Cause de la guérison à l’hôpital de certaines maladies : les antibiotiques ou la réhydratation ?

Quand on prend conscience des effets létaux des antibiotiques, ou de leur effet oxydant, on est amené à se poser des questions sur les cas de guérison revendiqués pour ces médicaments, ainsi que l’histoire des ces médicaments. Comment se fait-il que ces médicaments aient été présentés comme une solution à des infections graves comme les cas de tuberculose avancée par exemple ? Alors qu’on voit difficilement ce qu’ils pourraient apporter à ce genre de maladie.

Autant, pour des infections ou le problème vient d’une surcharge de protéines, ils peuvent avoir un effet de fluidification du sang qui va améliorer les symptômes pendant quelques heures (comme pour les corticoïdes) ; autant là, on ne voit pas comment ça pourrait avoir un quelconque effet positif.

En ce qui concerne l’histoire des antibiotiques, on entend parler à leur égard d’un effet Lazare quand ils ont été introduits. Bon, ça pourrait être un mensonge de plus inventé pour faire vendre ces médicaments lors de leur introduction. Possible. Mais, il est possible aussi qu’il y ait une certaine réalité derrière ça. Pour la tuberculose en phase avancée traitée à l’hôpital, c’est quand même moins facile de bidonner les rapports. Pour une maladie comme la syphilis, ce n’est pas compliqué, mais là, pour des gens à l’hôpital, il y a une certaine probabilité que ce soit une chose exacte. Surtout que c’est un phénomène qui existe toujours. On met peut-être un peu moins l’accent sur le coté « effet Lazare » qu’à l’époque. Mais un gars qui arrive à l’hôpital avec une tuberculose en étant fortement déshydraté, à quand même une assez bonne chance de s’en sortir.

C’est en prenant conscience de l’importance de l’eau en faisant des recherches diverses sur le sujet que j’ai fini par comprendre ou était le truc probablement. En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que les perfusions systématiques n’ont été généralisées que vers la fin des années 40, grâce à une invention de Baxter (qui a fondé la société du même nom). Avant, il fallait qu’une infirmière reste présente à coté du patient pendant tout le temps de la perfusion. Du coup, la perfusion était très peu utilisée.

Donc, l’usage des antibiotiques a été généralisé en même temps que celui des perfusions. Ils ont peut-être même été introduits exactement en même temps que les perfusions. Puisque pour certaines maladies en phase avancée, il était peut-être hors de question de donner l’antibiotique par voie orale.

Or, pour pas mal de maladies, le problème principal, c’est la déshydratation. Pour de nombreux cas de tuberculose avancée, c’est flagrant. Les malades n’ont plus que la peau sur les os. Alors, bien sur, c’est dû en partie à de la sous-nutrition. Mais même en étant sous nourris, on n’arrive pas à un état de maigreur pareil (enfin bon, très rarement). Il y a forcément une déshydratation sévère.

Et bien sur, si on met la personne sous perfusion, celle-ci étant réhydratée, elle va aller beaucoup mieux tout d’un coup. En quelques jours, la personne va être remise sur pieds. Un effet Lazare quoi.

Donc, on peut penser que ce n’est pas du tout les antibiotiques qui sont à l’origine de l’effet Lazare sur de nombreux types de maladies, ou plus généralement, de la guérison de ces patients, mais la réhydratation obtenue grâce aux perfusions. C’est l’hypothèse la plus évidente et la plus logique. Une personne arrive complètement déshydratée. On la réhydrate. Elle va mieux. Ben, normal quoi.

Or, la gloire des antibiotiques repose en grande partie sur ces cas d’effet Lazare et de soi-disante guérison de ce type de maladie, sur l’idée que ce sont les antibiotiques seuls qui étaient à l’origine de ces effets bénéfiques. Quand on met en cause les antibiotiques, souvent, un partisan de la médecine officielle va remonter à ce qui s’est passé lors de l’introduction des antibiotiques et va sortir cette histoire de l’effet Lazare ou, plus proche de nous, va nous dire que telle maladie est guérie nettement par les antibiotiques.

Oh, bien sur, de nos jours, les médecins doivent reconnaître en partie l’apport de la perfusion de sérum physiologique pour la guérison du patient. La position d’un certain nombre doit être que la mise sous perfusion aide à sortir de la phase critique, mais : position 1) que l’antibiotique participe à cette amélioration immédiate, et ensuite permet de ne pas rechuter, ou : position 2) que l’antibiotique, effectivement, n’apporte rien lors de cette phase, mais il permet de ne pas rechuter. Ca doit être un truc comme ça. Mais pour la partie historique du truc, là, on oublie bien à propos l’apport de la mise sous perfusion, et on ne garde que l’apport des antibiotiques. Et en remontant jusqu’à maintenant, ça permet de dire que ça prouve que c’est bien l’antibiotique le responsable principale de l’amélioration de la survie des patients qui ont ce genre de maladie entraînant des déshydratations intenses.

Bien sur, comme les antibiotiques ne soignent rien du tout, mais au contraire, sont dangereux (voir la page sur les antibiotiques), surtout pour des gens très amaigris, il devait (et il doit y avoir toujours maintenant) y avoir un certain nombre de morts causés par les antibiotiques. Mais dans ces cas là, pas de problème, on disait (et on dit encore) que la maladie était tout simplement trop avancée pour que les antibiotiques agissent. Tandis que si le patient s’en sort (grâce à la perfusion de sérum physiologique), on dit que c’est grâce aux antibiotiques. Face je ne perds pas et pile je gagne.

Le problème pour la médecine orthodoxe, c’est qu’évidemment, les conditions qui font qu’un habitant d’un pays pauvre se retrouve complètement déshydraté ont des chances de perdurer. Donc, une personne qui a été mise sous perfusion (tout en étant traitée par antibiotique évidemment) et qui a été remise sur pied, risque de rechuter. Voir de rechuter rapidement. C’est complètement logique avec l’idée de la déshydratation. Ca l’est moins avec la théorie que ce sont les antibiotiques les responsables de la guérison. Donc, ils ont été obligés d’inventer les résistances aux antibiotiques. Si un gars est à nouveau amaigri et déshydraté, ce n’est pas parce qu’il fait trop chaud, et qu’il ne peut pas manger ni boire à sa faim. Non, c’est que le microbe était résistant aux antibiotiques.

La vraie cause des grippes et des rhumes

Avec la grippe, on est exactement au coeur des deux problématiques précédentes : il n’y a pas de virus, et il s’agit d’un problème lié aux protéines. Et en plus, c’est un sujet d’actualité.

Quelles sont les vraies causes de la grippe ? En fait, dans la lignée de l’article précédent, je pense qu’il s’agit simplement et principalement d’un problème de trop plein de protéines. Les protéines étant des éléments de structure, par ailleurs non stockables, il est clair qu’il ne faut pas en absorber trop. Sinon, étant incapable de les stocker, le corps va devoir les éliminer.

En gros, on va avoir ça. A cause d’une alimentation trop riche en protéines (une alimentation occidentale classique quoi), le sang est encombré de protéines. Et à un moment, le corps ne va plus pouvoir éliminer le surplus de protéines par les voies classiques. On arrive alors au point ou une réaction violente se fait : c’est alors le rhume, ou l’angine, ou la grippe. Est-ce qu’elle est provoquée par le corps lui-même, ou est-ce que c’est purement chimique et donc automatique (atteinte d’un point ou une réaction s’enclenche) ? Ou un peu des deux ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, il y a élimination de cet excès de protéine. La grippe et le rhume sont des processus d’élimination.

Divers déclencheurs peuvent provoquer la réalisation du processus d’élimination sous le niveau d’excès de protéines qui aurait provoqué le déclenchement du processus normalement.

Un coup de froid par exemple, en provoquant un stress oxydatif au niveau des bronches, du nez, etc…, va peut-être être le point de départ du processus d’élimination, en favorisant la polymérisation des protéines en surplus.

Le ressèrement des veines sous l’action du froid va également entrainer d’un coup une concentration beaucoup plus importante des protéines dans les vaisseaux touchés par le resserrement, ce qui peut provoquer la mise en marche du processus de polymérisation.

Le fait de manquer de sommeil ou d’être stressé, va peut-être aussi enclencher prématurément le processus d’élimination. En effet, le fait d’être fatigué ou stressé va libérer du cortisol dans l’organisme. Le cortisol agit comme un désagrégateur de protéines. Donc, il va désagréger les protéines. Mais, ce faisant, il va rendre leur élimination moins facile. Le taux de protéines dans le sang va encore monter un peu plus. Et quand la période de stress va se terminer, ou être moins forte, la quantité de protéines ayant dépassé le niveau à partir duquel le processus s’enclenche, le rhume ou la grippe va apparaitre. Une déshydratation aussi peut provoquer le déclenchement du processus. Donc, il va s’agir souvent de stress, parfois de déshydratation, etc… Inversement, quelqu’un qui boit beaucoup va peut-être arriver à garder une quantité de protéines qui, autrement, aurait engendré un rhume ou une grippe.

En plus du processus d’élimination, le cerveau va supprimer la sensation de faim pour que la personne arrête de s’alimenter. Ce qui permet de vider les stocks de protéines. Il ne faut donc pas s’affoler quand un enfant qui a une grippe n’a pas faim. Ca ne veut pas dire qu’il est à l’article de la mort. C’est un élément normal du processus d’élimination.

Donc, d’un coté, il va y avoir la mise en place d’un processus spéciale (et rapide) d’élimination des protéines, et de l’autre, il va y avoir arrêt de l’apport de protéines. C’est pour ça que la guérison se fait en seulement 7 jours en général.

Evidemment, une fois qu’on a compris ça, on comprend également que les grippes ne sont jamais que la forme plus forte des rhumes. Fondamentalement, il n’y a rien de différent. C’est simplement un encrassement plus important de l’organisme.

Ce n’est donc pas un hasard si le gros des cas de rhumes et grippes se concentre en hiver, et spécialement au moment des fêtes de noel. A ce moment-là, on a une alimentation plus riche en protéines et graisses qu’en été, ou on mange plus de verdure et de fruits (parce que c’est la saison bien sur, et aussi à cause de la chaleur). Le moment des fêtes de noel va être l’occasion de repas très riches. Donc, si une personne est déjà limite en ce qui concerne son taux de protéines (parce que depuis quelques mois, son alimentation est devenue plus riche en protéines), les fêtes de noel vont être l’occasion d’un dépassement de la limite et donc, de l’apparition d’un rhume ou d’une grippe. Et comme, lors des mois de janvier et de février ça fait longtemps que les gens sont en surplus de protéines, les risques de dépassement de la limite restent importants. Par ailleurs, comme il fait froid, et que le froid est un déclencheur, ça augmente les risques d’attraper un rhume ou une grippe. Le fait de manger moins d’aliments contenant des antioxydants (fruits surtout) entraine que le niveau d’antioxydants est plus bas dans l’organisme, ce qui fait qu’un stress oxydatif peut servir de blancheur.

C’est aussi à cause de l’alimentation que les enfants ont des problèmes ORL à répétition. On leur donne du lait de vache qui contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel. C’est comme si vous preniez 3 steaks au lieu d’un à tous les repas, et même au petit déjeuner. Rapidement, vous auriez les même problèmes que les enfants.

Le végétariens ne sont pas épargnés par les rhumes et les grippes parce qu’en fait, ils mangent pas mal de protéines eux aussi. Beaucoup de végétaux contiennent une forte proportion de protéines : céréales et légumineuses. Par ailleurs, beaucoup de végétariens s’autorisent à manger des produits lactés, voir des oeufs (et même parfois du poisson). Et puis, ils continuent naturellement à manger de façon assez classique, avec des plats élaborés. Or, ce genre de cuisine se fait en général avec des légumineuses et des céréales, qui contiennent, comme on l’a vu, pas mal de protéines.

Par ailleurs, ils sont pris dans le mythe du besoin de protéines. Les nutritionnistes insistent sur le fait que les végétariens risquent d’avoir des carences en protéines. Du coup, de nombreux végétariens en font trop et mangent autant, voir plus de protéines que s’ils mangeaient de la viande. Ils vont compenser en mangeant beaucoup de légumineuses, de céréales et de tofu, voir des steaks végétaux (avec du tofu souvent). Et du coup, ils n’échapperont pas aux symptômes provoqués par l’excès de protéine. En plus, ils croient que comme c’est végétal, il n’y a pas de risque. Ils pensent que le problème, c’est la qualité des protéines et que les protéines végétales sont sans danger. Donc, ils ne se méfient absolument pas. Donc, si déjà, ils ne se souciaient pas des problèmes d’excès de protéines, vu que des nombreux végétaux en contiennent beaucoup, ils en mangeraient pas mal, mais comme ils s’en soucient, ils en absorbent autant, voir plus que des gens gardant une alimentation classique. Bien sur, ce n’est pas le cas de tous les végétariens, mais de beaucoup quand même.

La solution pour ne plus jamais avoir de rhumes et de grippe est donc très simple : il suffit de changer d’alimentation pour un régime contenant beaucoup moins de protéines que le régime classique occidental.

Oui, mais la plupart des aliments contiennent beaucoup de protéines. Donc, comment faire ? Quels sont les aliments qu’ils faut privilégier pour diminuer la quantité de protéines absorbées ? La viande, ce n’est pas bon, les laitages non plus, les légumineuses non plus, les céréales non plus. Que reste-t-il ? Les fruits et la plupart des légumes. Ce n’est pas un hasard si c’est aussi la partie essentielle du régime des singes.

Bien sur, ça ne signifie pas qu’il ne faille manger que de ça. Mais il faut réduire fortement la part des aliments carnés (viande, oeufs, laitages divers) pour privilégier ce type d’alimentation.

Mon expérience a ce sujet est assez concluante, vu que je n’ai plus eu aucune grippe ou rhume, ou quoi que ce soit y ressemblant depuis l’été 2002 (donc 4 ans 1/2), date à laquelle j’ai changé d’alimentation pour un régime contenant beaucoup plus de fruits, et beaucoup moins de viandes, laitages, etc…

En règle générale, je mange un repas qui contient uniquement des fruits et du jus de fruit, un repas du même genre, mais avec des produits oléagineux (fruits oléagineux, ou du pain avec de l’huile de noix), et un repas classique. Bien sur, ce n’est pas parfait et je fait des écarts. Par exemple, même si on est bien approvisionnés dans nos pays occidentaux, il est difficile d’avoir des bons fruits durant les inter-saisons (le mois de mars par exemple, est vraiment vide). Donc, je me rabats alors sur des jus de fruits et par exemple des pamplemousses. Détail, j’ai remarqué que les petits gateaux ont tendance à faire mal à la gorge.

Par ailleurs, c’est assez facile de voir venir un rhume avec cette alimentation, si on fait des écarts. Aussitôt, le nez se met à être plus encombré, la gorge aussi, le nez est plus bouché. Aussi, avant qu’un rhume n’apparaisse, il y a plein de symptômes annonciateurs qui laissent largement le temps de se reprendre et d’empêcher l’arrivée du rhume.

Donc, évidemment, puisque la grippe et le rhume ne sont pas des maladies virales, ça ne sert strictement à rien de se faire vacciner.

D’ailleurs, fort des ces informations, on peut être sur qu’on ne verra jamais un vaccin contre le rhume (j’entends, un vaccin efficace à 95 %). Puisqu’il s’agit d’une maladie liée à l’alimentation, et malgré les manipulations statistiques qui sont la norme dans le monde médical, il serait impossible de masquer l’inefficacité quasi totale du vaccin. A moins d’inventer une nouvelle maladie reprenant exactement les symptômes du rhume et dans laquelle on mettrait les cas anciennement considérés comme des rhumes. Ou à moins que les gens se mettent à manger des aliments moins riches en protéines. Auquel cas, les médecins pourraient sortir un vaccin pour revendiquer cette baisse (comme ils l’ont fait pour un certain nombre de maladies, dont les cas n’ont baissé que grace à l’amélioration des conditions de vie).

Note : ce n’est pas une vision nouvelle. L’idée d’un processus d’élimination a déjà été abordé par d’autres. Par contre, ce que j’apporte, c’est l’idée de l’excès de protéines, qui permet de préciser beaucoup plus l’origine du problème, et le processus à l’oeuvre. L’encrassement, ca reste assez flou. L’excès de protéines, c’est beaucoup plus précis.

Effet Lazare et mise sous perfusion

Etant impliqué dans la dissidence du SIDA, l’histoire de l’effet Lazare provoqué par les trithérapies revient de temps à autres. Il y a une autre catégorie de médicaments qui, en son temps, aurait soi-disant provoqué un effet Lazare : les antibiotiques. Ne croyant pas du tout à l’effet Lazare de la part de ces médicaments, je vois une autre raison à ce soi-disant effet Lazare, dans le cas, bien sur, où celui-ci serait une réalité : la mise sous perfusion. Voila ce que j’en dit dans le présent message posté sur le forum onnouscachetout.com.

« Pour l’effet Lazare, franchement, on peut se demander quelle est la réalité de cette histoire. Est-ce que ce n’est pas une légende balancée pour promouvoir les trithérapies ? Je n’ai pas l’impression qu’il y ait beaucoup de littérature sur le sujet. Donc bon…

Mais, s’il y a une réalité derrière ça, moi, je verrais plutôt ça de la façon suivante. Il est bien possible que l’effet Lazare soit du à un élément peu pris en considération lorsqu’on analyse la réussite d’une hospitalisation : la réhydratation via perfusion avec distribution en même temps de sels minéraux. Selon le Dr Fereydoon Batmanghelidj, les problèmes liés à la déshydratation peuvent être importants et beaucoup plus courants qu’on ne le croit. Et, à mon avis, les problèmes de manque de sels minéraux sont plus ou moins aussi dans ce cas. Du coup, peut-être bien que des gars qui arrivent à l’hôpital sont déshydratés et/ou manquent de sels minéraux. Et ces deux éléments leur sont fournis par la mise sous perfusion. Du coup, O miracle, tel Lazare, ils reviennent à la vie en quelques jours.

Pourquoi ça arrive avec les trithérapies et pas l’AZT ? Ben, probablement parce que les trithérapies sont beaucoup moins létales que l’AZT. Avec la mise sous doses massives d’AZT, les effets négatifs maintiennent le patient au 36ème dessous. Donc, pas d’effet Lazare quand on donne un poison violent.

On peut rapprocher ça avec l’effet Lazare qui est soi-disant apparu lors de l’introduction des antibiotiques. Peut-être que là aussi, on donnait avant des médicaments extrêmement agressifs et que l’introduction des antibiotiques, beaucoup moins létaux, a permis de donner un effet Lazare artificiel. C’est à dire, pas lié à l’efficacité de l’antibiotique, mais à sa moins grande létalité par rapport aux anciens médicaments.

Cela dit, en faisant une recherche sur l’histoire de la perfusion, il y a quelques temps, j’ai appris que celle-ci a été généralisée en Europe à partir de 1944, grace à la société Baxter. Avant, la perfusion demandait une attention trop importante de la part des infirmières (une infirmière devait rester au moins une heure pour voir si la perfusion se passait bien) et était apparemment peu employée. Bref, ça s’est généralisé juste au moment de l’introduction des antibiotiques. Du coup, on peut penser que l’effet Lazare des antibiotiques était en fait un effet Lazare de la perfusion.

Peut-être qu’il n’y avait même pas de problème de moins grande létalité des antibiotiques par rapports aux anciens médicaments, et que c’est la généralisation des perfusions qui est entièrement responsable de l’effet Lazare attribué aux antibiotiques. »

Les soi-disant germes mutants 2

Donc, ça fait désormais au minimum 16 ans qu’on nous serine que, dans les hopitaux, il y a des germes pathogènes qui ont muté et sont résistants à quasiment tous les antibiotiques. Et le taux des germes pathogènes résistants reste depuis 16 ans, invariablement à environ 20 %. Or, il est évident que si les germes devenaient vraiment résistants, le taux devrait évoluer. Et il devrait a priori plutot augmenter, puisque la sélection devrait ne retenir que les germes résistants.

A mon avis, il n’y a tout simplement pas de germes pathogènes mutants. Déjà, je pense que les germes en question n’ont pas muté. Je ne dis pas que, in vitro, on ne réussit pas à obtenir des taux de résistances aux antibiotiques d’environ 20 %. Mais, on peut penser que les bactéries ont une capacité d’adptation temporaire à certains niveaux. Dans une culture soumise régulièrement aux antibiotiques, il est possible que les bactéries épaississent leur paroi, empêchant ainsi pendant un certain temps l’antibiotique de détruire celle-ci (et le stress étant continu, et les bactéries se reproduisant par sisciparité, il est normal que l’adaptation soit transmise à la descendance. Il ne s’agit pas vraiment de descendance, mais de copie). Mais, ça doit être une évolution temporaire. Une fois revenus dans un environnement non agressif, les bactéries doivent voir leur parois s’amincir, parce que ça doit être plus avantageux dans un milieu non agressif.

Et je ne pense pas que ce soient des germes qui soient à l’origine des infections en question. Je ne crois pas aux germes pathogènes. A mon avis, il se passe tout simplement que l’hospitalisation (prise de médicaments, tests biologiques invasifs, opération chirurgicale) produit un stress important sur l’organisme. Ca va consommer une quantité importante des anti-oxydants présents dans le corps de la personne hospitalisée (mais il n’y a pas que le stress oxydatif ; il peut y avoir d’autres manques et déséquilibres chimiques ainsi que physiques). Si cette quantité descend trop bas, la personne va tomber malade ; non pas d’un germe pathogène, comme ce sera certainement diagnostiqué par les médecins, mais d’un stress oxydatif. Donc, il ne s’agit pas du tout d’un problème de microbes pathogènes mutants, mais d’un déséquilibre chimique dans le corps. Déséquilibre chimique provoqué par l’hospitalisation.

Donc, c’est l’hospitalisation elle-même qui est à l’origine du problème. C’est ce qui fait qu’on ne peut pas se débarasser du dit problème. On pourra prendre toutes les mesures d’hygiènes préventives possibles, on continuera à avoir des maladies nosocomiales. Et un certain pourcentage des personens atteintes de ces maladies nosocomiales mettrons plus de temps à guérir que d’habitude lors d’une prise d’antibiotiques (ce qui fera qu’on accusera les germes mutants).

C’est ce qui fait que, dans cette longue saga des germes mutants, on a fini par aboutir à la version que le problème des germes mutants touche surtout l’hopital.

En général, lors d’une hospitalisation ayant provoqué une maladie nosocomiale (un stress oxydatif en réalité), la personne se remettra toute seule. Et dans ce cas, on attribura cette évolution aux antibiotiques, qui en fait, n’ont été pour rien, au contraire (les antibiotiques provoquent du stress oxydatif), dans le rétablissement. Mais d’autres fois, les niveaux d’antioxydant seront trop bas, et la personne ne se remettra pas, ou alors, plus lentement. Et dans ce cas, ben, puisque les médecins vont croire que le problème vient d’un germe attrapé à l’hopital (maladie nosocomiale), l’explication de la résistance aux antibiotiques sera la bienvenue. Et comme c’est un problème complètement inévitable, puisque les complications viennent de la violence des hospitalisations elles-mêmes, ben, les médecins tiennent là un deus ex machina tout trouvé.

Le taux de 20 % s’insère bien dans cette vision des choses. On imagine bien qu’il ne va pas y avoir 50 % des individus ayant contracté une maladie nosocomiale (ou non) qui vont avoir des problèmes importants pour surmonter ce problème. Ca va être plutot limité. Donc, ça ne va pas être inférieur à 10 %, mais ça ne va pas être supérieur à 35 %. Donc, un chiffre entre 15 et 30 % est assez logique. Et logiquement, plus les services hospitaliers vont traiter des maladies graves ou vont faire des opérations lourdes, plus le taux va augmenter. Tandis que dans les services avec des hospitalisations légères, le taux va être plus bas.

Pourquoi le taux ne bouge-t-il pas beaucoup et reste dans les environs de 20 % ? C’est parce que dans un service hospitalier, en général, le taux de personnes récupérant vraiment difficilement d’une opération (au niveau du stress oxydatif), ne va pas varier énormément sur une année. Ceci parce que les conditions d’une année sur l’autres vont être assez identiques : pourcentage de tel type d’opération, pourcentage de tel type de population (age, forme physique, etc…). Donc, grosso modo, on va avoir des taux de personnes non guéries dans les temps habituels par les antibiotiques, qui vont rester assez stables. Et comme le taux est calculé sur les services hospitaliers de toute la France, les taux des différents hopitaux se pondèrent les uns les autres.

Les soi-disants germes mutants

Pour commencer le blog, un court article sur les soi-disants germes mutants. J’ai commencé à entendre parler de ça dans les années 80. A l’époque, je croyais encore à tout ce qu’on nous racontait sur la médecine. On nous annonçait alors qu’à cause de l’usage immodéré des antibiotiques, les germes avaient déjà commencé à muter, que certains antibiotiques n’étaient déjà plus efficaces à cause de ces mutations, et que la plupart des antibiotiques ne le seraient plus d’ici 10 ans. Ce qui nous menaçait de voir revenir les grandes épidémies d’entant. Quelle angoisse ! Ca foutait vraiment les jetons.

Au cours des années, régulièrement, cette histoire ressortait. Vers le début des années 90, il ne restait soi-disant plus qu’un ou deux antibiotiques qui n’étaient pas touchés par le phénomène de résistance. Et on avait déjà commencé à parler de maladies contractées à l’hopital qui n’avaient pas pu être soignées par les antibiotiques habituels. Dans certains hopitaux, c’étaient 20 %, voir 30 % des germes qui étaient devenus résistants. L’évolution avait été fulgurante. Et le début de la fin était manifestement là, avec le retour de la tuberculose, de la syphilis, des autres MST, etc, etc… Surtout que le SIDA n’était pas là pour arranger les choses, puisque les sidéens attrapaient ce genre de maladies facilement et pouvaient devenir un foyer contagieux. Bref, l’apocalypse était à nos portes.

Seulement, au bout de 5 ans, alors que tous les antibiotiques (c’est à dire, en fait, les deux derniers) auraient du être devenus inneficaces, et que ça aurait du être 60 ou 70 %, voir 100 % des germes pathogènes qui auraient du être résistants à tous les antibiotiques, on ne voyait pas rien de tout ça arriver. Les maladies contagieuses ne se répandaient pas plus que ça. Toujours 20 % des bactéries pathogènes étaient résistantes dans les hopitaux. Les antibiotiques étaient toujours autant utilisés, et on ne parlait plus trop de leur inneficacité. Bizarre quoi.

Encore 5 années plus tard, au début des années 2000, toujours rien. Pire, si on parlait encore des germes résistants dans les hopitaux, on commençait à ne plus parler du tout de la résistance des germes aux antibiotiques ailleurs que dans les hopitaux. Et l’apocalypse du renouveaux des maladies contagieuses n’était vraiment, mais alors vraiment plus à l’ordre du jour. Et dans les hopitaux on continuait à avoir le même pourcentage de 20 % de germes résistants. A ce moment-là, forcément, n’importe quel être sensé se poserait la question suivante : « est-ce qu’ils ne se fouteraient pas un peu de notre gueule ? ». C’est ce que je me suis dit en tout cas.

Il ne restait plus que 1 ou 2 antibiotiques encore efficaces 10 ans plus tot, et il n’y avait toujours pas de problèmes ? C’était quoi ce délire ? Soit les antibiotiques étaient encore efficaces, et alors, on nous avait menti sur leur efficacité, soit ils ne l’étaient plus, mais alors, on aurait du voir ressurgir des maladies pour lesquelles il n’y avait pas de vaccin (syphilis), ou pour lesquelles le vaccin était d’une efficacité juste moyenne (tuberculose). Mais, vu que ceci n’arrivait pas, on nous avait forcément menti quelque part.

De cette mode lancée, à l’époque, ne restait donc plus que l’affirmation que 20 % de certains germes pathogènes qu’on pouvait trouver dans les hopitaux étaient résistants à presque tous les antibiotiques. Seulement, là aussi, c’était carrément bizarre que le chiffre de 20 % n’ait pas bougé en 10 ou 12 ans. Et il n’a toujours pas bougé depuis. Donc, depuis 16 ou 18 ans, le chiffre de 20 % de germes résistants ne bouge pas. J’expliquerais de quoi il retourne vraiment demain.