En regardant l’émission médicale de ce soir sur la 5 (mardi 10 juin 2025), qui avait pour sujet l’arthrose, je me suis fait les réflexions suivantes.
A mon avis, le cartilage est une sécrétion de l’os (ou des tissus quand il n’y a pas d’os à proximité). Il est produit en permanence. Il s’use à cause des frottements, mais il se régénère. Et comme beaucoup de sécrétions, il est produit en suivant le cycle accumulation/vidange des cellules. Lors de la phase accumulation, les cellules se gonflent d’eau et de substances chimiques qui, en se mélangeant, vont produire du cartilage. Et quand ces cellules se vident, le nouveau cartilage (sous forme semi-liquide) est envoyé vers la zone cartilagineuse. C’est pour ça qu’il n’y a pas de vaisseaux sanguins dans les cartilages.
L’orthodoxie médicale va un peu dans ce sens dans la mesure où elle parle d’une production par les chondroblastes. Mais, en fait, elle ne semble pas aller plus loin dans l’idée qu’il s’agit d’une sécrétion. De toute façon, même si elle le faisait, elle n’aurait pas les outils théoriques pour exploiter cette idée. Et dans sa théorie, comme les chondroblastes sont présents apparemment dans le cartilage, il ne peut pas y avoir de régénération une fois le cartilage assez endommagé.
Le fait que le cartilage est une sécrétion permet d’expliquer l’arthrose.
Quand une personne a un taux de cortisol élevé en permanence, le cartilage va être de moins en moins produit. Du coup, avec l’usure naturelle, la couche de cartilage va finir par disparaitre. Et les os vont frotter l’un contre l’autre lors des mouvements, ce qui pourra provoquer des douleurs.
On peut penser aussi que le cartilage va être de plus en plus sec et donc, friable. Mais, le phénomène est peut être limité par l’inflammation. Donc, à voir.
On pouvait constater dans l’émission que les personnes en surpoids étaient particulièrement touchées par l’arthrose. Or, les personnes surpoids le sont souvent parce qu’elles prennent des substances qui augmentent le taux de cortisol (café, malbouffe, bière, etc…). Et par ailleurs, une fois en surpoids, le taux de cortisol va augmenter (voir mon papier sur l’obésité).
Alors, il est vrai que les personnes en surpoids vont solliciter d’avantage les articulations des jambes. Mais, comme il était dit dans l’émission, elles souffrent aussi plus souvent d’arthrose dans les mains, alors que là, le poids ne joue pas. Donc, ça ne vient pas du poids supplémentaire, mais d’autre chose. Et cette autre chose, c’est l’augmentation du taux de cortisol.
Dans l’émission, il était dit que les personnes diabétiques souffraient aussi souvent d’arthrose. Or, comme on l’a vu dans mon papier sur le diabète et le cholestérol, les personnes ont du diabète (de type 2) généralement parce qu’elles ont un taux de cortisol élevé.
Du coup, il est clair que les personnes qui prennent des anti-inflammatoires vont aussi avoir tendance à souffrir d’arthrose, puisque ces derniers augmentent le taux de cortisol.
Et comme on donne des anti-inflammatoires pour soulager les douleurs de l’arthrose, les gens qui en souffrent ne peuvent pas s’en sortir. Ça va aggraver l’arthrose. Et ça va aussi les faire grossir, ce qui va augmenter encore le taux de cortisol et donc l’arthrose, sans compter le poids supplémentaire sur les articulation des jambes. Ça va diminuer l’inflammation dans l’immédiat et donc la douleur, mais ça va accélérer la destruction du cartilage.
Et si l’arthrose touche plus les personnes âgées, c’est parce que les mouvements d’eau durant le cycle accumulation/vidange des cellules sont moins amples. Ceci parce que l’élasticité des cellules diminue. Mais, une personne âgée en bonne santé ne va pas développer d’arthrose, ou une arthrose limitée. Celles qui vont être surtout touchées vont être celles qui prennent des anti-inflammatoires ou/et qui sont en surpoids.
Bien sûr, les personnes ayant beaucoup sollicité les articulations durant leur vie peuvent souffrir d’arthrose. Là, le problème est le retour régulier de l’inflammation, qui va bloquer le cycle en position vidange (ou peut-être arrêter le cycle, à voir). Mais, souvent, ces personnes auront pris des anti-inflammatoires, pour limiter la douleur. Donc, là, ce seront fréquemment les anti-inflammatoire les responsable sur le long terme.
Conséquence de tout ça, le cartilage doit pouvoir se régénérer si la personne retrouve un poids normal ou/et arrête de prendre des anti-inflammatoires. Mais, comme généralement, les gens n’y arrivent pas, les médecins croient que le cartilage ne peut pas se réparer. Alors, ça doit dépendre de l’usure du cartilage. Mais, si les dommages ne sont pas encore trop importants, ça doit pouvoir revenir à la normale.
Le problème est que la phase de réparation peut être douloureuse. Donc, les personnes qui pourraient obtenir une régénération du cartilage ne vont généralement pas aller jusqu’au bout du processus. Elles vont reprendre des anti-inflammatoires et à nouveau détruire petit à petit leurs cartilages.
S’il n’y a plus de cartilage et que l’os est attaqué, peut-être qu’il est impossible de produire à nouveau du cartilage. Mais, peut-être que c’est possible. C’est à voir.
La médecine officielle reconnait désormais plus ou moins que les anti-inflammatoires aggravent l’arthrose. C’est ce qu’on peut voir sur Doctissimo (article paru en 2025, l’étude citée est de 2022).
« Vous prenez régulièrement de l’ibuprofène ou du naproxène pour soulager votre arthrose ? Il vous faudra peut-être réviser vos habitudes. Selon une étude du Département de radiologie et d’imagerie biomédicale de l’Université de Californie à San Francisco, les AINS anti-inflammatoire non stéroïdiens pourraient, à long terme, aggraver l’inflammation des articulations, notamment de l’articulation du genou. »
Et ici (janvier 2023) :
« Les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent aggraver l’inflammation arthritique. »
« Selon une nouvelle étude présentée lors de la réunion annuelle de la Radiological Society of North America (RSNA), la prise de médicaments anti-inflammatoires comme l’ibuprofène et le naproxène pour traiter l’arthrose peut aggraver l’inflammation de l’articulation du genou avec le temps. »
Seulement, ça pose problème à l’orthodoxie, puisque la théorie officielle est que l’arthrose est un problème d’ordre inflammatoire. Donc, normalement, les anti-inflammatoires devraient améliorer l’arthrose, voire la soigner complètement. Si ça l’aggrave, la situation devient complètement illogique. Mais, elle redevient logique avec ma théorie. Comme c’est très gênant, l’article de Doctissimo évoque de possibles biais dans l’étude. Ben voyons.
Bien sûr, l’élite sait tout ce que j’ai dit. Et elle fera en sorte que la bonne explication ne soit pas révélée, parce que l’arthrose est un marché extrêmement profitable. Ça conduit les patients à prendre des anti-inflammatoires, à subir des interventions chirurgicale, à aller voir leur médecin régulièrement, à faire des cures, etc… Donc, la médecine officielle va continuer à ne pas comprendre.
PS :
On pourrait se dire aussi que le problème vient d’un manque de liquide synovial. Le taux de cortisol élevé entrainerait une diminution de la production de liquide synovial, ce qui entrainerait un frottement des cartilages et leur destruction par frottement. Mais, si c’était le cas, on aurait tout de suite vu que le problème venait de là. On constaterait une disparition du liquide synovial et il serait clair que l’arthrose est causée par ce problème. Mais, on ne constate rien de tel.
Par contre, le problème peut être lié à un changement de composition du liquide synovial. Il est possible que celui-ci devienne plus acide et attaque le cartilage. On aurait donc deux causes de destruction du cartilage : la moindre régénération de ce dernier et l’acidification du liquide synovial. Mais, on peut penser que, là encore, le changement de pH du liquide synovial aurait été identifié.