Nouvelles informations et réflexions sur Semmelweis

En faisant des ajouts à mon premier article sur Semmelweis, j’ai fait quelques recherches supplémentaires. Et je suis tombé sur pas mal de nouveaux trucs intéressants.

Première chose, concernant les deux possibilités que soit les femmes aient été infectées sans aucune plaie ouverte, soit qu’elles l’aient été en ayant subis des plaies ouvertes, j’ai trouvé ce document qui règle le problème. Semmelweis soutenait en fait que l’infection se transmettait même sans plaie ouverte. Il pensait que la muqueuse vaginale laissait passer les éléments pathogènes par simple contact avec une main souillée, sans qu’il y ait besoin d’une quelconque plaie ouverte. Il cite le cas de 5 femmes enceintes ayant soi-disant contracté la fièvre après qu’il leur ait simplement touché le vagin avec une main supposément infectée.

Au mois de juin, entra dans le service de Bartch une femme qu’on avait cru gravide d’après les symptômes mal vérifiés. Semmelweis à son tour l’examine et découvre chez elle un cancer du col utérin et puis, sans songer à se laver les mains, il pratique le toucher successivement sur cinq femmes à la période de dilatation. Dans les semaines qui suivent, ces cinq femmes meurent de l’infection puerpérale typique.

Donc, Semmelweis soutient bien que même sans plaie ouverte, par un simple toucher sur la muqueuse du vagin, la fièvre puerpérale se transmet. Donc, on retombe dans la critique que j’avais faite au départ. A savoir qu’on ne voit vraiment pas pourquoi les médecins n’attrapaient pas eux aussi la fièvre en question.

Par ailleurs, les médecins devaient être mariés, et lors de leurs relations sexuelles, ils devaient bien toucher le vagin de leur femme avec les doigts de temps à autre. Donc, elles auraient du mourir elles aussi de la fièvre en question. Eux-mêmes devaient bien se toucher les muqueuses des yeux, de la bouche ou du nez, de temps à autre.

Autre chose dont j’ai déjà parlé dans l’article précédent ; pourquoi des femmes jeunes en parfaite santé auraient-elles du mourir lors d’une mise en contact avec des mains ayant elles-mêmes été en contact avec des cadavres, alors que ça n’arrive à personne de mourir suite à un contact de la peau avec de la viande avariée ?

Et puis, dans l’exemple cité, la fièvre puerpérale atteint carrément 5 femmes sur cinq touchées et fait 5 mortes sur 5 femmes atteintes. Le taux de transmission et de mortalité est absolument exceptionnel.

Taux de transmission qu’on ne retrouve pas du tout dans l’expérience des étudiants, puisqu’ils devaient pratiquer le toucher sur quasiment toutes les femmes. Et pourtant, le taux de transmission était bien moindre.

Par ailleurs, dans le pavillon des sages-femmes, il devait bien y avoir quelques cas de fièvre puerpérale. Donc, si la contagion s’était faite par contact, les sages-femmes auraient du avoir leurs mains souillées et ensuite transmettre la maladie aux autres femmes accouchantes. Et rapidement, la maladie aurait du faire rage autant dans les deux pavillons.

Et les sages-femmes auraient du souffrir aussi de la fièvre en question, vu qu’elles devaient bien se toucher le sexe de temps à autre elles aussi, que ce soit pour des raisons d’hygiène (même si elle n’était pas aussi développée que maintenant), ou pour des raisons sexuelles.

Encore autre chose (voir ici, en bas de la page 9) :

Dès lors, il pensa qu’il fallait détruire ces éléments sur la main exploratrice afin d’empêcher la production de la maladie chez les accouchées. Aussi, vers le milieu de Mai 1847, il prescrivit aux étudiants de se laver les mains avec une solution de chlorure de chaux. Brusquement, la mortalité tomba de 12 à 3 pour 100. Continuant ses observations, il fut bientôt convaincu que le « poison cadavérique » n’est pas le seul élément pathogène pouvant atteindre la femme en travail, mais bien aussi toute substance organique en voie de décomposition, et, au premier Chef, LES SÉCRÉTIONS SANIEUSES DES ORGANISMES VIVANTS MALADES.

Il exigea alors que, dans tous les cas, et non plus seulement au sortir de l’amphithéâtre, les mains des personnes procédant à un accouchement fussent désinfectées ; de plus, il voulut que cette désinfection fût étendue aux instruments, au matériel de pansement, et enfin il fit séparer les femmes malades des femmes saines. À la suite de ces nouvelles mesures, la mortalité par fièvre puerpérale tomba pendant l’année 1848 à 1,24 pour 100 et celle des nouveau-nés également de 6 à 4 pour 100.

Donc, quand la mortalité est passée de 12 à 3 %, les instruments n’étaient pas désinfectés. Donc, on ne comprend pas très bien par quel miracle la mortalité a autant baissé. En effet, vu que ces instruments sont en contacts avec la muqueuse vaginale, la fièvre aurait du continuer à être transmise. Sans compter qu’un scalpel par exemple, aurait mis l’agent pathogène directement en contact avec le sang. Donc, en l’absence de décontamination des outils, il n’y avait aucune raison que la fièvre baisse dans des proportions aussi importantes.

De plus, on ne comprend pas très bien comment la mortalité des nouveau-nés peut-être de 4 % alors que celle des mères est de 1,24 %. Il n’y avait pas de raison que les nouveau-nés soient plus touchés que les mères, et, s’ils l’étaient autant, il n’y avait pas de raison qu’ils aient un taux de mortalité supérieur.

Bref, rien ne tient debout dans cette histoire. Il est donc clair que le problème n’avait rien à voir avec une transmission par les mains des germes pathogènes venant des cadavres ou des femmes atteintes de la fièvre puerpérale.

Des médecins de l’époque contredisent Semmelweis

Miracle d’Internet, j’ai pu retrouver un livre ou le docteur Denham critique Semmelweis. Merci Google d’avoir numérisé le bouquin (c’est ici. Si ça n’arrive pas immédiatement sur la bonne page, c’est à la 209). Evidemment, tout ça a été passé sous silence parce que rapidement, ça n’a plus été dans le sens de la thèse officielle. Il cite un certain nombre de docteurs dont les expériences contredisent celles de Semmelweis.

Premier docteur cité, un certain Meigs, de Philadelphie. Sur 468 accouchements, seules 13 de ses patientes sont tombées malades et 3 sont mortes. Donc, comme le dit Meigs, pourquoi, s’il était le vecteur de la contagion, a-t-il transmis la maladie à seulement 13 personnes sur 468 ? Eh oui, c’est gênant.

Le docteur Meigs cite aussi le docteur Rutter. Celui-ci semblait être poursuivi par la fièvre puerpérale dans sa pratique des accouchements. Aussi est-il parti pendant 10 jours à la campagne, a changé tous ses vêtement, a pris un bon bain chaud, s’est fait raser la tête, à laissé sa montre et différents objets. Mais, la première femme qu’il a faite accoucher est morte de la fièvre puerpérale. Certains penseront que c’est qu’il ne s’était pas lavé avec un antiseptique. Mais non, parce qu’il a continué à pratiquer des accouchements et là, aucune femme n’a été atteinte de la fièvre.

Le docteur M’Clintock dit qu’il n’a jamais transmis la maladie de ses patientes atteintes à l’hôpital à celles qu’il faisait accoucher chez elles. Le docteur Denham ajoute que c’est aussi son cas. Pourtant, ça aurait du arriver, si la maladie avait été transmise par les mains.

Le docteur Denham fait remarquer que la maladie survient souvent dans des villes ne possédant ni hôpital pratiquant l’accouchement ni salle de dissection. Donc, si le problème est particulièrement lié aux germes attrapés lors de la dissection, on se demande bien comment la maladie peut se transmettre. A moins que de nombreux médecins aient pratiqué fréquemment la dissection par ailleurs évidemment. Mais sans un endroit dédié, ça semble peu probable a priori.

Par ailleurs, Denham visita l’hôpital de Vienne où Semmelweis avait pratiqué après que celui-ci fut parti. Or, à ce moment-là, en hiver, la fièvre avait à nouveau frappé. 36 femmes avaient développé la fièvre en question, et ce avant d’accoucher. Sauf que cette fois, c’était les sages-femmes qui avaient un taux de fièvre puerpérale supérieure à celle du pavillon des étudiants. La mortalité de la fièvre y étant elle aussi supérieure. Ca contredit fortement le travail de Semmelweis. C’est le genre de chose qui change tout. C’est bien pour ça que je dis que le fait qu’on n’ait eu des informations que par Semmelweis fait qu’on n’a pas les outils pour la réfuter. On a cette information, mais sur d’autres sujets, comme on n’a toujours pas d’info, impossible de savoir de quoi il retourne. Or, ça, en science, c’est inacceptable. En tout cas, là, ça montre que les choses étaient très loin d’être aussi parfaitement clean que ne le faisait croire Semmelweis.

Raisons probables de la fièvre puerpérale

Ayant trouvé de nouvelles informations et ayant eu l’occasion de réfléchir plus sur le problème, voici une théorie un peu plus élaborée que la première.

Déjà, je pense toujours que les étudiants en médecine devaient pratiquer plus facilement des actes chirurgicaux invasifs que les sages-femmes. Donc, le fait que ceux-ci devaient charcuter les femmes accouchantes plus que ne le faisaient les sages-femmes devaient participer à la mortalité. Sur le topic du forum Onnouscachetout sur Semmelweis, Sharkreef, une femme, avait dit que lors de son accouchement, l’épisiotomie l’avait fait abondamment saigner. Voici ce qu’elle a dit :

Enfin, je peux t’assurer qu’une épisiotomie n’est pas un acte anodin. La cicatrisation est parfois longue et difficile. Pour ma part, j’en ai souffert pendant près de 6 mois ! Et pendant l’accouchement, j’ai perdu énormément de sang par cette plaie, qui n’a été recousue qu’au bout de 2h, sans anesthésie… merci la sage-femme !

Donc, si les étudiants et les médecins chirurgiens pratiquaient la chirurgie sur les femmes en question, celles-ci pouvaient bien se retrouver fortement affaiblies par la suite à cause des pertes en sang. Et ensuite, les médecins les achevaient peut-être par des médicaments sensés les soigner.

Mais je pense maintenant que la principale raison vient du problème suivant. Dans certains documents on lit la chose suivante « Birley, le patron du service, croit que Klin ne purgeait pas méthodiquement ses patientes. »

J’avais déjà lu ça en 2004. Mais à l’époque, même si j’avais eu un gros doute, je n’avais pas cherché plus avant et j’étais resté sur l’idée que c’était peut-être pratiqué avec des lavements. Peut-être pas. Mais n’ayant pas plus d’information que ça, j’avais du en rester là, vu qu’évidemment, un lavement, a priori, ça n’est pas bien dangereux.

Mais, en me renseignant à nouveau, j’ai vu qu’en fait, la purge ne devait pas être pratiquée avec des lavements, mais avec des médicaments à base de plantes : des purgatifs. Et ça, évidemment, ça change tout.

Or, comme j’ai traduit récemment l’article de Shelton concernant les herbes médicinales, je me suis souvenu qu’on s’en servait à l’époque comme médicaments purgatifs, entre autres.

Eh oui. C’est probablement bien là que devait se situer le problème. Ce qui devait donc se passer, c’est qu’avant l’accouchement, on devait donner des médicaments purgatifs pour éviter que les « humeurs » ou autres conneries comme ça ne viennent gêner le « travail » (c’est-à-dire l’accouchement).

Or, comme déjà vu sur le site, ces médicaments à base de plantes sont des désagrégateurs de cellules. Donc, ce qui devait se passer, c’est que les femmes en question mourraient tout simplement d’empoisonnement à cause des purgatifs (via une hémorragie cérébrale ou un arrêt cardiaque). Vu la vitesse de la mort pour certaines, certains de ces médicaments devaient vraiment être très puissants.

Ce qui est possible aussi, c’est que, même avec des doses faibles, les purgatifs en question donnaient de la fièvre, puis, on donnait ensuite un deuxième médicament pour soigner la fièvre. Et ça aurait été la combinaison des deux médicaments pris l’un à la suite de l’autre qui auraient tué le patient.

En effet, comme on a pu le voir, ces médicaments agissent sur le taux de cortisol. Et le taux de cortisol aboutit à une redistribution de la répartition de l’eau dans le corps, avec une accumulation d’eau dans le tronc et une diminution dans les membres. Et l’effet est inverse quand le taux de cortisol baisse. Et dans ce dernier cas, la personne subit des fièvres, des douleurs dans les membres, une forte baisse de forme liée à un état d’hypotension, etc… Donc, peut-être que la purge entraînait un pic de cortisolémie, puis quelques jours après une situation de manque de cortisol. Du coup, les médecins prenait ça pour une fièvre puerpérale et donnait des médicaments plus puissants qui tuaient la femme en question.

Ca explique par ailleurs les malades et les morts avant accouchement. Vu qu’on devait donner les purgatifs avant l’accouchement, la maladie avait le temps de se déclarer avant celui-ci.

Par ailleurs, voilà ce qu’on dit sur la fièvre puerpérale :

Pour vous donner quelques clartés sur ce qui se faisait alors, je vais vous conter aussi rapidement que possible ce qui se passait à la Maternité de l’Hôtel-Dieu de Paris en 1778

Au commencement de l’année 1778, M Dugès étant en possession du service depuis trois ans, l’épidémie était telle que, sur douze accouchées, sept au moins étaient atteintes de fièvre puerpérale. L’administration, le Bureau, comme on disait alors, invita les médecins à donner leur avis sur les moyens d’arrêter cette  » espèce d’épidémie ». Sur quoi chacun des médecins s’étant expliqué selon son ordre de réception, ils s’entendirent sur les points suivants: ils reconnaissent d’abord que la plupart des femmes qui ont péri de ce mal en sont attaquées au plus tard dans les douze heures de leur accouchement ; que le mal se manifeste par des douleurs aiguës dans les entrailles, qu’elles sont travaillées d’une fièvre violente. Le visage est enflammé, le lait ne monte point aux mamelles, puisque toutes sont prises du délire et périssent au plus tard le second jour.

On a donc des douleurs au niveau du système digestif, une fièvre violente, le visage est enflammé, et les femmes sont prises de délire. Hey, mais ça ne serait pas plus ou moins les symptômes d’une prise de médicament du genre antibiotique ça ? Eh oui. Ca y ressemble fortement.

Mais pourquoi alors y aurait-il eu des variations aussi importantes de la mortalité ?

Il est possible que la variation dans le nombre de morts ait été due à la variation dans la composition des médicaments à base de plante qu’on donnait aux femmes enceintes. On n’était évidemment pas dans une production chimique et donc stable des médicaments. Ils étaient tirés de plantes, et donc, la variation de la composition des plantes en produit actif entraînait à terme une variation du médicament final en produit.

Par exemple, supposons qu’une année, il ait fait chaud en mai et juin, et qu’on cueillait les plantes en question début juillet. La plante ayant souffert de la chaleur devait avoir produit beaucoup plus de produit désagrégeant servant à fluidifier la sève. Du coup, un médicament basé sur cette plante aurait vu sa composition en produit actif être multipliée disons par exemple par 3 ou 4. Du coup, on passait d’un produit moyennement dangereux à un véritable poison. Et les femmes à qui on donnait ces médicaments mourraient évidemment beaucoup plus. Et pendant tout le temps ou le stock était utilisé, il y avait un pic de mortalité. Et si le nouveau stock avait une concentration moindre en produit actif, le taux de mortalité tombait.

D’ailleurs, à l’intérieur d’une même bouteille de médicaments, peut-être que les plantes ne venaient pas toutes du même endroit et qu’on les mixait entre elles pour faire les pilules ; ou alors, peut-être qu’on faisait les pilules avec des herbes d’une provenance particulière à chaque fois, et qu’on mélangeaient les pilules à la fin dans la bouteille. Donc, il pouvait y avoir variations très importantes de composition entre deux pilules à l’intérieur d’une même bouteille. Il suffisait qu’une partie des plantes soit venue d’un coin ou il aurait beaucoup plu et qu’une autre partie soit venue d’un autre coin où il y aurait eu beaucoup de soleil, et on aurait eu dans la même bouteille des pilules très actives et des pilules beaucoup moins actives. Tout ça entraînant bien sur des variations incompréhensibles pour les médecins de cas de maladies diverses (parce que ces symptômes ne devaient pas être reliés qu’à la fièvre puerpérale. D’ailleurs, je crois avoir lu que les symptômes de la fièvre puerpérale se confondaient avec les symptômes d’autres maladies).

Les herboristes veillaient probablement bien à cueillir les plantes à tel moment. Mais ils étaient tributaires du climat. Et ça, ils ne pouvaient pas y faire grand chose. Et n’étant probablement pas conscients que la concentration en produit actif venait du climat, ils subissaient les variations de la concentration en produits actifs.

Du coup, on peut se dire que le taux élevé de mortalité infantile et de femmes jeunes vient tout simplement que les médecins tuaient les patients en quantités industrielles avec leur « médicaments ». Sans ces ahuris, le taux de mortalité infantile aurait été bien moindre. Et l’espérance de vie bien plus grande, puisqu’un enfant mort à la naissance fait chuter l’espérance de vie de façon énorme.

Bien sur, puisqu’on n’y était pas, ce ne sont que des suppositions. Mais pour ma part, vu qu’il est à mon avis certain que la mort était causée par un poison chimique, et que celui-ci était donné avant l’accouchement vu qu’il y avait des malades morts avant ceux-ci, les purgatifs, vu la dangerosité des médicaments à base de plante, et la possibilité de variation très importante dans la concentration du produit actif, sont en première ligne des suspects.

Taux de mortalité du Choléra : traitement allopathique vs homéopathie (c’est à dire, pas de traitement)

Le cas du choléra est plus spécial que les deux cas précédents (typhus et fièvre jaune), puisque là, il s’agit d’un des très rares cas de maladie ou une bactérie est impliquée (de façon indirecte). La bactérie n’attaque pas directement le corps, mais le fait via une toxine qu’elle émet. En fait, il s’agit d’un empoisonnement. Cette façon d’endommager le corps via toxine est d’ailleurs la seule situation où les bactéries peuvent causer un dommage au corps. C’est le cas aussi pour le tétanos.

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En 1830, l’épidémie du choléra sévit et se déplace de l’Est vers l’Ouest. Hahnemann parvient à identifier les stades de la maladie et ses symptômes et prévoit les remèdes adéquats en cas d’épidémie en Allemagne. En 1831, lorsque le choléra frappe finalement l’Europe de plein fouet, Hahnemann et les homéopathes sont prêts. Les taux de mortalité sous traitements conventionnels allopathiques sont de 40 à 80 %.

Le docteur homéopathe Quin rapporte un taux de mortalité de 10% dans les 10 hôpitaux homéopathiques de Londres entre 1931 et 1932.

Le docteur Roth, médecin du roi de Bavière, n’en rapporte que 7%.

L’admiral Mordoinow du Conseil Impérial de Russie rapporte un taux de 10%.

Le docteur Wild, éditeur allopathe du Journal de Dublin rapporte qu’en Autriche, le taux de mortalité des patients traités à l’allopathie est de 66%, tandis que chez les gens traités à l’homéopathie, le taux de mortalité est de 33%. Ces résultats démontrant la valeur extraordinaire de l’homéopathie mènent enfin à l’abolition de la loi interdisant la pratique homéopathique en Autriche.

À la suite de l’épidémie de choléra de 1854 à Londres, la Chambre des Communes commanda un rapport sur les divers modes de traitement d’épidémies. L’homéopathie fut délibérément exclue des statistiques du rapport sous prétexte qu’elle fausserait les données. Sous une demande d’autorité, il fut admis que les chiffres étaient de 59.2% de mortalité dans les traitements allopathiques et de seulement 9% dans les traitements homéopathiques.

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Donc, le traitement homéopathique n’engendrait qu’environ 10 % de mort. A priori, le taux de mortalité ajouté par le traitement allopathique de l’époque est donc de 50 % (environs 60 % de mortalité avec les médicaments allopathiques moins 10 % de mortalité avec le traitement homéopathique). Donc, on pourrait penser que 50 % des gens traités à l’époque par la médecine officielle n’auraient pas du mourir et sont morts à cause des traitements.

Mais, pour le cas présent, vu qu’il s’agit d’une maladie réellement causée par le développement d’une bactérie, les choses sont beaucoup moins claires que pour le typhus et la fièvre jaune. Vu que la toxine doit mener à la mort si la personne continue à l’absorber, il devrait y avoir 100 % de morts en cas d’absence de traitement.

Donc, soit le traitement homéopathique n’était pas constitué uniquement de granulés homéopathiques, mais consistait également en l’application d’autres traitements (donner de l’eau non contaminée, réhydratation, etc…). La mortalité naturelle (sans traitement) aurait du être plus élevée, mais les traitements autres qu’homéopathiques donnés par les homéopathes de l’époque ont permis de la faire diminuer. Donc, on ne serait pas dans une situation traitement allopathique vs pas de traitement.

Soit la présence de la toxine dans l’eau est sujette à de grosses fluctuations (si les gens vont se fournir à une rivière ou un fleuve, bref, de l’eau soumise à un flux et donc remplacée constamment), ce qui ferait que l’empoisonnement ne durerait en général pas longtemps, ce qui ferait que les gens subiraient la plupart du temps un empoisonnement seulement temporaire et donc, non mortel. Donc, le taux de mortalité serait la plupart du temps assez faible (environ 10 %, même si sujet à variation). Donc, ce serait bien les traitement qui seraient la cause de la surmortalité.

Soit le taux de toxine dans l’eau n’est pas sujet à de grosses fluctuations, mais alors, il s’agit d’une eau stagnante, donc de l’eau d’un puit ou d’un réservoir, et du coup, le problème ne toucherait que quelques dizaines ou centaines de personnes de façon très ponctuelle. Et la mortalité de milliers de personnes par ailleurs pourrait s’expliquer parce que les médecins traitaient avec des médicaments tueurs des milliers de personnes préventivement, où à la moindre diarrhée (exemple, dans une grande ville, un puit contaminé entraine des morts, certains habitants se fournissant dans un autre puit subissent des diarrhées pour des raisons diverses. Les médecins traitent ces derniers et les tuent avec leur traitement). Donc, là aussi, les traitements allopathiques seraient la cause de la surmortalité.

Et bien sur, ça peut être une combinaison de tout ça.

A noter que depuis qu’on a compris qu’il fallait éviter que le corps ne perde ses sels minéraux et ne se déshydrate lors d’une épidémie de choléra, le taux de mortalité peut être encore plus bas que ça. En réhydratant et en fournissant les sels minéraux perdus, via perfusion, le taux de mortalité est quasiment de 0 %.

Bien sur, ce n’est pas l’absorption de la bactérie qui cause problème, mais l’absorption de la toxine. Absorber la bactérie seule ne cause pas le choléra, contrairement à ce que fait croire la médecine officielle. Pettenkofer l’a démontré en avalant un verre rempli de bactéries du choléra. Il ne s’est rien passé.

La médecine officielle fait croire que si on avale des bacilles du choléra (par contact avec une personne malade, ou par ingestion d’eau ou d’aliments souillés), la toxine va être produite par le bacille dans le système digestif de la personne. Mais comme on peut le voir avec l’exemple de Pettenkofer, c’est faux. Le bacille n’est pas dans des conditions suffisantes pour produire assez de toxine. Pour qu’il y ait un problème, il faut qu’il y ait une eau dans laquelle il y ait une certaine proportion d’excréments ou de cadavres. C’est ça qui va engendrer les conditions qui vont permettre la multiplication du bacille et la production d’une quantité suffisante de toxine pour altérer la santé humaine.

Le rôle énorme des médicaments dans la mortalité de deux maladies : le Typhus et la Fièvre jaune

En cherchant un peu plus sur le sujet traité dans le dernier billet, je suis tombé sur d’autres informations qui permettent de mettre en lumière le rôle très important des médicaments allopathique dans la mortalité de deux maladies (Typhus et Fièvre jaune) grace à la comparaison traitement allopathique vs homéopathie.

Evidemment, si c’était une comparaison traitement allopathique vs traitement homéopathique, on ne pourrait pas déterminer le pourcentage des morts dûs aux médicaments allopathiques. Mais comme déjà dit dans l’article précédent, je crois, comme beaucoup d’autres, que l’homéopathie ne consiste qu’en l’administration de sucre ou d’eau plate (vu les dilutions gigantesques). Donc, pour moi, c’est en réalité traitement allopathique vs pas de traitement. Et du coup, on peut estimer le pourcentage de morts dûs aux médicaments.

Le problème de la médecine officielle, c’est que l’homéopathie existait déjà il y a un deux siècles. Et il y eu pas mal de médecins homéopathes qui ont traité des soi-disantes épidémies. Donc, on peut analyser, dans un certain nombre de cas, la situation traitement vs homéopathie. Et la comparaison fait mal, très mal.

1) Le Typhus

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Les œuvres du docteur Bradford relatent les événements d’une des premières épidémies traitée par homéopathie. Celle du typhus en 1813.

Les troupes de Napoléon défaites par la Russie retournaient vers l’Ouest en passant par l’Allemagne. Cent quatre-vingt des soldats de Napoléon atteints du typhus furent traités à Leipzig par nul autre que le docteur Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie. Seul deux hommes moururent, tandis que le taux de mortalité dans les traitements allopathiques était de 30%.

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Donc, en fait d’épidémie de typhus, il n’y avait rien, strictement rien. Une fois les hommes remis sur pied, probablement avec une meilleure alimentation, quasiment personne n’est mort. Et pourtant, ils auraient eu de sacrés raisons de mourir, vu la marche épuisante qu’ils avaient mené en plein hiver en Russie.

Donc, si les hommes mourraient à 30 %, c’était à cause du traitement, pour 99 % des cas.

Et ça montre bien que le typhus n’est pas du tout une maladie liée à une bactérie. C’est simplement un problème lié aux conditions de vie. C’est pour ça que le typhus est appelé la fièvre de la famine.

2) La fièvre jaune

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Dans les années 1850, les moustiques propagèrent une série d’épidémies de fièvre jaune dans le sud des États-Unis. Le taux de mortalité chez les gens traités à l’allopathie était de 15 à 85%, tandis que chez les gens traités à l’homéopathie, il était de 5 à 6%.

En 1878, à la Nouvelle-Orléans, le taux de mortalité était de 50% en allopathie et de 5% en homéopathie sur les 1945 patients. (Yellow Fever and Its Treatment, par Holcome, 1856 et The Efficacy of Crotalus Horridus in Yellow Fever, C. Neidhard, 1860).

En 1833, Hering s’installa aux États-Unis, enseigna l’homéopathie et traita un grand nombre de patients pendant l’épidémie de fièvre jaune qui suivit la guerre de sécession en 1865. Chez les patients des homéopathes, 95% survivaient, tandis que chez les allopathes, 45% seulement des patients survivaient.

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Donc, il n’y aurait eu que 5 % de mortalité naturelle pour la fièvre jaune dans le cas cité.

Notons que même le taux de mortalité de l’homéopathie et très probablement exagéré, et peut ne pas représenter une opposition pure « traitement vs rien ». Ceci, parce que, comme on a pu le voir pour le cas de la grippe espagnole, les patients peuvent avoir été traité par médicament allopathique peu de temps avant d’être pris en charge par l’homéopathie. Par ailleurs, certains patients peuvent mentir et faire croire qu’ils ne prennent pas de traitement allopathique, et prendre en réalité les deux traitements (histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier).

Par ailleurs, il est assez bizarre de constater que le taux de mortalité avec le traitement homéopathique est le même dans le cas de conditions de guerre, ou juste après guerre (on ne sait pas si c’est juste à la fin de la guerre ou juste après la guerre, ou un peu après), et dans une situation de paix. Les conditions de vie différentes devraient être à l’origine d’une différence dans le taux de mortalité. Donc, a priori, les conditions de vie devaient être identiques dans le cas des « épidémies » de 1850, de 1878 et de 1965. Ou alors, les conditions de vie ne jouaient pas du tout et le problème est ailleurs.

Mais bon, en tout cas, ce que ça signifie, c’est que sur les 55 % de morts dans le cas du traitement allopathique, 50 (soit 90 % des morts) sont en fait dûs au traitement. Autrement dit, avec le traitement allopathique, sur 100 personnes, 50 mourraient à cause du traitement, et 5 pour d’autres raisons (a priori, les conditions de vie, ou à cause aussi du traitement abandonné trop tard, ou du traitement continué en même temps que le traitement homéopathique était pris). Donc, l’essentiel de la mortalité de la fièvre jaune est due aux médicaments.

Grippe espagnole et aspirine : le témoignage d’une cinquantaine d’homéopathes de l’époque

J’ai retrouvé l’article posté par Cheminot (ici). Le voici. C’est un article qui a été publié dans ‘The Journal of the American Institute of Homœopathy’ de 1921 sur la grippe espagnole, regroupant les constatations d’une cinquantaine de médecins homœopathes américains après l’épidémie grippale

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Journal of the American Institute of Homœopathy, Vol. XIII, No. 11, May 1921, page 1038 Par W. A. Dewey, M. D., Université de Michigan

Dans une usine de 8000 ouvriers, nous n’avons eu qu’un seul décès. Les patients ne sont pas décédés par abus de médicaments. Gelsemium a été pratiquement le seul remède utilisé. Nous ne nous sommes pas ser-vis d’Aspirine ni de vaccins. -Frank Wieland, M. D., Chicago.

L’absence du traitement habituellement prescrit a été également un élément du très bon résultat dans cette usine. -Burton Haseltine, M. D., Chicago.

Il y a un remède qui directement ou indirectement a été responsable de plus de décès que la grippe elle-même. Vous connaissez tous ce remède. C’est l’acide salicylique. L’histoire de l’Aspirine a été imprimée. Aujourd’hui, vous ne savez pas que l’acide salicylique a une action calmante. Elle est nuisible de deux fa-çons. Son action indirecte provient du fait que l’Aspirine a été administrée jusqu’à un épuisement du patient qui développe une pneumonie. -Frank L. Newton, M. D., Somerville, Mass.

Je n’ai pas perdu un seul cas de grippe; mon pourcentage de décès dans les pneumonies était de 2,1%. Les salicylés, Aspirine et Quinine comprises, étaient presque les seuls recours de l’ancienne école et on enten-dait couramment les allopathes dire qu’ils avaient 60% de décès dans les pneumonies.. -Dudley A. Williams, M. D., Providence R. I.

Trois cent cinquante cas et un seul décès, une pneumonie négligée qui m’est arrivée après avoir pris une centaine de grains (ancienne mesure : 0,05g soit 5g d’Aspirine) d’Aspirine en 24 heures. -Cora Smith King, M. D., Washington, D. C.

Dean W. A. Pearson of Philadelphia a recensé 26 795 cas de grippe traités par des praticiens homœopathes avec une mortalité de 1,05% alors que la mortalité moyenne était de 30% chez les tenants de la vieille école.

Le taux faible de décès que j’ai eu à Camp Lee était uniquement du au fait que je n’ai pas du tout utilisé d’Aspirine. J’ai reçu les compliments de l’officier médical en chef pour avoir eu le taux de décès le plus bas de l’hôpital. Une fois que l’officier médical en chef a noté l’effet de l’Aspirine sur le sang et les résultats obtenus dans mon service en utilisant l’homœopathie, il a recommandé de ne plus employer l’Aspirine et le taux de mortalité a baissé très rapidement après cette décision. -Carleton A. Harkness, M. D., Chicago.

Dans l’hôpital Hahnemann de San Francisco, les remèdes homœopathiques agissaient de manière curative, alors que, avec les autres thérapeutiques, le résultat n’était que palliatif. -Laura A. Hurd, M. D., San Fran-cisco.

Mille cinq cent cas ont été rapportés à la Société Médicale Homœopathique du District de Colombia avec seulement quinze décès. Les guérisons à l’Hôpital Homœopathique National étaient de 100%. -E. F. Sap-pington, M. D., Philadelphia.

J’ai soigné plus d’une centaine de cas sans aucun décès. Je ne me suis jamais écarté du traitement homœo-pathique. Je n’ai jamais prescrit d’Aspirine. Un seul cas auquel avait été prescrit de l’Aspirine avant que je ne le prenne en charge, et qui m’avait été adressé par un médecin de l’ancienne école, est décédé. Cette épidémie devrait nous inciter à renouveler notre foi en l’Homœopathie. -G. H. Wright, M. D., Fores/. Glen, Md.

L’Aspirine allemande a tué plus de malades que les obus allemands. -C. J. Loizeaux, M. D., Des Moines, Iowa.

Je me souviens de l’Acétanilide lors de l’épidémie de 1889 et de ses décès. Dans cette épidémie je savais que l’Aspirine et les dérivés du goudron de houille tueraient plus de malades que la maladie elle-même et c’est ce qui est arrivé. Un médecin de la vieille école m’a dit qu’il avait compris que l’Aspirine tuait ses patients et qu’il avait arrêté de la prescrire et avait fait confiance aux remèdes homœopathiques et éclecti-ques. -E. B. Finney, M. D., Lincoln, Neb.

Trente médecins du Connecticut ont répondu à ma demande d’informations. Ils ont fait mention de 6602 cas avec 55 décès, soit moins de 1%. Dans le service de transport, j’ai eu 81 cas. Tous ont guéri et ont été débarqués. Ils ont tous reçu un traitement homœopathique. Un bateau a perdu 31 hommes. -H. A. Roberts, M. D., Derby, Conn.

L’Homœopathie a sauvé des patients présentant la grippe associée à une pneumonie, une évolution défavo-rable a toujours suivi la prise de dérivés des goudrons de houille, l’Aspirine en particulier. -W. H. Han-chett, M. D., Omaha, Neb.

Avec l’Association Hahnemannienne Internationale, j’ai pu rassemblé 17 000 cas de grippe avec une mor-talité de 4%. -G. B. Stearns, M. D., New York.

J’ai eu 300 cas et un seul décès; un bon médecin homœopathe a eu 275 cas sans aucun décès. Je suis offi-cier de santé de ma ville. Un praticien de l’ancienne école a eu 294 cas et a fait mention de 15 décès. L’Aspirine et la chaux iodée étaient les remèdes utilises par la vieille école. -H. H. Crum, M. D., Ithaca, N. Y.

J’ai traité 455 cas de grippe et 26 pneumonies sans aucun décès. Remèdes: Gelsemium, Bryonia, Apis, etc.
-T. G. Barnhill, M. D., Findlay, Ohio.

L’importance des remèdes homœopathiques a été soulignée; 24 parmi les 42 cas qui ont utilisé les vaccins ont eu la grippe et il y eut 8 cas de pneumonies, les vaccins ont donc échoué en tant que prophylaxie. -W. L. Love, M. D., Brooklyn.

Sept praticiens ont rapporté 3600 cas avec 6 décès. Pour ma part, j’ai eu 750 cas avec un seul décès. Gel-semium, Bryonia et Eupatorium étaient les principaux remèdes. -F: A. Swartwout, M. D Washington, D. C.

Plus l’Aspirine, la Codéine la solution de Dobell et quelques autres remèdes non homœopathiques étaient utilises, plus lente était la guérison. -James W. Ward, M, D., San Francisco

La mortalité du régiment fut de 25,8% en cas de pneumonie. Le lieutenant responsable a décidé d’arrêter l’Aspirine, la Digitaline et la Quinine et la mortalité a chuté rapidement à 15% sans aucun remède. Ceci dans un seul pavillon. Après quoi la même décision a été prise dans les autres pavillons et la mortalité tomba également à 15% sans aucun remède. – W. A. Pearson, M. D., Philadelphia.

J’ai traité 618 cas et ai eu 5 décès. Sur les 5, 3 avaient eu un traitement allopathique. -R. S. Faris, M. D., Richmond, VA

Un médecin dans un hôpital de Pittsburgh demandait à une infirmière si elle connaissait un traitement meil-leur que celui qu’il pratiquait, car il perdait beaucoup de patients. «Oui, Docteur, arrêtez l’Aspirine et allez dans une pharmacie homœopathique.» Le Docteur répondit : «Mais, c’est de l’Homœopathie !» «Je le sais, mais les médecins homœopathes avec lesquels j’ai travaillé, ne perdait aucun patient.» -W. F. Edmundson, M. D., Pittsburgh.

C’est rare qu’une pneumonie ne se développe si un bon médecin homœopathe est appelé dans les 24 pre-mières heures d’une poussée de grippe. Une mortalité épouvantable vient des résultats funestes de fortes doses d’Aspirine, de préparations salicylées et à base d’opium. -A. H. Grimmer, M. D., Chicago.

Murphy, de Lansing, Michigan, a traité 325 cas de grippe dans un camp où la mortalité avait été de 20%, alors que la mortalité avec son traitement homœopathique était inférieure à 3%. -W. H. Wilson, M. D., Chi-cago.

J’ai traité 1,000 cas de grippe. J’ai les dossiers pour témoigner de mon travail. Je n’ai eu aucun décès à déplorer. S’il vous plait, faites entière confiance à l’Homœopathie et n’en donner aucune à la méthode Scotch-Irish-American! (??) -T. A. McCann, M. D., Dayton, Ohio.

Pendant le mois d’Octobre, 1918, j’ai traité 200 cas de grippe avec un seul décès. -W. R. Andrews, M. D., Mannington, W. Va.

Dr. M. I. Boger of Portsmouth, N. H., a traité 331 cas avec 2 décès. Dr. G. G. Bascom of Lake Wilson, Minn., 300 cas sans aucun décès. -E. C. Price, M. D., Baltimore.

Le mot Homœopathie désigne la thérapeutique médicale la meilleure et la plus utile en cette année 1919. -O. S. Haines, M. D., Philadelphia.

J’ai traité 267 cas de grippe. Aucun décès. -A. B. Hawes, M. D., Bridgewater, S. D.

En un mois, j’ai traité 65 cas de grippe avec un seul décès et c’était un patient tuberculeux. -F. C. Thorn-hill, M. D., Alma, Mich.

Un des principaux pharmaciens de Montréal a dit au Dr. T. A. McCann qu’ils avaient perdu 900 patients de grippe. Lorsque ce dernier a demandé quel remède ils avaient le plus employé, il a répondu que l’Aspirine était le remède le plus utilisé. Les prescriptions étaient de prendre un cp de 250 mg toutes les 3heures, mais beaucoup ont pris le double toutes les trois heures. Tout commentaire est inutile.

Soixante seize cas ont été comptabilisés dans l’Hôpital pour enfants sans aucun cas de pneumonie, ni dé-cès. La majorité des cas était sous Bryonia et Gelsemium, qui ont paru réussir à les guérir totalement. -J. G. Dillon, M. D., Fargo, N. D.

Selon mon expérience, Gelsemium était presque toujours le premier remède à considérer et a été efficace si utilisé dès les premiers symptômes. -E. B. Hooker, M. D. Hartford, Conn.

Une boite de 1000 cp d’Aspirine m’avait été donnée, il m’en est resté 994. je pense en avoir utilisé une demi-douzaine. Je n’en ai pas trouvé l’indication. Je n’ai prescrit que quelques remèdes, presque toujours, Bryonia et Gelsemium. Je n’ai presque jamais eu de décès si j’étais consulté en première intention, sauf si le patient avait été dans une pharmacie et avait acheté de l’Aspirine, et dans cette éventualité, je devais pren-dre en charge un cas de pneumonie. -J. P. Huff, M. D., Olive Branch, Ky.

L’aspirine et les autres dérivés du goudron de houille ont été responsables d’un grand nombre inutile de décès. L’Aspirine est le médicament le plus nocif. Il séduit par son action rapide de sédation de la douleur, soulagement qui est trompeur. Dans plusieurs cas, l’Aspirine a affaibli le cœur, déprimé les forces vitales, accru la mortalité dans des cas peu graves et allongé la convalescence. Dans tous les cas, il a compliqué la symptomatologie et rendu beaucoup plus difficile le choix du remède curatif. En apparence, l’Aspirine n’a amené aucune guérison et il devrait être interdit. –Guy Beckly Stearns, M. D., New York.

On a demandé à un millier de médecins éclectiques de citer le nom des remèdes les plus utiles dans la grippe et les pneumonies. Plus de 75% ont cité Aconit et Bryonia dans la pneumonie. -Lloyd Brothers, Cin-cinnati.

Une recherche expérimentale menée dans le Laboratoire d’Hygiène de Washington, D. C., n’est pas parve-nue à montrer un rôle actif en faveur de la vaccination dans la pneumonie. Imaginez un tel aveu s’il s’était agi de nos remèdes bien éprouvés comme Gelsemium, Rhus tox., Eupatorium etc., dont les indications sont immuables, précises, invariables et constantes. -Homeopathic Recorder, October, 1920.

Dans le Service de Santé publique au Nouveau Mexique, Veratrum viride, Gelsemium et Bryonia ont été principalement utilisés dans la population mexicaine avec d’excellents résultats dans le traitement de la grippe. Il n’y eut aucun décès sous traitement homœopathique. -C. E. Fisher, M. D., Chicago.

Les raisons pour lesquelles les enfants réagissaient mieux que les adultes dans l’épidémie grippale étaient: premièrement ils étaient amenés plus tôt en consultation ; deuxièmement, ils n’avaient pas reçu de ‘remèdes sûrs’; troisièmement, on ne leur avait pas donné d’Aspirine ; quatrièmement, ils avaient été alités ; et cin-quièmement, on leur avait donné le remède adéquat et avait donc eu une meilleure chance. -Dr. J. P. Cobb, Chicago.

Tous les patients que j’ai pu perdre lors de l’épidémie de grippe avaient pris de l’Aspirine de leur propre chef avant que je ne les examine. -W. P Best, M. D., Indianapolis.

Certains peuvent résister à l’Aspirine, d’autres peuvent résister à la grippe, mais il n’y a personne qui peut résister aux deux. -Dr Taylor, Philadelphia.

Gelsemium ne déprime pas le cœur et est supérieur à l’aspirine et aux autres dérivés d’hydrocarbures dans toutes les formes de grippe. -J. A. Munk, M. D., Los Angeles.

On a conseillé à de nombreux patients de prendre de l’Aspirine en tant que remède prophylactique de la grippe et de la pneumonie grippale. Une femme en a pris 240 grains en 48 heures (1,20 g). Elle a été hospi-talisée pour une scarlatine du fait des plaques érythémateuses sur le corps. De nombreux cas hospitalisés au Haynes Memorial avaient absorbé Aspirine, Codéine, Morphine et Digitale. Les responsables politiques ont félicité notre hôpital pour son traitement homœopathique de la grippe. Ils ne sont pas tous d’accord ce-pendant, mais ils ont le sentiment à Boston que nous avons un très bon traitement de la grippe. -Samuel Clement, M. D., Boston.

Pendant l’épidémie de grippe espagnole, Presque tous les patients qui en sont morts avaient pris de l’aspirine. Presque tout le monde croyait en son efficacité car elle soulageait l’angoisse et ‘ne pouvait faire aucun mal.’ La conséquence en fut des milliers de morts qui auraient pu vivre s’ils avaient accepté de sup-porter un certain inconfort pendant une courte période. Ils mourraient comme des mouches autour d’un plat de poisson bien que la ‘Science’ faisait tout ce qui pouvait être fait pour les ‘sauver’. -A. F. Stevens, M. D., St. Louis.

Nous avons soigné plus de 300 cas de grippe parmi les membres du ‘the Student Army Training Corps sans aucun décès. Gelsemium, Bryonia et Ferrum phosphoricum ont été les remèdes principaux. Seuls les cas qui avaient pris de l’aspirine eurent une convalescence prolongée avec des complications pulmonaires. -C. B. Stouffer, M. D., Ann Arbor.

Parmi les quelques 150 cas traités lors de l’épidémie de grippe, Gelsemium et Bryonia ont été les princi-paux remèdes. Il y eut très peu de pneumonie, aucun cas parmi ceux que j’ai traité dès les premiers symp-tômes. J’ai eu un seul décès, un homme de 60 ans, qui avait de l’asthme et que l’on avait amené sous notre climat du Minnesota au milieu d’un hiver très froid, avec une vraie pneumonie. -Wm. E. Leonard, M. D., Minneapolis.

J’ai traité environ 50 cas de grippe, j’ai eu deux pneumonies, dont une chez une femme enceinte. Tous ont guéri. Remèdes: Gelsemium, Bryonia et Rhus surtout. -Wm. Boericke, M. D., San Francisco.

J’ai traité plus de 100 cas de grippe et de pneumonie, j’ai perdu deux patients, un prenait de l’aspirine pour une pneumonie depuis une semaine avant qu’il ne me fasse appel ; l’autre était une forme maligne avec une très forte fièvre depuis le début. Remèdes: Gelsemium, Eupatorium, Bryonia, etc. -C. P. Bryant, M. D., Seattle.

J’ai traité environ 500 cas avec beaucoup de pneumonie, j’ai perdu deux patients; je n’ai jamais utilise d’Aspirine et n’ai pas permis qu’elle soit utilisée. Les principaux remèdes utilisés étaient Belladona, Gelse-mium, Sticta, pour les symptômes pharyngés, Mercurius, Natrum muriaticum et Kali muriaticum. -A. B. Palmer, M. D., Seattle.

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Je ne crois pas du tout à l’homéopathie. A mon avis, c’est encore une autre arnaque. Comme selon moi, il n’y a rien dans les granulés homéopatique, à part du sucre ou de l’eau, ça montre surtout ce qui serait arrivé si les gens n’avaient pris aucun remède. Ca ne montre donc pas la supériorité de l’homéopathie, mais la très grande nocivité de l’aspirine de l’époque

Bien sur, certains dosages ne semblent pas si énormes que ça, par rapport aux dosages actuels (dans les 1000 Mg). Mais il est fort possible que la concentration en produit actif n’ait pas du tout été la même. Chose qui avait été soulevée par Cheminot je crois me souvenir. Donc, une dose de 1000 ou 1500 mg de l’époque pourrait équivaloir à une dose 3 ou 4 fois supérieurs avec de l’aspirine actuelle.

En tout cas, les faits sont là, avec l’homéopathie (c’est à dire rien selon moi. Donc, l’équivalent d’une absence de traitement), il y avait à peine 1 % de décès, souvent 0 %. Avec l’aspirine, souvent au moins 30 % de morts. Il est donc clair que c’était l’aspirine le responsable d’une bonne partie des morts.

La grippe espagnole : un symptôme montrant le rôle de l’aspirine

Il y a quelques jours, à la télé, était diffusée une émission sur les virus. Je ne la regardais pas, mais par chance, en zappant, suis tombé dessus juste au moment où ils parlaient des symptômes de la grippe espagnole.

Ils parlaient d’une part du fait que de nombreuses personnes avaient comme de l’eau dans les poumons (ou du sang), et finissaient par mourir par étouffement à cause de ça. Et là où c’est intéressant, c’est que d’autre part, ils disaient que les survivants souffraient fréquemment de problèmes cognitifs.

Or, il se trouve que les gens étaient soignés avec de l’aspirine. Mais pas avec les doses d’aspirine de maintenant. Non, il semble que les doses étaient très largement plus importantes que celles utilisées aujourd’hui. C’est Cheminot, du forum onnouscachetout, qui avait donné cette information (il citait un médecin de l’époque qui soupçonnait l’aspirine d’être en grande partie la cause du massacre. Il disait que ses patients, soignés sans utilisation de l’aspirine avaient tous survécu). Par ailleurs, il est très possible que la concentration en produit actif ait été elle aussi très supérieure à l’aspirine actuelle.

Or, les problèmes cognitifs sont la marque de ce genre de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-cancéreux, etc…). Voir ce que j’en dis dans cet article (à propos des antibiotiques). Ces médicaments attaquent les petits vaisseaux, provoquant des hémorragies, ce qui cause la destruction des cellules qui ne sont plus irriguées par le flux sanguin. Et forcément, comme dans le cerveau les neurones perdus le sont définitivement (même si on dit actuellement qu’ils peuvent peut-être être remplacés, l’information stockée est perdue), ça conduit à des pertes cognitives.

Et par ailleurs, ça permet d’avoir des très forts soupçons sur le premier symptôme cité, à savoir, le problème de l’eau ou du sang dans les poumons. Comme les médicaments en question agressent les petits vaisseaux sanguins, et que les poumons en ont plein, ces médicaments provoquent des problèmes d’agression des poumons. D’ailleurs, je crois que c’est connu que certains anti-inflammatoires provoquent des problèmes de pneumonie.

Mais comme ce sont des symptômes qu’on peut attribuer à la grippe (puisque c’est sensé toucher les poumons), à l’époque, on ne pensait évidemment pas que le médicament en était la cause.

Donc, ça va dans le sens de l’idée qu’en fait de grippe espagnole, plein de gens sont morts à cause du traitement à l’aspirine. Et beaucoup de ceux qui ne sont pas morts ont eu des séquelles au cerveau toujours à cause de l’aspirine fortement dosée.