Le rôle énorme des médicaments dans la mortalité de deux maladies : le Typhus et la Fièvre jaune

En cherchant un peu plus sur le sujet traité dans le dernier billet, je suis tombé sur d’autres informations qui permettent de mettre en lumière le rôle très important des médicaments allopathique dans la mortalité de deux maladies (Typhus et Fièvre jaune) grace à la comparaison traitement allopathique vs homéopathie.

Evidemment, si c’était une comparaison traitement allopathique vs traitement homéopathique, on ne pourrait pas déterminer le pourcentage des morts dûs aux médicaments allopathiques. Mais comme déjà dit dans l’article précédent, je crois, comme beaucoup d’autres, que l’homéopathie ne consiste qu’en l’administration de sucre ou d’eau plate (vu les dilutions gigantesques). Donc, pour moi, c’est en réalité traitement allopathique vs pas de traitement. Et du coup, on peut estimer le pourcentage de morts dûs aux médicaments.

Le problème de la médecine officielle, c’est que l’homéopathie existait déjà il y a un deux siècles. Et il y eu pas mal de médecins homéopathes qui ont traité des soi-disantes épidémies. Donc, on peut analyser, dans un certain nombre de cas, la situation traitement vs homéopathie. Et la comparaison fait mal, très mal.

1) Le Typhus

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Les œuvres du docteur Bradford relatent les événements d’une des premières épidémies traitée par homéopathie. Celle du typhus en 1813.

Les troupes de Napoléon défaites par la Russie retournaient vers l’Ouest en passant par l’Allemagne. Cent quatre-vingt des soldats de Napoléon atteints du typhus furent traités à Leipzig par nul autre que le docteur Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie. Seul deux hommes moururent, tandis que le taux de mortalité dans les traitements allopathiques était de 30%.

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Donc, en fait d’épidémie de typhus, il n’y avait rien, strictement rien. Une fois les hommes remis sur pied, probablement avec une meilleure alimentation, quasiment personne n’est mort. Et pourtant, ils auraient eu de sacrés raisons de mourir, vu la marche épuisante qu’ils avaient mené en plein hiver en Russie.

Donc, si les hommes mourraient à 30 %, c’était à cause du traitement, pour 99 % des cas.

Et ça montre bien que le typhus n’est pas du tout une maladie liée à une bactérie. C’est simplement un problème lié aux conditions de vie. C’est pour ça que le typhus est appelé la fièvre de la famine.

2) La fièvre jaune

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Dans les années 1850, les moustiques propagèrent une série d’épidémies de fièvre jaune dans le sud des États-Unis. Le taux de mortalité chez les gens traités à l’allopathie était de 15 à 85%, tandis que chez les gens traités à l’homéopathie, il était de 5 à 6%.

En 1878, à la Nouvelle-Orléans, le taux de mortalité était de 50% en allopathie et de 5% en homéopathie sur les 1945 patients. (Yellow Fever and Its Treatment, par Holcome, 1856 et The Efficacy of Crotalus Horridus in Yellow Fever, C. Neidhard, 1860).

En 1833, Hering s’installa aux États-Unis, enseigna l’homéopathie et traita un grand nombre de patients pendant l’épidémie de fièvre jaune qui suivit la guerre de sécession en 1865. Chez les patients des homéopathes, 95% survivaient, tandis que chez les allopathes, 45% seulement des patients survivaient.

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Donc, il n’y aurait eu que 5 % de mortalité naturelle pour la fièvre jaune dans le cas cité.

Notons que même le taux de mortalité de l’homéopathie et très probablement exagéré, et peut ne pas représenter une opposition pure « traitement vs rien ». Ceci, parce que, comme on a pu le voir pour le cas de la grippe espagnole, les patients peuvent avoir été traité par médicament allopathique peu de temps avant d’être pris en charge par l’homéopathie. Par ailleurs, certains patients peuvent mentir et faire croire qu’ils ne prennent pas de traitement allopathique, et prendre en réalité les deux traitements (histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier).

Par ailleurs, il est assez bizarre de constater que le taux de mortalité avec le traitement homéopathique est le même dans le cas de conditions de guerre, ou juste après guerre (on ne sait pas si c’est juste à la fin de la guerre ou juste après la guerre, ou un peu après), et dans une situation de paix. Les conditions de vie différentes devraient être à l’origine d’une différence dans le taux de mortalité. Donc, a priori, les conditions de vie devaient être identiques dans le cas des « épidémies » de 1850, de 1878 et de 1965. Ou alors, les conditions de vie ne jouaient pas du tout et le problème est ailleurs.

Mais bon, en tout cas, ce que ça signifie, c’est que sur les 55 % de morts dans le cas du traitement allopathique, 50 (soit 90 % des morts) sont en fait dûs au traitement. Autrement dit, avec le traitement allopathique, sur 100 personnes, 50 mourraient à cause du traitement, et 5 pour d’autres raisons (a priori, les conditions de vie, ou à cause aussi du traitement abandonné trop tard, ou du traitement continué en même temps que le traitement homéopathique était pris). Donc, l’essentiel de la mortalité de la fièvre jaune est due aux médicaments.

Une réflexion sur « Le rôle énorme des médicaments dans la mortalité de deux maladies : le Typhus et la Fièvre jaune »

  1. je pense que beaucoup de gens meurent à cause des médicaments!
    peut être des millions sont morts au 20ème siècle , peut être même des dizaines de milllions.
    voici un lien vers un site que j’ai créé sur une maladie souvent mortelle et provoquée par les médicaments (le syndrome de stevens johnson et le syndrome de lyell
    http://www.avimedi.net

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