Les maladies cardiaques (partie 2/4)

 

Première remise en cause : l’amélioration de l’espérance de vie

 

On va analyser d’abord l’histoire de l’augmentation de l’espérance de vie des malades.

Déjà, ce dont on se rend compte, c’est que les problèmes cardiaques touchent surtout les personnes très âgées. Et aussi, que selon le stade de gravité de la maladie, les taux de mortalité sont très différents. Et bien sûr, le stade de gravité de la maladie est fortement fonction de l’âge. Les personnes de plus de 80 ans ont souvent une insuffisance cardiaque bien plus grave que les personnes de par exemple 60 ans.

 

L’évolution des populations concernées

 

Déjà, on constate que l’amélioration de l’espérance de vie n’est pas si géniale. 19 % sur 50 ans, ça n’a rien d’extraordinaire.

Et ce qu’on peut se dire, c’est que l’évolution des populations concernées par ces maladies à du améliorer les statistique.

Un premier élément qui a dû permettre d’influencer positivement les statistiques, c’est l’augmentation du nombre de femmes concernées par la maladie. Comparativement, il y avait peu de femmes avec des maladies cardiovasculaires dans les années 50. Avec la pilule, les traitements hormonaux substitutifs, et l’explosion de la consommation de tabac et d’alcool chez les femmes, celles-ci se sont mises à en avoir beaucoup plus.

Seulement, ce qu’on peut penser, c’est que les femmes diagnostiquées comme ayant une maladie cardiaque dans les années 50, étaient pour la plupart dans un état avancé de la maladie, et probablement très âgées. Du coup, le taux de mortalité de l’époque était assez élevé.

En multipliant les examens préventifs, on a fait comme pour les hommes – on a permis d’améliorer les statistiques d’espérance de vie – mais à une échelle supérieure. D’un seul coup, au lieu d’avoir essentiellement des cas de stade III-IV, on a eu aussi plein de cas au stade I et II. Et on a eu beaucoup plus de cas jeunes. Forcément, l’espérance de vie globale s’est fortement améliorée, plus que chez les hommes.

Dans l’étude de Framingham citée plus haut, entre 1950 et 1999, le taux de mortalité à 5 ans des femmes atteintes d’insuffisance cardiaque est passé de 57 % à 45 % (- 22 %), tandis que celle des hommes passait seulement de 70 à 59 % (-16 %). Donc, la baisse globale est de 19 %. S’il n’y avait eu que les hommes, il y aurait une baisse de seulement 16 %. Les femmes comptent donc pour 15 % dans l’amélioration des statistiques (3/19=0,15).

Donc, aussi bien quand on fait des statistiques globales (hommes/femmes) que des statistiques par sexe, on obtient une meilleure amélioration que si on tient compte uniquement des hommes.

Par ailleurs, quand on fait des statistiques par sexe, le résultat des hommes est moins bien que celui des femmes, mais ce qui est mis en avant par les médecins, c’est le fait qu’il y a eu une belle réussite concernant les statistiques des femmes.

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Les maladies cardiaques (partie 3/4)

 

Bémol sur le diagnostic

 

La réalité du diagnostic est un autre problème.

C’est vrai que de prime abord, ça semble correct. Même si certains outils sont forcément moins sûrs, ils sont complétés par d’autres qui le sont apparemment beaucoup plus. L’ensemble permet donc a priori de faire un bon diagnostic.

Seulement, tout est loin d’être si parfait. Et en étudiant la situation, on s’aperçoit que le diagnostic est loin d’être si fiable que ça.

 

Déjà, il faut voir que le terme « insuffisance cardiaque » décrit un problème général qui peut recouvrir bien des réalités différentes. L’insuffisance cardiaque, c’est le fait que le cœur n’arrive pas à fournir un débit sanguin suffisant pour le corps.

Le problème peut venir de multiples causes : d’un rétrécissement des artères coronaires, d’un problème de valves cardiaques, d’une déficience des muscles cardiaques, d’un épaississement de certaines parois du cœur, ou de leur gonflement, etc. ; mais au final, ce qui aboutit à un diagnostic d’insuffisance cardiaque, c’est le fait qu’il n’y ait pas assez de sang pompé par le cœur pour assurer les besoins du corps. L’important, ce n’est pas la sténose des coronaires, ou la malformation des valves cardiaques, etc… Bien sûr, ça aide fortement pour le diagnostic. Mais ce n’est pas ça qui fait le diagnostic d’insuffisance cardiaque. L’important, au final, c’est qu’il n’y ait pas assez de sang pompé.

Or, comment diagnostique-t-on cette insuffisance ? Avec la mesure du flux sanguin à la sortie du cœur, avec l’électrocardiogramme, avec un test d’effort, et aussi avec les symptômes de l’insuffisance cardiaque.

 

–          Le test d’effort avec électrocardiogramme

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un test durant lequel le patient réalise un effort. On mesure l’activité du cœur durant les différents niveaux d’effort au moyen d’un électrocardiogramme (ECG). Ça permet de voir si cette activité est normale ou pas. On mesure la vitesse de battement générale du cœur, et le rythme de battement de ses différents éléments (oreillettes et ventricules).

Le premier problème du test d’effort, c’est déjà le fait que la personne puisse réaliser un effort, ou même marcher ou pédaler. Or, comme la majorité des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque ont plus de 75 ans, et sont généralement en mauvaise santé, très souvent, le test d’effort ne va pas pouvoir être réalisé, ou ne signifiera pas grand-chose. En effet, L’épreuve d’effort n’est pas diagnostiquée en dessous d’une fréquence cardiaque d’au moins 85% de la fréquence maximale théorique.

Par ailleurs, comme on peut le voir ici, le test d’effort est contre-indiqué quand il risque d’être mal toléré. Ce qui est le cas quand il y a : anémie sévère, insuffisance respiratoire, artérite des membres inférieurs… Là encore, ça limite la possibilité de recourir à ce test.

Encore sur le même site, on peut lire concernant l’électrocardiogramme que :

« La spécificité : c’est la proportion de sujets normaux correctement identifiés. Elle est de l’ordre de 80%, c’est à dire que 20% des non coronariens auront une épreuve faussement positive.« 

20 %, c’est non négligeable.

La sensibilité est encore pire. La sensibilité, ici, ce n’est pas la capacité de la machine à détecter une courbe correcte, mais détecter les cas d’insuffisance cardiaque. Si la sensibilité est de 80 %, ça veut dire qu’on manque 20 % des cas d’insuffisance cardiaque. Autrement dit, 20 % des cas sont considérés comme normaux, alors qu’il y a insuffisance cardiaque. On a donc 20 % de faux négatifs. Ici (2008), on apprend que la sensibilité est de seulement 53 % :

« In a cohort of patients considered (and proved) to be at high risk of angina, exercise electrocardiography (ECG) had a sensitivity of only 53% for identifying those who would have an acute coronary event in the next 2.5 years« .

Là, c’est en plus chez des patients à haut risque d’avoir une angine de poitrine, et qui ont soi-disant eu un problème coronaire grave dans les 2,5 ans suivant. Malgré ça, 47 % sont passés au travers du test. On peut donc supposer que chez des personnes moins atteintes, la sensibilité est encore inférieure.

Le problème ici, c’est que du coup, ça veut dire qu’au moins 47 % des cas ont une courbe normale, mais sont quand même diagnostiqués insuffisants cardiaques par la suite. Donc, dans environs 50 % des cas, le diagnostic a alors reposé sur les symptômes cliniques, et sur d’autres tests.

Et puis, le doute est alors jeté sur ce qu’on pourrait appeler la sensibilité globale, c’est-à-dire la capacité à refléter correctement la réalité de la courbe. Pour certains tests biologiques, effectivement, on peut imaginer que la sensibilité (% de faux négatifs) soit différente de la spécificité (% de faux positifs). Mais ici, on ne voit pas pourquoi ce serait le cas. Normalement, ça devrait détecter de la même façon une courbe normale et anormale. Donc, si le taux d’erreur est de 47 % des cas concernant les négatifs, on ne voit pas pourquoi le taux d’erreur pour les positifs serait meilleur. Globalement, on peut penser que le test n’arrive pas à bien refléter la courbe réelle des mouvements du cœur.

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Les maladies cardiaques (partie 4/4)

 

Le fond de l’affaire : de quoi meurent réellement les insuffisants cardiaques ?

 

Il y a eu une certaine amélioration grâce aux traitements, pour une minorité de personne. Mais ce qui nous intéresse nous, c’est la majorité des insuffisants cardiaques, et la situation actuelle.

 

Le premier problème est de savoir comment les insuffisants cardiaques meurent.

En analysant la chose, on se rend compte que la plupart du temps, ils ne meurent pas soudainement d’une crise cardiaque, mais d’autres symptômes. Ils ne meurent pas d’un coup, mais lentement, souvent par étapes.

En effet, comme on a pu le voir précédemment, il y a environ 13.000 morts par ans d’infarctus du myocarde (13 % de 100.000 cas d’infarctus, chiffres 2009). Mais en fait, seuls 7 %, c’est-à-dire 7.000, meurent durant la phase aigüe.

Seulement, la phase aiguée, a priori, c’est une période qui dure 30 jours après la crise. Or, au bout de 20 ou 30 jours, on ne peut pas considérer que la personne est morte soudainement d’une crise cardiaque. Elle est morte durant une période relativement longue d’hospitalisation (comparativement à une mort soudaine). Pour pouvoir dire qu’une personne est morte d’une crise cardiaque, il faut qu’elle soit morte au maximum dans les deux jours (et encore, normalement, ça devrait être dans les quelques heures, mais bon).

Or, on peut lire ici, (chiffres d’au moins 2011) que :

« La mortalité de l’infarctus, jusqu’au 30ème jour qui suit, est en effet passée de 13,7% en 1995 à 4,4% en 2010. On pense parfois que le cap des 48 premières heures est le plus délicat mais, en réalité, on compte deux fois plus de décès entre le 3ème et le 30ème jour qui suivent l’infarctus que dans les deux premiers jours. Toutefois, cette mortalité «retardée» est aussi en baisse: de 10% en 1995 à 3% en 2010.« 

On est passé à seulement 4,4 % de morts à un mois. Donc, sur 100.000 infarctus, il n’y en a que 4.400 qui meurent dans le premier mois. Mais en fait, les deux tiers meurent entre le 3ème et le 30ème jour et seulement un tiers dans les deux premiers jours. Donc, en réalité, il n’y en a que 1466 qui meurent dans les deux premiers jours, et 2933 entre le 3ème et le 30ème jour. Donc, il n’y en a que 1.466 qui meurent vraiment de ce qu’on peut appeler une crise cardiaque, soit sur 100.000, seulement 1,46 %. Si on reprend les chiffres de 2009 (7.000 morts durant le premier mois), ça donne seulement 2,33 % de morts durant les deux premiers jours, soit 2.330 personnes.

Mais sur ces 2.330 personnes, on a seulement 2/3 qui souffraient d’insuffisance cardiaque, soit 1553 personnes ; les autres ayant une angine de poitrine qui n’avait pas révélé jusque-là d’insuffisance cardiaque.

Donc, sur les 32.000 morts par insuffisance cardiaque, seuls 1553 sont réellement morts soudainement d’infarctus du myocarde, soit seulement 5 %.

Disons quand même que 10 % sont réellement dus à un infarctus (donc, 1553 qui meurent en 2 jours, et 1553 qui meurent entre le 3ème et le 30ème jour). En effet, on peut considérer qu’effectivement, sur le premier mois, une bonne partie va mourir des conséquences de l’infarctus. Ça veut dire quand même que 90 % des insuffisants cardiaques meurent d’autre chose. C’est important, parce que vu la gravité de la maladie, et vu que ça touche le cœur, on pense de prime abord que les patients meurent surtout de crises cardiaques. Alors que c’est tout l’inverse qui arrive. Et s’ils meurent relativement lentement, alors ils peuvent mourir d’affections plus classiques.

Surtout que chez un insuffisant cardiaque très âgé, comment savoir si un malaise est un infarctus ? Ça peut être un peu n’importe quoi. Une fois une personne considérée comme étant insuffisante cardiaque, beaucoup de malaises vont être considérés comme des infarctus. Autant, quand la personne meurt, il y a une probabilité assez bonne que ça en soit un (cela-dit, ça peut être un avc, mais bon), autant, quand la personne reste en vie, difficile de savoir de quoi il retourne.

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Eventuelles arnaques des coloscopies (diverticules, ulcères, tumeurs)

 

Il y a environ un mois, j’ai pris connaissance d’un témoignage concernant une personne proche à propos d’un problème de diverticule. Ça m’a fait comprendre comment il pouvait y avoir arnaque avec les coloscopies.

Ce qui s’est passé, c’est que suite au cancer du côlon d’une amie, la proche en question a pris un peu peur et a décidé de passer une coloscopie. Manque de chance, on lui a découvert un diverticule énorme (ce sont des sortes de petites poches qui se créent dans la paroi de l’intestin), ce qui a nécessité une opération de l’intestin.

Seulement, quand on connait les détails sur la façon dont les choses se sont passées, on se dit qu’il y a probablement eu arnaque.

Avant de faire la coloscopie, on donne un médicament laxatif. Ça sert à nettoyer les intestins et le colon, afin que les médecins puissent voir les parois des intestins. C’est ce qui s’est passé dans le cas présent. Or, juste après, la personne en question a ressenti de la fièvre et des douleurs abdominales.

Ce sont des effets clairement liés à la prise de ces médicaments. Bien sûr, ça n’arrive pas chez tout le monde, mais ça arrive tout de même dans une proportion non négligeable des cas. Donc, les médecins auraient dû incriminer immédiatement le médicament. Mais ils n’ont pas fait ça. Ils ont diagnostiqué une maladie microbienne. Et du coup, ils ont donné des antibiotiques pendant environ trois semaines ou un mois à la personne en question.

A la fin du traitement, ils ont fait la coloscopie. Et là, ils ont trouvé l’énorme diverticule.

Mais ce qu’il y a, c’est que les antibiotiques peuvent provoquer des œdèmes. Et bien sûr, la probabilité d’une telle chose est maximum là où ils sont le plus concentrés, c’est-à-dire dans les intestins.

Donc, il est bien possible que le diverticule en question n’ait été en réalité qu’un simple œdème provoqué par la prise de l’antibiotique. Ou alors, c’était un diverticule de taille normale, mais qui a été agrandi artificiellement par l’antibiotique ; par la création d’un œdème dans le diverticule.

En fait, le diverticule se présente sous la forme d’un trou dans l’intestin. Donc, il est possible aussi que l’antibiotique ait provoqué la formation d’un ulcère (un trou) qui a ensuite formé une cavité fermée, qui a été prise pour un diverticule. En effet, puisque les antibiotiques attaquent les parois de l’intestin, ils peuvent tout à fait provoquer la formation d’ulcère. Et bien sûr, il est possible qu’il y ait déjà eu ulcère et que l’antibiotique n’ait fait que l’agrandir.

Voici un lien pour voir à quoi ressemble un diverticule : http://www.sfed.org/Diverticules-Colon-Rectum/Diverticules-sigmoidiens-et-coliques.html

Donc, l’arnaque serait la suivante. En donnant un laxatif, on provoque dans un certain nombre de cas des douleurs abdominales et éventuellement de la fièvre. Au lieu d’incriminer le médicament, on déclare que c’est une infection. On donne alors des antibiotiques qui vont parfois créer des œdèmes ou des ulcères dans les intestins. Et on déclare que les œdèmes ou les ulcères sont des diverticules géants. Ce qui nécessite une opération.

La personne se fait donc charcuter pour rien. Mais pour l’hôpital et les médecins, c’est tout bénéfice.

 

Et on peut étendre l’éventuelle arnaque à d’autres problèmes.

Pour rester dans le problème des diverticules, on opère ceux qui saignent. Or, les antibiotiques, ça fait parfois aussi saigner. Donc, si on donne des antibiotiques, on risque d’avoir des diverticules qui saignent (ou des œdèmes ou des ulcères qui saignent qui seront pris pour des diverticules). Et on prescrira alors une opération chirurgicale.

 

Tout ça est valable aussi pour les ulcères.

 

Le problème concerne aussi les tumeurs et cancers du côlon. Si on détecte un polype, ou une petite tumeur bénigne qui est enflammée ou qui saigne, on peut dire que c’est un cancer. Et justement, les antibiotiques peuvent provoquer l’inflammation ou le saignement. Ils peuvent aussi provoquer le gonflement et l’inflammation des ganglions. Donc, si on trouve des ganglions gonflés et éventuellement enflammés en plus d’une tumeur ou un polype enflammé ou sanguinolent, ça confirmera un peu plus le diagnostic de cancer. Et puis, les ganglions seuls pourront être considérés comme cancéreux.

 

Bien sûr, la prise du laxatif avant la coloscopie ne conduit pas forcément très fréquemment à la prise d’un antibiotique, mais très souvent, la personne aura pris des antibiotiques ou des médicaments agressant les intestins avant toute la procédure de la coloscopie (prise de laxatif compris). En effet, si on fait une coloscopie, c’est généralement parce qu’on mal au ventre ou qu’on a des selles sanguinolentes. Or, justement, si on a mal au ventre à répétition, c’est souvent parce qu’on a pris des antibiotiques, ou des anti-inflammatoires. Donc, très souvent les soi-disantes tumeurs cancéreuses seront en réalité identifiées à tort comme tel à cause de la prise en amont d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires.

Cela-dit, il y a des gens qui ont des polypes ou des petites tumeurs provoqués par la prise d’alcool. Donc, les médicaments ne sont pas seuls en cause. Mais on peut penser qu’ils sont tout de même une cause majeure de détection à tort de faux cancers des intestins ou du colon.

 

Les médecins américains gagnent directement de l’argent quand ils prescrivent des chimiothérapies

 

Je viens de découvrir un détail crucial concernant les chimiothérapies. En fait, les médecins américains gagnent de l’argent quand ils les prescrivent.

C’est ce que nous apprend Peter Glidden, un naturopathe américain.

Ça commence à 1mn17.

 

 

Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, il dit que les médecins achètent les chimiothérapies aux compagnies pharmaceutiques et ensuite, les revendent ; en faisant un profit bien sûr. C’est parfaitement légal. Ce sont les seuls médicaments pour lesquels ils ont le droit de faire ça. Pour tous les autres, ils doivent se contenter d’invitations à des congrès, ou autres formes de rémunérations indirectes ou cachées. Mais pour les chimiothérapies, ils gagnent de l’argent directement. Et vu les prix, ça doit leur en faire gagner énormément.

Forcément, c’est le genre de détail qui change tout. Parce que du coup, ils ont un très grand intérêt à prescrire ces médicaments. C’est une véritable mine d’or. C’est pour ça que bien que ces traitements soient souvent mortels, les médecins américains ne les critiquent jamais.

Bien sûr, on me dira que ce n’est pas le cas dans les autres pays (mais bon, c’est à vérifier). Mais ce qu’il y a, c’est que ce sont les américains qui font l’opinion en matière de médecine depuis 30 ou 40 ans. Et en Europe, l’argent vient très souvent des compagnies pharmaceutiques américaines. Si les médecins américains disent blanc, le reste du monde dit blanc aussi. Alors si les médecins américains ont intérêt à dire que la chimio est une bonne chose, les médecins des autres pays disent eux aussi que la chimio est une bonne chose.