Les vraies causes des MST

 

Puisque les maladies microbiennes n’existent pas, il est évident que les maladies sexuelles ne sont pas dues à des microbes, et donc pas transmissibles. Elles sont causées uniquement par des problèmes chimiques et physiques.

Il y a essentiellement deux types de maladies sexuelles : 1) les problèmes touchant les muqueuses (irritations cutanées et ulcérations). 2) les problèmes touchant le conduit urinaire (douleurs à la miction essentiellement ; celle-ci pouvant s’accompagner parfois de sang).

Le premier type est le plus fréquent et concerne les MST suivantes :

1)      Syphilis

2)      Chancre mou

3)      Mycoses

4)      Herpès

5)      Chlamydiose

Le deuxième type est moins fréquent. Il ne concerne quatre types d’infection

1)      Infections urinaires (ou cystites)

2)      Gonorrhée (ou blennorragie ou encore chaude pisse)

3)      Chlamydiose

4)      Prostatite

Parmi ces quatre types d’infection, les infections urinaires doivent représenter 98 % du total. Donc l’essentiel des problèmes de ce type sont considérés comme des infections urinaires. Appellation très générique. Mais ça permet à l’orthodoxie médicale de rester floue sur la cause du problème.

Bon, je ne suis pas sûr de tenir l’ensemble des causes, mais je crois que cette nouvelle théorie fournit déjà pas mal de causes importantes du problème.

 

1) Les MST touchant les muqueuses

 

Je pense que concernant ce problème, il faut distinguer les ulcérations dont on parlait souvent dans les temps anciens, et ce qu’on peut trouver actuellement.

 

–          Dans les temps anciens

 

A mon avis, les ulcérations dont on parlait au 19ème siècle et au début du 20ème, venaient essentiellement des moyens de contraception utilisés à l’époque. En effet, on utilisait à ce moment-là des tampons imbibés de spermicide que la femme se mettait à l’intérieur du vagin. Ainsi, le sperme n’atteignait pas l’utérus, et la femme ne tombait pas enceinte.

Mais, comme les spermicides en question devaient être assez agressifs pour la muqueuse, ça devait irriter le gland. Du coup, les hommes avaient fréquemment des problèmes d’irritation, voir d’ulcération sur le gland.

On trouve des informations à ce sujet ici :

« – Le pessaire était connu des Egyptiens. C’était un obturateur à base de fiente de crocodile, de miel, de carbonate de soute et de gomme arabique. De même les spermicides, à base d’épines d’acacias broyées dans du miel.

– Des petites boules de cuivre ont été retrouvées dans l’utérus des momies égyptiennes…« 

Ou encore ici :

« Les écrits d’Hippocrate (400 av JC) nous parlent de spermicides à base de miel, de cire, d’huile de cèdre, de céruse, d’alun, d’acide tartrique, de racines de mandragore, de cyprès, de baies de laurier, de concombre, de cumin, d’aneth ou de potions contraceptives au trèfle et au vin blanc.« 

Et ici :

Le « Papyrus de Ebers », daté de 1550 avant J.C, est le premier manuscrit détaillant des moyens de contraception :

 « faire en sorte qu’une femme cesse d’être enceinte pour une année, deux ou trois ans. Une partie de Kaa d’acacia, de la coloquinte, des dattes seront moulues finement dans un pot de miel, [ensuite] une compresse sera humidifié avec [la préparation], puis on l’appliquera sur le [sexe féminin] (vagin) »

Or, le carbonate de soude est très irritant pour la peau (pH 14, on doit mettre des gants pour s’en servir). L’huile de cède est antifongique et antiseptique. La céruse est un pigment blanc à base de plomb. L’acide tartrique est légèrement irritant à fortes concentration (rien de bien méchant donc, mais ça peut s’ajouter l’effet des autres produits). La partie de la coloquinte utilisée était la pulpe des fruits, qui est amère et toxique.

Ça ne devait pas être trop agressif à la base. Ils devaient utiliser ces produits chimiques à des concentrations entrainant peu d’irritations. Mais comme on a vu sur le blog, avec les produits à base de plantes, la proportion de produit actif peut varier beaucoup. Or, pour beaucoup, il s’agissait bien de produits à base de plantes. Donc, d’un coup à l’autre, l’agressivité pouvait être plus ou moins importante. Et on peut penser que dans les campagnes beaucoup faisaient leurs propres décoctions. Donc, à la variation naturelle de la quantité de produit actif, pouvait venir s’ajouter les variations propres à la préparation fait maison.

Donc, de temps à autres, le produit devenait vraiment agressif, et une irritation apparaissait. Et vu la puissance de ces produits et la fragilité de la demi-muqueuse du gland, ça pouvait rapidement causer des lésions assez importantes.

Et comme ça n’était pas systématique, les personnes touchées et les médecins n’incriminaient pas le spermicide.

Il est possible aussi que les premiers types de capotes (en peau) aient eu un effet irritant sur la peau. C’était assez rugueux. Et les premières capotes en plastique devaient être elles-aussi agressives pour la peau. Du coup, ça aussi, ça devait fournir des cas d’irritation du gland. Toutefois, ça ne devait pas aller jusqu’à causer des ulcérations.

C’est pour ça qu’à l’époque, on a pu avoir des cas assez spectaculaires d’ulcérations. Actuellement, il peut toujours y avoir des irritations qui se créent. Mais, généralement, c’est assez limité. Avec ces cas assez spectaculaires, on pouvait créer une maladie de toute pièce. On avait quelque chose d’assez spécifique pour le faire. S’il n’y avait eu que des irritations banales, ça aurait été plus dure (mais pas impossible loin de là).

Et comme au 18ème siècle, on utilisait encore ces spermicides et qu’on était à une époque d’hystérie concernant les maladies microbiennes transmissibles, on a pu créer tout un tas de MST à partir de ce symptôme.

Donc, on avait les petites irritations banales, qui représentaient le gros des cas ; et quelques irritations plus importantes, qui fournissaient des cas assez spectaculaires, qui permettaient de dire qu’il ne pouvait pas s’agir d’un problème naturel.

 

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