Les causes du cholestérol et du diabète de type II

Etant sur le problème du cancer actuellement, je ne vais pas pouvoir finir la deuxième partie de mon document sur le cholestérol et les statines avant un certain temps.

Voici donc un résumé de ce que j’ai découvert concernant ce problème et celui du diabète.

En fait, l’écrasante majorité du temps, le cholestérol est causé par un excès de cortisol ou un surpoids ainsi que l’âge. Tout ça perturbe le cycle d’accumulation/vidange des cellules.

 

1) Taux de cortisol et cholestérol/diabète

 

Le problème général est le suivant. Quand le corps fonctionne normalement, les cellules se remplissent d’eau lors d’un repas, ce qui y fait également entrer les nutriments venant de l’alimentation. C’est l’élévation du taux cortisol après le repas qui leur permet d’entrer dans les cellules. En effet, la pression sanguine va augmenter, et l’eau du sang va entrer plus dans les tissus et les cellules. Par ailleurs, le cortisol doit aider chimiquement au gonflement des cellules. Les cellules consomment les nutriments, qui deviennent alors des déchets. Puis, quand le taux de cortisol descend, les cellules se vident en partie de leur eau. Ce qui fait partir les déchets en question dans le sang et le système lymphatique. Puis, ils sont éliminés par le foie et les reins.

Mais si une personne est tout le temps en excès de cortisol, alors, les cellules vont être gonflées en permanence ; ce qui fait qu’elles ne vont plus accepter de nouveaux nutriments venant de l’alimentation. En effet, Il faut qu’elles soient dégonflées pour pouvoir se regonfler à nouveau.

Donc, les nutriments ne vont pas pouvoir entrer dans les cellules, et plus généralement les tissus (parce qu’eux aussi vont avoir tendance à être gonflés en permanence). Et ils vont alors rester dans le sang. Du coup, les taux sanguins de cholestérol et de sucre vont augmenter. C’est aussi simple que ça.

Ce qui veut dire qu’un taux de cortisol élevé entraine à la fois du cholestérol et du diabète.

 

2) Pourquoi tous ceux qui ont du cholestérol n’ont pas de diabète et inversement

 

Alors, bien sûr, tous ceux qui ont du cholestérol n’ont pas de diabète. Mais, ce qui se passe, c’est que l’orthodoxie médicale a dû faire en sorte de définir les taux anormaux de sucre à un niveau plus élevé que le taux de cholestérol. Du coup, il y a moins de gens qui ont du diabète que de gens qui ont du cholestérol. Ca entraine que les gens qui ont du diabète de type II ont en général du cholestérol. Alors que la proportion des gens qui ont uniquement du cholestérol est assez élevée.

Ça veut dire que l’état des diabétiques est en général plus dégradé que celui des gens qui ont du cholestérol.

Par ailleurs, l’organisme aide le sucre à entrer dans les cellules via l’insuline, qui est une sorte de cortisol boosté. Donc, pour qu’une personne n’arrive pas à absorber le sucre, il faut que les cellules et les tissus soient vraiment très remplis ; ou alors, que le pancréas (l’organe qui produit l’insuline), soit endommagé. Mais, généralement, ça vient après.

Et on peut se demander si le sucre n’est pas une sorte de cortisol en lui-même, de plus faible puissance, ce qui ferait qu’il entrerait déjà plus facilement que le cholestérol dans les cellules.

Donc, le diabète correspond à un état général plus dégradé que le cholestérol. Et logiquement, il concerne moins de monde.

Ici, on peut se demander comment il peut se faire que certains diabétiques n’aient pas de cholestérol. Ce qu’il faut voir, c’est que le mauvais cholestérol (LDL-c) est produit par le foie. Et puisque l’état des diabétiques est en général moins bon que celui des personnes ayant du cholestérol, ce qui peut se passer, c’est que chez certains diabétiques, le foie est lui aussi dégradé, ce qui fait qu’il produit moins de cholestérol (LDL). Donc, la personne va avoir du diabète, mais pas de cholestérol. Ce qui veut dire qu’un diabétique qui n’a pas de cholestérol est souvent dans un état pire qu’un diabétique qui a du cholestérol.

 

Et concernant ce qui peut favoriser un taux de cortisol élevé, on a les substances et les situations déjà vu de très nombreuses fois sur ce blog : la pilule pour les femmes, le café (source très importante), certains thés, la bière, les conservateurs dans les aliments, le stress, les anti-inflammatoires, le manque de sommeil, etc…

 

3) Surpoids et taux de cholestérol/diabète

 

Le lien de causalité entre le surpoids et le cholestérol ou le diabète devient alors logique. Le surpoids vient soit d’un excès de cortisol, soit du fait de manger trop, trop souvent (grignotage) ou/et trop sucré. Donc, les cellules et les tissus sont trop gonflés d’eau, ce qui fait qu’on prend du poids. Et l’autre conséquence du fait qu’ils soient gonflés en permanence est que les nutriments restent dans le flux sanguin, ce qui entraine un taux sanguin trop élevé de cholestérol et de sucre.

Et bien sûr, plus on est gros, et plus les cellules et les tissus sont gonflés en permanence, et moins ils acceptent de nouveaux nutriments. Donc, plus on est gros, plus les taux de cholestérol et de sucre augmentent. Donc, les obèses vont avoir souvent du cholestérol ou/et du diabète.

4) Age et taux de cholestérol/diabète

 

Le lien entre l’âge et le cholestérol et le diabète est moins évident. Ici, le problème, c’est l’élasticité des cellules et des tissus. Plus on vieillit, et plus les tissus s’assèchent. Du coup, ils perdent une partie de leur élasticité. Or, moins les tissus sont élastiques et moins ils peuvent revenir à leur taille normale quand ils se vident de leur eau. Donc, ils vont garder un peu plus d’eau que des tissus jeunes lors de la vidange. Ainsi, lors du remplissage suivant, une partie des nutriments restera dans le sang. Et lors du remplissage, ils pourront un peu moins se gonfler que des cellules et des tissus jeunes. Donc, une partie des nutriments va rester dans le sang.

 

Les vaisseaux sanguins sont également moins élastiques. Or, le remplissage des cellules et des tissus repose en grande partie sur une surpression sanguine, elle-même causée par un resserrement des vaisseaux sanguins. Et la vidange repose sur une sous-pression sanguine, causée par une dilatation des vaisseaux sanguins. Le manque d’élasticité des vaisseaux va entrainer une diminution de l’ampleur de chaque étape du cycle. Les vaisseaux vont moins se contracter dans la phase de remplissage, et moins se dilater dans la phase de vidange. Donc, les cellules vont moins se remplir et moins se vidanger.

 

Par ailleurs, il y a le problème de l’état de constriction habituel des vaisseaux. On pourrait se dire qu’en situation « normale », les vaisseaux des personnes âgées sont en position neutre, c’est-à-dire ni trop serrés, ni trop relâchés. Dans ce cas, on n’aurait que le problème de l’élasticité qui jouerait.

Mais, chez les personnes âgées, ils vont avoir tendance à être en position serrée, c’est-à-dire en état de constriction.

Donc, il va déjà y avoir problème lors de la vidange. En effet, comme les vaisseaux ont tendance à être resserrés, lors de la vidange, la pression sanguine va rester élevée, empêchant les cellules et les tissus de se vider suffisamment. Donc, lors de la prochaine phase de remplissage, les cellules seront encore trop gonflées et refouleront une partie des nutriments, dont le cholestérol et le sucre, qui resteront dans le sang.

Et bien sûr, cette vasoconstriction va entrainer aussi une augmentation de la pression sanguine. C’est pour ça que les personnes âgées ont une tension plus élevée que celle des jeunes.

Mais, il y a un problème aussi lors de la phase de remplissage. En effet, comme ils sont déjà serrés, les vaisseaux ne vont pas pouvoir le faire beaucoup plus. Donc, l’eau ne va pas entrer assez dans les cellules et les nutriments vont rester en partie dans le sang, faisant monter le taux de cholestérol et de sucre.

L’orthodoxie médicale profite de ce phénomène naturel de vieillissement pour poser des diagnostics de cholestérol chez des personnes qui n’ont aucun problème de taux de cortisol élevé ou de surpoids. Elle va leur faire croire qu’ils risquent de mourir bien avant 80 ans, alors que c’est tout à fait faux. Une personne sans surpoids et en bonne santé générale peut vivre sans problème jusqu’à 90/100 ans, même avec un taux de cholestérol un peu plus élevé que la normale.

 

5) Consommation de substances à effet opiacé et taux de cholestérol et de sucre

 

La consommation de substances à effet opiacé pose aussi problème ; pas à l’usage, mais lors du sevrage.

Les opiacés et analogues permettent d’obtenir un effet vidange. Et ça, à moins d’avoir un effet opiacé permanent et très puissant, c’est bon pour le maintien du cycle accumulation/vidange.

Le problème des opiacés, c’est qu’ils font de moins en moins effet au cours du temps.

Alors, pour lutter contre ce phénomène, les consommateurs augmentent les doses du produit initial (consommation de tabac qui passe d’un quart de paquet par jour, à un demi, puis un, puis deux paquets), puis prennent d’autres produits ayant le même effet (début de consommation d’alcool, ou consommation d’alcool qui augmente, puis consommation de calmants, etc..), qui vont permettre de maintenir l’effet opiacé à un niveau acceptable ; c’est-à-dire d’être à peu près bien physiquement et mentalement.

Mais, arrive un moment où les produits auxquels les consommateurs ont accès ne vont plus avoir aucun effet ou très peu.

Et puis, ces produits sont nocifs pour le corps. Et souvent, les personnes qui en prennent depuis longtemps vont chercher à se sevrer.

Dans un cas comme dans l’autre, petit à petit, ou d’un seul coup, on va avoir un effet de sevrage ; c’est-à-dire un effet inverse à celui provoqué par l’opiacé. Le taux de cortisol va augmenter énormément. Et les cellules vont passer en mode accumulation en permanence.

Donc, ces personnes vont grossir. C’est pour ça que quelqu’un qui arrête de fumer prend généralement 10 ou 15 kg sur un ou deux ans.

A ce moment-là, le taux de cholestérol et de sucre va augmenter. Et selon leur état, leur âge, etc.., ces personnes risquent de se faire poser un diagnostic de cholestérol ou de diabète ou les deux.

Alors, pour ceux qui se sèvrent complètement, les choses peuvent revenir à la normale au bout de 1, 2 ou 3 ans. Mais, beaucoup de gens sont dans la situation où ils continuent à consommer ces substances, mais où simplement, elles font beaucoup moins effet. Ceux-là vont subir un effet de sevrage permanent.

Par exemple, prenons un fumeur qui consomme 2 paquets par jours. Mais ces 2 paquets ne font plus beaucoup effet. Et supposons qu’il ne compense pas avec d’autres produits de ce genre, il va grossir petit à petit, pendant des années. Et il risquera alors de se faire diagnostiquer du cholestérol ou/et du diabète.

Alors, généralement, le fumeur va compenser avec un autre produit, parce qu’il recherche l’apaisement. Donc, il ne va pas prendre énormément de poids. Mais, il pourra prendre quand même 10 ou 15 kg.

On a aussi le cas des personnes qui consomment de l’alcool à table sans être vraiment alcooliques. Comme l’alcool va finir par faire moins effet, ces personnes vont grossir petit à petit. Et elles vont se retrouver vers 50 ans avec un surpoids de 10 ou 15 kg, ou plus. C’est la figure du « bon vivant » de 40 ou 50 ans. Et là aussi, ça va être l’occasion de se faire diagnostiquer du cholestérol ou du diabète.

Et même s’il y a compensation avec d’autres produits, que ce soit pour le tabac ou l’alcool ou les deux, elle peut arriver après une période où la personne a été en situation de demi-sevrage pendant un ou deux ans. Donc, il va y avoir des périodes où la personne prendra du poids, puis se stabilisera lors de la prise de l’autre substance, puis reprendra du poids, etc… Donc, il y aura un phénomène d’évolution du poids par périodes, lié à la disparition puis au retour de l’effet opiacé.

Le problème qu’ont ces gens pour continuer à consommer du tabac ou de l’alcool, c’est qu’avec toute l’information disponible de nos jours, ils savent que fumer ou/et boire est mauvais pour la santé. Alors, quand ils ont 20 ans, ils en rigolent. Mais, à 45-55 ans, avec les premières grosses atteintes de santé, ils prennent le problème beaucoup plus au sérieux. Donc, ils vont quand même essayer de limiter leur consommation de tabac et d’alcool. Et du coup, ils vont se retrouver dans la situation de sevrage en question. Ils vont grossir et ils vont se faire diagnostiquer du cholestérol ou du diabète.

La porte de sortie pour maintenir l’effet opiacé à ces âges, ça va être la consommation de médicaments à effet opiacé. Seulement, la progression des doses est encadrée par le médecin. Donc, il y aura à nouveau des moments où ces personnes vont se retrouver en état de demi-sevrage et vont grossir, ce qui pourra aboutir à un diagnostic de cholestérol ou de diabète.

 

6) Diabète et pancréas

 

L’autre cause du diabète, c’est le fait que le pancréas ne fonctionne plus correctement et ne produit plus assez d’insuline. Mais, ça représente une minorité des cas. Et une fois de plus, les causes s’expliquent assez facilement.

Première cause, le fonctionnement du pancréas peut être perturbé lui aussi par le remplissage permanent des cellules. En effet, si les cellules du pancréas sont tout le temps en position « accumulation », elles ne vont plus relarguer l’insuline, ou en tout cas en moins grande quantité. Par ailleurs, comme il n’y a pas assez de mouvement, il y aura moins d’insuline de produite.

Ce phénomène doit commencer à poser problème pour la production d’insuline quand il est vraiment important, ce qui fait que les personnes qui commencent à avoir du diabète ne sont généralement pas encore concernées. Comme la prise de poids et l’influence des médicaments est progressive, c’est souvent après des années que les cellules du pancréas vont être assez impactée pour que la production d’insuline devienne insuffisante.

Deuxième cause, le pancréas peut être endommagé. C’est-à-dire que, même avec un rétablissement du cycle « accumulation/vidange », la quantité de pancréas produite serait insuffisante. En général, ça vient de la prise de substances toxiques pour le pancréas (et le corps en général).

Troisième cause : le vieillissement. Pareil que vu plus haut pour le corps. Le vieillissement va s’accompagner d’une moindre élasticité des cellules. Donc, tout le corps va être moins efficace dans le processus d’accumulation/vidange, dont le pancréas (et les glandes en général).

Quatrième cause : l’état du corps. En effet, le problème est relatif. Plus le corps va avoir des difficultés à absorber le sucre et plus il faudra des quantités élevées d’insuline pour le faire entrer dans les cellules. Donc, si le taux de sucre augmente dans le sang, ça ne sera pas forcément que le pancréas n’arrive pas à produire assez d’insuline dans l’absolu, mais qu’il n’arrive pas à en produire assez pour cet état dégradé du corps.

Du coup, on comprend pourquoi la maladie est souvent évolutive vers l’insulinopénie (le pancréas fabrique toujours de l’insuline, mais pas assez pour faire baisser la glycémie). C’est que les gens vont avoir tendance à grossir avec le temps. Par ailleurs, les médicaments vont prendre du temps pour endommager le pancréas. Et comme on l’a vu, l’âge fait que les glandes sont moins élastiques, ce qui entraine que plus on est vieux et moins le pancréas va fonctionner correctement. Donc, avec l’âge, la maladie évolue forcément négativement.

La dégradation de l’état du pancréas, et donc l’évolution vers l’insulinopénie est fortement accélérée par la prise de médicaments. Et, je n’ai pas encore analysé le problème en profondeur, mais on peut penser que les médicaments contre le diabète en font partie. Par contre, j’ai analysé le cas des statines en profondeur. Et on peut être assez sûr que les statines, de par leur effet oxydant, endommagent les cellules du pancréas et accélèrent le passage vers le stade insulinopénie. C’est comme un vieillissement accéléré du pancréas. Par ailleurs, à terme, les statines ont tendance à faire grossir.

 

Concernant l’insuline, je pense que c’est en fait une sorte de cortisol, mais plus puissant. Ça permet donc de faire entrer le sucre rapidement dans les cellules.

 

7) En résumé

 

Donc le cholestérol, comme le diabète, ça n’est qu’un problème de cellules et de tissus trop remplis, ce qui entraine que les nutriments ne peuvent pas y entrer et restent dans le sang. Ce sont des maladies parfaitement explicables. Il n’y a pas de causes mystérieuses et incompréhensibles, comme voudrait nous le faire croire l’orthodoxie médicale.

Le cholestérol et le diabète ne sont que la conséquence directe de problèmes qui se situent en amont, à savoir, les médicaments, la malbouffe, le stress, l’âge, etc… Et là, ce ne sont pas de vagues corrélations, ce sont des liens de causalité directe, explicables par la logique et donc parfaitement clairs.

 

8) La possibilité de ne plus avoir de cholestérol ou de diabète

 

Et du coup, à part l’âge, ce sont des problèmes qu’on peut tout à faire résoudre dans une majorité de cas. Et généralement assez facilement. Donc, aussi bien le cholestérol que le diabète ne sont pas des maladies inguérissables, comme on voudrait nous le faire croire. On peut s’en débarrasser en supprimant les causes citées précédemment.

C’est-à-dire ne pas boire de café, de bière, certains thés, d’une façon générale, les aliments amers, ne surtout pas manger entre les repas (au moins 4 ou 5 h entre deux repas), ne pas trop manger, ne pas manger trop de sucre, éviter les médicaments qui augmentent le taux de cortisol (anti-inflammatoires…), et d’une façon générale, tout ce qui augmente le taux de cortisol. Ne pas prendre de façon intermittente des substances à effet opiacé (surtout l’alcool, éventuellement le tabac). Ne pas supprimer ou réduire trop le sel, puisqu’en retour, le taux de cortisol augmente.

Bien sûr, plus on est gros, plus on est vieux et plus on prend de médicaments et plus ça va être difficile de repasser sous la limite (limite que l’orthodoxie abaisse de temps à autres pour obtenir plus de malades, mais c’est un autre problème, qu’on verra dans l’article complet). Mais, même dans ces cas-là, on peut souvent améliorer fortement la situation.

Pour le diabète en particulier, comme ça touche des personnes ayant une condition physique plus dégradée que celle des gens avec du cholestérol, il va être souvent plus difficile pour eux de retrouver un taux de sucre normal. Le poids d’une personne avec du diabète va avoir tendance à être supérieur à celui d’une personne avec du cholestérol. Et beaucoup ont des comorbidités (d’autres maladies) et prennent des médicaments pour ça. Et pour large partie d’entre eux, ce sont ces médicaments qui provoquent le diabète chez ces personnes. Seulement, impossible pour eux d’arrêter de les prendre, puisqu’ils croient que sans ces médicaments, les maladies qu’on leur a diagnostiquées vont les tuer. Mais, là aussi, on peut améliorer la situation, voire résoudre le problème.

A l’inverse, pour le cas du cholestérol, c’est potentiellement plus facile de s’en débarrasser puisque c’est le reflet d’un état moins dégradé que dans le cas du diabète.

 

9) Les stratégies de l’orthodoxie médicale pour enfermer les patients dans les diagnostics de cholestérol et de diabète

 

Beaucoup de personnes pourraient repasser assez facilement sous les seuils de cholestérol ou de diabète. Mais, l’orthodoxie médicale utilise diverses stratégies pour que ça n’arrive pas, ou que même si ça arrive, ça ne change rien.

 

9.1 Pour le cholestérol

 

Le problème est que l’orthodoxie fait évoluer la limite de cholestérol à atteindre une fois qu’elle a posé un diagnostic de cholestérol. Alors, ça s’insère dans une problématique plus générale de risque cardiovasculaire. Mais, avoir du cholestérol fait partie de cette problématique de risque cardiovasculaire, ce qui change déjà la limite. Par ailleurs, l’âge en fait partie aussi. Et ça, c’est un paramètre sur lequel on n’a aucune prise. Et ça veut dire que plus on avance en âge et plus la limite va être abaissée. La tension sanguine en fait, partie. Et les mêmes causes qui produisent « l’excès » de cholestérol et le diabète entrainent une augmentation de la tension sanguine. Eventuellement le surpoids fait partie de cette problématique. Et lui aussi est provoqué par les mêmes causes qui entrainent le cholestérol et le diabète. Bref, souvent, en plus du cholestérol, il y aura du surpoids et de la tension sanguine. Nettement moins qu’avec le diabète, mais tout de même un peu. Et en tout cas suffisamment pour que la limite soit encore un peu plus abaissée.

Donc, très souvent, aussitôt ou très peu de temps après avoir eu un diagnostic de cholestérol, la limite va être diminuée, ce qui rendra impossible de repasser en dessous de celle-ci en dehors de la prise de médicaments. Et même avec ces derniers, souvent la personne restera au-dessus de la limite.

Cette astuce de l’orthodoxie permet de faire en sorte que les patients ne puissent jamais arrêter de consommer des statines et autres médicaments contre le cholestérol. Concernant les comorbidités, la personne peut faire un régime et ne plus être en surpoids. Elle peut ne plus avoir de tension, mais elle sera considérée jusqu’à la fin de sa vie comme ayant un problème de cholestérol. Donc, une fois le piège refermé, il est presqu’impossible d’en sortir.

Mais, il doit être facile de repasser sous la limite initiale vu que l’état est moins dégradé que pour le diabète et que les comorbidités sont moins nombreuses et moins graves. Bien sûr, là aussi, plus on est vieux, plus on est gros et plus on prend de médicaments et autres substances problématiques, et plus il est difficile de retrouver un taux de cholestérol « normal ». Mais, si on n’a « que » du cholestérol, c’est en général que la situation n’est pas encore trop problématique.

 

9.2 Pour le diabète

 

Pour le diabète, comme ça touche des personnes dans un état plus dégradé que celui lié au cholestérol, l’orthodoxie a potentiellement moins besoin d’enfermer les gens avec la technique utilisée pour le cholestérol.

Mais, il y en a quand même une d’utilisée. En effet, le premier fait majeur est qu’une très grande partie des diabétiques est mise sous médicaments dès le départ. Eh oui, comme le diabète est considéré comme une maladie assez grave et évolutive, il faut prendre des médicaments tout de suite. Dès lors, toute amélioration de la glycémie sera attribuée aux médicaments. Le diabète ne sera pas guéri, mais soigné. Autrement dit, il sera toujours là. Donc, peu importe que la personne change de style d’alimentation, se mette au sport, etc… Elle sera toujours considérée comme diabétique. Déjà rien que ça, ça élimine pratiquement tout nécessité pour l’orthodoxie d’employer d’autres astuces diverses et variées pour enfermer les patients dans le diagnostic du diabète.

Et cette problématique est valable aussi pour le cholestérol. Même s’il y a une période d’observation de quelques mois, l’écrasante majorité du temps, la personne finira par prendre des statines. Dès lors, toute amélioration du taux de cholestérol sera attribuée aux statines.

 

Mais, même si la médecine officielle n’utilisait pas ce moyen pour enfermer les patients dans le diagnostic du diabète, de nombreux diabétiques auraient peu de chance de repasser sous la limite de glycémie. En effet, sans les connaissances nécessaires, il est très difficile de le faire. Et ces connaissances, les gens ne les ont pas. Et les médecins de base non plus.

Il faudrait analyser la situation en détail, mais globalement, on doit pouvoir répartir les diabétiques en 4 catégories :

  1. Les personnes en fort surpoids entre 20 et 45 ans
  2. Les personnes en fort surpoids après 45 ans
  3. Les personnes âgées, avec plusieurs autres comorbidités et prenant plusieurs médicaments
  4. Les personnes de plus de 50 ans avec un surpoids moyen.

 

Les personnes en forts surpoids, voire en obésité, entre 20 et 40 ans, sont celles qui devraient pouvoir se débarrasser le plus facilement du diabète. Mais, dans les faits, si elles sont dans cet état, c’est souvent qu’elles ne sont pas dans un bon environnement économique et culturel pour manger correctement. Ce sont des personnes qui n’ont généralement pas pris l’habitude de manger sainement. Et ça, ça va être très difficile à changer.

Par ailleurs, on a vu dans un autre article que l’obésité appelle l’obésité, parce que les personnes obèses vont avoir tout le temps faim. En effet, le cycle accumulation/vidange étant bloqué en position accumulation, les nutriments ne vont plus entrer dans les cellules, ce qui fait que, bien que ces personnes mangent des quantités importantes de nourriture, elles meurent de faim. Donc, il va leur être très difficile de manger moins.

La pilule fait grossir et va donc plomber fortement les femmes en ce qui concerne le poids. Et bien sûr, les médecins ne vont pas avouer que la pilule fait grossir. Donc, beaucoup de femmes vont continuer à prendre la pilule et grossir. Bien sûr, ça dépend des pilules. Les minidosées font beaucoup moins grossir que les plus fortement dosées. Mais, tout de même, sans des efforts constants, et même parfois malgré ça, ça finit par faire grossir.

Certaines personnes sont en fort surpoids à cause du café ; en fait, surtout du café dans l’environnement de travail. En effet, avant d’aller au travail,, pour se donner un coup de fouet, beaucoup de gens qui travaillent vont boire le café du matin. Puis, il va y avoir la pause-café de 10h. Ensuite, à la fin du déjeuner, beaucoup vont prendre un café pour éviter le coup de barre d’après repas. Ça fait déjà 3 cafés. Et certains vont encore en prendre un dans l’après-midi.

C’est particulièrement problématique chez les américains, qui aiment apparemment boire de grands verres de café. Alors, c’est vrai que leur café est moins fortement dosé que celui des européens. Mais, comme il y en a beaucoup plus, au final, ça fait des doses de café largement supérieures, ce qui fait que la prise de poids est bien plus importante. C’est en partie pour ça que les adultes américains sont obèses (en plus de la malbouffe bien sûr, qui est remplie d’additifs qui augmentent le taux de cortisol).

Et les médecins ne sachant pas que le café fait grossir, ne vont pas les empêcher d’en prendre.

Ce problème du poids va toucher un peu tout le monde. On va avoir aussi bien des populations assez défavorisées, qui n’ont pas une bonne culture diététique (que ce soit avec de la malbouffe ou avec de nourriture de qualité) que des femmes entre 15 et 50 ans qui prennent la pilule, que des actifs qui boivent trop de café.

Enfin, comme on l’a vu, les personnes âgées avec des comorbidités et prenant des médicaments vont avoir beaucoup de difficulté à arrêter ces médicaments. Or, ce sont très souvent les médicaments qui seront la cause principale du diabète. Et il y a bien sûr l’âge lui-même, qui pose problème. Et une partie de ces personnes sera en surpoids. Donc, il serait très difficile à ces personnes de repasser à un niveau de sucre normal.

 

Donc, sans les connaissances nécessaires, la plupart des gens continueraient à mal et trop manger, à prendre la pilule pour les femmes, à boire trop de café pour les actifs, et à prendre des médicaments problématiques, etc… Et du coup, même sans utiliser l’astuce de mettre les gens très rapidement sous médicaments, la plupart ne repasseraient pas sous la limite.

 

10) Le conseil aux diabétiques de faire du sport

 

Alors, c’est vrai que l’orthodoxie médicale conseille aux diabétiques de faire du sport. Et effectivement, le sport peut être efficace, puisqu’il permet de rétablir une bonne partie du cycle accumulation/vidange. Donc, en apparence, les médecins donnent des conseils utiles pour ne plus avoir de diabète. Ce qui semble signifier qu’ils veulent véritablement aider les gens.

Sauf que pour la plupart des diabétiques, ce conseil ne servira pas à grand-chose, soit à moyen-terme, soit à long-terme. En effet, des personnes obèses ou des personnes âgées en mauvaise santé ne pourront pas faire beaucoup de sport. Et le peu de sport qu’elles arriveront à faire ne leur servira pas à grand-chose. Ça ne sera pas assez prolongé et intense pour leur permettre de changer la donne. Donc, les médecins ne prennent pas grand risque en donnant ce genre de conseil.

Ça peut servir pour les personnes de plus de 50 ans en surpoids moyen. Mais, même si elles repassent sous la limite, elles ne seront considérées que comme étant en rémission, pas comme étant guéries. Et, faute de bons conseils, la plupart repasseront au-dessus de la limite avec l’âge, la prise de médicaments, la diminution de l’effet des analogues d’opiacés, etc…

Et puis, d’une façon générale, la plupart des personnes de cette catégorie ne feront pas de changements assez significatifs dans leur façon de vivre pour repasser sous la limite. Ça n’est pas à 50 ans qu’on se découvre une âme de sportif, qu’on change ses habitudes alimentaires, qu’on arrête de fumer et de boire. Certains vont le faire, mais ça va représenter une minorité.

C’est pour ça que l’orthodoxie laisse filtrer des histoires de personnes qui ont réussi à se débarrasser de leur diabète seulement en modifiant leur alimentation et en faisant du sport. Elle sait que ces histoires ne changeront rien à la masse du marché. Ça fera disparaitre peut-être 1 ou 2 % des clients, donc, pratiquement rien.

 

11) Quelle est l’espérance de vie d’une personne avec du cholestérol ou du diabète ?

 

Puisqu’avoir du cholestérol est le reflet d’une situation dégradée, on pourrait se dire que, tout de même, un taux de cholestérol élevé est un signe d’une espérance de vie nettement raccourcie.

Alors, bien sûr, les diagnostics de cholestérol recouvrent des réalités très différentes. Entre la personne de 60 ans en léger surpoids, ne prenant aucun médicament et aliments à problème et une personne de 70 ans obèse se bourrant de médicaments et aliments augmentant le taux de cortisol, il est évident que la deuxième a beaucoup plus de chance de mourir précocement que la première.

Et ça, les médecins le savent. C’est pour ça qu’on a le concept de comorbidité. Mais, ils le savent seulement dans une certaine mesure. Globalement, ils pensent que dès qu’on a du cholestérol, on va mourir un peu après ou avant 70 ans. Et ça, même si on n’est pas en trop mauvais état par ailleurs. Donc, dans l’esprit des médecins, la perspective de survie est basse dès le départ. Pour une personne ayant des comorbidités diverses, ils penseront à une mort dès la soixantaine ou même avant.

Mais, en réalité, les personnes ayant juste un peu de cholestérol n’ont aucune raison de mourir avant 90 ans.

La question est alors : quelle est la proportion de gens ayant du cholestérol qui sont dans un état vraiment mauvais ? On peut en avoir une petite idée en comparant le nombre de personnes ayant du cholestérol à celui des personnes ayant du diabète. En France, 8 millions ont du cholestérol et 4 millions du diabète. Et une grande partie de celles qui ont du diabète ont du cholestérol. Selon l’orthodoxie, c’est environ la moitié, c’est-à-dire que 2 millions de personnes ont à la fois du cholestérol et du diabète. Donc, dans le groupe des gens avec du cholestérol, on a 6 millions de personnes avec seulement du cholestérol, et 2 millions avec en plus du diabète. Autrement dit, 75 % des gens avec du cholestérol ont seulement du cholestérol. Et on a vu que quand il y a du cholestérol seul, c’est généralement que la situation n’est pas encore trop grave. Ce groupe doit être constitué de personnes qui ont une condition physique encore correcte.

Donc, la plupart des gens à qui on a diagnostiqué du cholestérol doivent être dans une situation suffisamment bonne pour que leur espérance de vie reste tout à fait acceptable. Ils pourront vivre jusqu’à environ 90 ans.

Pour ceux qui ont du cholestérol et du diabète, la situation est plus dégradée. Donc, là, on sera plutôt sur du 85 ans pour les personnes ayant seulement un diabète léger.

Ensuite, plus le diabète est élevé et plus l’état de santé aura tendance à être mauvais. Mais, ça n’est pas vraiment le taux de sucre qu’il faut analyser ici, mais le surpoids, la consommation d’alcool et de médicaments. Une personne obèse aura une espérance de vie nettement amoindrie. Là, on sera sur du 70 ans, ou même moins. S’il y a prise de nombreux médicaments, pareil. Et idem avec la prise excessive d’alcool. Dès qu’un de ces trois paramètres augmente nettement, l’espérance de vie diminue fortement.

Donc, un obèse pourra avoir une espérance de vie de seulement 50-60 ans, de la même façon que quelqu’un qui prend beaucoup de médicaments ou qui consomme beaucoup trop d’alcool. Et si c’est combiné, ça pourra être encore moins.

Mais l’important ici, c’est qu’en ce qui concerne le cholestérol, on a une large majorité de gens qui en ont sont dans un état de santé encore suffisamment bon pour vivre jusqu’à 90 ans. Et même pour les personnes qui ont du cholestérol et un peu de diabète, l’espérance de vie est probablement d’environ 85 ans. Donc, le discours alarmiste qu’entretient l’orthodoxie sur le sujet est complètement fallacieux.

 

La médecine officielle répondra qu’il y a 60 ans, les gens mourraient tôt de maladies cardiovasculaires, dans les 55-65 ans. Donc, ça montre bien que quand le cholestérol n’était pas encore traité (les statines ne sont arrivées que dans les années 80), l’espérance de vie était faible.

Mais, prendre cette période comme référence est également fallacieux. En effet, si les gens mourraient beaucoup de maladies cardiovasculaires, et à des âges précoces, dans les années 1960-1970, c’est que les gens fumaient comme des sapeurs et buvaient beaucoup. C’est ça qui tuait essentiellement, et pas le cholestérol. Et ça n’est donc pas les statines qui ont permis de réduire la mortalité cardiovasculaire, mais principalement la forte diminution de la consommation de tabac et d’alcool.

Mais, prendre cette période comme référence a permis et permet encore de faire paniquer (à raison) les populations sur les maladies cardiovasculaires. Et en accusant le cholestérol, l’industrie pharmaceutique a pu faire paniquer les gens sur le problème du cholestérol, cette fois, à tort.

Et si on va vers le conspirationnisme, on peut se demander si l’élite qui nous dirige n’a pas fait exprès de répandre l’usage du tabac et de l’alcool pour mieux imposer les médicaments contre les maladies cardiovasculaire par la suite, puis diminuer l’usage de ces substances pour faire apparaitre la médecine comme le chevalier blanc qui a résolu le problème. De même qu’il est possible qu’elle fasse exprès de provoquer l’obésité actuellement pour mieux « résoudre » le problème à coup de médicaments par la suite. Il faut voir que l’élite pense à très long terme. Donc, quand une arnaque commence à être moins employée, ça fait longtemps qu’une autre est en préparation pour la remplacer.

 

La médecine officielle pourra répondre également en citant les études montrant que les statines augmentent l’espérance de vie des personnes qui ont du cholestérol. Mais, comme c’est un marché à milliards de dollars, il est clair que ces études ont été truquées. D’ailleurs, si les 2 ou 3 premières études montraient une amélioration de 20 ou 30 % l’espérance de vie, celles qui sont venues après, ont finalement montré une amélioration de seulement 10 %. Vraiment pas génial. Mais, même ça est surement mensonger. Les statines doivent certainement réduire l’espérance de vie. En effet, comme vu sur mon précédent papier sur les statines, celles-ci ont un effet oxydant sur l’organisme. Donc, elles ne peuvent pas améliorer l’espérance de vie. Elles la réduisent forcément.

 

12) Le cholestérol n’est pas un problème

 

Alors, si le cholestérol était un problème, l’orthodoxie pourrait éventuellement défendre l’idée que le bénéfice/risque est en faveur des statines. Autrement, dit, oui, elles oxyderaient l’organisme. Mais le bénéfice sur le cholestérol et donc sur le risque cardiovasculaire serait suffisamment important pour compenser la surmortalité lié à l’oxydation.

Mais le cholestérol n’est pas un problème, même quand il est en excès.

Déjà, en quantités normales, il est essentiel pour l’organisme. En effet, c’est un constituant des cellules. Sans cholestérol, l’organisme ne peut pas survivre. Et il sert pour la mise au point de diverses hormones et fluides nécessaires pour le corps. Donc, ça n’est pas un élément inutile dont le moindre gramme serait néfaste pour l’organisme, bien au contraire.

Concernant l’excès de cholestérol, il faut voir que la plupart du temps, on parle de dépassements de la limite qui ne sont pas énormes. On est sur du 30 ou 40 %. On ne parle pas de multiplication par 10.

Le problème que pointe du doigt l’orthodoxie, c’est le fait que le cholestérol participerait à la création de plaques d’athérome et donc serait une cause directe de crises cardiaques et d’AVC. Mais, là aussi, c’est certainement faux. En effet, à 2g/L le cholestérol ne représente que deux pourcents de la masse des particules sanguines, qui est d’environ 100 g. Donc, quand il y a augmentation du taux de cholestérol de 50 %, il ne représente encore que 3 % de l’ensemble des particules. Ça reste dérisoire. Ça n’est certainement pas ça qui va entrainer la formation de plaques d’athérome. Et par rapport à la quantité d’eau présente, ça ne représente que 2 ou 3 pour mille.

Donc, vu que le cholestérol ne pose pas de problème, même en supposé excès, l’action des statines ne peut qu’être négative.

Par ailleurs, il faut voir que le taux de cholestérol augmente avec l’âge. Donc, c’est normal d’en avoir plus quand on a 60, 70 ou 80 ans. L’orthodoxie le reconnait. Mais, elle le dit le moins possible.

 

13) Possible effet positif des statines sur le cycle du cortisol

 

Alors, il peut y avoir un effet positif des statines, qui serait d’améliorer le cycle du cortisol, c’est-à-dire le cycle accumulation/vidange. Ici, il y a deux possibilités. En effet, il y a apparemment deux types de statines :

  • Les plus anciennes ont un effet d’augmentation du taux de cortisol (anti-inflammatoire), ce qui maintient le cycle en position accumulation pendant 3 ou 4 h.
  • Les plus récentes ont un effet anti-inflammatoire et opiacé, ce qui permet de rétablir le cycle. Ceci parce que l’effet d’accumulation (anti-inflammatoire) domine pendant les 3 ou 4 premières heures, puis l’effet de vidange (opiacé) domine pendant les 8 h suivantes environ.

 

13.1 Les anciennes statines

 

Pour les premières, comme il y a une prise unique par jour, il y a là-aussi plusieurs possibilités. L’effet d’augmentation du taux de cortisol ne dure que pendant une partie de la journée. Donc, potentiellement, il peut y avoir une période de taux de cortisol élevée et une de cortisol bas.

Si c’était pris le matin, ça pourrait participer à rétablir le cycle dans la deuxième partie de la journée vu que l’effet ne doit durer que quelques heures (à moins bien sûr que les pilules aient un effet retard répartissant la diffusion sur une plus grande période de temps). Donc, durant l’après-midi, le taux de cortisol baisserait et le cycle serait rétabli en partie.

Le problème est que le niveau d’énergie baisserait. Les personnes qui travaillent ne peuvent pas se permettre de somnoler durant l’après-midi. Donc, elles compenseraient très probablement avec la prise de café, ce qui annulerait l’avantage en journée. Et si le taux de cortisol reste élevé durant toute la journée, le cycle restera perturbé trop longtemps.

Si c’était pris à midi, ça pourrait aider à faire reprendre le cycle le soir. Donc, là aussi, ça pourrait avoir un effet positif. Le même que le matin, mais décalé. En fait, l’effet positif sur le cycle pourrait être meilleur qu’avec une prise matinale, puisque là, le pic de cortisol ne serait présent qu’en fin d’après-midi.

 

Si c’est pris le matin ou à midi, comme ces statines augmentent le taux de cortisol, elles peuvent même aider à forcer le passage d’une partie du cholestérol vers les cellules pendant quelques mois ou peut-être un ou deux ans. Mais, une petite partie seulement, puisque le cholestérol est produit durant toute la journée et en quantités plus grandes durant la nuit. Donc, l’effet serait assez limité. Et une fois l’effet passé, le cholestérol serait relargué par le foie en plus grandes quantités et à nouveau moins absorbé par les cellules. Donc, par exemple, si une personne prend ses statines le matin, elle va avoir moins de cholestérol dans le sang durant la matinée, mais elle en aura plus durant l’après-midi. Et c’est un phénomène négatif à moyen terme, puisque la personne va prendre encore plus de poids. Et au bout de quelques mois, comme les statines ne pourront pas faire gonfler plus les cellules, le taux de cholestérol sera élevé même durant les 3 ou 4 heures après la prise. Et puis, augmenter encore plus le cortisol va entrainer plus de nervosité, de stress, de tension sanguine, et tous les problèmes liés à un taux de cortisol élevé.

Par ailleurs, comme les cellules vont plus gonfler pendant la journée, elles vont peut-être subir une perte supplémentaire d’élasticité sur le long terme, par surgonflement. A voir.

Pour des personnes avec un léger surpoids, ça ne sert pas à grand-chose du point de vue du cycle accumulation/vidange puisque que ce dernier est légèrement perturbé, mais sans plus. Et elles n’ont absolument pas besoin d’avoir un boost de leur taux de cortisol pour aider à diminuer le taux de cholestérol sanguin. Et comme on l’a vu, si c’est pris le matin, le taux de cholestérol sera plus élevé l’après-midi. Donc, si des mesures sont prises à ce moment-là, le médecin conclura à une augmentation du taux.

Et pour des personnes avec un fort surpoids, ça ne serait pas malin d’augmenter encore plus le taux de cortisol juste pour rétablir un peu le cycle accumulation/vidange pendant quelques heures.

 

Si c’est pris le soir, là, ça aura au contraire tendance à maintenir le cycle haut au moment où il devrait être bas. Et justement, l’orthodoxie les fait prendre principalement le soir. Donc, ça va avoir un impact complètement négatif sur le cycle et donc sur la santé des personnes sous statines.

La raison de cette posologie est que selon l’orthodoxie, le cholestérol est produit en plus grande quantité la nuit. Et effectivement, ça doit être le cas. En fait, c’est plutôt que c’est envoyé dans le sang en plus grande quantité durant la nuit. Le cholestérol est déjà produit. Mais durant la nuit, les cellules du foie vont le relarguer et il va être envoyé dans le sang. Donc, déjà à cause de ça, le taux sanguin va augmenter. Mais il va augmenter aussi parce que les cellules vont moins l’absorber à ce moment-là, puisqu’elles aussi se vidangeront. Bien sûr, on pourrait se dire que c’est bizarre que ça envoie le cholestérol en plus grande quantité dans le sang quand les cellules ne sont pas encore en mesure de l’absorber. Mais, le cholestérol ne disparait pas du sang. Et les cellules du corps vont se remettre en mode accumulation à partir du matin. Donc, le cholestérol sera disponible pour les cellules à ce moment-là.

 

Du coup, prendre des statines la nuit permet de réduire l’émission du cholestérol stocké dans le foie, de le faire absorber en plus grande quantité par les cellules et d’afficher de bons résultats théoriques sur la diminution du taux de cholestérol sanguin. Mais, pour obtenir de bon résultats théoriques, il faut que la mesure soit faite durant la nuit, ou éventuellement très tôt le matin. Seulement, vu que dans la vie de tous les jours, les mesures sont faites durant la journée et pas durant la nuit, l’efficacité ne va pas se retrouver chez les patients. Mais, peu importe pour l’orthodoxie médicale. L’important est d’avoir de bons résultats théoriques à montrer. Ensuite, personne ne va aller vérifier si la pratique vérifie la théorie.

Dans la pratique de tous les jours, avec des tests réalisés dans la journée, on va avoir la situation suivante.

Effectivement, la nuit, le taux de cholestérol sera moins important. Mais, comme les cellules vont moins se vidanger la nuit, elles absorberont moins le cholestérol en journée, ce qui augmentera le taux sanguin à ce moment-là. Pour le foie, vu qu’il n’aura pas relargué le cholestérol accumulé, il le fera plus le matin. Donc, le taux augmentera aussi le matin à cause du foie. Alors, comme le taux de cortisol remonte en matinée, le foie va rester en mode accumulation pendant un certain temps. Mais entre les repas, il va relarguer tout le cholestérol accumulé, qui va se retrouver dans le sang. Donc, si jamais la mesure est prise à ce moment-là, le taux de cholestérol sera plus élevé que d’ordinaire.

Par contre, si la personne a tendance à prendre souvent des cafés, le taux de cortisol demeurera élévé pendant longtemps, du coup le foie relarguera moins le cholestérol resté stocké durant la nuit. Donc, le taux de cholestérol remontera un peu moins.

Mais, au final, le taux de cholestérol baissera quand même. En effet, on peut penser que l’effet d’oxydation des statines sur le cholestérol permet de diminuer plus le taux de cholestérol qu’il n’augmente à cause de l’effet négatif sur le cycle accumulation/vidange.

Par ailleurs, le fait de prendre cette génération de statines le soir va entrainer des insomnies. Et bien sûr les gens ne vont pas supporter ça longtemps et vont résoudre le problème soit consultant leur médecin, soit tous seuls. Autrement dit, ils vont souvent consommer des médicaments somnifères ou des substances qui font dormir comme l’alcool, ou des huiles essentielles ayant un effet opiacé, etc… Ces substances vont annuler l’effet négatif des statines sur le cycle accumulation/vidange durant la nuit. Et du côté de l’impact sur la santé, le cycle étant rétabli, il sera beaucoup plus faible que sans l’usage des substances en question.

 

13.2 Les nouvelles statines

 

Pour les seconds types de statines (anti-inflammatoire/opiacé), l’apport de l’effet opiacé améliore l’effet sur le cycle. En les prenant généralement le soir, comme l’effet anti-inflammatoire va dominer pendant 3 ou 4 heures et que l’effet opiacé va durer plutôt 12 h, la vidange des cellules va être rétablie la nuit et une partie du matin. Donc, le taux de cholestérol va diminuer plus qu’avec les anciennes statines. Et surtout, le cycle accumulation/vidange étant rétabli la nuit, l’état du corps va s’améliorer. Donc, c’est potentiellement plutôt bon.

Un premier problème, c’est que ça le serait si c’était pris vers 18h. Là, l’effet anti-inflammatoire aurait le temps de s’estomper assez tôt et l’effet opiacé finirait par dominer au moment du coucher. Mais, comme on préconise de prendre le traitement en fin de soirée, juste avant de se coucher, le taux de cortisol va rester élevé pendant le début de la nuit et la personne va souffrir d’insomnie. Elle va finir par s’endormir vers 2 ou 3h du matin. Donc, si la personne travaille, la durée de sommeil sera insuffisante. Et elle sera obligée de compenser avec encore plus de café. Si elle est à la retraite par contre, il n’y aura pas ce problème.

Le principal problème est que l’effet opiacé diminue de plus en plus avec le temps. Donc, au bout d’un moment, on va se retrouver avec des statines ayant un effet presque identique à celles de première génération. Mais, comme avec les statines de première génération, les gens auront tendance à prendre des substances pour dormir, ce qui rétablira l’effet opiacé.

 

13.3 Au final

 

Donc, les nouvelles statines sont clairement meilleures que les anciennes pour le rétablissement du cycle accumulation/vidange. C’est un point positif. Seulement, ça se fait au prix d’une oxydation accélérée du corps, et spécialement du foie, ce qui est inacceptable. Ça se fait aussi au prix d’un sommeil moins réparateur, puisque le sommeil sous effet opiacés est de nettement moins bonne qualité que le sommeil naturel, ce qui entraine rapidement de la fatigue et peut conduire à terme à des problèmes cognitifs.

Par ailleurs, l’effet opiacé des nouvelles statines va finir par ne plus agir, ou plus assez. On va alors se retrouver avec un effet presque identique à celui des anciennes statines. Donc, la supériorité des nouvelles statines sur les anciennes concernant le cycle accumulation/vidange n’est que temporaire.

Au final, on va donc se retrouver avec un effet négatif sur le cycle accumulation/vidange, et la personne va prendre encore plus de poids

 

14) Pourquoi certains fumeurs n’ont pas de cholestérol

 

Au passage, on comprend pourquoi un certain nombre de fumeurs n’ont pas de cholestérol. Comme le tabac est un opiacé, il permet de mettre les tissus et les cellules en situation de vidange. Du coup, ils sont prêts à accumuler de l’eau et des nutriments au cycle suivant. Par contre, si le tabac ne fait plus effet, la personne va commencer à grossir. Et là, elle commencera à avoir du cholestérol, voire du diabète. Bien sûr, si le fumeur se met à consommer un autre opiacé ou un analogue, comme l’alcool, les cellules vont à nouveau pouvoir se vidanger. Et la personne continuera à ne pas avoir de cholestérol. Cela dit, elle aura peut-être du diabète, puisque l’alcool peut endommager le pancréas.

Alors, on pourrait se dire que si les cellules sont en position de vidange en permanence, le problème revient, mais d’une autre façon. Les cellules refusent les nutriments parce qu’elles sont en position de vidange. Et du coup, le cholestérol et le sucre restent dans le sang. Mais, pour atteindre cet état, il faut je pense être drogué à des opiacés assez fort et les prendre très souvent. Le tabac n’a pas un effet assez fort pour que même un gros fumeur soit dans cet état. Par ailleurs, un gros fumeur va souvent prendre du café pour se donner un coup de boost.

Une situation particulière, c’est le cas de l’obèse qui fume (ou de la personne en surpoids important). Là, on va avoir l’effet du taux de cortisol élevé qui va dominer sur l’effet opiacé du tabac. Et donc, la personne aura probablement du cholestérol et du diabète. Mais, ça pourra diminuer les taux de cholestérol et de sucre par rapport à la situation où elle ne fumerait pas. Idem pour l’alcool, minus le fait que ça puisse provoquer du diabète par endommagement du pancréas.

Et il va arriver souvent qu’un obèse prenne des substances à effet opiacé, parce que d’une part, c’est souvent la prise d’une substance qui augmente le taux de cortisol qui a amené à l’obésité. Et l’obésité elle-même conduit à une augmentation du taux de cortisol. Donc, un obèse va avoir divers problèmes liés à ce taux de cortisol élevé (stress, insomnie…), et il va donc avoir tendance à prendre des substances à effet opiacés pour compenser. Il va donc éventuellement fumer, boire de l’alcool, prendre des somnifères, des calmants, etc…

 

PS :

Le poids n’est pas toujours un indicateur pertinent. Parce que c’est l’évolution qui est importante. En effet, ça peut prendre 10 ou 15 ans pour prendre 15 ou 20 kg de trop. Donc, une personne peut avoir un poids encore raisonnable, mais être en situation de cortisol élevé.

 

PS2 :

Concernant le fait que le diabète serait causé par un taux de cortisol élevé, ou un surpoids important (ce qui est un peu la même chose, puisque le surpoids entraine un taux de cortisol élevé), ce qui est dit sur ce site (article de 2020) va dans ce sens :

« Chez les diabétiques, le cortisol reste bloqué à son niveau le plus élevé

De précédentes études ont montré que le stress et la dépression sont parmi les principales causes d’un cortisol plus élevé et « plus plat ». En fait, les niveaux de cortisol qui restent élevés tout au long de la journée, rendent beaucoup plus difficile le contrôle de la glycémie et la gestion du diabète. Cette relation du cortisol avec les niveaux de glucose n’est observée que chez les diabétiques, cependant, les chercheurs suggèrent que l’hormone du stress pourrait jouer un rôle clé dans la prévention du diabète et qu’il est important de mieux comprendre ce lien entre le cortisol et le développement du diabète et des maladies cardiovasculaires.

Ainsi, dans cette étude, parmi les participants atteints de diabète,

  • l’augmentation annuelle du cortisol est associée à une augmentation de la glycémie au fil du temps ;
  • l’aplatissement du déclin du cortisol au cours du cycle circadien est associé à une augmentation de la glycémie ;

pris ensemble, ces résultats suggère un rôle délétère du cortisol sur l’évolution de la glycémie dans le diabète. »

Et ici (physiologie du cortisol, Elsevier, 2021) :

« En résumé, l’élévation du cortisol induit une insulinorésistance hépatique, musculaire et adipocytaire. Les corticoïdes donnés à doses élevées dans le traitement de certaines maladies sont, du fait de cette insulinorésistance, susceptibles d’induire un diabète dit cortico-induit si l’insulino-sécrétion ne parvient pas à s’adapter. »

Encore ici (santemagazine, 2020) :

« Une récente étude affirme que le stress peut affecter l’équilibre glycémique des personnes diabétiques et ainsi influencer le contrôle de la maladie. En cause, le taux de cortisol, une hormone du stress qui peut s’avérer dangereuse si elle est sécrétée de manière trop prolongée. »

« « Chez les personnes en bonne santé, le cortisol fluctue naturellement tout au long de la journée, augmentant le matin et redescendant la nuit. », explique le Dr Joshua J. Joseph qui a dirigé l’étude. Mais chez les participants atteints de diabète de type 2, les concentrations de cortisol sont importantes tout le long de la journée, et sont associées à un taux de sucre sanguin important. » Des recherches antérieures avaient déjà montré que le stress et la dépression sont deux facteurs importants favorisant les taux élevés de cortisol dans l’organisme. Or, chez les diabétiques, cet état rendrait beaucoup plus difficile le contrôle de la glycémie et donc la prise en charge de leur maladie. »

Ici, comme dans d’autres articles, c’est le stress qui est incriminé dans l’augmentation du taux de cortisol. Ce qui induit l’idée que les diabétiques seraient dans cet état parce qu’ils seraient trop stressés. Dans certains cas ça peut être exact. Mais, dans la plupart des cas, c’est faux. C’est la consommation de produits augmentant le taux de cortisol qui provoque à la fois le diabète et le stress. Et donc, c’est parce que le taux de cortisol est élevé que ces gens-là sont stressés, pas l’inverse. Mais, évidemment, c’est plus facile d’incriminer le stress que les aliments et produits qui rapportent des milliards.

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