La vraie raison de la fabrication de produits antibiotiques par certaines levures

Selon la médecine officielle, les substances émises par les levures qui fournissent les produits antibiotiques sont sensées détruire les bactéries. Les levures en question seraient en quelque sorte des tueuses de bactéries, ou en tout cas, de certaines bactéries. Et cette destruction serait faite en détruisant les parois des bactéries. Ou alors, il n’y aurait pas destruction, mais inhibition de leur développement. En tout cas, le produit serait issu d’une compétition entre les bactéries et la levure. Je ne pense pas du tout que ce soit le cas.

A mon avis, le vrai mécanisme à l’oeuvre et la vraie problématique sont les suivants.

Pour comprendre le problème, il faut comprendre la situation des levures, leur problématique de développement. Une levure se développe en général à l’intérieur d’un organisme beaucoup plus gros (et a priori, un organisme mort). Or, elle rencontre un problème pour son développement. Le problème, c’est que l’organisme possède des cellules qui ont des parois. Et ces parois forment autant de murs empêchant le développement des levures. Ca restreint énormément leur espace vital. Si la levure n’était pas capable d’abattre ces murs, elle ne pourrait se multiplier que très peu. Mais bien sur, elle en est capable. Donc, elle possède un outil pour le faire. Evidemment, la levure ne va pas agir mécaniquement, vu qu’elle n’a pas de bras ni de bouche, ni d’outil perceur, rien qui puisse agir de façon mécanique. Mais elle peut agir par voie chimique. Et c’est bien ce qui se passe. Elle agit en émettant un produit chimique qui va dissoudre les parois des cellules. Ce faisant, elle va étendre son espace vital et va donc pouvoir se multiplier un peu plus, et de proche en proche, pouvoir coloniser tout l’espace vitale disponible. C’est en fait ce produit qui va être le constituant des antibiotiques.

C’est pour ça que les antibiotiques désagrègent les parois des cellules. Ils le font parce que le produit qui les constitue est conçu spécialement pour ça. C’est le but initial du produit en question. Ce n’est pas un effet secondaire qui viendrait en plus d’autres effets différents, c’est l’effet primaire du produit, l’effet principal. C’est d’ailleurs quasiment le seul effet du produit 99 % du temps. Et ce, contrairement aux médicaments issus des plantes, qui eux, peuvent entraîner des effets un peu plus divers sur l’organisme.

C’est pour ça qu’un fruit devient complètement mou quelque temps après qu’il soit mort. C’est parce que les levures (et les bactéries. Le mécanisme est le même. D’ailleurs, jusqu’à il y a 25 ou 30 ans, les bactéries étaient considérées comme des levures) à l’intérieur du fruit émettent ce produit qui ronge les parois des cellules. Quand les bactéries et les levures sont tuées par pasteurisation, le phénomène ne se produit pas.

Par ailleurs, on peut penser que le produit dissolvant va permettre également de disloquer les débris cellulaires pour qu’ils deviennent suffisamment petits pour être absorbés par les levures.

Donc, on voit que les antibiotiques sont issus d’une problématique complètement différente que celle qui est dite officiellement. Il ne s’agit pas de se développer aux dépends d’autres levures ou bactéries, mais de se développer par rapport aux contraintes environnementale habituelles que rencontrent les levures. En fait de détruire les bactéries ou d’inhiber leur développement, l’objectif initial est de détruire les parois des cellules de l’animal ou de la plante dans lesquels la levure veut se multiplier. Donc, c’est presque l’inverse de ce qui est dit (à savoir, que l’objectif est de détruire les parois des bactéries et que les produits sélectionnés pour être des antibiotiques épargnent les cellules humaines).

Ensuite, en tout cas tel que les choses sont présentées par la médecine officielle, on a l’impression que ces produits sont issus de levures particulières, alors qu’en fait, de très nombreuses levures doivent émettre ces produits (même si certaines peuvent éventuellement intervenir plus tard dans le cycle de décomposition d’un organisme mort, et ne pas avoir besoin de ce produit désagrégeant, puisque la désagrégation a déjà été produite). Et concernant le produit en question, il peut y avoir éventuellement quelques différences entre les produits émis par les différentes levures (adaptés plus ou moins à différents types d’organisme et de structure de parois de cellules), mais globalement, l’effet de base est toujours le même.

D’ailleurs, le penicillium, la moisissure à l’origine de la pénicilline est une levure tout à fait commune qui colonise plein de milieux : le sol, les denrées alimentaires, les matières organiques en décomposition, le compost, les graines, les céréales.

Voici ce qu’en dit Wikipedia : « Penicillium chrysogenum est une espèce très commune dans les sols, sur les matières organiques et les denrées alimentaires. Cette espèce peut provoquer la détérioration des textiles, papiers et des produits alimentaires. Cette espèce est aussi utilisée pour la fabrication industrielle de la pénicilline ».

Donc, peut-être sans le vouloir, on a tendance à nous faire penser que la levure qui produit la pénicilline n’a été découverte que dans les années 1930 et donc qu’elle est assez rare, peu répandue. Mais c’est faux. C’est une levure tout ce qu’il y a de plus commune.

Il est bien possible qu’en fait, la différence principale entres les antibiotiques vienne de leur concentration, et donc, de leur puissance de désagrégation. Tel antibiotique sera considéré comme plus puissant, non pas forcément parce que le produit de base est différent d’un produit considéré comme moins puissant, mais parce que le produit (qui est donc le même) est tout simplement plus concentré. Il n’est pas impossible que le produit de base soit un peu différent (parce que conçu pour désagréger des parois de cellules ayant une structure différente) et ait donc une action un peu différente sur les différentes bactéries. Mais, il est bien possible que la plupart du temps, ce soit en fait le même produit, et que ce qui va faire la différence, ce sera sa concentration.