La morphine, une cause importante de mort chez les cancéreux

 

Je pense avoir trouvé un nouvel élément qui participe à la mort des cancéreux supposément en phase terminale : la morphine.

J’avais dit dans ce billet, que la cause des morts lors d’un cancer était souvent la suivante. Le patient voit son taux de cortisol augmenter fortement lors de la prise de la chimiothérapie. Ce qui retient l’eau dans le centre du corps et a contrario déshydrate les membres. Mais, comme la chimiothérapie fait maigrir par ailleurs, le patient se déshydrate globalement. A l’arrêt de la chimio, il subit un effondrement du taux de cortisol. Ce qui entraine que le centre du corps se déshydrate et que les membres retiennent l’eau. Et comme le corps est déshydraté globalement, le centre du corps est alors particulièrement déshydraté. A la suite de ça, une toux va souvent apparaitre.

Comme il va y avoir soupçon de pneumonie, les médecins vont fréquemment donner des médicaments qui vont entrainer une mobilisation d’eau soudaine dans le ventre. Mobilisation qui va se faire au détriment du thorax (qui va manquer encore un peu plus d’eau). Comme le centre du corps est déjà très déshydraté, le thorax va l’être trop, et le cœur va lâcher ou le patient va se trouver en état de détresse respiratoire mortelle.

Donc, on a la séquence suivante en trois actes. Premier acte : chimiothérapie, hausse du taux de cortisol et déshydratation globale. Deuxième acte : arrêt de la chimio, baisse du taux de cortisol et déshydratation sévère du centre du corps (et donc des poumons), toux, diagnostic de pneumonie. Troisième acte : antibiotiques, mort par attaque cardiaque, hémorragie cérébrale ou détresse respiratoire.

Mais, le patient ne prend pas que la chimio, il y a un autre médicament qui lui est fréquemment administré : la morphine. Celle-ci est utilisée pour supprimer les douleurs causées supposément par le cancer (et qui sont en réalité causées la plupart du temps par le traitement).

Or, la morphine entraine un certain nombre d’effets secondaires, dont, entre autres, une détresse respiratoire.

Est-ce que c’est parce que la morphine entraine une baisse du taux de cortisol ou est-ce que c’est un simple vasodilatateur ? Difficile à dire. D’un coté, il y a l’hypotension et la détresse respiratoire qui sont reportés. Ce qui va dans le sens d’une baisse du taux de cortisol. Mais, ça pourrait être du à un simple effet vasodilatateur. Et de l’autre coté, il y a certains symptômes de la baisse de cortisol qui ne sont pas reportés. Mais, on utilise la morphine dans des conditions qui doivent entrainer qu’on n’a pas le temps de voir apparaitre les symptômes en question, ou alors, on les attribue à d’autres causes, ou encore, ils sont masqués par la prise d’autres médicaments.

Mais bon, l’effet est là ; ça entraine une détresse respiratoire et de l’hypotension. Par conséquent, on peut imaginer la chose suivante. Le patient est très déshydraté globalement par la chimiothérapie. Et comme il souffre, on lui donne de la morphine. Celle-ci cause des détresses respiratoires qui sont mises sur le dos d’une infection quelconque. On retombe à ce moment-là dans la phase où on administre des antibiotiques. Et là, le patient meurt à cause d’une attaque cardiaque, d’une hémorragie cérébrale ou d’une détresse respiratoire.

Ca va arriver plus particulièrement au moment où le patient va arrêter sa chimio. En effet, la chimio fait augmenter le taux de cortisol. Ca protège d’une éventuelle détresse respiratoire causée par la morphine. Donc, les deux effets se contrebalancent. Mais quand on arrête la chimio, non seulement le taux de cortisol s’effondre, ce qui crée des détresses respiratoires (comme on l’a vu dans un autre article), mais en en plus, il n’y a plus rien pour empêcher la détresse respiratoire causée par la morphine. Donc, la probabilité d’une détresse respiratoire ou d’un arrêt cardiaque mortels augmente très fortement.

L’autre moment où ça peut arriver, c’est au bout d’un certain nombre de mois de prise de morphine, avec augmentation régulière des doses. Comme on considère qu’il n’y a pas vraiment de dose limite, on peut augmenter sans cesse les doses, jusqu’à ce qu’il y ait un problème (les doses les plus importantes sont près de 100 fois supérieures aux moins importantes). Donc, ou bout de quelques mois, la dose est tellement importante que la détresse respiratoire a de forts risques de survenir. Une baisse du taux de cortisol peut favoriser aussi la survenue de la détresse respiratoire dans ce cas là.

Il semble par ailleurs qu’on préconise l’usage de médicaments qui augmentent le taux de cortisol et donc entrainent une hypertension, comme les anti-inflammatoires, ou certains anxiolytiques. C’est d’ailleurs logique, puisqu’on peut s’en servir pour lutter contre d’autres douleurs ou problèmes comme les douleurs articulaires ou la déprime. Du coup, ces médicaments luttent contre l’effet hypotenseur de la morphine. Mais forcément, selon les doses de morphine et de ces médicaments, l’effet hypotenseur de la morphine va prendre le dessus sur l’effet hypertenseur de ces médicaments ou inversement. Donc, le résultat va sembler aléatoire. Et comme ils n’ont pas conscience de ce problème, les médecins vont se dire que la morphine n’est pas responsable des morts par détresse respiratoire, vu que même avec des doses importantes, les patients ne subissent pas forcément une détresse respiratoire.

On peut donc penser que la morphine est une autre cause majeure de mort en plus de celles causées par la chimio.

 

– Objections possibles

 

Alors bien sur, on répondra que les médecins sont au courant des problèmes respiratoires liés à la morphine. Oui, mais là la personne est supposée avoir un cancer. Et ça change évidemment tout pour le diagnostic. Dans le cadre du cancer, la plupart du temps, les médecins penseront que les problèmes respiratoires viennent du cancer et pas de la morphine, surtout si les problèmes sont récidivants et que la personne est considérée comme étant au stade terminal. Par ailleurs, ils vont évidemment chercher si ce n’est pas un microbe qui est à l’origine du problème (présence du microbe qui sera liée au cancer dans l’esprit des médecins). Et avec leurs tests d’anticorps bidons, ils ont toutes les chances d’en trouver un. Donc, ils concluront qu’il s’agit d’une pneumonie, ou d’une tuberculose, ou de quelque chose comme ça. Et ils donneront des antibiotiques.

L’orthodoxie pourrait chercher à minimiser le pouvoir hypotenseur et de détresse respiratoire de la morphine. Et c’est ce qu’elle fait d’ailleurs. Dans les articles traitant des effets secondaires de la morphine, ces deux effets sont cités, mais leur importance est minimisée. Seulement le problème, c’est qu’il y a justement les cas d’overdoses des drogués à l’héroïne, une drogue à l’action très similaire à celle de la morphine. Les héroïnomanes meurt de quoi lors d’une overdose ? De dépression respiratoire (voir Wikipédia), d’hypoxie cérébrale et d’hypotension (voir hometox). Et d’ailleurs, certains préconisent souvent de mettre la personne dans de l’eau froide. Pourquoi ? Parce que le froid entraine une vasoconstriction. Du coup, le sang revient vers le centre du corps. Ca permet de lutter contre l’hypotension et de faire en sorte que le cœur ne lâche pas et que les poumons soient à nouveau suffisamment hydratés pour que la fonction respiratoire revienne à la normale. Le conseil de surélever les jambes si la personne est allongée obéit au même principe. Idem pour l’idée de lui faire peur (production d’adrénaline qui va entrainer un reflux du sang vers le centre du corps).

Et dans le livre « Sainte morphine, fléau de l’humanité« , on parle de l’époque où la morphine était une drogue très prisée (vers la fin du 19ème siècle et le début du 20ème). Et p.596, on cite quelques cas de morphinomanes célèbres à la fin du 19ème siècle morts manifestement d’overdoses dans leur trentaine.

Bien sur, il faut des doses relativement importantes pour qu’apparaissent ces désagréments. Mais ça veut bien dire que ces effets secondaires sont réels. Si ces symptômes apparaissent quand il y a overdose, ça veut dire qu’ils sont déjà présents (à des niveaux moins graves) à des doses bien inférieures de morphine.

Evidemment, il y a des gens qui sont accrocs à la morphine et qui n’en meurent pas. On pourrait mettre en avant également le fait qu’il y a plein de drogués à l’héroïne (même type d’effet et même problèmes de détresse respiratoire) qui ne meurent pas au bout de quelques mois.

Mais là, déjà, la personne a été esquintée fortement par le traitement anti-cancéreux. Alors que les héroïnomanes n’ont pas subi ça. En plus, ce sont souvent des personnes agées ; alors que les drogués à l’héroïne sont presque toujours des gens jeunes, donc beaucoup plus résistants. Et surtout, ce sont les médecins qui décident des doses. Or, ils vont souvent avoir tendance à les augmenter de plus en plus (puisque la personne s’acclimate au produit et qu’il faut augmenter les doses pour continuer à supprimer la douleur). Donc, c’est différent des personnes accrocs, qui peuvent décider de limiter leur consommation en fonction des effets secondaires qu’elles constatent ou de leur état de forme. Ici, la personne, en tant que patient, continue à prendre les doses prescrites malgré les effets secondaires (qu’on lui présente comme étant ceux du cancer).

En plus, comme on l’a vu, souvent les patients vont prendre d’autres médicaments qui vont augmenter le taux de cortisol et donc annuler l’effet hypotenseur de la morphine, ce que ne font pas  les drogués (même si beaucoup prennent des drogues du genre speed pour contrebalancer les effets de l’héroïne). Donc, un drogué va constater qu’il est de plus en plus mal. Et il saura que c’est à cause de l’usage de l’héroïne. Du coup, la encore, il pourra décider de s’arrêter temporairement d’en prendre, ou de diminuer les doses. Ou il ira consulter un médecin qui lui donnera des médicaments qui auront tendance à lutter contre l’effet hypotenseur de l’héroïne. Tandis que pour le cancéreux, quand le médecin décidera d’arrêter ou de diminuer les doses des autres médicaments qui contrebalancent l’effet hypotenseur de la morphine, là, le patient ne pourra pas prendre l’initiative de diminuer ses doses de morphine. Et le médecin pourrait même avoir tendance à les augmenter.

Enfin, un truc qui fait que l’héroïne n’entraine pas si rapidement des problèmes d’overdose, c’est qu’apparemment (voir Wikipédia sur l’héroïne) on la coupe avec des produits qui augmentent le taux de cortisol : cocaïne, caféine, ou paracétamol. Si elle était pure, ou si elle était coupée avec des produits n’ayant pas cet effet de hausse du taux de cortisol, il y aurait probablement beaucoup plus de décès par overdose.

Donc, ces différences changent énormément de choses quant à la probabilité de survenue d’une overdose mortelle.

 

– Difficulté d’échapper au traitement morphinique

 

Le problème, c’est que, souvent, il va être difficile d’échapper à la morphine lors d’un cancer.

Déjà, comme le traitement anticancéreux (chimio, rayons, chirurgie…) peut entrainer des douleurs importantes, ça pousse à l’utilisation de la morphine.

Mais ça peut être le cas aussi après le traitement. En effet, la baisse du taux de cortisol va engendrer des douleurs réelles au niveau des articulations des membres, ainsi que des céphalées.

Ensuite, si le patient a déjà commencé à en prendre, arrêter la morphine fait revenir la douleur. D’ailleurs, ce retour va souvent être attribué au cancer et pas à l’arrêt de la morphine.

Et si la personne est considérée comme étant en phase terminale de la maladie, il est bien possible qu’on lui donne préventivement de la morphine pour éviter les douleurs pouvant survenir lors des derniers jours de vie. C’est à vérifier, mais c’est probable.

Tout ça rend donc difficile d’échapper à la prise de morphine. C’est ce qui fait que l’usage en est fréquent lors d’un cancer.

 

– Ce que ça permet d’un point de vue théorique pour les médecins officiels du cancer

 

L’usage de la morphine est intéressant pour l’orthodoxie d’un point de vue théorique. En effet, elle permet aux médecins de dissocier le moment de la mort et la période de la chimiothérapie, puisque dans un certain nombre de cas, la mort survient quelques mois après la fin de celle-ci. Ils ont alors beau jeu de dire que la mort n’est pas causée par les traitements.

Ca participe à la validation de leur théorie selon laquelle que les gens meurent toujours du cancer. Sans la morphine, ça serait le cas moins souvent. En effet, si on dit que le traitement a échoué qu’on l’a donc arrêté, et que la personne est en phase terminale, la plupart du temps, on entend par là qu’elle va mourir d’ici quelque mois. Seulement, sans la morphine, cette prédiction ne serait pas toujours vérifiée. Et si la personne ne meurt pas quelques mois après un diagnostic de phase terminale, ça la fout mal, c’est sur. Ca invaliderait la théorie selon laquelle le cancer est mortel 100 % du temps. Donc, la morphine a son importance pour maintenir le dogme.

Tout ça permet également de faire taire les quelques dissidents qui disent que les cancers sont très loin d’être mortels 100 % du temps, et que ce sont les médicaments qui tuent les patients, et pas le cancer (ou simplement les sceptiques et curieux qui se poseraient ce genre de question). Avec la morphine, les médecins peuvent dire « si si, je connais plein de personnes qui sont mortes bien après la prise de leur dernier traitement. Donc, ce n’est pas le traitement qui tue, mais bien le cancer. Et quasiment toutes sont mortes, donc le cancer est donc bien létal quasiment 100 % du temps ».

En général, ils mettront l’accent sur le fait que la personne ne prenait plus rien. Croix de bois croix de fer, la main sur le cœur. Sauf qu’ils auront tendance à oublier que la personne prenait de la morphine (ou ils présenteront ça comme un détail insignifiant) et éventuellement quelques anti-inflammatoires et anxiolytiques, et donc, qu’elle ne prenait pas « rien ».

Alors bien sur, il y a la possibilité qu’il y ait un diagnostic de stade terminal et donc de mort proche, et que la personne ne meurt finalement pas dans le temps prévu. La morphine ou l’association « morphine+chimio » ou « morphine+médicaments augmentant le taux de cortisol » ne va pas tuer tout le monde à chaque fois. Seulement, les médecins doivent avoir un bon sens de ces choses là et doivent bien savoir si la personne va mourir sous peu. Donc, quand ils vont diagnostiquer un stade terminal, ils vont rarement se tromper. La personne sera vraiment dans un état très affaibli. Un état dans lequel n’importe quel traitement un peu carabiné la tuera. Et puis, si la personne ne meurt pas dans le temps prévu et se remet un peu, dans la mesure où elle est considérée comme étant en stade terminal, donc avec un cancer très avancé, on va lui faire reprendre une chimio plus éventuellement des rayons (et peut-être même de la chirurgie). Et si ça ne marche pas et qu’elle ne meurt pas, rebelote. Et à ce régime là, elle finira bien par mourir quand même relativement rapidement. Donc, une fois le diagnostic de phase terminale posé, la personne a très peu de chance d’en réchapper.

 

– Autres avantages de la morphine d’un point de vue plus pratique pour l’orthodoxie

 

Par ailleurs, comme ils ne ressentent plus de douleur, les patients acceptent des traitements qui leur déglinguent complètement le corps et les tuent donc à petit feu. Sans la morphine, une telle chose serait difficile à obtenir. Les patients pourraient se révolter contre le traitement, ou simplement l’abandonner tellement il serait douloureux. En fait, c’est même mieux que ça. Comme ça abrutit complètement, les patients acceptent l’idée de mourir. Et même souvent, ils finissent presque par désirer la mort. Donc, c’est un élément essentiel pour arriver à tuer les patients sans qu’ils ne se rebellent.

C’est un peu le même problème que pour les médicaments pris par voie orale. La plupart ont un gout absolument abominable (puisque ce sont des poisons, voir l’article sur les médicaments à base de plante de Shelton). Et les médecins doivent tromper ou passer la barrière du gout en les enrobant de produits très sucrés, ou maintenant, en les mettant dans des gélules solubles dans le système digestif. Sinon, jamais les gens n’accepteraient de les prendre.

Concernant les proches du mort, ceux-ci vont avoir une image positive de la morphine. Comme les médecins, ils penseront que c’était le cancer qui faisait souffrir la personne, et que c’est une chance qu’il y ait eu la morphine pour soulager les douleurs de leur parent ou ami. Cette image positive rendra inimaginable l’idée que la morphine puisse être à l’origine de la mort de celui-ci. Non pas qu’il y ait grand risque qu’ils aient jamais cette idée là. Mais bon, c’est un à petit coté de la chose.

Par ailleurs, toujours pour les proches, l’agonie est moins horrible, beaucoup mieux acceptée. Tout sera plus cool avec la morphine. Souvent, les proches diront qu’il est mort sans souffrir, qu’il avait l’air comme en paix avec lui-même. En paix avec lui-même, tu parles, complètement shooté à la morphine oui (plus anxiolytiques divers éventuellement). Sans elle, le coté cool et super apaisé des derniers jours serait « légèrement » différent. Du coup, pour les proches, la mort semblera être quelque chose de doux, de serein, presqu’une belle expérience mystique (à en écouter certains).

En plus, les proches croient effectivement que la personne est en phase terminale, puisqu’avec la morphine, elle est amorphe, sans réaction, apparemment très affaiblie. Ca permet à l’orthodoxie de mieux faire accepter la mort par les parents. Ca évite que ceux-ci ne viennent demander des comptes par la suite. Même si, là encore, il y a peu de risques que leur vienne cette idée.

Et puis, c’est évidemment beaucoup plus agréable aussi pour le personnel soignant. Là, les patients ne hurlent pas de douleur les jours ou les semaines avant de mourir. C’est sur que c’est infiniment plus confortable.

Ce n’est pas donc pas étonnant que ce soit les infirmières qui aient poussé à l’extension de l’utilisation de la morphine (c’est ce qu’on peut trouver sur Wikipédia : « A partir des années 1970, l’utilisation de la morphine augmenta du fait des infirmières, qui les plus à l’écoute de la douleur de leurs patients, réclamèrent une meilleure prise en charge de la douleur« ). Bien sur, elles ont du considérer avant tout l’amélioration du confort de vie pour le patient. Mais, c’était aussi dans leur intérêt.

Les médecins, eux, devaient être effectivement moins concernés, puisqu’ils sont quand même moins au contact des malades que les infirmières. Même si on peut penser qu’ils ont finalement été contents de bénéficier d’une bien meilleurs tranquillité des patients.

Bien sur, la morphine était déjà massivement utilisée avant cette période. On en a simplement étendu l’usage à des situations moins terminales qu’avant. Avant, on devait réserver l’usage de la morphine à la toute fin de vie (le dernier ou les deux derniers mois). Et depuis les années 70, on a du étendre l’usage de la morphine à des situations considérées comme moins critiques. D’ailleurs, sur l’article de Wikipédia, on dit bien que l’utilisation de la morphine a augmenté, pas qu’elle a été introduite.

D’une façon plus générale, ça permet aussi de faire croire que les traitements anticancéreux sont moins désagréables qu’avant. Effectivement, avec la morphine, beaucoup de patients viendront dire qu’ils ont vécu très bien leur chimio ou les rayons. Seulement, ils oublieront de préciser que c’est grâce à la morphine, et que sans elle, le traitement resterait certainement très douloureux.

Du coup, tout le monde est comme anesthésié par cette sérénité artificielle, et l’accumulation des problèmes de santé du patient passe plus facilement.

Alors bien sur, ça ne serait pas gênant dans le cadre d’une maladie réelle. C’est bien de diminuer les souffrances des patients. Mais dans le cadre d’une arnaque comme le cancer, ça prend une toute autre perspective. Ca participe à l’arnaque. Ca aide à faire prendre les traitements mortels ; alors que sinon, dans bien des cas, les gens refuseraient plus ou moins rapidement de le faire. Et les proches voyant leur souffrance les soutiendraient peut-être dans leur décision.

30 réflexions sur « La morphine, une cause importante de mort chez les cancéreux »

  1. je suis d’accord sur cela, la médecine doit changer
    car au lieu de chercher la cause de la maladie elle met une gros mouchoirs devant en faisant avaler toute cette chimie qui vous détruit peu à peu
    je l’ai déjà vérifié et si vous vous rebellez cela ne va pas il n’y a que ces élites qui ont raison
    ils ont étudié tous les protocoles sur le bout des doigts et sortis de là rien c’est creux et inhumain.

  2. Bonjour,

    Désolé pour votre mère. C’est tragique effectivement.

    Le point positif, c’est qu’une fois qu’on sait ça, on peut essayer d’éviter ça à l’avenir pour les autres parent et proches.

    Evidemment, encore faut-il être écouté. Et puis, une fois que la personne est entre les mains des médecins et qu’elle n’est plus très consciente, ce sont eux qui ont le pouvoir de décision. Si on décide d’arrêter le traitement, ils peuvent éventuellement mettre leur véto. Le choix du proche parent, c’est seulement le choix d’euthanasier directement le proche ou de maintenir le traitement qui finira par le tuer. D’où le fait de prendre conscience de tout ça largement avant que les évènements arrivent.

  3. mon pére a un cancer du pancréas il a fait une operation aprés 2 seance de chimio et aprés les medecin on decider d arrêter le chimio et maintenant il est sous morphine il y a deux jour s il vous plait votre aide merci

  4. Peut-être que ce n’est que temporaire, pour supporter la douleur de l’opération.

    Mais bon, vu le taux de mortalité officiellement très important du cancer du pancréas, il est probable qu’ils le maintiennent sous doses élevées de morphine pendant longtemps, que ça le fasse maigrir, qu’ils le déclarent alors être en situation terminale.

    Et là, ils l’achèveront probablement avec de hautes doses de morphine. Et si ça ne suffit pas, ils supprimeront l’alimentation, puis l’hydratation.

  5. maintenant il veux plus manger ni boire et ces pieds sont gonflé ils ont que c est un mauvais signe cela c a cuse du morphine aussi (mon pére comme j ai annoncé en haut il a une tumeur du pancreas merci

  6. Mon pere vient de DCD ce jour en soins palliatifs de cette facon.
    Je m interroge depuis 4, 5 jours, son etat semblait s aggraver et il dormait beaucoup, le peu de ses reveils presentait des troubles de conscience, il etait absent ou a cote. l ai vu aujourd hui et l ai quitte a 19H30, l infirmiere m a dit partez tranquille. Alors que je trouvais qu il ne me repondait pas quand j essayais de le reveiller, meme en le secouant un peu. On m a dit, ne vous inquietez pas il dort, regardez comme il est paisible.
    A 21h20, il etait DCD, enfin, il l ont decouvert mort lors de leur passage ! Chapeau les soins palliatifs… il etait pourtant entendu que la famille soit prevenue,
    Je suis horrifiee. Je me demande meme si tout ca n est pas fait volontairement. Un vieux Monsieur de 82 ans, malade, ca coute cher a la societe ! J ai l impression d une vaste mascarade….horrible mascarade.
    Et ils ont le culot de mettre en avant la pathologie.
    Il etait peut etre condamne, mais peut etre pas dans des delais si brefs.

  7. Article étonnant que le votre, sur lequel je viens de tomber, suite à une recherche que je faisais sur le tôt de morphine mortel…me questionnant sur la mort de mon amoureux décédé du cancer …sous morphine…
    Si vous voyiez la quantité de médocs qui lui étaient prescrits…

    Metropolol, ondansetron, Lansopranole, Furosemide, Nystatin, Lactulose, Methrotripremazine, Gravol, Metoclopramine, Dexamethasone, Loraepam, Hydro Morphone, ( chaque heure au besoin !!)…
    Bref, une liste que peu de gens s’attarderaient à comprendre…

    Il a eu un choc important lorsqu’on lui a annoncé le cancer phase 4.
    On le disait non éligible à la chirurgie, alors il a subit la radio, chimio…et en quelques semaines…voilà qu’on le reconnaissait à peine…toujours zombie, il  » semblait » en effet  » en paix » comme vous le dite…avec même l’idée de partir !
    Il n’avait plus trop de réaction. Parlant de ses traitements comme si il avait parlé des traitements du voisin, de quelqu’un d’autre, avec une forme d’indifférence, de détachement…
    C’était choquant…ce n’était plus  » lui », en quelque part…
    Les médicaments altèrent la conscience. Altèrent le jugement.
    Et finalement, comme vous le dites, c’est une forme de conspiration pour nous faire vivre la mort  » en douceur »…
    Mais est-ce vraiment  » en douceur » ? car le deuil reste le même et tout aussi douloureux.
    Et en plus, un sentiment d’injustice. Le sentiment que la personne a été trompée…Le sentiment que l’on est trompé dans un système où l’on nous maintient dans l’ignorance…
    Pire encore…à regarder des témoignages de gens qui ont réussis à s’en sortir avec des traitements naturels et tout…on prends espoir, on veut trouver des pistes alternatives…on en parle ?…alors c’est le plus souvent se heurter à des regards réprobateurs, comme si on avait parlé d’une diffamation.
    Comme si le seul système valable, et quasi  » sacré » et  » intouchable » était celui que nous imposait la médecine actuelle…
    Bornée, dans le cancer, entre la chimio, radio, et la chirurgie…
    En dernier, mon amoureux me disait  » tu sais, les infirmiers qui m’entourent, tout ce qu’ils semblent savoir faire, c’est injecter des médicaments et ils sont plus habiles à gérer leurs machines et taper des rapports.. qu’à s’occuper de l’humain »…

  8. Merci de votre témoignage. Et désolé pour vous et votre compagnon.

    Effectivement, les pistes alternatives sont mal vues, parce que les gens pensent que ce sont des charlatans. Et vu que le cancer est supposé être mortel 100 % du temps, on considère que ce sont des assassins. Et donner crédit à ces théorie alternatives, c’est faire le jeu de ces charlatans ; donc, être un peu un assassin soi-même. D’où, forcément, réprobation. Sauf que non, c’est l’orthodoxie et le grand public qui y croit qui ont tout faux.

    Le problème, pour le succès de ces traitement alternatifs, est hélas un peu comme pour le sida. L’orthodoxie a le pouvoir d’effrayer les personnes qui s’engagent dans ce genre de médecine alternative, ou au moins d’effrayer leurs proches, en les « rattrapant » via le diagnostic. Autrement dit, le moindre pépin de santé qu’aura la personne qui a adopté des médecines alternatives et a rejeté le traitement officiel sera considéré comme une conséquence du cancer ou une aggravation de ce dernier. Ou alors, si la personne accepte de continuer à se faire suivre par la médecine officielle, juste pour le diagnostic (sans prendre de traitement), la moindre anomalie à la radio ou au scanner, etc.., sera considérée comme une aggravation du cancer, ou une métastase. Donc, la personne pensera qu’elle a eu tort de croire aux médecines alternatives. Et même si elle ne le pense pas, elle acceptera de reprendre les traitements de l’orthodoxie. Là, les médecins orthodoxes tueront la personne avec leur traitement, et les proches penseront tous que ça a été une folie de croire aux médecines alternatives.

    Et même avant ça, les médecins auront souvent des récits de personnes qui ont cru à telle ou telle médecine alternative et qui ont vu finalement leur cancer s’étendre, ce qui dissuadera les gens d’abandonner le traitement officiel pour le traitement alternatif.

    – « En dernier, mon amoureux me disait » tu sais, les infirmiers qui m’entourent, tout ce qu’ils semblent savoir faire, c’est injecter des médicaments et ils sont plus habiles à gérer leurs machines et taper des rapports.. qu’à s’occuper de l’humain » »

    C’est souvent vrai. Mais, d’une certaine façon, ça peut être encore pire quand ils sont sympas et compatissants. Parce qu’alors, le patient leur fait bien plus confiance.

  9. La veille, ils ont tué mon Papa.
    A la Maison du Lac…à Rueil-Malmaison
    En 3 jours, après un séjour à l’Hôpital Pitié-Salpétrière…
    Acupan + morphine et tout est fini.
    Le coup est pour la famille, c’est un meurtre avec préméditation.
    Je vois que cela se sait et ne se dit pas assez…
    Je le crierai sur les toits…
    Faut-il porter plainte ?

  10. Bonjour,

    Désolé pour votre père.

    Effectivement, il y a plein de personnes dans votre cas.

    Porter plainte. Pourquoi pas ? Mais, vous allez vous heurter à un mur. Toutes les autorités vous sortiront que la procédure était normale et que si votre père est mort, c’est qu’il était en fin de vie (vue que la Maison du Lac est un établissement spécialisé dans les soins palliatifs). Si jamais vous arrivez jusqu’au procès, le juge aura recours à des experts pour se faire son opinion. Et les experts seront forcément tous médecins. Donc, ils iront dans le sens de la médecine officielle.

    Mais, je ne veux pas vous décourager. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Ça peut peut-être marcher.

    En tout cas, effectivement, il faut le crier sur les toits, pour qu’un maximum de monde soit conscient du danger que représentent les unités de soin palliatives. Et, d’une façon plus générale, les hôpitaux quand on est âgé.

  11. Merci, pour votre soutien et je vous encourage !!!
    Nous nous éloignons de plus en plus de la bonne santé.
    Nous pratiquons le dopage, le gonflage, le maquillage, bref pas mal de mensonges !!!
    Le mur des lamentations ne cesse de s’élever au dessus de nos têtes, un jour il s’écroulera sur nous, mais moi je serai déjà très loin !

  12. Comment dire qu’il est mort à 5h05 ?
    Comment dire qu’il est mort de façon naturelle ?
    Une autopsie ne dit plus avec certitude l’heure de la mort, m’a-t-on dit !
    L’infirmière était-elle avec sa montre devant le malade pour avoir l’heure exacte ?
    Une seule certitude ; on nous ment.
    A l’arrivée du patient (on parle avec lui)
    Juste après on le barbouille.
    Le lendemain on le réveille, il se met à bredouiller.
    Le surlendemain à nouveau dans un sommeil fictif, impossible de lui faire ouvrir les yeux. Et comme par miracle, il est retrouvé mort la nuit dans son « sommeil ».
    Mon Papa n’ a jamais souffert du « cancer ». Il a été intoxiqué à son insu, ce qui a généré un cancer multiple. C’était un gros mangeur, stressé par un milieu acharné pour la course aux profits financiers, ce que savait la directrice dés sa venue puisqu’il le lui a dit.
    Bref, il a dû partir la mort dans l’âme sans avoir pu me dire la fin de sa vie, ni voir cette amie qui vint trop tard le voir sur son lit de mort… et de délivrance aussi puisque nous confions en Dieu. Amen

  13. Votre article sur la morphine, me fait comprendre et réaliser que mes soupçons étaient fondé, on a décelé un cancer du poumon a mon père en mai 2015,et en juillet 2016 mon père est décédé. Il était malade certes, mais il est rentré en juin 2016 car il ne se sentait pas bien, le service l’a fait rentrer à l’hôpital du Chesnay pour soit disant le rebooster , il a fais environs 4jours en chambres stérile avec une batterie de tests , puis au 5e changement de service dc plus de chambre stérile plus d’hydration car il avait du mal a s’alimenter, on noua parlé d assistante sociale pour un retour a la maison mais les choses tardent, rien ne se passe, on ne nous tient pas informé, il faut courir après les internes qui ne sont jamais les mêmes pour être tenue informé, car le chef de service nous fuit quant on le croise, on me garantie dans le Blanc des yeux qui y a encore plein de chose a faire, et de ne pas croire mes recherche sur le net qui ne me rassure pas, énervée je decide de faire sortir mon père qui commence a perdre la tête en peu de temps, on me dit que c est l âge(63ans) et la maladie mais en aucun cas la chimio, ou même le contramal injecte on ne sait pas encore pourquoi, finalement a force d insister et de menacer on nous reçois autour d une table ronde, et on nous a nnonce que mon père n est pas assez costaud, il en a plus pour longtemps …bref bienvenue dans le monde MERVEILLEUX de la phase terminale, des soins palliatifs, on ne vous aidera en rien d’autre qu’a mourir, j’ai voulu qu’on l alimente par sonde, lui faire injecter de la vit c (surement trop tard) aucun docteur n a voulu le faire ils m’ ont dit d allé consulter un psy que c’était la fin qu’il fallait accepter, avec toute leur mer de mon père était k.o. il ne voulait pas de leur merde de morphine mais ma mère n en pouvait plus de l entendre souffrir, il est parti 2semaines après l annonce des docteurs, je les maudits ….

  14. J’aimerai comprendre si la morphine accélère la mort incontestable ou si elle favorise la mort qui peut être éviter si le patient reste conscient de tout son être et de ce fait peut lutter. Y a t il une accalmie possible de la douleur dans le temps sans morphine, car le tout et le dosage du bénéfice/risque a choisir de garder l être cher le plus longtemps possible auprès de soit mais dans quelle condition ?

  15. @Greg,

    Les deux. Si la personne est réellement au bout du rouleau, la prise de morphine va bien sûr accélérer la survenue de la mort.

    Mais elle favorise la mort des personnes qui auraient pu vivre bien plus longtemps. Et c’est évidemment de ce deuxième cas que je traitais dans l’article. Parler du fait que la morphine accélère la mort de quelqu’un qui va de toute façon mourir à brève échéance, ça n’a strictement aucun intérêt dans un blog comme le mien. C’est le fait que ça tue des gens qui autrement ne seraient pas morts qui est intéressant.

    Et c’est bien ce que j’ai voulu dire dans l’article. Très souvent, le cancéreux n’est pas mort de son cancer (et il aurait pu vivre bien plus longtemps), mais a été tué par la morphine. On crée des tonnes de morts avec la morphine, et ensuite, on accuse le cancer.

    Concernant la douleur, dans la mesure où la morphine telle qu’elle est prescrite dans ce cas tue, le choix, c’est la douleur ou la mort. Personnellement, je préfère souffrir mais être encore vivant.

    Mais, ça, c’est une situation théorique. Très souvent, la personne ne souffre pas le martyre, ou même peu, voire pas du tout, et se voit prescrire de la morphine quand même.

    Donc, souvent, le problème, ça n’est pas rester en vie mais souffrir, ou ne plus souffrir mais mourir à plus ou moins courte terme. Le problème, c’est mourir alors qu’il n’y avait pas une souffrance importante, ou même pas de souffrance du tout ni aucun état de maladie grave ; bref, se faire assassiner par les médecins.

    Ou alors, c’est se voir diagnostiquer un état de stade terminal alors qu’en réalité c’est totalement faux, et se faire tuer par la morphine (ie. par les médecins).

    Mais dans les cas où la personne souffre fortement, l’impression est souvent faussée justement par la prise de morphine. Comme l’arrêt de la morphine va entrainer un très fort rebond de la douleur (et l’apparition d’autres douleurs) l’impression de douleur est biaisée. La personne va croire qu’il s’agit de la douleur qu’elle ressent naturellement, alors qu’en réalité, ce quelle ressent, c’est une douleur très très amplifiée par le sevrage.

    Et la personne va se dire qu’elle ne pourra pas supporter une douleur aussi importante indéfiniment. Sauf qu’au bout de quelques mois, la douleur (et les autres induites par le sevrage) va diminuer parce que l’effet rebond va diminuer lui-aussi.

    Aussi, certaines souffrances viennent de la prise de morphine. Par exemple, la morphine à hautes doses entraine une détresse respiratoire, ce qui génère évidemment de la souffrance. Mais, la personne ne va pas le savoir et pensera que c’est du à son cancer ou autre chose. Donc, là, arrêter la morphine va au contraire soulager la souffrance. Et c’est vrai aussi pour d’autres problèmes éventuels, comme l’insuffisance rénale ou hépatique. Comme la morphine ralentit le fonctionnement du corps, chez une personne âgée ou déjà endommagée par d’autres traitements, elle peut favoriser le dysfonctionnement de ces organes et provoquer ainsi de la souffrance. Souffrance qui disparaitra avec l’arrêt de la morphine.

    Par ailleurs, le problème, c’est que la morphine entraine un état de détachement émotionnel important, et même un état de déprime. A cause de cet état psychologique altéré, la personne risque d’accepter facilement l’idée de mourir. Donc, on ne peut pas considérer une personne sous morphine qui choisit la mort plutôt que la souffrance comme étant dans son état normal. Une telle décision doit être prise hors de toute consommation d’analogue d’opiacé.

    PS : en relisant l’article, je constate que comme je venais de découvrir le problème, l’article ne va pas aussi directement au coeur du problème que ce que je ferais maintenant. Et il manque des choses que j’ai découvertes par la suite (le fait que les médecins tuent aussi en supprimant l’alimentation et l’hydratation une fois qu’ils ont posé un diagnostic de stade terminal). Il faudra que j’en ré-écrive un.

  16. @Enola,

    Désolé pour votre père.

    Et merci de votre témoignage. Plus il y en a, mieux c’est.

    Effectivement, avec votre histoire, on voit bien l’envers du décors. Dès qu’on va chercher un peu plus loin que le discours lénifiant du médecin, d’un seul coup, il n’y a plus personne, ou ils bottent en touche et renvoient vers d’autres collègues.

    Et on voit aussi que les médecins peuvent tout à fait faire leur coup en douce (donc ici, assassiner le patient) en cachant leur décision à la famille (en même temps, on comprend qu’ils cherchent à la cacher).

    Dans d’autres cas, ils essayent d’utiliser un membre de la famille qui va dans leur sens (euthanasier le patient) contre les autres qui ne sont pas d’accord.

  17. Merci beaucoup pour cet article. C’est d’ailleurs plus que ça. J’ai perdu mon petit frère au mois de mars 2016 et depuis, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas arrêté de chercher la vérité parce que je savais que son décès n’était pas dû au cancer.
    cela fait 7 ans qu’il luttait contre cette maladie. Ils lui ont filé des traitements à tout va et cela a déclenché une autre variante de leucémie. Bref, on lui a fait une première grosse chimio et une greffe de cellules souches, il était heureux faisait des projets et malheureusement, à peine un mois après, il a rechuté.
    Donc ils lui ont fait des chimios genre une toutes les trois semaines. Des cartons de medocs arrivaient par camion chez lui…l’horreur !
    Et quelques mois avant de partir, ils lui ont dit, soit tu continues à prendre les medocs, tu vivras quelques mois, soit tu tentes une grosse chimio (la meme qu’avant la greffe celle qui dézingue tout sauf les cellules cancereuses…)
    Il a choisi la grosse chimio, il a pensé à ses filles (3 jeunes filles) et à sa femme. Son corps était tout bizarre, j’ai eu du mal à le reconnaitre en allant le voir. Il perdait un peu la tete et avait des hallucinations. Je suis restée auprès de lui jusqu’au bout. En fait, ils l’ont mis sous morphine donc il était souvent dans les vaps et la morphine a provoqué une infection pulmonaire.
    Il avait du mal à respirer et les radios montraient une inflammation.
    Ils lui ont filé pleins d’antibio genre une quinzaine et ils étaient fiers de dire qu’ils essayaient tout. Une usine à medoc voilà ce qu’ils ont fait de mon petit frère. Ils l’ont donc mis sous une grosse dose de morphine, en me disant voilà, comme il a des difficultés respiratoires et qu’il va chercher de plus en plus loin son oxygène, son coeur va se fatiguer et il partira comme ça.

    Merci Aixur parce que dorénavant, tout s’explique !

  18. @Fadma,

    Désolé pour votre frère.

    Son cas est tout à fait classique, hélas. Et dans son cas, ils n’ont même pas eu à supprimer l’alimentation et l’hydratation apparemment. La morphine a largement suffit à le tuer.

  19. Merci Aixur pour ton retour.
    Dans tous les cas, si on voulait se révolter, on pourrait tous autant que nous sommes nous lever contre l’abus de la morphine mais également contre toute l’industrie chimique qui produit soit disant de l’alimentation alors que ce qu’ils nous font ingurgiter en toute impunité se sont des nanoparticules, des série de d’additifs de la famille des E, tout les rayons boulangerie et pâtisserie à base de graines F1 (les blés libres et autres céréales non trafiquées sont interdites ! cette aberration !!!) tous les rayons charcuteries à base de nitrites de sodium, les laitages pleins d’antibio et d’anti inflammatoires, tout les rayons boucheries idem….du cancer en vente tout à fait légale. En plus ils le vendent !!! Et nous, on l’achète !!!!
    Où est la porte de secours ? Où est la sortie de ce monde devenu fou ?

  20. Oui, c’est vrai que c’est flippant.

    Mais pour le cancer, le plus problématique, ce n’est pas la nourriture, mais les diagnostics des médecins. Il y a des tonnes de cancers complètement inventés. Pour la plupart des types de cancers, je dirais que le taux d’invention est au moins de 90 %.

  21. Oui il faut vraiment avoir suffisamment d’estime de soi pour ne jamais se retrouver dans l’arène au milieu de ces voleurs de vie assoiffés de pouvoir et d’argent.

    Cependant, nous sommes de plus en plus nombreux à être conscients de ce dessein machiavélique.

    Les consciences éveillées (que nous sommes avant tout) se multiplieront et anéantiront ces monstres.

    Nous devons cesser d’être naïfs devant les métastases du cancer oligarchique comme le dit si bien Vincent Bernard.

  22. Non, je ne suis pas médecin. Heureusement ; je ne suis pas un assassin. 🙂

    Sinon, oui, il y a de plus en plus de gens qui sont conscients de ces problèmes (et sur plein d’aspects de la médecine ou de l’alimentation). Et ça, c’est positif. On peut espérer que les choses changeront un jour ou l’autre.

  23. Voici un article paru dans le Monde d’aujourd’hui qui prône l’utilisation de la morphine…

    En Russie, les cancéreux préfèrent mourir.
    Seuls 20 % des malades en phase terminale ayant besoin d’antidouleur ont un traitement.

    Cela se lit dans les entrefilets des journaux.

    Le 15 octobre, un homme de 49 ans est arrivé à l’hôpital de Saratov (sud-est de Moscou), dans le quartier Sovietski, après avoir fait une tentative
    de suicide. En septembre, à Saint-Pétersbourg, une femme de 51 ans a étouffé sa mère âgée de 76 ans.

    Avant cela, dans la région de Oulan-Oudé, en Bouriatie, au bord du lac Baïkal, un homme de 65 ans s’est tué après avoir placé dans sa bouche un engin explosif.

    Les personnages de ces faits divers tragiques avaient un point
    commun, le cancer. Et tous ont préféré, faute d’accès à des traitements
    antidouleur, mettre fin à leurs jours, abrégeant ainsi les souffrances de leurs proches impuissants.

    Ces cas, en Russie, sont loin d’être isolés. Le sort des malades du cancer en
    phase terminale avait brutalement été mis en lumière après le suicide, en février 2014, de l’amiral Viacheslav Apanasenko. Atteint au pancréas, sans espoir de guérison, ce gradé à la retraite s’était tiré une balle dans la tête
    avec son arme parce qu’il ne supportait plus, avait-il expliqué dans une lettre d’adieu, de voir sa famille s’épuiser à faire le siège des cabinets médicaux pour tenter d’obtenir des remèdes antidouleur.

    La veille, une fois de plus, sa femme, harassée par des heures de démarche, était revenue bredouille à leur domicile.

    Devant le retentissement de ce drame, la première réaction des autorités russes avait alors été d’interdire aux médias de faire mention des raisons des suicides.

    Sans grand succès : étayés par le témoignage des familles, les gestes de désespoir se sont poursuivis. Selon les estimations, un million de Russes souffrent du cancer, notamment de la peau, du sein chez la femme, des poumons et de la gorge chez les hommes, une affection partout en progression dans le pays – ou mieux détectée. Or, « seulement 20 % des malades en phase terminale qui ont besoin d’antidouleur ont reçu un traitement adéquat, affirme Ekaterina Tchistiakova, directrice de la fondation Podari-Jizne, qui aide les enfants atteints du cancer. La plupart de nos concitoyens décédés du cancer sont morts dans des souffrances qui auraient pu être évitées ».

    En juin 2015, une première loi a un peu amélioré la situation en autorisant notamment la prescription de puissants médicaments antidouleur, comme la morphine, par ordonnance sur quinze jours au lieu de cinq, et en augmentant le nombre de pharmacies autorisées à fournir ces traitements. En un an, le résultat a été saisissant : les prescriptions d’analgésiques
    ont augmenté de 70 %.

    L’accès aux traitements palliatifs a de nouveau progressé, lorsqu’en
    juillet, le premier ministre, Dmitr Medvedev, a signé une feuille de
    route destinée à améliorer les procédures de délivrance et de distribution.
    Obtenir des médicaments antidouleur, associés, selon la législation,
    à des drogues, nécessite en effet d’effectuer un long parcours
    afin de recueillir toutes les autorisations nécessaires jusqu’aux
    pharmacies spécialisées.

    « C’est l’histoire de beaucoup de familles, il faut aller à la polyclinique,
    voir les médecins, obtenir les tampons. Ça ne prend pas des
    heures, mais des jours… », soupire Olga Demitcheva, médecin endocrinologue.

    Et mourir chez soi reste encore la seule issue pour
    des malades effrayés par l’état des hôpitaux, surtout en province.
    « Des cabinets antidouleur ont été ouverts dans les principaux instituts
    et cliniques vers le milieu des années 1980.

    La médecine palliative existe depuis cette époque, mais formellement elle n’est apparue dans les documents qu’en 2011, nuance le professeur Gueorgui Novikov, président de l’Association russe de médecine palliative.
    1 433 spécialistes ont été formés et une première chaire a été créée en
    2013 où transitent chaque mois une quarantaine de médecins. »

    Recherche d’économies
    Si les soins palliatifs sont aujourd’hui davantage pris en compte, le contexte n’incite guère à l’optimisme. Dans le budget 2017 établi par le gouvernement qui va être soumis pour discussion au Parlement, dans un cadre de crise aiguë et de recherche d’économies, les dépenses de
    santé ont été fixées, selon le ministère des finances, à 381 milliards
    de roubles (5,5 milliards d’euros) contre 466 milliards en 2016, soit une baisse de 18 %…

    La part des hôpitaux régresserait elle-même de 39 %, selon le quotidien
    Moskovski Komsomolets. A titre de comparaison, la part
    de la défense dans le budget russe, elle, est évaluée en 2017 à
    2 800 milliards de roubles… La santé reste le parent pauvre des
    priorités, sans commune mesure avec les dépenses militaires.
    Olga Demitcheva en a déjà mesuré les effets.

    L’hôpital n° 11 de Moscou, au sein duquel elle travaillait dans la section des soins palliatifs, a été démantelé lors d’une restructuration de l’offre
    hospitalière.

    Transférée dans le nouveau – et unique – centre de
    soins palliatifs qui s’est ouvert dans la capitale, la spécialiste s’est
    heurtée à une logique comptable et à la rancoeur de l’administration,
    après plusieurs conflits liés à la disparition de l’ancien hôpital.
    « Sur les 200 médecins qui ont rejoint le centre, il en reste
    aujourd’hui moins d’une dizaine.

    Moi-même je suis partie il y a deux semaines, déclare-t-elle. Je donne
    des consultations dans une clinique privée. » En moyenne, le salaire
    d’un professionnel, selon un syndicat de médecins russes, reste inférieur
    à 300 euros par mois. « L’accès aux antidouleur est plus facile, poursuit Olga Demitcheva, mais personne n’explique comment les utiliser ni à quelle dose. Le patch antidouleur, par exemple, ne commence à produire ses effets qu’après dix-huit à vingt-quatre heures et le malade ne comprend pas, tout
    comme le médecin par manque de formation !

    On dit alors que cela ne marche pas, on prend un autre traitement, et finalement les médicaments agissent les uns contre les autres.

    Les patients se retrouvent dans une zone grise, sans aide, et cela ne concerne pas seulement les cancers… » Malgré la prise de conscience, provoquée notamment par les suicides, le manque de moyens reste encore le grand point noir de la médecine palliative en Russie.

    par Isabelle Mandraud

  24. Je me permets d’ajouter mon commentaire personnel suite au décès d’une vieille amie la semaine passée.
    Se battant depuis 15 ans au moins avec diverses rechutes cancéreuses et quelques passages à l’hôpital durant cette période et de longues période de rémission. C’était une personne très énergique, active et pleine de joie de vivre.
    Suite à des douleurs en fin de mois dernier, elle rentre à l’hôpital où on lui diagnostique un cancer au foie. Placée sous morphine faute de soin, je la revois 10 jours après métamorphosée, cireuse, nébuleuse, dans un état mental confus et à demi-éveillée.
    Puis dans un état comateux sans pouvoir communiquer les 2 jours suivants. Et enfin bouche ouverte avec la respiration désordonnée et une expression mortuaire sur le visage. Elle est décédée 2 jours après, soit après 2 semaines à l’hôpital sous morphine. Après questionnement auprès des infirmières, on apprend qu’ils ont augmenté les doses de morphine car elle se serait plaint de douleurs.
    Bref, le sentiment partagé par la famille et les amis de l’avoir vue être shootée jusqu’à la mort. Et non la morphine n’apporte pas du tout une expression de paix sur le visage de la personne !

    Même chose pour mon oncle qui est passé par la formule complète, de la chimio aux soins palliatifs. Ce n’est pas le cancer qui l’a tué en 6 mois, ce sont tous les produits balancés dans son corps et les organes qui se dérèglent en suivant, jusqu’à ce qu’on annonce à la famille qu’il est trop faible pour poursuivre le traitement et qu’on va le placer en soins palliatifs. Et ce sentiment de servir de cobaye aux labos pour tester médicaments et nouveaux protocoles, c’est révoltant !

  25. Bonjour,

    Désolé pour votre amie et votre oncle. Et merci pour votre témoignage.

    Le cas de votre amie montre bien qu’on peut mourir très rapidement avec des hautes doses de morphine.

    Et pour votre oncle, oui, c’est clair que ce sont les produits qui l’ont tué. Et plus spécifiquement, quand il a été placé en soin palliatifs, les médecins l’ont très probablement tué avec le triptyque « morphine à hautes doses, arrêt de l’alimentation et arrêt de l’hydratation » (soit un ou deux de ces éléments, soit les trois, c’est selon).

    Pour les nouveaux protocoles, plein de gens les subissent. Parce qu’ils coutent beaucoup plus chers que les traitements « conventionnels », donc rapportent beaucoup plus aux labos. En plus, ça fait croire au patient qu’il a la chance de bénéficier d’un traitement avancé. Et ça convainc le grand public que la cancérologie avance.

  26. Bonjour,

    Ma mère de 74 ans est hospitalisée depuis septembre pour un cancer de la vessie avec métastases osseuses. Elle a subit plusieurs chimio mais ne les supporte pas et était dans un état déplorable après avec chute des plaquettes, transfusions sanguines…L’équipe médicale veut tenter un autre protocole à base de piqures (je ne sais pas trop de quoi il s’agit) Elle est également sous morphine et souffre de constipation pathologique. Elle a eu la force de refuser qu’on continue la chimio mais ne peut se passer de morphine car ses douleurs sont terribles. Ils lui donnent des laxatifs et j’ai peur que ça aggrave encore son état. Les médecins nous balladent et ne nous disent pas la vérité. Que pourrait-elle prendre d’autre pour soulager ses douleurs ? Connaissez-vous d’autres traitements moins dangereux ?

  27. A chaque témoignage, j’ai l’impression que les médecins ne savent rien et testent les traitements au pifomètre en espérant qu’il y en a un qui va donner l’impression de marcher mieux qu’un autre pendant quelques semaines ou mois, puis quand ça ne marche plus, ils vont passer à autre chose. Jusqu’à ce que mort s’en suive…
    Bac +12…

  28. Bonjour,

    Suite au décès de ma sœur très récent puisqu’elle est décédée il y a deux jours, alors pas de son cancer mais bien d’une hémorragie des poumons, enfin on ne sait pas vraiment. Je suis effarée par ce que je viens de lire ainsi que par tous ces témoignages et c’est vrai que depuis que ma sœur a été hospitalisée j’ai cette impression que les médecins tâtonnent sans apporter vraiment une réelle solution, à part l’accompagnement en face terminale avec de forte dose de morphine. Forcément on se pose la question, mais alors si la morphine tue, alors qu’elle solution peut on avoir pour éviter aux malades de souffrir?

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