Tétanos et tétanie d’herbage, le fin mot de l’affaire : la carence en sodium

En début d’année, je me suis fait une réflexion qu’il n’y a pas dans l’article sur le tétanos. Ça concerne le signal électrique dans le corps (voir mon article précédent intitulé « Explication des problèmes neurologiques ressentis lors de l’arrêt des opiacés »). Je pense que les contractions, les crampes, le trismus, etc.., viennent en réalité d’un signal électrique qui passe mal. Du coup, pour pouvoir passer, l’intensité du signal augmente, et quand il passe, il est excessif et entraine des crampes, des convulsions ou même un trismus.

Or, comment passe le signal électrique dans le corps ? Eh bien, il me semble assez évident que ça repose sur des métaux ou des minéraux qui permettent de conduire l’électricité. Donc, la question suivante est : quel est l’élément ou les éléments qui participent le plus à sa conduction dans le corps ? Il y a longtemps, je m’étais posé la question sans que ça n’ait de rapport avec le tétanos. Et j’avais pensé que peut-être que c’était le cuivre ou le fer. Mais je n’avais pas poussé très loin la réflexion. Après, suite à l’article sur le tétanos, j’avais vaguement pensé au magnésium ou au calcium. Mais, depuis 6 mois, je pense qu’il est clair que c’est le sel en fait.

Il est connu par le grand public que le sel est un sel minéral qui conduit l’électricité sous forme d’ion (quand il est mis dans de l’eau). C’est une des premières expériences de chimie qu’on fait au collège. On essaye de faire transmettre de l’électricité dans de l’eau pure. On constate que ça ne donne rien. Et quand on ajoute du sel, on s’aperçoit que l’eau conduit désormais le signal électrique. Donc, le sel permet à l’eau de devenir conductrice.

Alors, vu qu’il y a plusieurs candidats au titre de substance majeure pour la conduction du signal électrique dans le corps (sel, magnésium, calcium, potassium, sélénium, fer, cuivre), on peut se demander pourquoi le sel serait celle-ci. Eh bien tout simplement parce que le sel est présent en quantités bien plus importantes que le reste.

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Explication des problèmes neurologiques ressentis lors de l’arrêt des opiacés (partie 1/2)

 

En regardant un témoignage d’une dénommée Carole sur Youtube concernant les effets ressentis lors de l’arrêt des benzodiazépines, j’ai appris qu’il y avait de nombreux effets neurologiques liés au sevrage. Les benzodiazépines étant en réalité des analogues d’opiacés forts, ça veut dire que tous ces effets se retrouvent lors du sevrage de n’importe quel analogue d’opiacé assez puissant (morphine, héroïne, bétabloquants, alcools forts, cannabis, somnifères, calmants divers, etc…). Les réflexions qu’on peut faire à partir de ce témoignage et de diverses listes présentes sur Internet sont très fécondes. Avec le tétanos, j’avais commencé à aborder un peu le sujet de problèmes neurologiques. Mais là, le champ d’analyse est bien plus large. De nombreuses pathologies neurologiques trouvent une explication.

 

La liste qu’on peut faire via les diverses sources est la suivante.

  • Oreilles : acouphènes, hallucinations auditives. Les sons paraissent beaucoup plus forts (ici, 5mn). Probablement sons métalliques, sensibilité aux sons. Douleurs. Otite.
  • Yeux : vision floue, vision double, contrastes, difficulté à supporter les choses un peu lumineuses qui sont considérées comme normales par les gens normaux (engendre un mal de tête), éblouissements face à une luminosité normale (obligation de porter des lunettes en été par exemple), hallucinations visuelles (ombres évoquées dans le témoignage). La lumière semble beaucoup plus agressive (ici, 5mn)
  • Odorat : odeurs plus fortes, sensation permanente de puanteur
  • Gout : gouts plus forts (très intenses), gout mauvais (amer ou métallique ou pourri, etc…)
  • Toucher : sensations fantômes (fourmis se baladant sur les mains, brulures au bout des doigts, impression que des bêtes se déplacent sur la tête), fourmillements, démangeaisons, sensation exacerbée (un petit courant d’air donne l’impression d’une tape sur la main 13mn50). On peut penser qu’il y a des douleurs venues de nulle part. Sensations de brulures. Sensation de chocs électriques. Maux de tête. Sensation de froid extrême. Sensation de chaud (coup de chaud).
  • Equilibre : vertiges, perte d’équilibre (et donc chutes)
  • Muscles : tremblements, tics, sursauts, spasmes, contractions et sauts au moindre stimulus. Raideurs musculaires (cette vidéo, à 4mn25). Crampes. Convulsions. Raideurs de type tétanique (dos cambré, mâchoire serrées). Spasmes de l’œsophage. Engourdissement musculaire. Jambes sans repos, même la nuit.
  • Nausées
  • Vomissements
  • Cerveau : dépersonnalisation, sensation d’avoir deux personnes en soi. Crises d’épilepsie. Incapacité à se concentrer. Problèmes de mémoire à court terme.
  • Douleurs dentaires
  • Eternuements, nez irrité
  • Incontinence urinaire ou surcontinence (ie. rétention urinaire)
  • Sentiment d’irritation de la vessie, impression d’avoir une infection ou une cystite
  • Diarrhée et incontinence fécale
  • Ejaculation ou incontinence féminine durant l’orgasme
  • Palpitations cardiaques
  • Hyperventilation
  • Salivation excessive
  • Douleurs articulaires (même au cou et aux épaules)
  • Douleurs aux poumons
  • Difficulté à déglutir
  • Œsophagite
  • Sensibilité du pénis et des testicules
  • Pupilles des yeux deviennent minuscules (ici)
  • Clignement rapide des paupières
  • Perte de poids
  • Mal de gorge récurrent
  • Rage irrationnelle. Pensées meurtrières
  • Soif extrême
  • Réactions allergiques
  • Toux sèche, toux irritante
  • Symptômes similaires à la grippe (ici)
  • Flashbacks

 

 

Ces listes réalisées par des patients touchés par le problème du sevrage aux benzodiazépines ont une très grande valeur. En effet, les listes officielles qu’on trouve sur le sevrage à la morphine ou à l’héroïne sont très incomplètes. Avec ces dernières, je n’avais jamais pu aller plus loin que l’idée d’une hausse du taux de cortisol, sans voir l’aspect neurologique (à part deux ou trois trucs). Ceci parce qu’avec les éléments donnés, on passe largement à côté de cet aspect du problème. Avec ces listes, et ce témoignage en particulier, tout change.

 

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Explication des problèmes neurologiques ressentis lors de l’arrêt des opiacés (partie 2/2)

 

6)    Les cas possibles concernant le sevrage des opiacés et analogues

 

 

Cette compréhension des effets neurologiques et musculaires du sevrage des opiacés et des analogues d’opiacés est utile pour comprendre un bon nombre de situations.

Pour le sevrage des opiacés puissants comme l’héroïne ou la morphine, le fait qu’on retrouve les mêmes symptômes est totalement évident. Mais, comme on l’a déjà vu sur ce blog, il y a d’autres substances qui ont en réalité les mêmes effets et qu’on ne considère pas comme des opiacés. C’est le cas de l’alcool, du cannabis, des somnifères, etc… On a donc un large panel de cas où ces effets peuvent se rencontrer.

 

6,1) Les drogués à l’héroïne

 

Les effets présentés ici s’appliquent évidemment aux drogués à l’héroïne qui arrêtent d’en prendre. Comme on l’a vu, l’orthodoxie médicale donne une courte liste. Mais avec celle fournie par les patients concernant les benzodiazépines, on a la liste complète des effets du sevrage à l’héroïne.

Bien sûr, les substituts à l’héroïne, comme la méthadone sont en réalité des substances analogues. Et les problèmes de manque vont être les mêmes.

Autre problème, les drogués à l’héroïne vont souvent utiliser des excitants dans la journée pour pouvoir être actifs. Seulement, en stimulant le système nerveux, les excitants vont augmenter le risque d’apparition de symptômes de sevrage.

 

6,2) Les patients arrêtant la morphine

 

Même chose que pour l’héroïne. Les patients qui arrêtent la morphine vont subir cette longue liste d’effets secondaires.

 

6,3) Les alcooliques

 

Pareil pour les alcooliques. Le fait d’arrêter l’alcool va entrainer tout ou partie de ces symptômes. Le délirium tremens relève de ça.

L’avantage ici, c’est que comme les effets du manque chez un alcoolique sont quand même en partie connus, le médecin n’ira pas toujours inventer une maladie mentale. Mais, ça arrivera parfois. Et sur des personnes déjà un peu âgées (plus de 65 ans), les médecins auront plus tendance à diagnostiquer une démence.

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Les traitements médicamenteux de l’anorexie entretiennent la maladie

 

Durant une journée du mois d’aout où je n’avais rien à faire, j’étais affalé sur un canapé à regarder la télé, comme une loque. Et j’ai alors zappé sur NRJ12. Là, il y avait un de ces habituels reportages sociétaux qu’on peut trouver sur cette chaine, du genre « ma mère est une cougar », « ma beauté est un handicap » et autres conneries de ce genre. Comme vous vous en doutez vu le titre de l’article, ça concernait une fille anorexique (visible ici, à 20,10 mn : « Tellement vrai : anorexie, ça ne touche pas que les jeunes filles »). Je me suis mis à regarder, en me disant très vaguement et sans beaucoup d’espoir que je pourrais tomber sur quelques infos intéressantes concernant ce problème.

Eh bien, coup de chance, je suis tombé sur quelque-chose de très intéressant.

En effet, à un moment, la fille est dans sa cuisine, et elle dit alors que sa vie est un enfer et qu’elle doit prendre différents médicaments pour traiter les diverses affections qui accompagnent son anorexie. Et là, surprise, on apprend qu’elle prend 6 gélules par jour d’un anxiolytique, 6 d’un autre, 2 d’un relaxant, des antivomitifs, et de la codéine contre les douleurs. Bref, elle prend des doses massives d’opiacés et d’analogues d’opiacés.

Et en me renseignant ensuite sur Internet, j’ai vu qu’effectivement, on doit donner beaucoup d’analogues d’opiacés aux anorexiques pour des raisons variées (voir en bas de l’article).

Evidemment, ça a fait tilt. D’un seul coup, j’ai compris un certain nombre de choses qui me semblaient bizarres jusque-là.

Je ne comprenais pas très bien pourquoi on avait de plus en plus de cas d’anorexie continuant à affecter des femmes longtemps après l’adolescence. Jusque dans les années 80-90, on parlait de l’anorexie comme d’une maladie psychologique située essentiellement à l’adolescence (et pratiquement uniquement féminine). Le danger était que durant cette période, la fille meurt par privation. Mais une fois passé l’adolescence, le problème était supposé se régler la plupart du temps tout seul (la psychologie de la jeune fille évoluant).

Mais à partir de la fin des années 90 (dans mon souvenir, mais peut-être que c’était un peu plus tôt ou plus tard), on a commencé à parler de plus en plus de cas perdurant après l’adolescence. Et dans les années 2000, sans être fréquent, ça n’était plus exceptionnel. Etonnant pour le moins. Cette évolution soudaine était vraiment bizarre.

Mais une fois qu’on sait qu’on donne des analogues d’opiacés aux anorexiques, on comprend beaucoup mieux.

Si certaines anorexiques continuent à l’être après l’adolescence, c’est parce qu’on les assomme de produits opiacés. Comme ces médicaments entrainent une perte d’appétit, elles continuent à manger peu. Et du coup, elles restent maigres pendant des années.

On comprend alors aussi certains problèmes d’anorexie-boulimie. Les phases de boulimie doivent arriver quand les opiacés font moins effet. Du coup, pour compenser, la femme mange plus. Ca diminue le stress engendré par le sevrage des opiacés. Et de toute façon, le sevrage a tendance à augmenter l’appétit.

Sinon, on ne comprend pas très bien pourquoi une femme qui serait obsédée par son poids et arriverait sans problème à le maintenir très bas pendant des années céderait tout d’un coup complètement et deviendrait boulimique. Et ceci, avant de se remettre à le contrôler sans problème. Je ne dis pas que c’est impossible. Mais, c’est quand même bizarre. Ca le devient beaucoup moins si c’est liée aux variations d’effet des opiacé.

Et quand le médecin réaugmente les doses d’analogues d’opiacés, la femme retombe dans le manque d’appétit et l’amaigrissement.

On comprend également certains symptômes comme l’anxiété et les douleurs. Bien sûr, ils peuvent être liés à l’anorexie. Mais dans certains cas, ce sont plutôt des problèmes causés par la baisse d’influence des opiacés. Les vertiges, les nausées peuvent être causés par la maigreur, mais les opiacés y participent en entrainant de l’hypotension. La constipation est également un effet des opiacés, même si le fait de très peu manger y participe.

Il est possible aussi qu’un certain nombre de cas touchant des adolescentes soient dus en réalité à la consommation d’opiacés. C’est à voir. Il suffit qu’une adolescente prennent des analogues d’opiacés à un moment donné et qu’elle perde l’appétit à cause de ça. Le médecin lui colle alors un diagnostic d’anorexie. Pour telle ou telle raison, il lui donne d’autres opiacés. Et elle se trouve alors entretenue dans cette anorexie due aux opiacés.

L’effet « boulimique » de la perte d’effet des opiacés n’est pas pris en compte par les médecins probablement en partie parce que durant la phase de « vraie » anorexie (durant l’adolescence), ce problème va être masqué par la patiente via les vomissements et la prise de laxatifs. Ça va être une phase d’anorexie-boulimie. La fille va manger beaucoup, mais se faire vomir (et parfois, elle va vomir à cause l’hypotension provoquée par ces énormes repas ; en plus de celle provoquée par les opiacés) et prendre des laxatifs. Du coup, elle va rester maigre. Donc, le côté boulimique causé par la baisse d’effet des opiacés va rester caché.

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Pourquoi la péridurale n’est pas un bon plan

 

En visionnant par hasard une vidéo sur l’accouchement, je me suis mis à penser au problème de la péridurale. Et rapidement, tout un tas d’idées sur le sujet me sont venues.

La péridurale pour l’accouchement repose sur l’emploi d’un antidouleur de type opiacé. Alors, a priori, c’est super, parce que ça supprime, ou au moins diminue fortement la douleur. Et comme l’emploi de l’opiacé ne dure que quelques heures ou dizaines d’heures, il n’y a aucun danger d’addiction. Donc, ça ne semble présenter que des bénéfices.

Seulement, quand on connait les propriétés de ce type de médicaments, on sait qu’il y a un autre effet qui va avec, à savoir la relaxation musculaire. Et ça, ça présente un gros problème.

En effet, l’accouchement repose justement sur la contraction des muscles pour pouvoir faire sortir le bébé. Si les muscles ne peuvent pas se contracter, le bébé ne peut pas sortir. Donc, si on utilise un décontractant musculaire, que va-t-il se passer ? Eh bien il est clair que, les muscles ne pouvant plus faire leur travail d’éjection du bébé via les contractions musculaires, l’accouchement va durer beaucoup plus longtemps.

Et sur un site dont je n’ai plus la référence en tête, quelqu’un a fait une réflexion à laquelle j’aurais dû penser moi-même vu mes travaux récents, à savoir que ça diminue également la réactivité des nerfs. Autrement dit, les nerfs sont anesthésiés et donc les contractions ne se font plus, ou moins fort. La pression sur le col de l’utérus ne génère plus un signal électrique suffisamment important pour que soit envoyé un signal de contraction des muscles. Les témoignages rapportent effectivement que les femmes ne sentent plus ce qui se passe.

Donc, si on cherche sur Internet, on doit trouver une confirmation de ça. Et effectivement, c’est le cas. Sur ce site et sur celui-là, on apprend que la péridurale allonge le travail de 2 ou 3 heures (au passage, heureusement que j’ai réfléchi à ça seulement maintenant, parce que l’étude ne date que de début 2014).

Mais ça, c’est une moyenne. Dans de nombreux cas, l’accouchement pourra durer 12 heures, voire même 24 ou 48 heures. Et il est très possible aussi que la moyenne en question soit sous-estimée.

Donc, cette technique qui semble géniale à priori est très loin de l’être au final. Parce que si au lieu de durer 1 ou 2 heures, l’accouchement dure 6, 12, 24 ou même 48 heures, l’intérêt par rapport à un accouchement normal devient bien moins important. Parce que, même si les contractions sont moins violentes et la douleur moins présente, la femme fait alors face à un désagrément qui peut être tout aussi pénible : l’épuisement. Un accouchement qui dure 24 heures va être tellement épuisant que finalement, il aurait probablement été préférable qu’il soit un peu plus douloureux, mais beaucoup moins exténuant parce que beaucoup plus court.

 

Mais en fait, même concernant le problème des contractions et de la douleur brute, les choses ne vont pas être si avantageuses avec la péridurale, rendant ainsi l’avantage de la chose nulle ou même clairement négative.

En effet, très souvent, l’opiacé injecté va carrément arrêter complètement le travail d’accouchement. Si la situation ne change pas, rien ne va se passer. La femme pourrait bien rester des jours à essayer d’accoucher sans y arriver.

Pour pallier à ça, les médecins utilisent un médicament appelé Syntocinon. C’est soi-disant de l’ocytocine de synthèse. En réalité, c’est tout simplement un anti-inflammatoire (voir mes articles montrant que la médecine utilise en réalité seulement 2 types de médicaments). Ce médicament a un effet d’excitation musculaire. Ça permet de déclencher l’accouchement, ou de l’accélérer quand il est déjà commencé. Seulement, comme pour les opiacés, mais de façon inverse, ces médicaments viennent avec d’autres effets. En l’occurrence ici, l’augmentation de la sensation de douleur et l’augmentation de la violence des contractions.

Donc, quand la personne ne sera arrivée à rien après plusieurs heures, les médecins injecteront du syntocinon pour accélérer le travail. En fait, ils donneront une sorte d’antidote à l’opiacé. Seulement alors, les contractions et la sensation de douleurs redeviendront normales et la femme souffrira de la même façon que si elle avait accouché sans péridurale, rendant toute cette technique totalement sans intérêt. Elle sera même désavantageuse, puisqu’alors que la douleur aura été la même, la pénibilité globale aura été supérieure vu qu’il y aura eu la même « quantité » de douleur, avec en plus un travail bien plus épuisant parce que beaucoup plus long.

Et même souvent, le dosage de syntocinon ne sera pas idéal et les contractions et la douleur seront largement plus désagréables que lors d’un accouchement naturel. Donc là, toute cette prise en charge médicale (péridurale, syntocinon, etc…) aura été clairement contre-productive puisqu’elle aura abouti à un accouchement globalement beaucoup plus pénible qu’un accouchement naturel. Non seulement ça aura été beaucoup plus long, mais en plus, ça aura été beaucoup plus douloureux. Le truc complètement foireux.

Mais, n’étant pas conscientes de tout ça, les femmes ne verront pas les choses ainsi. Au lieu de se dire qu’en plus d’avoir eu de fortes douleurs, l’accouchement a duré un temps fou, elles vont se dire qu’heureusement qu’elles ont bénéficié de la péridurale, parce que les douleurs qu’elles ont ressenties durant les pires moments étaient tellement fortes que si ça avait été comme ça pendant tout ce temps, ça aurait été insupportable. Donc, dans leur esprit c’est « merci la péridurale ». Ne sachant pas que la très longue durée d’accouchement vient de cette dernière, elles vont croire que c’est normal et que ça aurait duré le même temps sans péridurale. Donc, avec cette vision erronée des choses, elles vont chanter les louanges de la péridurale et de la médecine moderne.

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