Une chose qui n’est pas très connue, à part chez les dissidents du sida, et qui va dans le sens de l’article d’hier, c’est que tous les tests d’anticorps, sont des tests à la limite ; ce ne sont pas des tests blanc ou noir, tout ou rien.
A priori, on s’attendrait à ce que soit il y ait des anticorps de tel microbe, soit il n’y en ait pas, donc, que soit le test ne trouve rien, soit il trouve quelque chose ; et que ce n’est que quand le test trouve quelque chose, même si c’est infime, qu’on dise que la chose est présente. Ce qui semblerait logique, parce que soit les anticorps sont présents soit non. Idem pour le microbe ; soit il est présent, soit non. Et ça devrait se retrouver au niveau des tests. Le diagnostic blanc ou noir devrait se baser sur un test lui aussi blanc ou noir. Mais ce n’est pas le cas du tout.
En fait, le test détecte toujours quelque chose, mais on fixe une limite à partir de laquelle on déclare que la personne a les anticorps contre tel microbe. En dessous de la limite, le test détecte encore la même chose qu’au dessus de la limite (en moins grande quantité bien sur), mais on dit qu’il n’y a rien. Alors que dès que la limite est dépassée, là, on dit qu’il y a quelque chose. Tout se joue sur la quantité détectée.
Dès qu’on passe une certaine quantité détectée, on dit qu’il y a quelque chose, alors qu’en dessous de cette quantité détectée, même si quelque chose est détecté, on dit qu’il n’y a rien. Le test n’est donc pas blanc ou noir, mais entre gris clair et gris foncé. Et c’est seulement en dessous d’un certain niveau de gris qu’on dit qu’il n’y a rien. Le résultat du test est donc entre gris clair et gris foncé, mais le résultat donné par le médecin, lui est bien blanc ou noir.
Tout ça, les médecins se gardent bien de vous le dire. Parce que c’est sur que ça entraînerait des questions gênantes de la part des patients. Comment peut-on croire à la validité d’un diagnostic blanc ou noir, à partir d’un test au résultat gris clair ou gris foncé ?
Ce qui est sur, c’est que ça remet complètement en cause la théorie officielle qui dit que les tests sont totalement spécifiques. S’ils l’étaient, les tests seraient bien tout ou rien, pas « plus ou moins ».
Ensuite, soit ça signifie que les liaisons anticorps et antigènes ne sont pas très spécifiques, hypothèse défendue dans la dissidence du sida. Soit ça signifie que mon hypothèse est la bonne, à savoir que les liaisons anticorps/antigènes ne sont pas spécifiques du tout.
PS : bien sur, se pose aussitôt la question du seuil, ou plus précisément du choix du seuil. Pourquoi dit-on que le seuil est à tel niveau plutôt que tel autre ? Qui fait ce choix, et pourquoi ? Cheminot, du forum sidasante, a pas mal travaillé là-dessus. Il a posé la question à pas mal de biologistes. Il n’a jamais eu de réponse.