jour) ont plus de 2 fois plus de risque de présenter un psoriasis, même s’ils ne manifestent aucun signe de dépendance. Les patients suivis pour alcoolisme ont quant à eux 3 fois plus de risque de présenter un psoriasis que les non buveurs. »

« Bien que l’on ne connaisse pas précisément la nature du lien associant l’alcool et le psoriasis, sa consommation excessive a un impact non négligeable sur l’évolution et la nature de la maladie. Non seulement il pourrait favoriser l’apparition d’un psoriasis préexistant, mais les buveurs excessifs présentent aussi des lésions plus sévères, plus étendues et plus inflammatoires. »

Par ailleurs, le psoriasis peut même être douloureux, comme on peut le voir sur passeportsante :

« Le psoriasis peut être très désagréable ou même douloureux lorsqu’il se manifeste sur la paume des mains, la plante du pied ou dans les plis de la peau. L’étendue de la maladie varie considérablement d’une personne à l’autre. »

Alors, peut-être que la douleur n’est pas exactement la même que celle du zona. Mais, elle est peut-être suffisamment similaire pour que dans certains cas, on puisse poser un diagnostic de psoriasis en goutte au lieu d’un zona. Et puis, tous les zonas ne provoquent pas de douleur. Donc, qu’il y ait douleur ou non, on peut poser un diagnostic de psoriasis au lieu de celui de zona.

Par ailleurs, il n’y a pas que ces maladies-là. Quand on parle de zona, il y a au moins 3 autres diagnostics possibles, comme on peut le voir ici :

« Malgré les caractéristiques typiques du zona, il est susceptible d’être confondu avec d’autres maladies dermatologiques associées à des vésicules. Ainsi, un zona peu étendu peut prêter discussion avec un herpes ou avec un eczéma peu vésiculeux (figure 27) notamment chez les enfants. »

« La confusion avec l’impétigo peut aussi avoir lieu, mais la couleur mélicérique des croutes et le prélèvement bactériologique des lésions permettent alors sa reconnaissance et sa distinction. »

Et l’impétigo est lui aussi favorisé entre autre par l’alcool (ici) :

« L’impétigo chez l’adulte

Chez l’adulte, cette infection est caractéristique de profils à risque : les personnes vivant dans des conditions d’hygiène précaire (personne sans domicile fixe), les profils immunodéprimés par une maladie chronique (diabète) ou un traitement immunosuppresseur, ou encore celles en proie à une addiction (alcool). »

Les hépatites virales peuvent entrainer des éruptions, comme on peut le voir ici :

« LES MANIFESTATIONS CUTANEES DES HEPATITES VIRALES : Elles peuvent précéder les signes en rapport avec l’atteinte du foie, il peut s’agir d’une éruption liée à la phase initiale d’une hépatite aigué B (urticaire). Dans l’hépatite chronique C il peut s’agir d’une urticaire, de phénomène de Raynaud (décoloration des doigts, souvent douloureuse, en rapport avec un défaut d’apport sanguin à ce niveau), de démangeaison en cas de lichen plan (papules violacées, sur la peau, lésions blanchâtres en dentelles dans la bouche) souvent associé aux hépatites chroniques C. D’autres symptômes existent, ils sont exceptionnels. »

Et il est évident que les hépatites (qui ne sont évidemment pas microbiennes du tout) touchent particulièrement les alcooliques.

Bref, vu le faible nombre de cas de récidive à masquer, et le nombre de maladies qui peuvent servir à ça (dont certaines touchent beaucoup de monde), il doit être facile de masquer un taux de récidive plus élevé que la moyenne dans la catégorie des alcooliques.

 

Par ailleurs, il faut voir que, l’écrasante majorité du temps, le diagnostic de zona ne repose que sur un examen visuel, pas sur un test antigénique. Donc, il est très facile pour le médecin de poser tel ou tel diagnostic. Il n’y a pas un test qui le bloquerait sur une cause unique.

Du coup, il est tout à fait possible que le médecin pose un autre diagnostic que du zona. Et comme ce dernier est supposé revenir rarement chez une même personne, le médecin aura tendance à chercher un diagnostic différent si le même symptôme revient par la suite.

Donc, il se peut que les alcooliques récidivent plus souvent que les autres groupes, mais que ça ne soit pas remarqué parce que les médecins ont tendance à poser un autre diagnostic.

Et c’est d’autant plus vrai qu’il faudra que la forme et la taille des plaques correspondent exactement à celles du zona, ce qui est peu probable d’une fois sur l’autre.

 

Il faut voir aussi que l’alcool a un effet opiacé. Or, l’inflammation repose sur l’émission d’opiacés localement. Du coup, quand une personne boit beaucoup, son corps est habitué à un niveau élevé d’opiacés. Peut-être que localement, il y en a moins de produit, ou peut-être qu’il y a une production de cortisol plus importante pour contrer l’effet opiacé de l’alcool. Quoi qu’il en soit, il doit donc être plus difficile d’obtenir un niveau local d’opiacés suffisamment important pour déclencher une grosse réaction inflammatoire.

Par ailleurs, s’il y a une inflammation chronique d’un organe, ça va épuiser la réserve d’opiacés locale et on ne pourra pas avoir de pics de réaction (sauf en cas d’agression très forte). On n’aura qu’une inflammation moyenne. Du coup, ça limitera la possibilité d’avoir à nouveau une éruption cutanée locale.

Alors, s’il y avait une augmentation soudaine de la consommation d’alcool, on pourrait avoir une élévation de l’effet opiacé dans le corps, associé en plus à une agression plus forte que d’habitude du foie, ce qui entrainerait un risque d’augmentation de l’inflammation de ce dernier. Donc, là, on pourrait avoir des symptômes de type zona. Mais il est rare que les alcooliques sévères augmentent leur consommation d’un coup. L’écrasante majorité du temps, c’est progressif. Et puis, la plupart du temps, on aurait une éruption cutanée dispersée sur tout le corps et pas spécialement limitée au seul torse. Et dans ce cas, ça n’aboutirait pas à un diagnostic de zona.

 

Alors, c’est vrai qu’on a la consommation festive, où une personne qui ne boit pas forcément beaucoup va s’alcooliser très fortement. Mais, déjà, si une personne boit trop sans en avoir l’habitude, elle va avoir tendance à vomir. Donc, l’agression du foie ne persistera pas. Et puis, si la personne ne boit pas souvent, ça veut dire que le foie est à peu près sain et est capable de traiter l’apport soudain d’alcool. Il faudrait que la personne boive énormément pendant des jours et des jours pour que le problème se pose éventuellement. Mais sur une soirée, ça passera généralement sans problème.

Par ailleurs,  ce type de consommation va concerner surtout des jeunes, qui ont un foie encore assez sain.

 

Chez les alcooliques, ça doit être assez souvent la prise de médicaments anti-inflammatoires ou anticoagulants (anti-inflammatoires forts) qui provoquent le zona. Mais, même là, il doit falloir une situation spéciale. En effet, en général, une personne boit moins quand elle est malade. Du coup, l’effet opiacé de l’alcool est moins présent, ce qui diminue fortement le risque de développer une inflammation avec émission de boutons. Et l’effet anti-inflammatoire de ces médicaments protège également de l’inflammation et donc de l’éruption cutanée.

Il doit falloir une situation avec prise de médicaments assez agressifs (antibiotiques par exemple) pour que ça arrive. Mais pas trop agressifs pour que ça n’entraine pas carrément une éruption sur tout le corps. Donc, une situation assez spéciale qui n’arrive pas souvent.

Et évidemment, les alcooliques ne prendront pas des médicaments de ce genre tous les jours, ce qui limitera la survenue d’un nouveau zona.

 

La crise de zona peut arriver aussi avec l’alcool seul, par exemple s’il y a tentative du foie de s’auto-réparer, avec ensuite augmentation de la consommation d’alcool. Mais, ça doit arriver rarement.

 

Avec la dégradation du foie, on pourra avoir une éruption causée par la diminution de la pression osmotique. C’est, entre autres, ce qui permet de faire en sorte que les liquides qui entrent dans les tissus puissent en sortir. Si elle baisse, les liquides vont avoir tendance à stagner dans les tissus, ce qui provoquera rapidement migration de ces liquides vers la peau et donc des éruptions cutanées. Et c’est le foie qui produit l’albumine, qui est la source principale de la pression osmotique.

Mais, alors, cette éruption ne sera pas locale, mais générale (sur tout le corps).

D’ailleurs, pour la consommation massive et répétée d’alcool lors des fêtes, s’il y a agression du foie, elle sera suffisamment importante, pour qu’en plus de l’inflammation, il y ait également limitation de la capacité du foie à produire l’albumine. Et dans ce cas, il y aura des boutons sur tout le corps plutôt que localisés sur le torse.

On en a un exemple ici, avec ce témoignage :

« Byilingiro dit : 

31 mai 2018 à 1 h 29 min             

Bonsoir. J’ai un problème il y a de cela quelques jours j’ai consommé de l’alcool environ 77% au total. Et le lendemain ma peau était pleine de petits boutons. Aujourd’hui ces boutons m’ont démangé légèrement et puis certains on séché et d’autres ont laissé des cicatrices de renouvellement cellulaires. Je voudrais savoir s’il y’a un traitement adéquat ou non?. Merci. Je compte arrêter l’alcool de toute façon ça risque me faire plus mal que ça »

Comme la pression osmotique remontera rapidement, puisqu’il n’y aura plus consommation d’alcool, l’éruption sera généralement de courte durée. Mais surtout, elle aura été générale, et du coup, on ne pourra pas parler de zona.

 

Vu le nombre de personnes concernées (0,5 à 1 pour 100.000 habitants, soit 325 à 650 personnes), ça n’est qu’anecdotique, mais, encore dans cette problématique de baisse de la pression osmotique et d’éruption généralisée, on apprend ici que la forme grave de la leptospirose, qui est une maladie microbienne selon l’orthodoxie, survient plus facilement chez les alcooliques. Or, la leptospirose se caractérise entre autres par une éruption cutanée sur tout le corps :

« La forme pseudogrippale de la leptospirose est la plus fréquente : elle concerne environ 8 malades sur 10. Elle débute par une fièvre élevée (39-40 °C), des céphalées, des douleurs musculaires (myalgies) et articulaires (arthralgies), parfois associées à des signes oculaires avec une rougeur (conjonctivite) ou une coloration jaune des yeux (ictère conjonctival) et à une éruption cutanée qui ressemble à celle de la rougeole (exanthème morbilliforme). Des atteintes des méninges (membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière), des reins, du foie ou des poumons peuvent apparaître. »

« Les manifestations cliniques de la leptospirose peuvent être de sévérité variable : certains malades ne présentent que des signes ressemblant à ceux de la grippe (syndrome pseudogrippal) alors qu’on observe chez d’autres malades une atteinte de tous les organes (atteinte multiviscérale) et des hémorragies. Cette forme grave est connue sous le nom de leptospirose ictéro-hémorragique ou maladie de Weil. Elle survient plus volontiers chez des personnes alcooliques, dénutries ou dont l’état est fragilisé pour d’autres raisons. »

Au passage, on se rend compte ici que la forme grave de la leptospirose, c’est le syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson mis sous un autre nom.

Mais, si le problème n’est pas trop grave, ce genre d’éruption ne va pas durer longtemps, parce que dès le lendemain, le sevrage de l’alcool fera remonter la pression osmotique et le niveau du cortisol sanguin (qui a un effet anti-inflammatoire). Et ça sera la même chose avec la prise d’antibiotiques. Par contre, si le foie est déjà très endommagé, et que l’antibiotique est utilisé à trop hautes doses, la pression osmotique va continuer à être très faible, la maladie va dégénérer et le patient mourir (5 à 20 % des cas, voir ici).

 

Ce qu’il faut voir aussi (et là, on dépasse le problème du seul alcoolisme), c’est que beaucoup de gens jouent avec leur santé jusqu’à 50 ou 60 ans en buvant, fumant et mangeant n’importe quoi et en trop grand quantité. Pendant tout un temps, ils jouent aux je-m’en-foutistes, aux fatalistes, ou font les fiers à bras parce que, même si leur santé est dégradée, ça n’impacte pas encore beaucoup leur quotidien. Mais, à partir de 50 ans, ou même un peu avant, les premiers gros problèmes de santé arrivent. Alors, avec un seul épisode de ce genre, beaucoup vont continuer à faire les malins. Mais, au bout de 2 ou 3, ils se calment. Ils se rendent compte que le problème est sérieux. Et du coup, sur les conseils de leur médecin, ils limitent leur consommation d’alcool, ou de tabac, ou/et améliorent leur alimentation. Et du coup, l’état des organes vitaux s’améliore, ce qui fait que le risque de refaire un épisode de zona diminue fortement.

La prise de médicaments opiacés aide à se sevrer de l’alcool et du tabac. Et ça n’est pas égal à ces derniers en termes de dangerosité, parce que ça attaque beaucoup moins le foie, et très peu le cœur et les poumons. Et comme il faut respecter la posologie, les gens ne peuvent pas faire d’excès (ou peu), contrairement à l’alcool et au tabac. Donc, ça participe au fait que les épisodes de type zona ne reviennent pas.

 

En résumé, les alcooliques vont avoir plus de récidives que la population générale. Mais, celles-ci ne vont tout de même pas être trop fréquentes, parce que soit on sera en dessous du niveau d’inflammation requis pour entrainer une éruption cutanée, soit l’éruption sera trop étendue pour être considérée comme du zona.

 

3.3) Le cas des cancéreux

 

Comme on l’a vu, la chimiothérapie peut provoquer le zona. Mais, un cancéreux ne se fait souvent prescrire qu’une chimiothérapie. Il n’en prend pas une nouvelle tous les 6 mois. Donc, ça limite la possibilité que le problème revienne.

Il est possible qu’une personne prenne deux fois un traitement s’il y a rechute du cancer. Mais généralement, dans ce cas, ça veut dire que les choses se passent mal. Donc, il est probable que la personne meure peu de temps après le deuxième traitement. Il pourra y avoir éventuellement un deuxième zona lors du nouveau traitement. Mais, évidemment, ça sera la dernière fois que pourra arriver. Donc, on n’aura pas 3 ou 4 épisodes de zona.

Et puis, là aussi, les éruptions vont généralement toucher tout le corps et pas seulement une zone particulière. Donc, ça diminuera la probabilité d’un nouveau diagnostic de zona.

 

3.4) Le cas des personnes de plus de 70 ans

 

Comme on a pu le voir plus haut, quand on est âgé et malade, le taux de récidive augmente très fortement. Comme on a une fourchette assez large, on ne sait pas exactement quel est le taux moyen. Est-ce que c’est 40 % à 5 ans, ou plutôt 20 % ? Difficile à dire, mais c’est bien plus que les chiffres présentés habituellement.

La raison à cette situation est simple. Ça vient du fait que sur les dernières années de la vie, le foie, les reins, et éventuellement, le cœur et le pancréas vont être abimés ; par l’âge bien sûr, mais surtout par tous les médicaments que prennent les personnes âgées. Et bien sûr, un certain nombre de gens sont alcooliques ou/et fument. Et la dégradation du foie et des reins entraine celle du cœur et du pancréas. Et inversement, celle du cœur peut dégrader le foie et les reins.

Donc, chez un certain nombre de personnes âgées, il va y avoir une inflammation chronique de plusieurs organes du centre du corps, accompagnés régulièrement par des épisodes plus intenses, ce qui favorisera le retour du zona.

Et les médecins poseront plus facilement un diagnostic de zona parce qu’ils considéreront souvent ces personnes comme plus ou moins immunodéprimées. Du coup, une deuxième éruption cutanée, même si elle ne correspond pas parfaitement à la définition du zona, pourra être mise dans la catégorie zona. Alors que ça n’aurait pas forcément été le cas si la personne avait été considérée comme ayant une immunité normale. Par exemple, si une personne a des plaques sur une surface plus étendue que ce qu’on a normalement lors d’un zona, les médecins poseront quand même un diagnostic de zona. Ils diront simplement que c’est un zona en train de dégénérer à cause de la faible immunité.

 

Et on peut penser que le chiffre de récidive pourrait être plus élevé encore. Seulement, les personnes âgées qui ont un fort risque de rechute ont aussi un fort risque de mourir rapidement. Donc, beaucoup ne vivent pas assez longtemps pour récidiver. Si une personne fait un premier zona à 86 ans et meurt à 88 ans, elle n’aura que peu de risques d’en faire un deuxième.

Et si la personne a un deuxième épisode de zona après un premier relativement récent, et qu’elle est très âgée et malade (cancer par exemple), les médecins auront plus facilement tendance à penser qu’elle est très immunodéprimée et donc est en phase terminale. En conséquence de quoi, ils la tueront (mise en soins « palliatifs », autrement dit, euthanasie). Donc, effectivement, elle aura fait un deuxième épisode de zona. Mais elle n’en fera pas un troisième. Ça limite les multiples récidives.

 

Bien sûr, pour les personnes âgés qui sont en relative bonne santé, la situation est la même que pour les personnes jeunes et en relative bonne santé. S’il y a un premier épisode de zona, ça sera généralement à cause de la prise de médicaments pour une maladie ponctuelle. Et du coup, le risque que ça revienne sera faible.

 

3.5) Le cas des personnes qui prennent un traitement pour une maladie chronique

 

Il y a également le cas des personnes qui prennent un traitement pour une maladie chronique. Souvent, ça va endommager le foie, les reins, et divers organes du centre du corps. Donc, elles devraient développer régulièrement des zonas.

Seulement, s’il y a un épisode d’éruption en début de traitement, ça viendra souvent du fait que la dose était trop forte. Mais, la chose n’arrivera pas souvent. Ceci parce qu’en début de traitements, les doses sont généralement relativement faibles et donc les médicaments peu agressifs. Elles sont augmentées petit à petit en fonction de l’évolution de la maladie. Il peut arriver que le médecin administre une dose un peu trop élevée au commencement du traitement et que ça entraine des effets secondaires trop importants, dont le zona. Mais, la plupart du temps maintenant, on adapte les doses. Donc, après un premier épisode de zona, comme il y aura probablement eu d’autres problèmes de santé, le médecin va baisser les doses et le problème ne reviendra plus avant longtemps.

Ensuite, les doses vont généralement être augmentées petit à petit. Et alors, l’endommagement des organes centraux deviendra important. Mais, ça va souvent prendre des années pour que ça arrive. Une personne qui commence un traitement à disons 55 ans ne va commencer à avoir des problèmes importants que vers 65 ou 70 ans, c’est-à-dire justement à l’âge où le taux de récidive augmente fortement.

Par ailleurs, si les problèmes reviennent, il est possible que le médecin pose le diagnostic d’une autre maladie, comme pour les alcooliques.

Et là aussi, il faudra que les plaques correspondent exactement à la description du zona. Or, comme dans les autres cas, si une éruption cutanée arrive, elle sera souvent générale et pas locale. Et si elle est locale, elle sera souvent trop étendue ou dispersée pour qu’elle soit considérée comme du zona.

 

4)    Douleurs du zona et de l’après zona

 

Le Zona est souvent accompagné de douleurs. Et effectivement, il est possible que l’inflammation touche un ou plusieurs nerfs et que ça entraine de la douleur à cause de ça.

Quels types de douleurs y a-t-il ?

Ici, on a une première description :

« Sensation de brûlure, de décharge électrique, de coup de poignard… les douleurs qui accompagnent l’éruption du zona peuvent durer des années. Mais on les soulage de mieux en mieux. »

Egalement ici :

« Environ les trois quarts des patients présentent des douleurs quelques jours avant l’apparition des rougeurs. Il s’agit habituellement d’une douleur névralgique, se présentant sous forme d’élancement, de brûlure ou de coups de poignard.

Cliniquement, comme les douleurs peuvent précéder les vésicules ou être accompagnées d’un nombre limité de vésicules, il est parfois difficile de distinguer le début de cette infection d’autres causes courantes de douleur thoracique ou abdominale, ce qui mène parfois à des investigations négatives. »

Et ici :

« Les premiers symptômes cliniques du zona sont une douleur, une hypo- ou une hyperesthésie cutanée dans le dermatome concerné. Des sensations de brûlure, démangeaisons, douleurs lancinantes ou dysesthésies ont également été décrites. »

« La douleur éruptive est souvent décrite comme aiguë en «coup de poignard», alors que des brûlures décrivent plutôt les DPZ. L’allodynie est présente chez plus de 90% des patients avec des névralgies chroniques. »

(note : L’allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur

note 2 : DPZ = douleurs post-zostériennes)

Donc, on a une sensibilité extrême au toucher. Il y a des sensations de brulures, de démangeaison ; mais on a aussi des élancements, des décharges électriques et des impressions de coups de poignard.

 

Et ces douleurs peuvent persister après le zona. Elles peuvent durer des mois ou mêmes des années après la phase aigüe. C’est ce qu’on peut voir ici :

« L’éruption est très souvent accompagnée, voire précédée de douleurs, appelées névralgies zostériennes aiguës (NA). Elles sont suffisamment sévères et prolongées pour significativement altérer la qualité de vie des sujets atteints. Les NA peuvent être variables dans leur intensité et leur mode de présentation. Elles peuvent croître en intensité avec l’évolution de l’infection, être constantes ou intermittentes, ne se déclencher qu’à l’effleurement cutané ou n’être qu’une sensation prurigineuse. Chez certains, et particulièrement les plus âgés, les NA ne se résolvent pas, persistant ainsi des mois, voire des années. Les névralgies post-zostériennes (NPZ) représentent la complication la plus fréquente (jusqu’à 50% après 70 ans), la plus tardive (> 3 mois) et la plus invalidante. Consécutives à une fibrose cicatricielle, elles traduisent une hyperexcitabilité du premier neurone afférent et une sensibilisation et/ou une hyperexcitabilité centrale. »

Ici, il est dit que :

« Dans toutes ces études, près de 20% des patients ≥ 50 ans présentaient encore des douleurs après six mois. »

Ici :

« La principale complication du zona demeure la névralgie (de « nerf » et « douleur ») post-herpétique, qui touche de 5 % à 20 % des patients. Elle se définit comme une douleur qui persiste plus de 90 jours après le début de l’infection. En deçà de trois mois, on considère qu’elle fait partie de l’infection aiguë. »

Ici :

« Un tiers des personnes de plus de 60 ans qui développent un zona auront des douleurs post-zostériennes (douleurs très douloureuses). A partir de 70 ans, ce chiffre grimpe même à 50% (présentant des douleurs post-zostériennes). Mais dans ce cas aussi certaines sources comme ce même article de CBSNews évaluent plutôt les douleurs post-zostériennes comprises entre 10 et 20% des patients souffrant de zona. »

Ici, on a une explication aux douleurs :

« Si on parle de « névralgies » post-zostériennes, c’est parce que les douleurs post-zona sont de type neuropathique, c’est-à-dire qu’elles sont liées à une lésion du système nerveux : les fibres nerveuses, qui transmettent les sensations, fonctionnent mal. Endommagées lors de l’épisode de zona, elles envoient des informations erronées au cerveau sur ce qui se passe au niveau des muscles, de la peau… Le cerveau de la personne reçoit des messages de douleur, sans aucune raison. Pourtant, la douleur est bien réelle… »

 

On a plusieurs problèmes ici.

Déjà, pour les douleurs ressenties durant la crise de zona, on comprend les sensations de brulures, les démangeaisons, et la sensibilité extrême de la peau, donc les douleurs au toucher. L’inflammation de la peau lors de l’éruption doit rendre les nerfs très sensibles et également entrainer une sensation de brulure.

Pour les sensations de décharge électrique et de coup de poignard, c’est plus problématique. Il est possible que le signal nerveux passe mal et que du coup, quand il passe (lors d’un stimulus), il le fasse d’un coup, avec une intensité élevée, ce qui donnerait des impressions de décharge électrique. Le côté coup de poignard est un peu plus bizarre, mais il se peut que ça soit un dérivé de l’impression de décharge électrique.

Donc, c’est possible. Mais, il se peut également tout à fait que dans bon nombre de cas, ça vienne d’autres causes. Ce que je pense, c’est que vu qu’il y a inflammation sous-jacente, ces sensations de décharges électriques ou de coup de poignard peuvent venir de problèmes de type péricardite ou pleurésie ou encore péritonite.

En effet, le cœur, les poumons ainsi que la cavité abdominale sont chacun isolés du reste du corps par un système de double membrane coulissante. Entre ces deux membranes se trouve un liquide lubrifiant qui leur permet de coulisser l’une par rapport à l’autre. C’est logique, comme ce sont des organes qui sont soumis à des mouvements, mais ceci à l’intérieur de tissus qui sont soumis à d’autres mouvement, et à côté d’autres organes qui bougent eux-aussi, il faut que ces organes soient isolés des tissus et des organes qui les entourent. Sinon, ils se retrouveraient tiraillés de tous les côtés.

Seulement, si les deux membranes n’arrivent plus à coulisser correctement l’une par rapport à l’autre, le tiraillement en question va apparaitre, ce qui va provoquer de vives douleurs de type décharges électriques ou coups de poignard. Et une telle chose peut arriver entre autres s’il y a inflammation des membranes.

Or, si le zona est causé en réalité par une inflammation d’un ou de plusieurs organes du centre du corps, il est très possible que ça s’accompagne d’une inflammation d’une ou de plusieurs de ces membranes, c’est-à-dire d’une péricardite, d’une pleurésie ou d’une péritonite.

Dans ce cas, les douleurs de type décharge électrique ou coup de poignard s’expliqueraient très bien. Ce serait en fait les tiraillements en question qui les provoqueraient.

D’ailleurs, ici, on apprend que le zona peut provoquer des douleurs intercostales :

« une infection telle, un zona (névralgie postherpétique provoquée par le zona) ; »

Or, les douleurs intercostales évoquent quelque-chose de différent de celles du zona. Pour le zona, on pense à des douleurs plutôt en surface, sur la peau. Les douleurs intercostales, elles, se situent en profondeur, exactement comme les douleurs de type péricardite, pleurésie ou péritonite.

D’ailleurs, les douleurs intercostales peuvent être provoquées par une péricardite, comme on peut le voir ici :

« Douleur intercostale, thoracique ou de la cote gauche : et si c’était un problème cardiaque ?

Toute douleur au niveau de la cage thoracique inquiète, car elle fait penser à un problème cardiaque. Des douleurs intercostales peuvent en effet être l’un des symptômes :

  • d’une angine de poitrine (ou angor)
  • d’un infarctus du myocarde
  • d’une péricardite aiguë« 

Et ici :

« Il existe de très nombreuses causes possibles aux douleurs de la cage thoracique. Du zona intercostal – qui s’accompagne généralement d’une éruption – jusqu’aux simples douleurs musculaires en passant par la fracture d’une côte après un choc, les reflux gastro-œsophagiens ou encore le stress, . Parmi les causes les plus redoutées figurent diverses pathologies cardiaques, vasculaires et respiratoires dont les plus connues sont :

  • l’infarctus du myocarde et l’angine de poitrine ;
  • l’embolie pulmonaire ;
  • la péricardite sévère (inflammation du muscle cardiaque) ;
  • la dissection de l’aorte (très rare, elle correspond à l’apparition d’une fissure sur l’aorte) ;
  • le pneumothorax sévère.

Il existe également des cas de douleur projetée au thorax alors que l’organe atteint se trouve dans l’abdomen (ex. : appendicite, maladie du pancréas). »

Donc, voilà, le fait qu’on puisse ressentir des douleurs intercostale aussi bien avec du zona qu’avec une péricardite va dans le sens de l’idée que, dans de nombreux cas, ces types de douleurs causés en apparence purement par l’état des nerfs lors du zona viennent en fait d’une péricardite, c’est-à-dire d’un problème physique. Et ça peut venir d’une pleurésie ou d’une péritonite.

Pour les péritonites, l’orthodoxie médicale semble considérer essentiellement des problèmes de perforation ou d’infection, et pas d’inflammation des organes adjacents. Mais, on peut trouver ceci pour diverses pathologies abdominales :

« Qu’est-ce qui provoque des douleurs intercostales ?

À savoir que certaines pathologies abdominales (au niveau de l’estomac, du foie ou du pancréas) peuvent parfois engendrer des douleurs qui irradient vers les côtes ou le thorax. »

Donc, des pathologies abdominales peuvent entrainer des douleurs intercostales ou thoraciques. Et les pathologies abdominales vont généralement être accompagnées d’une inflammation des organes concernés, que ce soit le foie, l’estomac ou le pancréas. Et l’inflammation de ces organes peut évidemment s’accompagner d’une péritonite, c’est-à-dire d’une inflammation du péritoine, la membrane qui entoure les organes présents dans l’abdomen.

De quels types sont les douleurs intercostales. On a une réponse ici :

« Quels sont les symptômes de douleurs intercostales ?

Une douleur intercostale ou thoracique peut provoquer une sensation de serrement, de brûlure, de crampe plus ou moins intenses, apparaître de façon brutale ou progressive, et s’intensifier à l’inspiration ou en toussant, des caractéristiques clés pour poser le diagnostic. »

Donc, en plus des douleurs vives, on peut avoir une sensation de brulure, comme pour le zona.

Et comme on l’a vu, les personnes qui ont développé un zona ont 59 % de risque en plus de subir un infarctus du myocarde. L’insuffisance rénale est liée à un risque accru de faire un zona. Idem pour les personnes qui ont un cancer du pancréas. Comme ces pathologies peuvent s’accompagner de péricardites ou de péritonites, ça veut dire qu’on va avoir souvent à la fois un zona et une péricardite ou une péritonite. Donc, les douleurs de type décharge électrique et coup de poignard pourront être en fait dues à ces pathologies.

On remarque que les douleurs de type coup de poignard surviennent surtout au moment de l’éruption cutanée. Les douleurs post-zona sont généralement moins vives. Ce sont plus des sensations de brulures, de démangeaisons, etc…

Avec ce qu’on a vu, c’est logique. L’éruption cutanée est le moment le plus fort de la crise. Et c’est donc à ce moment-là que l’inflammation des organes sous-jacents est la plus intense, ce qui provoque le problème de glissement des membranes. Une fois le pic d’inflammation passé, les membranes glissent à nouveau normalement, ce qui fait disparaitre les douleurs de type coup de poignard.

 

Ça explique aussi la persistance des douleurs après le zona. Alors que ce phénomène pose problème dans la version officielle. Autant on comprend qu’on puisse ressentir des douleurs lors de l’éruption, puisqu’il y a inflammation de la peau. Mais on comprend difficilement comment il pourrait continuer à y avoir des douleurs alors que l’éruption cutanée a disparu.

L’explication officielle est que l’inflammation aurait endommagé les nerfs durant la phase aigüe de la maladie. Seulement, il n’y a pas de douleurs post varicelle chez les enfants. Et c’est la même chose pour la plupart des maladies éruptives. Alors, pourquoi y en aurait-il pour le zona ?

Par contre, avec ma théorie, la chose est tout à fait logique. Les douleurs persistent parce que la pathologie sous-jacente n’a pas été guérie. Comme, l’inflammation continue, diverses douleurs se manifestent. Et certaines ressemblent beaucoup à ce qu’on a avec une angine de poitrine (angor). Voici quelques douleurs post-zona qu’on peut ressentir (ici) :

« A la cicatrisation des vésicules un phénomène douloureux neuropathique peut s’installer : La Douleur post zostérienne (post – zona) totalement différente de la première.

Les douleurs ont un caractère neuropathique et concernent le même territoire où se localisaient les vésicules, ce sont des décharges électriques, compressions, démangeaisons, étau, brûlures continues et exacerbées par le frottement le plus souvent accompagnées d’un déficit sensitif plus ou moins marqué. Ce phénomène douloureux peut persister des mois ou des années après le Zona et peut régresser spontanément après quelques semaines. »

Et pour l’angine de poitrine, on a aussi des sensations de compression, étau et brulures, comme on peut le voir ici :

« On décrit l’angine de poitrine, aussi connue sous le nom d’angor, comme un serrement, une impression d’étouffement ou une sensation de brûlure – qui se produit au centre de la poitrine, derrière le sternum. »

On pourrait me répondre que si, dans un certain nombre de cas, les douleurs post-zona relèvent en fait de l’angine de poitrine, les douleurs devraient être surtout ressenties lors d’efforts.

C’est vrai. Mais, en ce qui concerne les impressions de décharges électriques, ça doit venir des membranes qui continuent à ne pas bien coulisser et à faire souffrir, même si probablement moins qu’avant. Et ça, ça n’est pas lié à l’effort. Or, c’est le symptôme le plus douloureux. Donc, si le pire symptôme n’est pas lié à l’effort, les médecins vont avoir moins tendance à penser qu’il s’agit en réalité d’un problème cardiaque. Et comme ça finit par disparaitre au bout de quelques semaines et qu’il y eu un zona juste avant, le médecin va avoir tendance à écarter la cause cardiaque.

Les autres types de douleurs (compression, sensation de brulure) vont dépendre de l’effort. Donc, le médecin pourrait se dire qu’en réalité le problème est d’ordre cardiaque. Et effectivement, c’est souvent ce qu’il va se dire, mais, ça va produire un raisonnement biaisé qui ne conduira pas à remettre en cause le diagnostic de douleurs post-zona. En effet, souvent, le zona arrivera après un diagnostic d’insuffisance cardiaque. Donc, si jamais le patient déclare que ses douleurs surviennent surtout suite à un effort, le médecin dira que les symptômes des deux affections se mélangent plus ou moins, ou que l’insuffisance cardiaque augmente les douleurs en cas d’effort. Donc, le médecin dira à demi-mots que la douleur vient du zona, mais que le lien entre effort et douleur est dû principalement à l’insuffisance cardiaque et pas au zona. Autrement dit, c’est le zona qui crée la douleur, mais c’est l’angine de poitrine qui l’augmente lors d’efforts.

Inversement, il y aura aussi souvent un diagnostic d’insuffisance cardiaque après le zona. Si le patient déclare que les douleurs arrivent après un effort, le médecin fera réaliser un bilan cardiaque. Et il le fera d’autant plus volontiers qu’il y a nettement plus de cas d’insuffisance cardiaque chez les personnes qui ont fait un zona thoracique. Et si le test révèle une insuffisance cardiaque, le médecin expliquera le lien entre effort et douleur de la même façon que dans le cas précédent. Ça sera l’insuffisance cardiaque qui sera à l’origine du lien entre effort et douleur, et pas le zona.

Il faut voir également qu’on va éventuellement donner des médicaments de type opiacés pour limiter les douleurs en question. Et du coup, ça aura le même effet que les médicaments contre l’angor. L’effet de relaxation musculaire et de vasodilatation, va faire que le retour veineux va être moins intense, ce qui va limiter les emballements du cœur. Et le manque d’énergie résultant du traitement va aussi conduire à faire nettement moins d’efforts. Donc, si la personne ne peut plus faire d’effort (ou beaucoup moins), le lien entre efforts et douleurs ne va plus pouvoir apparaitre.

Par ailleurs, les douleurs post-zona sont aussi causées par une inflammation du foie, des reins, et éventuellement du pancréas. Et l’inflammation de ces derniers n’est pas ou peu liée à l’effort. Donc, on va avoir beaucoup de cas où il n’y aura pas ou peu de liens avec un effort, ce qui rendra la corrélation entre zona et effort assez faible pour que les médecins disent qu’il n’y en a pas. Du coup, le problème ne doit pas être documenté. Et s’il n’est pas documenté, les médecins nieront qu’il y en ait un.

Par ailleurs, si les organes sous-jacents sont encore enflammés, il est possible que certains nerfs plus ou moins près de la surface de la peau le soient aussi. Et coup, les douleurs ne disparaissent pas. L’inflammation n’est plus suffisante pour entrainer une éruption cutanée, mais l’est assez pour agresser le nerf. Ici, on va avoir plutôt des douleurs de type sensation de brulure, démangeaisons, sensibilité exacerbée, etc…

Il se peut aussi qu’après un certain niveau et temps d’agression, les nerfs locaux soient définitivement endommagés. Ici, la situation serait la même que celle décrite par l’orthodoxie. Mais toute la différence viendrait du fait que c’est parce qu’il y a eu persistance de l’inflammation après la crise aigüe. Mais, c’est peu probable. Le fait que l’inflammation continue de façon moins intense ne suffirait pas. Il faudrait une nécrose avancée de la zone pour que ça arrive. Et ça n’est pas ce qu’on constate, même durant la phase d’éruption. Donc, ça ne pourrait être qu’une situation extrêmement rare. 99 % des cas viennent du fait que l’inflammation du ou des organes sous-jacent perdure.

 

Le fait que plus les gens sont âgés et plus les douleurs ont tendance à persister va dans le sens de mon hypothèse. Plus la personne est âgée et plus la pathologie sous-jacente va être importante et va durer. Du coup, les douleurs post-zona vont se prolonger.

D’ailleurs, plus une personne est âgée, et plus elle va avoir de problèmes de santé touchant les organes centraux. Et effectivement, on a vu plus haut que plus une personne est âgée, et plus elle a de risque de développer un zona. Ce qui est encore confirmé ici :

« Le zona peut survenir à n’importe quel âge, mais les chances de le développer augmentent de façon significative avec l’âge. Ainsi, il est plus courant de le remarquer chez les seniors de 65 ans ou plus. En effet, en passant la barre des 65 ans, les chances d’être victime de cette maladie sont multipliées par 2 ou plus. Le zona est aussi très fréquent chez les personnes de plus de 85 ans. Dans cette catégorie d’âge, il touche au moins une personne sur deux. »

Et les douleurs peuvent durer d’autant plus que comme on croit qu’il ne s’agit que de douleurs post-zona, c’est-à-dire uniquement nerveuses, assez souvent, on ne va pas adresser le vrai problème, à savoir des problèmes hépatiques, rénaux, pancréatiques, cardiaques, etc… Alors, au bout d’un moment, on va probablement le faire. Mais, il pourra se passer des mois avant que le médecin se dise qu’en plus du problème du zona, il y a peut-être aussi une autre pathologie en jeu ; ou en tout cas, fasse des examens un peu poussés.

Par ailleurs, on va souvent donner des opiacés par voie orale pour calmer les douleurs des gens âgés qui ont les douleurs persistantes. Du coup, ils pourront se retrouver très affaiblis. Et avec le problème présent dans l’un ou plusieurs des organes centraux, si des analyses sont réalisée, les résultats ne seront pas bons. Il sera alors possible que le médecin pose un diagnostic de stade terminal. Bien sûr, ça n’arrivera pas si la personne a moins de 85 ans. Mais, dans le cas contraire, ça ne sera pas si rare.

 

5)    Vaccins et zona

 

Avec ce qu’on vient de voir sur le zona, il est clair que les vaccins peuvent le provoquer. En effet, ceux-ci peuvent avoir un effet délétère sur le foie, les reins, le pancréas ou le cœur. Or, l’inflammation de ces derniers peut provoquer le zona.

Probablement que ça ne fera pas grand-chose sur des organes sains d’une personne jeune. Mais, s’ils sont déjà endommagés, il est possible que le vaccin soit suffisant pour entrainer un zona.

Et on peut penser que si le principe agressif qu’il y a dans certaines doses de vaccin atteint l’œil, il peut provoquer un zona ophtalmique.

 

Alors, dans les commentaires de cet article du Figaro, beaucoup de gens rapportent des cas de zona après la vaccination contre le covid19. Je pense que c’est possible, parce qu’on m’a rapporté directement des effets secondaires de type ganglions gonflés ou éruption cutanée après la vaccination contre le covid19.

Cela dit, il semble que l’élite cherche à favoriser la dissidence médicale en chargeant le vaccin (ça participe à la mise en place des deux camps qui s’opposeront lors de la future troisième guerre mondiale). Du coup, il est possible que les témoignages dans les commentaires du Figaro soient faux, ou au moins qu’une partie le soit.

Et au-delà des témoignages du Figaro, il y en a bien d’autres qui sont clairement très louches. On a par exemple celui de Nathalie Marquay, la femme de Jean-Pierre Pernaut, à la télévision qui dit que 8 jours après le vaccin contre le covid, son père a eu le zona :

Seulement, problème. Un gars comme Pernaut appartient évidemment au système. Donc, il est sûr qu’il n’a pas eu de vaccin. Et donc, le témoignage de Nathalie Marquay est un faux pour charger le vaccin.

Et vu que la télévision est entièrement sous le contrôle de l’élite, il est évident que Nathalie Marquay n’aurait jamais été autorisée à faire ce témoignage dans TPMP. TPMP a d’ailleurs amplement relayé les théories dissidentes sur le covid19. Ça non plus, ça n’aurait jamais été possible si ça n’avait pas été une volonté de l’élite.

De la même façon, on a eu plein d’histoires de sportifs très connus s’étant effondrés en pleine action, et ça, un peu partout dans le monde. Idem pour divers artistes et stars des médias, victimes de crises cardiaques ou d’autres affections. Mais, c’est la même chose. Il est évident que ces gens font partie du système. On ne va donc pas leur donner de vaccin, ou alors un truc avec du sérum physiologique. Donc, leurs soi-disant crises cardiaques ou autres problèmes sont factices. La plupart de ces gens ont simplement été retirés du jeu et on leur a donné une nouvelle identité.

Dans le même genre, mais dans le sens inverse, il y a l’histoire avec Djokovic qui a raté plusieurs tournois importants à cause de son refus de se faire vacciner. Seulement, tous les champions des sports les plus en vue étant des gens du système, l’élite lui aurait fourni un faux certificat de vaccination et il n’aurait dû avoir aucun problème pour participer aux tournois de tennis. Donc, l’histoire de son refus de la vaccination est là uniquement pour orienter une partie des gens vers de la dissidence sous contrôle de l’élite.

De toute façon, même en n’allant pas aussi loin dans le conspirationnisme, il est sûr que Djokovic, qui n’est pas connu pour être un enfant de cœur, aurait pu se payer sans problème un certificat bidon de la part de n’importe quel médecin un peu véreux (et en Serbie, vu les salaires des médecins, ça doit être facile d’en trouver un qui accepte de faire un faux certificat vaccinal pour 10.000 euros). Et c’est d’autant plus vrai pour celui qui le suit sur le circuit. En plus, l’état serbe aurait eu tout intérêt à lui fournir un faux certificat, pour qu’il puisse faire briller la Serbie. Idem pour les autorités du tennis. Avec l’affluence que génère un Djokovic, ils avaient tout intérêt à lui proposer un faux certificat. Vu qu’ils ferment totalement les yeux sur le dopage dans le tennis, ça n’est pas ça qui les aurait fait reculer une seconde. Donc, s’il n’a pas eu de certificat de vaccination, c’est que c’était organisé au plus haut niveau et qu’il était lui-même d’accord. Et les dirigeants de l’ATP et ceux de la Serbie étaient dans le coup.

Pourquoi faire ça puisque ça favorise les « antivax » ? Eh bien parce que le but, c’est justement d’augmenter le nombre d’antivax et plus généralement de conspirationnistes.

Cela dit, je pense qu’il est quand même vrai qu’une certaine proportion des vaccins contre le covid19 était toxique. Il fallait que ce soit le cas pour avoir une base réelle conduisant une partie des gens ordinaires vers le côté antivax. Il semble que ça ait été le cas particulièrement pour les vaccins à destination des jeunes. Déjà, on peut penser que l’élite s’est dit que comme ils étaient jeunes, ça ne risquait pas de les tuer. Et par ailleurs, comme ce sont surtout les jeunes qui sont susceptibles de basculer vers le conspirationnisme, il était mieux que ce soit eux qui aient le plus d’effets secondaires.

Mais donc, tout ça est spécifique au vaccin anti-covid19. Les vaccins pour les autres maladies doivent avoir une proportion de lots toxiques bien inférieure. Donc, il est vrai que les vaccins en général peuvent provoquer le zona, parce que pour chaque type de vaccin, l’élite doit introduire des lots toxiques. Mais, en dehors de celui pour le covid19, la proportion de ces derniers doit être assez faible. Donc, chaque type de vaccin doit provoquer seulement un petit pourcentage de cas de zona. Ensuite, il doit y avoir des lots très toxiques, et d’autre un peu moins mais qui le sont quand même. Donc, en fonction de l’état de la personne, un vaccin seulement moyennement toxique peut entrainer un zona ou pas.

Le problème, c’est que chez les personnes âgées, il y a répétition chaque année du vaccin contre la grippe. Donc, même si celui-ci ne provoque le zona que dans disons un cas sur 500, avec la répétition, ça finit par faire beaucoup de monde. Sur 20 ans, on peut finir par avoir 4 % des vaccinés qui auront développé un zona à cause du vaccin.

 

Les témoignages sur le Figaro sont donc entachés d’un fort doute quant à leur véracité. Mais je les mets quand même au cas où.

« ROMAN FLORAL GONCALVEZ le 13/07/2021 16:55

Bonjour, 1er vaccin moderne le 25 mars, 4 jours plus tard appel sos médecin, zona varicelle facial dû au vaccin. Nous sommes le 23 juillet, amélioration limitée…..,,, »

« Bagaude

le 08/07/2021 14:31

Vacciné au Pfizer. 13 jours plus tard : Zona »

« anonyme

le 25/05/2021 15:05

bonjour vacciné au Jansen je découvre un zona 15 jours plutard . j ‘ai eu la varicelle deux fois etant gamin donc sujet à ce type de virus . lien ou pas je ne sais pas . »

« anonyme

le 19/05/2021 21:04

Et bien je suis l’un des cas d’apparition de zona après une injection d’ARNm! 4 jours sans symptômes, et puis l’enfer, jusqu’à des douleurs thoraciques dont tout le monde se fiche… »prenez un Xanax » ou « non, ça n’a rien à voir avec le vaccin »! Quelle arrogance avec un vaccin qu’on connaît à peine sur l’humain, mais ça sait tout! Honteux! En attendant, le zona s’est étendu au 2/3 de mon dos, causant une névralgie intercostale donnant les symptômes d’un pneumothorax! »

« 3681331 (profil non modéré)

le 27/04/2021 23:36

Bonsoir, la deuxième injection du vaccin Pfizer a provoqué chez moi de nombreux effets indésirables et m’a beaucoup fatiguée, et 3 semaines après j’ai développé un zona intercostal très violent et très douloureux. Cela fait une semaine que cela a commencé et les médicaments ne me calment pas. C’est à en pleurer, je ne sais plus quoi faire. Je n’étais pas prévenue mais si je l’avais su avant je n’aurais pas accepté la vaccination. Je dois ajouter que je l’ai fait en toute confiance et que ce vaccin ne me stressait pas du tout, au contraire… Brigitte. »

« ELISABETH DUBOIS 2

le 27/04/2021 20:46

Je connais plusieurs personnes de mon entourage qui ont développé un zona après avoir été vaccinées. Il s’agit donc beaucoup plus que les centaines de cas répertoriés, les malades, ni leurs médecins ne faisant le rapprochement. »

« ANTOINETTE COURY

le 27/04/2021 15:55

Moi aussi j’ai contracté un zona 7 jours après ma première vaccination au Pfizer. Heureusement pris à temps et soigné rapidement. Le nombre de cas est loin d’être anecdotique contrairement à ce que l’on nous raconte à longueur de journée »

 

6)    Les illogismes de la théorie officielle

 

La version officielle contient diverses incohérences, bizarreries et affirmations non crédibles. Déjà, un virus qui n’infecterait qu’un bout de nerf et éventuellement un peu les chairs attenantes, c’est ridicule. Soit ça infecte l’ensemble des nerfs, et même l’ensemble du corps, soit ça ne fait rien. Mais ça n’infecte pas juste un morceau de nerf et ses zones périphériques sur une dizaine ou une vingtaine de centimètres.

Or, c’est bien ce qu’on nous dit ici :

« Le zona se manifeste par des éruptions cutanées douloureuses le long d’un nerf ou d’un ganglion nerveux. »

« À la suite d’une varicelle, presque tous les virus sont détruits sauf quelques-uns. Ils restent dormants dans les ganglions nerveux pendant plusieurs années. Avec l’âge ou en raison d’une maladie, le système immunitaire peut perdre de sa capacité à contrôler le virus, qui peut se réactiver. Une réaction inflammatoire s’installe alors dans les ganglions et dans les nerfs, causant l’apparition de vésicules disposées en grappes sur la peau. »

Alors, concernant le fait que ça n’attaque que le nerf et pas les chairs alentour, les sources ne s’accordent pas vraiment. Chez certaines, c’est seulement les nerfs qui sont touchés (extrait précédent). Chez d’autres, ça atteindrait apparemment aussi les chairs. C’est ce qu’on peut voir sur Wikipédia :

« Le virus varicelle-zona fait partie de la famille des herpèsvirus. Comme pour d’autres virus de cette famille, après la guérison de la varicelle, le virus reste quiescent dans les ganglions nerveux. À l’occasion d’une baisse de l’immunité il se réactive dans les ganglions nerveux, remontant alors par les fibres nerveuses jusqu’à la peau et provoquant une éruption caractéristique de la varicelle. »

Et sur le Manuel MSD :

« Lors des réactivations, le virus parcourt en sens inverse le trajet des fibres nerveuses jusqu’à la peau, qui présente alors des boutons douloureux semblables à ceux de la varicelle. »

Seulement, si ça se répandait dans la peau, on voit encore moins pourquoi ça ne se répandrait pas partout dans le corps, puisqu’une fois dans les tissus, ça atteindrait forcément le flux sanguin et ça irait infecter des tas d’autres endroits dans le corps. Donc, on devrait avoir une éruption généralisée.

 

Par ailleurs, même si la récidive est finalement relativement importante chez les personnes âgées et malades, elle devrait l’être bien plus. Normalement, puisque beaucoup des gens qui ont développé un premier zona sont plus ou moins immunodéprimés selon l’orthodoxie, ils devraient en développer un nouveau tous les 3 mois. Surtout qu’il n’y a souvent pas de raisons que l’immunité s’améliore vu les personnes concernées (au contraire, elle aurait plutôt des raisons de se détériorer). Mais ça n’est pas le cas. Ça ne l’est pas parce que la cause n’est pas microbienne et n’arrive pas tous les 4 matins.

D’ailleurs, s’ils développent un zona parce qu’ils sont relativement immunodéprimés, alors, ils ne devraient pas pouvoir guérir avant des mois. Un certain nombre devraient même mourir du premier zona. Mais, ça n’est pas ce qu’on constate.

 

On nous dit par ailleurs qu’après une varicelle, le virus reste dans l’organisme. Celui-ci n’arrive pas à l’éliminer totalement. Donc, de ce qu’on sait des virus, il continue à être produit par des cellules infectées. Mais, on suppose que comme le système immunitaire le connait déjà, il arrive à le combattre en permanence. Le fait qu’on relie le zona à une faiblesse immunitaire va dans ce sens. Si le zona se déclare, c’est parce que le système immunitaire est affaibli est n’arrive plus à lutter contre le virus de la varicelle.

Seulement, il y a un gros problème avec cette idée, c’est que si le système immunitaire était en contact permanent avec le virus, il devrait être super entrainé à le combattre. Donc, il faudrait vraiment qu’il soit extrêmement affaibli pour que le virus puisse à nouveau se multiplier. Mais s’il était si affaibli, alors, les gens qui développent un zona devraient développer plein d’autres maladies microbiennes. Mais ça n’est pas le cas.

Et comme dit plus haut, le zona ne resterait pas limité seulement au torse ou au visage. Il devrait envahir tout le corps. Et il devrait d’autant plus le faire qu’il y a souvent une fièvre avant que ne débutent les symptômes cutanés. Donc, dans la théorie officielle, ça veut normalement dire que le virus s’est répandu dans tout le corps. Mais, là non plus, ça n’est pas le cas.

C’est peut-être à cause de cet illogisme que la version officielle semble ne pas être exactement celle que j’ai présentée. En effet, selon celle-ci, le virus ne continuerait pas à se multiplier, mais deviendrait quiescent, c’est-à-dire qu’il se mettrait en sommeil.

C’est ce qu’on peut lire sur Wikipédia :

« Le virus varicelle-zona fait partie de la famille des herpèsvirus. Comme pour d’autres virus de cette famille, après la guérison de la varicelle, le virus reste quiescent dans les ganglions nerveux. »

Et sur Pourquoi Docteur (ici) :

« Après la guérison d’une varicelle, le virus reste endormiquiescent ») dans la racine des nerfs (« ganglion nerveux »). Des années plus tard, le plus souvent à l’occasion d’une baisse de l’immunité (âge avancé, mononucléose, simple stress, SIDA, certains cancers…), le virus se réactive dans un ou plusieurs ganglions nerveux. »

Et sur le Manuel MSD (ici) :

« Les personnes qui ont eu la varicelle développent une immunité et ne peuvent pas la contracter à nouveau. Cependant, le virus varicelle-zona reste inactif (quiescent) dans l’organisme après l’infection initiale par le virus de la varicelle, et se réactive parfois plus tard au cours de la vie sous forme de zona. »

Donc, là, on aurait un nouveau concept : un organisme non vivant pourrait se mettre en sommeil. Le délire. On nage dans le grotesque.

 

Mais, effectivement, si le virus était en sommeil, le système immunitaire ne le combattrait plus en permanence et ne deviendrait pas super efficace contre lui. Donc, il suffirait d’une baisse de l’immunité importante mais pas extrême pour lui permettre de se multiplier à nouveau.

Sauf que même dans ce cas, beaucoup de gens qui développent un zona devraient attraper d’autres maladies. S’ils développent un zona parce que leur système immunitaire est affaibli, ils devraient développer d’autres pathologies d’origine microbienne. L’idée du virus quiescent limite un peu la problématique en question, mais ça ne la supprime pas.

Par ailleurs, si le virus est endormi, pourquoi se réveillerait-il quand l’immunité diminue ? Avec la version du virus qui continue à se multiplier, mais qui est continuellement combattu par le système immunitaire, le fait qu’il arrive à nouveau à augmenter en nombre lors d’une baisse de la réponse immunitaire est logique. Mais avec cette théorie du virus en état de sommeil, il n’y a pas de raison qu’il se « réveille » au moment où le système immunitaire est affaibli. Bien sûr, on pourrait avoir une coïncidence. Coup de manque de chance, le virus se réveillerait alors que le système immunitaire serait moins fort. Seulement, pour que cette coïncidence survienne, il faudrait que le système immunitaire soit depuis longtemps en état de faiblesse.

Et donc, déjà, diverses autres maladies microbiennes auraient dû se développer avant le zona. Mais en plus, ce que j’ai dit sur le fait que les personnes ne devraient pas guérir du zona est encore plus vrai. Autant, sans ça, on peut éventuellement se dire que le système immunitaire a eu un mystérieux petit coup de mou passager (même si c’est peu crédible), et a réussi à se rétablir au bout de quelques semaines, autant là, on ne peut plus avancer cet argument.

 

L’idée que le virus reste en sommeil permet d’éviter un autre problème logique qui est qu’ici, il n’y a aucune histoire de mutation. Le virus reste dans l’organisme pendant des dizaines d’années. Mais, miracle, il ne mute pas ; chez personne. Ben voyons. Evidemment, avec la théorie du virus quiescent, ça devient possible. Seulement, la théorie du virus quiescent est absurde vu le fonctionnement d’un virus. En effet, ça n’est pas lui qui se multiplie, mais les cellules qui le produisent, donc, il n’y a aucune possibilité de « quiescence » pour un virus.

 

Sinon, on ne sait pas trop si le système immunitaire peut ou non intervenir dans les ganglions nerveux. Mais, dans les deux cas, il y a un problème.

Si c’est oui, on ne voit pas pourquoi il resterait du virus de la varicelle dans les ganglions nerveux. Normalement, il aurait dû être détruit aussi à cet endroit.

Le deus ex machina du virus quiescent peut éventuellement servir à nouveau ici. En effet, on peut alors éventuellement dire que puisqu’il n’est plus actif, le système immunitaire ne peut plus le repérer, ou quelque-chose comme ça.

Si c’est non, alors, tous les virus devraient s’être adaptés pour profiter de cette faiblesse du système de protection du corps. La rougeole, la variole, la polio, etc.., devraient être des maladies à rechute.

Par ailleurs, on ne comprend pas pourquoi le virus de la varicelle ne se répandrait pas dans tous les ganglions nerveux, puisque le système immunitaire ne pourrait pas aller l’y chercher. Et dans ce cas, lors du « réveil », il devrait entrainer une éruption cutanée sur tous le corps. Ou au moins dans des parties du corps assez diverses. Et il ne devrait pas y avoir de zone privilégiée (ici, le torse ou les yeux). Les zones touchées devraient être complètement aléatoires. Donc, statistiquement, chaque zone du corps devrait avoir une probabilité d’être touchée égale aux autres.

Et bien sûr, il y a le problème général des virus. Comment le système immunitaire pourrait arriver à éliminer les virus sans éliminer les cellules et donc sans détruire le corps ? On veut bien que toutes les cellules ne soient pas contaminées par le virus, mais quand même ; il y en a suffisamment pour que leur destruction conduisent à la mort.

Note : je rappelle que je ne crois pas à l’existence du système immunitaire. Mais, j’ai raisonné ici avec la logique et les théories de l’orthodoxie.

 

7)    Dopage, bodybuilding et zona

 

Avec ce qu’on a vu, il est logique que le dopage, le bodybuilding et l’alimentation hyperprotéinée entrainent des problèmes de santé, dont le zona (spécialement le zona thoracique).

Le dopage et l’alimentation hyperprotéinée vont agresser les reins et le foie (l’excès de protéine va boucher les reins, comme une colle le ferait sur un tamis). Les produits dopants de type anti-inflammatoires (corticoïde, stéroïdes, etc…) vont avoir tendance à faire gonfler le cœur (comme ça fait gonfler le reste du corps), ce qui va entrainer des problèmes cardiaques. L’inflammation du cœur va se répercuter sur les poumons. Du coup, chez les personnes qui abusent de produits dopants et qui font des efforts extrêmes, ces organes vont être enflammés. Et il y aura des cas de zona thoracique.

Ça va arriver spécialement chez les bodybuilders parce que ces derniers se dopent vraiment de façon extrême et mangent beaucoup de trop de protéines. Donc, ils endommagent fortement leur corps. C’est pour ça qu’on entend régulièrement que tel culturiste est mort à 35 ans d’une crise cardiaque ou d’une affection respiratoire ou d’une insuffisance rénale, etc…

Mais, ça va rarement être considéré comme du zona, vu la jeunesse des bodybuilders. Les médecins, et mêmes les bodybuilders eux-mêmes vont parler de rash cutané ou d’autres termes un peu fourre-tout.

Et on aura quand même rarement des symptômes aussi avancés que le zona. On aura plutôt de l’urticaire et des petits boutons.

Sur certains sites, on parle de l’urticaire induit par l’exercice. Il y a par exemple celui-ci :

« Les symptômes peuvent survenir pendant ou après l’exercice. Les symptômes les plus courants sont les suivants

  • urticaire
  • Démangeaisons de la peau
  • Rougeur de la peau
  • Difficulté à respirer ou sensation d’étouffement
  • Crampes d’estomac
  • Maux de tête
  • Gonflement du visage, de la langue ou des mains« 

L’urticaire et la rougeur de la peau vont venir d’une baisse de la pression osmotique causée par l’agression du foie ou par un excès d’eau dans les tissus causé par une insuffisance rénale temporaire. Une autre cause qui n’a rien à voir avec le présent problème est l’émission de produits opiacés suite à l’effort (endorphine), qui va entrainer de l’hypotension et donc une stagnation des liquides dans les tissus. La difficulté à respirer ou la sensation d’étouffement va venir d’une insuffisance cardiaque ou pulmonaire.

Et d’une façon générale, les chercheurs commencent à dire que le sport intensif a tendance à diminuer l’immunité (Simpson RJ, Campbell JP, Gleeson M, et al. Can exercise affect immune function to increase susceptibility to infection ? Exerc Immunol Rev. 2020;26:8-22, ici).

« La recherche a établi un lien entre l’exercice modéré et un système immunitaire fort. Cependant, des études ont également révélé un risque accru de maladie chez les personnes qui pratiquent un exercice intensif. »

Ça veut donc dire que les personnes qui font de l’exercice intensif vont avoir tendance à développer diverses maladies. En réalité, c’est surtout le dopage (et l’abus de protéines) qui va provoquer ça et assez peu l’exercice en lui-même. Et si c’est le cas, c’est parce que le dopage va endommager les organes centraux. Ça n’a évidemment rien à voir avec l’immunité et les maladies soi-disant microbiennes.

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