Les maladies touchant le système immunitaire

Je continue donc l’article précédent. En fait, pour les maladies du système d’immunodéficience c’est relativement simple. De ce qu’on peut observer, il n’y a pas de maladie d’immunodéficience. Une maladie d’immunodéficience, c’est une maladie qui selon la théorie officielle consiste en l’effondrement du système immunitaire. Dès lors, le corps n’a plus de défense contre les microbes pathogènes.

Vu que le corps n’a plus de défense, une maladie d’immunodéficience devrait donc se caractériser par l’apparition de maladies courantes, ou de celles liés à des microbes pathogènes qu’on peut trouver partout, comme les légionelles, les salmonelles, les staphylocoques dorés, le rhume, la grippe, l’herpès, le tétanos, etc…, voir par l’apparition de gangrène. Est-ce que c’est ce qu’on voit ? Non.

A priori, il y a deux maladies concernées par ce problème : le sida, et les personnes mises sous bulle. Pour le SIDA, bien sur, le virus n’existe pas (voir les écrits de la dissidence sur le sujet). Donc, a priori, je ne devrais pas l’étudier ici. Mais, on fait croire que la maladie d’immunodéficience existe bien, elle. Donc, ça rentre dans le cadre de cet article.

1) Le SIDA

Pour le sida, on ne voit que des microbes d’ordinaire inoffensifs, parce que stoppés par le système immunitaire, devenir mortels : pneumonie carinii (un champignon), toxoplasmose. Ou alors, des maladies peu fréquentes sous nos latitudes comme la tuberculose. Mais on ne voit que très rarement de maladies ordinaires ou de maladies causées par d’autres microbes présents partout. Alors que vu la diversité des microbes pathogènes, cette diversité devrait se retrouver au niveau des maladies touchant les sidéens. Si ce n’est pas le cas, s’il n’y a que quelques maladies, toujours les mêmes qui touchent les sidéens, c’est complètement louche. Par ailleurs, dans cette diversité, ce sont les maladies que j’ai citées qui devraient dominer statistiquement, puisque ce sont les plus présentes et les plus nombreuse (et en plus, qui peuvent agir le plus vite). Ca montre bien qu’il n’y a en fait aucun problème d’immunodéficience, et que le problème vient d’ailleurs.

Donc, déjà, quand il y a maladie, ce qui se passe ne ressemble pas du tout à ce qui devrait se passer en cas d’immunodéficience. Mais en plus, les mesures de l’immunité sont complètement fausses. On n’arrive pas à mesurer l’immunité. Le marqueur principal, pour le sida, ce sont les cd4. Or, on voit des personnes ayant une quantité de cd4 inférieure à 50 qui ne développent aucune maladie particulière pendant des mois voir des années. Alors que ces personnes devraient être mortes dans la semaine. Donc, le système immunitaire de ces personnes est parfaitement en place.

Donc, d’ou viennent les maladies en question ? En fait, ce dont on s’aperçoit, c’est que quand la personne ne prend pas de drogues et n’a pas de problème de malnutrition ou de sous-nutrition, le stade de la maladie arrive essentiellement quand la personne est sous médicaments. Et ce sont les effets secondaires causés par le ou les médicaments qui sont décrits comme causés par un microbe pathogène. Ce qui explique qu’on n’ait pas 36 types de maladies qui se manifestent en général. Par exemple, à mon avis, la toxoplasmose (je parle des cas où il y a des symptômes réels) est en réalité une destruction des parois de certains vaisseaux sanguins dans le cerveau causée par les médicaments (antibiotiques, certains anti-inflammatoires, etc…). Et les pneumonies peuvent aussi être causées par des antibiotique ou d’autres médicaments puissants. L’amaigrissement (qui va être considéré comme une caractéristique de la tuberculose par les médecins) peut lui aussi être causé par des médicaments. Etc…

Autre possibilité, quand une personne n’est pas encore sous médicaments, on exagère le diagnostic d’une maladie bénigne et banale, pour la transformer en maladie mortelle. Une simple grippe peut voir le diagnostic transformé en pneumonie. En fait, on invente un cas de maladie mortelle, alors qu’il n’y a rien de grave.

L’orthodoxie du sida joue sur un élément, c’est le fait qu’une personne qui a pris une trithérapie pendant longtemps et qui arrête brutalement, va subir une série d’effets secondaires lié à cet arrêt brutal. Du coup, l’orthodoxie a beau jeu de dire que la maladie n’est pas causée par le médicament, vu que la personne avait justement arrêté de les prendre. En réalité, ce qui se passe, c’est que les trithérapies ont apparemment les mêmes effets que les corticothérapies, aussi bien à la prise qu’à l’arrêt. Donc, un arrêt brutal d’une trithérapie, c’est comme l’arrêt brutal d’une corticothérapie. Ca conduit à des effets secondaires importants. Effets secondaires qui seront mis sur le dos du virus.

Pour plus de détails sur la cause des maladies « dites » du sida, voir www.sidasante.com

2) Les personnes mises sous bulles stériles

Pour les personnes mises sous bulles stériles, ça ne devrait servir à rien. Tout simplement parce qu’il est impossible de supprimer tous les microbes pathogènes du corps. Donc, ces personnes devraient subir tout de même l’apparition de maladies, et ce en seulement quelques jours. Mais ça n’arrive pas. Donc, ça montre bien que leur système immunitaire est en réalité parfaitement en place.

Où alors, il n’y a pas de microbes pathogènes. Et dans ce cas, système immunitaire ou pas système immunitaire, ce qui cause les affections que subissent les personnes sous bulles n’ont rien à voir avec un problème de système immunitaire (tel que pensé par l’orthodoxie).

Donc, sans maladie du système immunitaire, soit il y a un système immunitaire, mais il n’est jamais malade, donc, on ne peut pas identifier son existence par ce biais ; soit il y a système immunitaire mais pas de microbes pathogènes (mais ce serait absurde, puisque sans microbes pathogènes, il n’y a aucune raison qu’un système immunitaire existe) ; soit il n’y a pas de système immunitaire (et donc, pas de microbes pathogènes non plus, parce que sans système immunitaire, tout le monde mourrait en quelque jours). En tout cas, l’orthodoxie échoue à prouver l’existence du système immunitaire par ce biais.

Donc, sans maladies du système immunitaire, ce dernier devient un concept qui ne repose plus que sur une chose, le problème des greffes. Mais déjà d’emblée, c’est très bizarre et donc, suspect. Pourquoi y aurait-il un système immunitaire très compliqué mis en place uniquement pour le cas d’une greffe, alors qu’une telle chose n’arrive jamais dans la nature ? Ce serait complètement absurde.

Pas d’ARN dans les photos du virus de la grippe

Il semble que je sois rejoint dans ma remise en cause de l’existence des virus par quelqu’un d’autre ; un gars qui a le pseudo Sofrat sur le forum aidsmythexposed. Il a mis en évidence une chose très importante pour la remise en cause de l’existence du virus de la grippe (et qui pourrait bien être appliqué aux autres virus).

En réalité, sur les photos du virus de la grippe, il semble que la plupart du temps, il n’y ait pas d’ARN de présent au milieu du virus. Carrément. C’est un fait apparemment reconnu par l’orthodoxie. Il semble que ça n’arrive qu’assez rarement qu’on trouve le brin en question.

C’est un élément très important. Parce que, comme le dit Sofrat, il semble très bizarre que l’ARN ne soit pas présent dans quasiment toutes les particules en question.

Bien sur, comme pour le vih, les partisans de l’orthodoxie pourraient dire qu’il s’agit de photos de virus défectueux. Mais en fait, ils disent bien que les photos en question sont bien des photos de virus complets de la grippe. Il ne parlent pas du tout de virus défectueux. Donc, ils ne peuvent pas utiliser cet argument.

Voici quelques photos du virus de la grippe trouvées par Sofrat. Les premières photos sont avec ARN, les autres photos, sont sans ARN.

Avec ARN :

http://phil.cdc.gov/Phil/details.asp

On voit bien l’ARN à l’intérieur. Ca prend toute la place à l’intérieur du « virus ».

Sans ARN :

Lien 1

http://web.uct.ac.za/depts/mmi/stannard/fluvirus.html

http://users.rcn.com/jkimball.ma.ultranet/BiologyPages/I/Influenza.html

http://www-ermm.cbcu.cam.ac.uk/01002459h.htm

Par ailleurs, sur le site suivant :

http://web.uct.ac.za/depts/mmi/stannard/fluvirus.html

Il est dit que « The helical ribonucleo-protein is not often seen, but occasional particles show evidence of internal helical components. » Donc, on avoue que l’hélice d’ARN n’est pas souvent observée et que seulement quelques fois, il y a des particules montrant clairement l’hélice d’ARN.

 

Ajout du 1er juillet 2021 :

Comme indiqué par Malta, plus aucun lien ne marche. J’ai fait une recherche pour les retrouver, et surtout retrouver les images. J’ai réussi à le faire pour 2 ou 3.

D’abord, voici l’extrait du texte de Sofrat (11 juin 2007) traduit en français :

« Une autre chose intéressante dans tout cela. Le complexe ARN/protéine que l’on prétend faire partie du virus de la grippe n’est presque jamais visible sur les micrographies en coupe de ces particules (ce fait est reconnu par l’orthodoxie). Dans les rares cas où il est visible, il est très grand et occupe une grande partie du centre du virus. Si elle était présente dans cette particule normalement, il est inconcevable qu’elle ne soit pas très facile à voir dans pratiquement toutes les particules sectionnées. Le fait que vous ne le voyez presque jamais suggère qu’il n’est tout simplement pas là. Cela suggère qu’il n’est pas une partie naturelle de cette particule. La question est la suivante : existe-t-il des preuves qu’ils ajoutent des complexes ARN/protéines cellulaires aux cultures cellulaires dans lesquelles ils produisent ces particules, dans l’espoir qu’ils soient occasionnellement absorbés et scellés dans ces particules par « accident » ?

 La réponse est oui. Depuis quelques années, les scientifiques travaillent sur des thérapies géniques pour traiter diverses maladies. L’une des façons de faire pénétrer l’ADN dans les cellules est de tirer parti de l’endocytose médiée par les récepteurs. Ils « trompent » les cellules pour qu’elles absorbent l’ADN en faisant en sorte que la particule d’endocytose médiée par le récepteur engloutisse le matériel d’ADN. À quoi pourrait ressembler une particule d’endocytose médiée par un récepteur si elle avait cet ADN en son centre ? Elle ressemblerait beaucoup à l’une de ces rares photos de virus de la grippe qui ont l’ARN en leur centre. Elle ressemblerait exactement à un virus : enveloppe avec clous, capside, et acide nucléique au centre. Vous voyez comme il est facile de truquer ce genre de choses ? Vous voyez comment un biologiste moléculaire hautement qualifié peut donner aux choses une apparence très différente de ce qu’elles sont réellement ?« 

 

Et voici une photo de virus de la grippe avec ARN, qu’on peut trouver sur Wikipédia :

 

Et une photo de virus de la grippe sans ARN, trouvée sur le nouveau site de Kimball (ici).

 

Et une autre sans ARN qui vient à l’origine du site web.uct.ac (qu’on peut voir ici) :

 

Encore une autre qu’on peut trouver ici. Apparemment, ça vient du CDC :

 

Et encore dans le document intitulé « Ecology of Influenza Viruses in Nature, Birds, and Humans » de Hiroshi KIDA, 2008 (ici), page 11 :

 

Donc, effectivement, on trouve des photos au microscope électronique de virus de la grippe sans ARN. Et sur la page image de Google, en tapant « influenza virus electron micrograph », on trouve essentiellement des photos sans ARN, comme le disait Sofrat.

 

Le système immunitaire n’existe pas

Ce n’est pas une idée que j’ai trouvée moi-même. En fait, ça vient d’un petit bout de texte trouvé sur un site qui n’avait rien de plus sur le sujet. Vu que j’étais en train de remettre en cause les microbes pathogènes, malgré la très faible longueur du texte, et donc le peu de détails, j’ai tout de suite pensé que l’auteur du texte avait vu juste. Je pense qu’avec la remise en cause des virus et bactéries pathogènes, j’aurais fini par venir à cette idée. Mais ça m’aurait probablement pris plus de temps. Et encore plus de temps pour comprendre ce qu’est vraiment le « système immunitaire ».

En fait, la remise en cause de l’existence du système immunitaire (tel qu’il est conçu par l’orthodoxie) est normale, à partir du moment où on remet en cause l’existence des virus et bactéries pathogènes.

Si les virus et bactéries pathogènes n’existent pas, il n’y a plus aucune raison pour qu’un système immunitaire existe (d’ailleurs, le concept du système immunitaire a été conçu a peu près en même temps que le concept des maladies transmissibles). En effet, dans ce cas, il n’y a plus rien d’autre qui rentre dans le corps que : de l’air, de l’eau et de la nourriture. Trois éléments qui sont parfaitement acceptés par le corps, qui font partie de son fonctionnement normal. Pourquoi le corps irait-il mettre en place un système immunitaire très compliqué alors qu’il n’y a aucun organisme vivant pathogène qui serait susceptible de pénétrer dans le corps, puis de l’attaquer ? Ce serait absurde.

A la rigueur, le corps pourrait mettre en place un système de défense contre les poisons. Mais on s’aperçoit que ce n’est pas le cas. Quand un poison est entré dans le système sanguin, le corps ne sait pas le contrer. Il y a bien un système de protection, mais c’est plutôt un système d’évitement du poison. Et ce système ce situe plutôt en amont. Le sens du goût nous permet de ne pas accepter les substances non comestibles. Et si malgré tout, on a avalé la substance en question, le système digestif possède souvent encore la capacité de la rejeter (par vomissement). Mais une fois que la substance est passée dans le système sanguin, le corps n’a plus beaucoup de capacité de défense. Donc, pour des dangers clairement identifiés, et qui, de plus, ne changent pas (contrairement aux virus et bactéries, qui peuvent muter), donc, qui sont plus facilement contrôlables, le corps ne possède pas de système de défense. Mais c’est normal, parce que normalement, les substances en question ne doivent pas atterrir dans l’organisme. Elles doivent être rejetées avant. Donc, il est normal que le corps ne sache pas traiter les poisons une fois que ceux-ci ont dépassé la barrière digestive.

Donc, ce n’est même pas que le corps a à faire face à un danger non changeant, c’est que normalement, il n’a à faire face à aucun danger (je parle ici de l’intérieur du corps). Et c’est confirmé par le fait que quand il y a un danger sous la forme d’un poison, on constate qu’il ne sait pas y faire face. Ce qui montre que le corps ne sait traiter que des problèmes usuels, des problèmes de fonctionnement normal du corps. Il se repose sur le fait que le poison va être refusé, ou alors, que le système digestif va le rejeter.

Si le corps n’a à faire face à aucun danger (normalement), alors, la seule chose qu’il doive gérer, c’est l’élimination de l’excès des substances naturelles introduites dans le corps, et l’élimination des déchets engendrés par le fonctionnement des cellules. Une tache connue et sans surprise, une tache simple et relativement mécanique.

Donc, ce qu’on désigne comme étant le système immunitaire est en réalité un simple système d’égout amélioré (c’est grâce à l’article en anglais dont je parlais au début, que j’ai appris ça).

Le système lymphatique est le réseau d’égouts. Et les globules blancs sont des particules qui vont servir à coller les particules plus petites. Ceci se fera en partie dans les ganglions lymphatiques. Qui sont comme des filtres ou les particules venant du liquide interstitiel vont être piégées par les globules blancs. Ensuite, ces particules seront recyclées dans le corps, ou éliminées ; et ceci, par des organes comme le foie ou les reins.

Il n’y a donc pas de système ultra sophistiqué de reconnaissance des différentes particules (dénommées antigènes dans la littérature officielle, c’est à dire, en gros, les bactéries, les virus, les protéines, etc…), de système clef/serrure hyper spécifique entre l’antigène et l’anticorps, de base de données hallucinante de tous les antigènes rencontrés, d’adaptation permanente entre des microbes pouvant muter et le système immunitaire. Tout ça, c’est bidon.

Dans cette vision des choses, on remplace un système hyper sophistiqué, à la limite du surnaturel, qui doit faire face en permanence à un environnement changeant et très compliqué, par un système simple, presque mécanique, qui doit faire face habituellement à des situations connues et changeant relativement peu.

C’est un système tout à fait adapté à un environnement assez stable. Et c’est bien ce qu’est l’environnement en question (en ce qui concerne les éléments qui entrent dans le corps). Comme déjà dit, ce qui entre dans le corps, c’est de l’air, de l’eau et de la nourriture. L’air est à peu près toujours le même. L’eau idem. La nourriture comestible est connue. Donc, le corps a à faire face à un environnement qui reste à peu près identique au cours des années.

Bien sur, il y a d’autres éléments que les microbes pathogènes qui sont mis en avant pour prouver l’existence du système immunitaire. En gros, il y en a deux d’apparemment convaincants : les « maladies du système immunitaire », et le problème du rejet des greffes. Je traiterai de ces deux problèmes dans un autre article. Je ne mets pas les maladies auto-immunes dans cette catégorie. Vu que je considère qu’on peut sans problème en attribuer la responsabilité à d’autres causes.

Syphilis : l’expérience de Tuskegee ne va pas dans le sens d’une maladie transmissible

Au milieu du 20ème siècle, pendant 40 ans, de 1932 jusqu’en 1972, des médecins américains ont conduit une expérience sur 399 hommes noirs américains qui ont servi de cobayes concernant la syphilis. Les médecins avaient déterminé que ceux-ci avaient la syphilis. Mais, ces gros salopards ne leur ont pas avoué. Ils leur ont fait croire qu’ils souffraient d’un autre type de maladie. Et au lieu de leur prodiguer des soins, ils leur ont donné des placebos.

Résultat, sur 40 ans, seulement 40 épouses des 399 hommes ont été contaminées. En supposant que tous aient été mariés (certains pouvaient être célibataires, mais c’était peu fréquent à l’époque. Et certains ont pu avoir plusieurs épouses successivement), ça veut donc dire qu’en 40 ans de relation, seulement un dixième des couples a vu une transmission de l’homme à la femme.

Si on compte une centaine d’actes sexuels par an (soit environs un tous les 3 ou 4 jours), ça fait 4000 actes en 40 ans. Donc, au bout de 4000 actes, donc 40 ans de relations, on n’aboutit qu’à un dixième des femmes de contaminé. Il faudrait donc 40.000 actes, ou 400 ans, pour contaminer à coup sur toutes les femmes des couples. En fait, ce serait moins infectieux que le VIH, qui est lui-même considéré comme très peu infectieux.

Est-ce que ça ressemble à une maladie vénérienne transmissible ça ? Non

Alors du coup, les autorités médicales ont été obligées d’adapter leur discours. Bien sur, pour le grand public, on reste alarmiste. On dit qu’il suffit de 3 contacts pour attraper la maladie. Mais entre spécialistes, on a mis de l’eau dans le vin. On dit qu’il y a 30 % de risque de contamination par contact. Oui, mais c’est uniquement lors de la phase infectieuse de la maladie (et ce sont les ulcérations comme le chancre qui sont contagieuses). Et bien sur, on dit que les phases infectieuses représentent une durée extrêmement courte. Et on dit même qu’après 6 mois, 95 % des malades ne sont plus contagieux. Et le danger de transmission après 5 ans est quasi nul.

Donc, en matière de contagiosité, c’est encore pire que ce que j’ai écrit plus haut. Dans la mesure où tout se joue sur 6 mois, il n’y a même pas la possibilité d’extrapoler la probabilité de transmission sur tel ou tel nombre d’acte au delà des 6 mois. Une fois que les 6 mois sont passés, pour 95 % des cas, il n’y a plus aucune possibilité de passer la syphilis à quelqu’un d’autre. Donc, en supposant qu’il y a 10 contacts sexuels par mois (donc 60 pour six mois), et que ça conduit à un dixième de transmission chez les femmes (vu les chiffres de l’expérience de Tuskegee), la probabilité de transmission est donc de 600 actes pour une transmission durant les 6 premiers mois. Même dans la période infectieuse la probabilité de transmission est 200 fois inférieure à celle qui est affirmée par la médecine officielle. La probabilité de contamination n’a donc rien à voir avec les 3 contacts pour une contamination. Et de toute façon, après cette période de contamination, c’est fini. Même en faisant l’amour 10 fois par jour pendant 100 ans, ça n’augmente pas le chiffre des contaminations. Donc, on voit mal comment une maladie si peu transmissible peut s’être répandue à si grande échelle à partir du 15ème siècle, et avoir été la terreur de l’Europe. Surtout qu’avoir un chancre sur le sexe, ou être couvert de bouton, ne donne a priori pas tellement envie de faire l’amour. Donc, les mois ou la personne est la plus contagieuse devrait être aussi ceux (au moins une partie du temps) ou elle a le moins envie de faire l’amour.

Résultat, au final, qu’est-ce qu’il reste de la syphilis comme maladie infectieuse, après toutes ces reculades des la médecine, et ce que ça implique en retour sur le risque de contamination ? Ben pas grand chose.

Qu’est-ce qui empêche de penser qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une maladie transmissible ? Rien. Tant qu’on croyait qu’il s’agissait d’une maladie hyper contagieuse, avec seulement 2 ou 3 actes suffisants pour transmettre la maladie, le modèle de la maladie infectieuse gardait une crédibilité. A partir du moment où on se rend compte que la probabilité de contagion par acte est extrêmement faible, toute la crédibilité de l’hypothèse de la maladie infectieuse est remise en cause.

Une maladie infectieuse, ça doit avoir un taux d’infection important pour être crédible. Déjà que quand une maladie infectieuse est supposée très contaminante, on peut trouver d’autres raisons que l’hypothèse de l’infection par un germe (comme par exemple, un empoisonnement de masse par l’eau ou les aliments, ou des habitudes de vie conduisant à ces symptômes), alors quand elle est supposée très peu contaminante, l’hypothèse du germe infectieux devient de plus en plus évanescente.

Biopesticide de la chenille processionnaire du pin : preuve de l’existence des germes pathogènes ? Non

Bien sur avec la théorie de la non existence des germes pathogènes que je défends, il suffit de prouver l’existence d’un seul germe pathogène pour la réfuter. Par exemple, on pourrait me répondre « oui, mais le biopesticide à base de germes utilisé contre la chenille processionnaire du pin ? C’est bien la preuve de l’existence des germes pathogènes ? ».

Pendant un temps, je ne savais pas ou était le truc. Heureusement, dans un article récent (du 26 avril 2007) publié sur Futurascience, Jean-Claude Martin, un ingénieur d’études de l’INRA, dévoile le pot-aux-roses.

Dossier Futura-Sciences sur la chenille processionnaire du pin

Après avoir été ingéré par la chenille, le cristal est dissout dans l’intestin, grâce à l’action du pH proche de 10 (Tojo et Aizawa, 1983) qui, comme dans le cas des spores, détruit l’enveloppe cristalline et libère des protoxines. Celles-ci, sous l’action des protéases intestinales, sont lysées (protéolyse sur la figure 1) et donnent un fragment protéique appelé toxine qui va aller se fixer sur des récepteurs spécifiques de la paroi intestinale de l’insecte. Il y a alors perforation de la paroi membranaire qui provoque un flux d’électrolytes et d’eau dans les cellules épithéliales (Grochulski et al., 1995), aboutissant finalement à la lyse de ces cellules. La chenille cesse de s’alimenter dès lors que la toxine commence à lyser les cellules de son intestin, et la mort intervient quelques jours plus tard à quelques dizaines de jours suivant le stade larvaire de celle-ci.

Effectivement, le biopesticide en question est efficace. Mais en fait, il n’agit pas directement. Il agit en émettant une endotoxine qui se dépose sur les feuilles, et qui tue la chenille quand celle-ci les mange. Ca change absolument tout. En réalité, il s’agit d’une mort par empoisonnement, comme dans le cas de la toxine tétanique par exemple ou celle du choléra. Il ne s’agit pas d’une mort par une action directe de la bactérie. Le massacre ne vient donc pas du tout d’une épidémie qui se transmettrait de chenille en chenille, mais de l’empoisonnement de la nourriture des chenilles.

En fait, c’est encore plus clair que pour le choléra et le tétanos, puisque pour ces derniers, la médecine officielle croit que l’injection du microbe dans le corps va provoquer le développement de la bactérie. Donc, il y a un aspect contagieux possible. Et, pour le tétanos, il y a nécessité de la présence du germe dans le corps pour qu’il y ait développement de la maladie. Alors que là, les biologistes disent que l’absorption de l’endotoxine déposée sur la nourriture est suffisante pour causer la mort. Donc, l’empoisonnement de la nourriture des chenilles est suffisante pour entrainer le massacre.

Bien sur, l’article met en avant le fait que la bactérie pourrait agir directement. Mais c’est surtout l’action par l’endotoxine qui est mise en avant. L’action directe des spores n’est pas détaillée du tout. Et nul part on ne dit que la bactérie peut agir seule, sans l’aide de la toxine. Alors que si la bactérie pouvait agir seule, ce serait dit explicitement. Et on peut même penser que ce serait le mode d’action principal qui serait mis en avant. Dans la mesure où il n’y a aucun de ces arguments, on peut penser que cette idée que la bactérie aurait un pouvoir pathogène est fausse.

Et donc, cet exemple du biopesticide de la chenille processionnaire du pin n’est pas du tout une preuve de l’existence des germes pathogènes. Or, comme ce biopesticide représente 90 % du marché des biopesticides, on peut imaginer que les autres biopesticides ne doivent pas être bien nombreux. Surtout que le terme « biopesticide » doit recouvrir d’autres armes biologiques, comme les coccinelles. Donc, les biopesticides du types germes doivent être extrêmement peu nombreux. On peut même se demander si ce n’est pas le seul.

Le Bt est le biopesticide le plus utilisé dans le monde. Il représente en effet à lui seul 90 % du marché mondial des biopesticides.