Une autre cause de la maladie d’Alzheimer : les anesthésies générales

 

Suite à l’arnaque du Covid19, j’ai étudié les problèmes d’anesthésie. Et j’ai découvert une autre cause de maladie d’Alzheimer : les anesthésies générales.

En fait, c’est tout simple. Les synapses du cerveau doivent être un peu comme des condensateurs. Il faut qu’ils soient tout le temps alimentés électriquement. Sinon, ils perdent leur charge électrique rapidement. Et dans le cas d’une synapse, si la charge électrique devient trop faible, l’information, c’est-à-dire l’élément de mémoire qu’elle contient, est perdue.

Or, ce qui se passe lors d’une anesthésie générale, c’est qu’on « éteint » le cerveau (et les nerfs, etc…). Pas complètement, bien sûr. Mais, avec les opiacés utilisés, on abaisse fortement l’intensité du signal électrique qui est présent dans les synapses. Donc, une partie des synapses va arriver à un niveau de courant électrique si faible que l’information à l’intérieur de ces synapses va s’effacer.

Alors normalement, lors d’une opération, la plupart les synapses vont réussir à garder une charge électrique suffisante pour que leur mémoire ne s’efface pas. Donc, une personne ne va pas tout oublier lors d’une anesthésie. Elle va avoir éventuellement quelques pertes de mémoires. Mais, ça sera limité.

Mais ça, c’est si tout se passe bien et si la personne est jeune et en bonne santé. Mais si ça n’est pas le cas, là, le problème risque d’être bien plus grave.

Il va y avoir plusieurs éléments favorisant une perte de mémoire massive.

 

1) Les causes favorisant la perte de mémoire lors d’une anesthésie

 

Anesthésie trop longue

 

Si l’anesthésie dure trop longtemps, alors, le signal électrique sera bas pendant suffisamment de temps pour que l’information disparaisse dans beaucoup de synapses. Donc, là, la perte de mémoire sera beaucoup plus importante. Et elle pourra l’être suffisamment pour que de l’Alzheimer apparaisse.

En effet, le cerveau se repose sur sa mémoire pour raisonner. Si la mémoire disparait, le cerveau n’a plus de matière, plus de base, pour réfléchir. Donc, si la personne a oublié trop de choses, elle va perdre aussi la capacité à penser.

Du coup, les anesthésies qui durent trop longtemps vont souvent entrainer de gros problèmes de cognition. Ça peut être le cas pour des opérations assez lourdes à la base. Mais il peut y en avoir qui durent plus longtemps qu’elles n’auraient dues à cause de problèmes divers.

Et là, je parle d’anesthésies dans le cadre d’une opération chirurgicale. Quand une personne est mise sous coma artificielle pendant plusieurs jours, les dégâts sont évidemment bien plus importants et ont une probabilité bien plus élevée d’apparaître.

 

Anesthésies répétées

 

Des anesthésies dont la durée est plus ou moins « normale » mais qui sont répétées à intervalles un peu trop proches peuvent évidemment entrainer aussi des démences. Le problème, c’est qu’une bonne partie des souvenirs perdus lors de la première intervention ne vont pas revenir. Donc, si la personne perd d’autres souvenirs lors de la deuxième intervention, elle va se rapprocher de l’état d’Alzheimer. Et s’il y a une troisième intervention, elle pourra éventuellement devenir vraiment Alzheimer.

 

Personnes âgées

 

Plus une personne est âgée et moins le signal électrique est intense dans le corps, aussi bien dans le cerveau que dans les nerfs que dans les muscles.

Donc, la baisse d’intensité électrique dans le cerveau lors d’une anesthésie générale va avoir un impact bien plus grand chez une personne âgée. Une anesthésie de longueur modérée peut déjà l’affecter et lui faire perdre quelques souvenirs. Mais si elle dure trop longtemps, là, le risque d’une perte de mémoire massive (et donc d’Alzheimer post-anesthésie) sera non négligeable.

Et bien sûr, un certain nombre de personnes âgées ont déjà une mémoire un peu diminuée. Pas au point d’être Alzheimer, mais il y a déjà une mémoire un peu altérée. Sur un terrain comme celui-ci, l’anesthésie peut faire basculer la personne dans la maladie d’Alzheimer. Alors que sans l’anesthésie, ça ne serait pas arrivé, ou pas avant de nombreuses années.

Par contre, chez des personnes de moins de 60 ou 70 ans, l’intensité du signal électrique sera encore suffisamment forte pour que la perte de mémoire soit minimale lors d’une opération normale. Et du coup, les médecins se servent de ça pour soutenir l’idée qu’intrinsèquement, l’anesthésie ne pose pas de problème de mémoire, ou au moins pour minimiser fortement le problème.

 

Cela dit, même chez des personnes de moins de 60 ans, le problème peut survenir si l’opération dure trop longtemps, ou qu’il y a des opérations répétées ou qu’il y a prise de certains médicaments et certaines conditions de santé sous-jacentes (voir plus bas) ou tout ça en partie ou en totalité. Alors généralement, ça sera dans une version moins grave que si ces personnes avaient eu plus de 60 ans. Mais selon les cas, ça pourra être tout de même un peu à assez handicapant. Et chez certains, il y aura carrément de l’Alzheimer précoce.

Et même avec des pertes de mémoire assez limitées dans l’immédiat, on ne sait pas comment ça peut évoluer à plus long terme. Il se peut que 10 ou 20 ans après, la personne commence à présenter des signes d’Alzheimer à cause de l’anesthésie.

 

Prise de médicaments ou de substances psychotropes

 

Tout ce qui fait que la mémoire est déjà altérée ou que le signal électrique est déjà plus bas que la normale entraine un risque de perte de mémoire relativement important suite à l’anesthésie.

Les opiacés fonctionnent en diminuent l’intensité du signal électrique dans le corps. Donc, les personnes qui prennent des médicaments opiacés peuvent déjà avoir une mémoire plus ou moins affectée. Et si des opiacés sont consommés régulièrement avant l’opération, le signal électrique va déjà être faible. Donc, lors de l’anesthésie, le risque d’effacement massif de souvenirs est plus important.

Et c’est le cas de l’alcool également. D’ailleurs, on recommande de ne pas boire d’alcool 12h avant une anesthésie générale. Et il n’est pas rare que les alcooliques aient des problèmes de délirium trémens après une anesthésie générale. Le délirium trémens, c’est entre autre le fait d’être désorienté ou confus. Autrement dit, la personne a des problèmes cognitifs.

Les statines peuvent diminuer aussi sur le signal électrique (assèchement des tissus et donc perturbation des échanges de sodium et de potassium).

 

Maladies

 

Et bien sûr, certaines maladies peuvent engendrer une perturbation du signal électrique. Dans ce cas, elles vont augmenter la probabilité d’une perte de mémoire massive post-anesthésie.

Je n’ai pas fait de recherches avancées sur le problème. Mais on peut déjà penser à l’insuffisance rénale. Ça peut provoquer une stagnation des liquides dans les tissus qui peuvent diminuer le signal électrique.

Des affections respiratoires chroniques doivent engendrer aussi des problèmes à ce niveau-là.

 

 

2) Reconnaissance du problème par la médecine

 

 

Qu’en dit la médecine ?

A première vue, elle semble reconnaitre le problème. C’est ce qu’on peut voir ici (2018) :

« Les troubles de mémoire sont fréquents chez les personnes âgées de plus de 70 ans à la suite d’une anesthésie. Les symptômes persistent pendant des mois ou des années chez certains patients.« 

« Chez les adultes de plus de 70 ans, l’exposition à l’anesthésie générale et à la chirurgie est associée à un déclin subtil de la mémoire et des capacités de réflexion, selon une nouvelle étude publiée en 2018. L’étude a analysé près de 2 000 personnes et a révélé que l’exposition à l’anesthésie après l’âge de 70 ans était liée à des changements à long terme dans la fonction cérébrale.« 

Donc, elle reconnait le problème. Mais, quand creuse un peu plus, on se rend compte qu’après cet aveu, l’orthodoxie médicale se met à noyer très fortement le poisson. En effet, on peut lire dans le même document :

« Bien que le déclin de la fonction cérébrale était faible, il pourrait être plus marqué chez les personnes ayant une fonction cognitive déjà faible ou une déficience cognitive légère préexistante. Chez les personnes âgées dont le déficit cognitif n’est pas encore cliniquement décelé, l’exposition à l’anesthésie et à la chirurgie peut mettre en lumière des problèmes sous-jacents de mémoire et de pensée.« 

« Les auteurs ont souligné qu’il n’est pas possible de déterminer si l’anesthésie, la chirurgie ou les conditions sous-jacentes nécessitant une intervention chirurgicale ont causé le déclin.« 

Donc, si on interprète cet extrait, d’accord, l’anesthésie peut conduire à des troubles de mémoires (mais faibles, donc on a déjà une minimisation importante du problème). MAIS, ça n’est pas vraiment la faute de la seule anesthésie puisque ça peut venir aussi d’une fonction cognitive déjà faible ou d’une déficience cognitive préexistante pas encore cliniquement décelée. Evidemment, ça amoindrit très fortement la reconnaissance du phénomène par l’orthodoxie. Parce que la plupart du temps, les médecins diront que l’anesthésie a été juste la légère pichenette qui a révélé la maladie, mais que même s’il n’y avait pas eu ça, le déficit cognitif serait apparu un peu plus tard.

Et le côté « pas encore cliniquement décelée » est extrêmement pratique pour que les médecins puissent se disculper. La personne pouvait très bien être en parfaite santé cognitive, mais avec cette notion de trouble de la mémoire pas encore détecté, ils peuvent inventer de toute pièce une condition préexistante qui sera considérée comme la cause principale du problème.

En fait, ils introduisent une deuxième cause possible et ils mettent pratiquement toute la responsabilité du déclin post-anesthésie dessus. Donc, ils dédouanent presque entièrement l’anesthésie.

Tel que c’est présenté, quelque-part, le patient et sa famille pourraient même remercier le médecin d’avoir mis en évidence la situation avant qu’elle ne s’aggrave.

Et il est ajouté dans l’extrait qu’il n’est pas possible de déterminer si le déclin vient de l’anesthésie ou du problème initial sous-jacent. Comme ça, aucune responsabilité ne pèse sur le médecin.

Donc, voilà, l’orthodoxie reconnait très furtivement le problème pour nier aussitôt toute responsabilité en disant qu’il y avait forcément un mauvais terrain à la base.

On comprend bien pourquoi ils minimisent. Les opérations chirurgicales lourdes (nécessitant une anesthésie générale) représentent tellement d’argent que si les gens se mettaient à douter de leur innocuité, ça représenterait potentiellement une perte colossale pour les chirurgiens, les anesthésistes et les hôpitaux. En plus, les médecins et les hôpitaux seraient mis en accusation très régulièrement par les parents des personnes atteintes.

Et bien sûr, l’orthodoxie ne fournit pas la vraie explication au phénomène. C’est ce qu’on peut voir ici (2010) :

« Les mécanismes responsables du déclin cognitif postopératoire sont encore mal compris et ils pourraient être différents pour le déclin immédiat et différé. De multiples facteurs ont été impliqués : inflammation, activation des récepteurs NMDA, accumulation de protéines béta-amyloïde et tau, réduction de l’immunocompétence, réponse inadaptée au stress.« 

Eh oui, si elle le faisait, là, il lui serait très difficile de noyer le poisson et à partir de là, de minimiser son rôle dans le problème.

 

 

Maladie d’Alzheimer, le danger d’augmentation des doses d’opiacés est présent aussi dans la famille

 

Lors de mon dernier article sur la maladie d’Alzheimer (17 décembre 2011), j’avais parlé du problème de l’entretien, voire de l’aggravation de la maladie dans les hôpitaux à cause de l’administration de médicaments antipsychotiques et somnifères dans les maisons de retraite ou les instituts plus médicalisés. J’avais mis en avant qu’on devait utiliser ces médicaments pour qu’ils ne posent pas de problème au personnel qui s’en occupe.

Je ne sais pas pourquoi je suis passé à côté  du problème que je vais exposer ici, qui me semble d’un seul coup assez évident. Peut-être que j’étais trop concentré sur les hôpitaux et sur les autres détails du problème.

En effet, en y repensant aujourd’hui en lisant l’article d’AlloDocteur « Démence sénile: Le temps de la camisole chimique est dépassé« , je me suis dit que ce qui est valable dans les hôpitaux l’est aussi en partie à domicile.

Les gens qui sont diagnostiqués Alzheimer, ou démentes posent également des difficultés à domicile pour leur famille. Ils peuvent se lever la nuit et partir de la maison. Ils peuvent être agités, voir violents. Ils peuvent partir dehors le jour également. Ils peuvent prendre des initiatives dangereuses. Du coup, les proches vont très souvent demander au médecin traitant de l’aide par rapport à ces problèmes. Et celui-ci va alors prescrire des opiacés-likes pour calmer la personne et la faire dormir. Du coup, le ou la patiente sera à moitié assommé(e) par les opiacés le jour et restera dans son fauteuil, et dormira la nuit au lieu de se lever. Le problème sera ainsi réglé.

Bien sûr, la personne sera assez légumisée. Mais, même si la famille se dit que le traitement aggrave l’état de leur parent, comme elle pensera qu’on ne peut pas guérir de la maladie, elle se dira que de toute façon, la personne sera dans cet état légumisé dans à peine 3 ou 4 ans. Donc, un peu plus vite ou un peu moins vite, ça ne change pas grand-chose. Et puis, après tout, vu que la personne est déjà un légume au niveau du cerveau, qu’elle le soit aussi au niveau physique n’est pas si gênant, surtout si ça résout les problèmes importants liés à la maladie. Et même s’ils se disent que les médicaments l’assomment et que ça n’est pas très bon, ils se diront que l’autre possibilité, c’est tous les problèmes qu’il y avait avant. Donc, face à ce choix, ils préféreront recourir aux médicaments.

Mais, la plupart du temps, comme ça arrangera tout le monde, personne n’ira se dire que c’est mal de lui donner ces médicaments. Tout le monde évitera de réfléchir à ce problème et d’en parler. Et, s’ils y réfléchissent un peu, les proches se diront que le problème vient de la maladie elle-même et pas des médicaments. Ils penseront que l’état s’est aggravé rapidement, et pas que ce sont les médicaments qui ont soudainement renforcé la maladie.

Seulement, si l’état d’Alzheimer de la personne est dû à la prise prolongée d’opiacé-likes, alors, en fait, lui donner d’autres médicaments de type opiacé va l’enfermer encore plus dans la maladie. Ça va fortement aggraver son état cognitif. Sans ces médicaments supplémentaires, avec seulement les médicaments opiacés déjà utilisés jusque-là, il y aurait eu une petite chance que la personne voit son état s’améliorer. Ou alors, celui-ci aurait pu au moins rester stable pendant un certain temps, ou se dégrader bien plus lentement. Mais là, sa mémoire va se détériorer rapidement et fortement, confirmant encore plus le diagnostic d’Alzheimer.

Bien sûr, si la personne, non seulement ne prenait pas ces médicaments supplémentaires, mais arrêtait également de consommer les analogues d’opiacés qu’elle prenait avant (et qui l’ont conduite à cet état d’Alzheimer), alors, elle pourrait voir son état fortement s’améliorer, et même redevenir normal.

Cela dit, on peut penser que les traitements déjà prescrits pourront servir aussi à entretenir la maladie à domicile. Le médecin traitant pourra prescrire des doses plus élevées de somnifères si la personne en prenait déjà. Idem pour les antipsychotiques. Donc, le fait de ne pas prendre de médicaments opiacés supplémentaires ne garantit pas que la maladie va évoluer plus lentement ou se stabiliser ou s’améliorer. Mais quand même, ne pas charger la barque avec des médicaments supplémentaires va souvent aider.

Continuer la lecture de « Maladie d’Alzheimer, le danger d’augmentation des doses d’opiacés est présent aussi dans la famille »

Les traitements administrés durant la maladie d’Alzheimer aggravent ou entretiennent la maladie

 

On va voir ici que les traitements utilisés durant la maladie d’Alzheimer peuvent eux aussi dégrader les performances intellectuelles et donc aggraver ou entretenir la maladie de façon artificielle.

On va étudier ici quatre types de médicaments

  • Les produits opiacés pris avant et pendant la maladie d’Alzheimer
  • Les médicaments contre la maladie d’Alzheimer
  • Les médicaments utilisés habituellement contre certains symptômes des démences (antipsychotiques) et utilisés aussi dans les cas d’Alzheimer
  • Les somnifères utilisés chez les personnes âgées en maison de retraite

Bien sûr, ici, on ne va pas traiter des cas où la personne est déjà en situation d’Alzheimer définitif. Ca ne présente pas d’intérêt, puisque dans ce cas, l’état de démence ne peut plus être changé (aggravé ou amélioré). Et le problème d’un maintien artificiel de l’état en question via les médicaments n’a plus d’objet non plus.

On va donc analyser les faux cas d’Alzheimer et certains cas d’Alzheimer réels, mais débutants. C’est-à-dire soit les cas ou la personne a l’air d’avoir perdu sa mémoire définitivement, alors que c’est la prise d’opiacé-likes qui provoque le phénomène (la mémoire pourrait donc revenir si elle arrêtait de prendre ces substances), soit les cas où la personne est juste en début de phase de démence, mais pourrait récupérer en partie ou totalement.

Pour ceux qui découvriraient le blog à travers cet article, je rappelle que selon moi, il n’y a pas 10.000 types de médicaments, contrairement à ce que l’orthodoxie médicale voudrait nous faire croire. Il y a en réalité seulement 3 grands types de médicaments mis à toutes les sauces : les anti-inflammatoires (ce qui inclut les antibiotiques, les anticancéreux, etc…), les opiacé-likes (ce qui inclut les benzodiazépines, les somnifères, les antalgiques de pallier 3, certains antipsychotiques, etc…), et les mélange anti-inflammatoires opiacés.

 

1) Les opiacé-likes pris avant la déclaration de la maladie

 

Comme on l’a vu dans l’article précédent, les opiacés et leurs analogues peuvent provoquer la maladie d’Alzheimer. La vitesse de déclenchement de la maladie dépendant de l’âge de la personne, de la dose d’opiacé-likes consommée, et de l’augmentation plus ou moins rapide des doses.

Ce qui nous intéresse ici, c’est qu’une fois la maladie déclarée, on n’arrête généralement pas de prendre les médicaments en question. Une personne Alzheimer qui prenait des antidouleurs ou des antimigraineux, ou des somnifères continuera à se les faire administrer via les personnes s’occupant d’elle (auxiliaires de vie à domicile ou infirmière dans les maisons spécialisées).

Donc, les médicaments qui ont provoqué l’entrée dans la maladie continueront à être consommés, et ainsi à maintenir ou aggraver l’état du patient.

Donc, par ce biais, on a déjà un premier élément provoquant le maintien ou l’aggravation de la maladie, une fois celle-ci déclarée à cause de la consommation d’opiacé-likes. C’est un élément majeur du problème.

 

2) Les médicaments spécifiques de la maladie d’Alzheimer

 

Vu qu’il n’y a que 3 types de médicaments principaux (anti-inflammatoires, opiacés, et mélanges opiacés/anti-inflammatoires), et que tous peuvent provoquer la maladie d’Alzheimer chez des personnes âgées, il est évident que les médicaments anti-Alzheimer vont avoir tendance à entretenir la maladie.

 

Voilà la liste des médicaments anti-Alzheimer :

  • Les opiacé-likes :

Ebixa

  • Les anti-inflammatoires :

Aricept (molécule Donépézil)

Cognex (Tacrine)

  • Les mélanges anti-inflammatoire/opiacés :

Exelon

 

–          L’impact des opiacés

 

Deux cas nous intéressent ici : 1) le cas où la personne est diagnostiquée Alzheimer, mais a encore juste des symptômes légers. Symptômes qui peuvent être causés par des vaccins, un petit AVC (soit naturel, soit provoqué par des médicaments du genre anti-inflammatoire), ou encore la prise d’opiacé-likes ; 2) le cas où la démence est déjà bien avancée mais est un faux Alzheimer causé par la consommation d’opiacé-likes (donc, la démence est curable si on arrête de prendre ces médicaments).

Dans le premier cas, la prise d’opiacé-likes va faire entrer encore plus la personne dans la démence. Et le diagnostic initial va se trouver confirmé.

Dans le deuxième cas, la prise d’opiacé-likes va maintenir la personne dans la démence, voir aggraver celle-ci, si elle n’était pas totale. Donc, même si on arrête de lui administrer certain des opiacés pris avant le diagnostic, l’état de démence sera maintenu.

Donc, l’impact des opiacé-likes utilisés en tant qu’anti-Alzheimer est totalement négatif.

 

–          L’impact des analogues d’anti-inflammatoires

 

Concernant l’impact des analogues d’anti-inflammatoires, on peut reprendre les deux cas précédents : 1) la personne est diagnostiquées Alzheimer, mais a encore juste des symptômes légers ; 2) la démence est déjà bien avancée mais est un faux Alzheimer causé par la consommation d’opiacé-likes. Mais, l’impact va plus dépendre de l’origine de l’entrée dans la maladie qu’avec les opiacés.

 

  • Cas 1

Dans le premier cas, si les symptômes viennent des vaccins, on peut penser que la prise d’anti-inflammatoire n’aura que peu d’impact immédiat, aussi bien positif que négatif. Par contre, à plus long terme, ça risque de provoquer des micro-AVC ou des AVC plus importants. Mais là, ça dépendra des doses prises et de la consommation d’autres médicaments du même type.

Si les symptômes viennent de micros-AVC, qu’ils soient naturels ou causés par la prise d’analogues d’anti-inflammatoires, l’impact des anti-inflammatoires va être aléatoire. En effet, tout dépend du fait que les AVC aient été causé par des caillots ou par des saignements.

Si c’est à cause de caillots, la prise d’anti-inflammatoire à doses faibles peut augmenter leur production, et donc aggraver le problème à terme. Par contre, si la dose est plus forte, ça peut dissoudre les caillots, et donc participer à la stabilisation du problème. Mais évidemment, s’il y a déjà une démence de déclarée et qu’elle est présente déjà depuis un certain temps (donc, ayant peu de chance de s’améliorer), ça ne va pas la faire disparaitre. Ce qui sera le cas la plupart du temps quand le diagnostic d’Alzheimer tombera.

Par contre, si c’est à cause de saignements, dans la mesure où ceux-ci viennent quasiment forcément de la prise d’analogues d’anti-inflammatoires, la prise d’anti-inflammatoires va augmenter le risque de nouveaux AVC, et donc de dégradation des capacités mentales. Toutefois, dans la mesure où les saignements peuvent avoir une cause ponctuelle (prise d’antibiotiques ou d’anticancéreux), ça peut ne pas être le cas. Dans cette situation, les anti-inflammatoires vont soit créer des caillots, soit provoquer des saignements. Ça dépendra de la dose. Cela dit, vu que les doses d’anti-inflammatoire que représentent les médicaments anti-Alzheimer ne doivent pas être très importantes, ça va plutôt créer des caillots a priori. En tout cas évidemment, tout ça peut durer assez longtemps sans qu’il ne se passe rien.

Si les symptômes viennent de la prise d’opiacé-likes, dans la mesure où les anti-inflammatoires rendent plus nerveux, plus excité, ça va s’opposer à l’effet de somnolence des opiacés. La personne va être capable de plus se concentrer. Donc, l’état pourra éventuellement s’améliorer. Ça dépendra probablement des heures de la journée. Mais, comme la personne aura plus de difficultés à dormir à cause des anti-inflammatoires, on lui donnera des somnifères (donc effet opiacé). Donc, l’effet positif sera aléatoire.

Et même dans les cas où il y a amélioration des capacités intellectuelles, la nervosité engendrée par les anti-inflammatoires risque de faire passer la personne pour démente. Donc, il n’est pas évident que le diagnostic soit changé. Surtout que comme il y aura tendance à y avoir des retours d’états amorphe et de perte de mémoire à certains moments de la journée (quand l’effet des opiacés sera à nouveau supérieur à celui des anti-inflammatoires), l’effet positif des anti-inflammatoires ne durera pas assez longtemps pour donner l’impression qu’il n’y a plus de problèmes cognitifs.

Par exemple, si le matin, la personne est amorphe et a des problèmes de lucidité parce qu’elle a pris un analogue d’opiacé pour dormir, qu’à partir de midi, parce qu’elle a pris des anti-inflammatoires, elle se met à devenir agressive, ça ne va pas améliorer beaucoup l’impression que les gens ont sur son état mental.

Et puis, on verra plus loin qu’en maison de retraite ou institut spécialisé, on assomme les pensionnaires d’opiacés pour qu’ils se tiennent tranquille. Du coup, dans ces endroits, on fera en sorte que la dose d’opiacé-likes soit suffisamment importante pour outrepasser largement l’effet des anti-inflammatoires. Donc, l’impact positif qu’ils auraient pu avoir sera totalement noyé par l’effet des opiacés.

 

  • Cas 2

Dans le second cas (faux Alzheimer déjà bien déclaré et causé par des opiacés), là aussi, ça pourra améliorer un peu la situation. Mais si la démence est déjà importante, ça veut dire que la consommation d’opiacé-likes l’est aussi. Du coup, vu que les doses d’anti-inflammatoires que ça représente sont assez faibles, il y a des chances que l’effet des opiacés soit largement supérieur à celui de l’anti-inflammatoire. Surtout qu’une fois l’Alzheimer diagnostiqué, on administrera d’autres opiacés. Et puis, on augmentera des doses de ceux déjà consommés, en réaction aux effets de l’anti-inflammatoire.

Donc, les résultats de l’usage d’analogues d’anti-inflammatoires sont assez variés. Soit ça ne va rien améliorer ou pas grand-chose, soit ça va faire empirer le problème, soit ça va l’améliorer (cas ou le problème vient de la prise d’analogues d’opiacés). Cela dit, dans ce dernier cas, l’amélioration sera généralement temporaire, puisqu’alors, on aura tendance à augmenter la consommation d’opiacé-likes.

Enfin, même si ça n’est pas le problème étudié ici, il faut se souvenir que les anti-inflammatoires raccourcissent l’espérance de vie : par insuffisance hépatique et par AVC (caillot ou saignement en fonction de la dose). Et ils induisent des tas de pathologies, comme on a pu le voir par ailleurs sur le blog.

 

Donc, globalement, les médicaments anti-Alzheimer vont avoir plutôt tendance à détériorer la situation ; à faire entrer les gens plus profondément dans la maladie. Si les symptômes étaient légers suite à la prise de somnifères par exemple, ils vont devenir plus importants. Et ensuite, une fois qu’ils seront dans une maison de retraite spécialisée, les antipsychotiques qu’on leur administrera achèveront de les rendre déments. Mais, il y a quelques cas où l’usage d’analogues d’anti-inflammatoires peut améliorer la situation à certains moments de la journée.

C’est vrai que vu que les doses (en équivalent opiacés et anti-inflammatoires) doivent être faibles, on peut penser que ce ne sont pas les médicaments contre l’Alzheimer qui posent le plus problème, mais plutôt les autres médicaments. Mais bon, ça peut avoir un rôle d’aggravation du problème. Donc leur impact négatif est loin d’être négligeable.

 

3) Les antipsychotiques et somnifères utilisés chez les malades Alzheimer

 

En fait, avec les analogues d’opiacés ayant provoqué l’Alzheimer, ce sont les médicaments pris en maison de retraite qui vont participer le plus au maintien ou l’aggravation de la maladie.

En effet, en maison de retraite et dans les instituts spécialisés pour recevoir les malades d’Alzheimer, on administre des antipsychotiques (autrement appelés neuroleptiques) aux personnes âgées atteintes de démence. Or, bon nombre de ces médicaments sont apparemment des analogues d’opiacés. On administre aussi des somnifères. Et là, ce sont uniquement des opiacé-likes. Du coup, les faux cas d’Alzheimer vont continuer à être dans cet état à cause de l’administration de ces analogues d’opiacés. Et à terme, ils vont souvent finir par devenir de vrais cas d’Alzheimer ; même sans médicaments, ils resteront dans cet état.

Il y a bien eu quelques alertes concernant leurs effets. Mais il y a peu de chance qu’on arrête de les utiliser. Si on administre ces médicaments, c’est à cause des problèmes d’organisation intrinsèques à ce genre d’endroit. Il y a peu de personnel et beaucoup de personnes âgées. Et si elles sont Alzheimer, elles agissent évidemment un peu n’importe comment. Donc, à cause du manque de personnel, celui qui est en place administre des calmants afin que les pensionnaires se tiennent tranquilles. Et le soir, il leur administre des somnifères afin qu’ils ne déambulent pas dans les couloirs. Il le fait aussi afin qu’ils ne dorment pas durant la journée et qu’ils soient bien réglés sur l’horaire des repas. C’est comme dans les hôpitaux psychiatriques en fait. Face à des pensionnaires récalcitrants, on utilise les opiacé-likes pour les rendre dociles ainsi que pour caler leur sommeil sur l’organisation de l’institut. Eh bien sûr, le fait de donner des analogues d’opiacés est très probablement avalisé par les dirigeants de ces organisations. En effet, ça permet d’utiliser moins de personnel pour accomplir la même tâche. Donc, c’est très intéressant financièrement.

 

Le problème, c’est qu’on donne même ces médicaments à des gens qui sont encore parfaitement sains d’esprit. Du coup, on crée artificiellement des cas d’Alzheimer.

C’est ce qu’on peut voir ici : « Le Dr Yong Chen, du service de médecine gériatrique de l’université du Massachusetts à Worcester (Etats-Unis) a évalué la prescription d’antipsychotiques chez 16 500 nouveaux résidents en maison de retraite en 2006. Environ 30% recevaient au moins un psychotrope, et parmi eux 32% ne présentaient aucune démence, psychose ou autre indication. Les résidents nouvellement admis avec un haut taux de prescription avaient 1.37 fois plus de risque de recevoir un traitement antipsychotique que ceux ayant un faible taux de prescription.« 

Donc, apparemment, on administre des antipsychotiques même à des gens qui n’ont pas de problème de démence dans les maisons de retraite. Pas étonnant qu’ils le deviennent.

Cette information nous fait découvrir un autre élément majeur du problème. On a une nouvelle source de création de malades d’Alzheimer via la consommation d’opiacé-likes. Et, vu le nombre de personnes âgées qui vont en maisons de retraite, c’est clairement une source importante du problème.

 

Bien sûr, on peut penser que le traitement est aussi fonction du niveau social. Dans les maisons de retraite pour riches, on doit ne pas appuyer sur la pompe à opiacés de façon trop exagérée. Il faut que les membres de la famille n’aient pas l’impression qu’ils mettent leur mère, leur femme, leurs grands-parents dans un mouroir (parce que voir des rangées de vieux complètement éteints sur leur siège, ça donne légèrement cette impression). Donc, il faut quand même qu’une partie des résidents aient l’air un minimum éveillés. Par contre, dans les endroits pour pauvres, on peut se lâcher sans trop de problème.

Cela dit, ça n’est évidemment valable que pour les maisons de retraite. Pour les instituts plus spécialisés dans les cas d’Alzheimer, pas besoin de faux semblants. On peut assommer l’ensemble des patients sans que ça ne choque les parents et amis.

Bien sûr, il est possible que des médecins administrent aussi ce genre de produits à des personnes âgées atteintes d’Alzheimer mais restées chez elles. Dans la mesure où là aussi, elles posent problème, le médecin traitant peut proposer à la famille de leur administrer des antipsychotiques et des somnifères pour qu’elles restent tranquilles. Et la famille peut accepter pour retrouver un certain calme.

 

Un autre élément intéressant est ce que recouvre le terme d’amélioration dans le cas des médicaments antipsychotiques utilisés pour la maladie d’Alzheimer.

C’est ici :

« Les médicaments antipsychotiques (ou neuroleptiques), autorisés pour le traitement de la schizophrénie ou du trouble bipolaire, sont utilisés pour calmer l’agitation et l’agressivité chez 30 à 60% des personnes atteintes de démence placées en établissements en Europe et en Amérique du Nord, selon les auteurs de l’étude.

Des études précédentes, menées sur des courts termes (6 à 12 semaines), ont montré un bénéfice des traitements antipsychotiques sur les symptômes d’agitation et d’agressivité. Mais elles ont indiqué des effets secondaires dommageables. La récente étude confirme les risques associés à ces médicaments. »

Et aussi ici :

« Il a été démontré que l’olanzapine est efficace dans le traitement des symptômes psychologiques et comportementaux de la maladie d’Alzheimer.

Les résultats ont prouvé que les doses de 5 mg et de 10 mg avaient amélioré significativement le critère d’évaluation principal, soit le score total des éléments de base du NPI/NH (agitation/agressivité, hallucinations et délires), de même que l’hostilité et l’anxiété/dépression comparativement au placebo. De plus, les perturbations du travail des soignants, le score total NPI/NH et le score total BPRS ont été réduits de façon significative dans le groupe sous 5 mg.

L’olanzapine s’est avérée sûre et efficace à long terme, ayant procuré un soulagement continuel des symptômes de patients âgés souffrant de la maladie d’Alzheimer. »

Donc, en réalité, ce qu’on considère comme des améliorations de la maladie sont surtout des améliorations de confort pour le personnel soignant. Le but n’est donc pas que la personne Alzheimer voit ses capacités mentales s’améliorer, comme on pourrait le croire quand on parle justement d’améliorations des symptômes. Le but est de faire en sorte que le malade devienne complètement amorphe afin d’ennuyer le moins possible le personnel. Evidemment, ça change légèrement la perception qu’on peut avoir de ces « améliorations ».

Comme dit plus haut, l’usage de ces médicaments peut se comprendre évidemment. Face à une foule indisciplinée composée de gens en état de démence et parfois agités, il est tentant de résoudre le problème avec des produits calmants. Seulement, si ça maintient les gens en question dans un état de perte de mémoire dont ils pourraient sortir sinon, ou si ça les fait même entrer dans cet état de démence, là, ça ne va plus du tout. Si on a 100 % de gens déjà malades, et ce définitivement, le problème ne se pose pas. Si 20 ou 30 % des gens sont en bonne santé, ou s’ils sont déjà atteints pourraient voir leur état s’améliorer, et que ce sont les analogues d’opiacés qui engendrent le problème, l’usage de ces produits à haute dose devient criminel.

 

On peut constater qu’il est dit que les études « ont indiqué des effets secondaires dommageables ». Quels sont-ils ? Eh bien on peut en avoir une idée ici :

« Outre le danger d’accélération de la mortalité des malades souffrant d’Alzheimer, le rapport Banerjee met en garde contre de nombreux effets secondaires engendrés par l’utilisation inappropriée d’antipsychotiques: il s’agit notamment de problèmes de raidissement des muscles, de sudation et de difficultés pour réfléchir et s’exprimer. »

Donc, loin de soigner les personnes atteintes d’Alzheimer, les antipsychotiques aggravent leur état mental. L’orthodoxie médicale le reconnait elle-même.

 

Dans la mesure où les antipsychotiques sont donnés pour mettre les gens en état de léthargie, afin qu’ils ne posent pas de difficulté au personnel qui s’en occupe, il est clair que ce type de médicaments est un élément majeur du problème de l’Alzheimer. Puisqu’on veut mettre les gens dans un état de stupeur, les doses (en équivalent opiacé) vont généralement être beaucoup plus importantes que ce qu’ils prenaient avant d’aller en institut (s’ils prenaient des opiacés bien sûr). Durant la phase pré-Alzheimer, quand les gens prennent des opiacé-likes pour soigner des douleurs, des insomnies, etc.., le médecin traitant essaye de limiter les effets secondaires, ce qui limite le pourcentage de gens sombrant dans la maladie et la vitesse et l’importance de la déchéance. Alors que là, on veut au contraire que ces effets secondaires (somnolence) soient importants. Donc, non seulement les doses vont être élevées dès le départ, mais on va même les augmenter indéfiniment pour maintenir l’effet désiré. Du coup, là, non seulement la fréquence de survenue du problème va être beaucoup plus importante, mais sa vitesse également.

Il faut faire la distinction cependant entre les personnes déjà considérées comme Alzheimer ou pré-Alzheimer, et celles qui ne le sont pas encore.

Dans les deux premiers cas, une fois en institut spécialisé ou en maison de retraite médicalisée, vu leur état, le personnel soignant ne va pas hésiter à appuyer sur la dose d’opiacés. Donc, pour les personnes pré-Alzheimer, la déchéance va être rapide. Alors que si elles étaient restées chez elles, la dégradation aurait probablement pris plus de temps. Et pour celles qui sont Alzheimer, mais qui sont des faux cas, ça va les maintenir dans la démence. Et à terme, ça va certainement finir par les transformer en vrai Alzheimer.

Ce qu’il y a aussi, c’est que comme le personnel se dit que ces personnes sont déjà Alzheimer, ça n’est pas grave de leur donner des médicaments qui perturbent les fonctions intellectuelles. Et même pour celles qui sont seulement en état de pré-Alzheimer, le personnel va se dire que de toute manière, l’issue de la maladie est certaine, et donc, que prescrire des médicaments qui diminuent les capacités intellectuelles ne fait qu’accélérer un peu une déchéance de toute façon certaine. Enfin.., évidemment, il n’y en a pas beaucoup qui atteindront ce degré de réflexion et se poseront ce genre de question. Mais pour les quelques rares à qui ça arrivera, la réponse sera celle-là.

Concernant le troisième cas (personnes non malades), ça va être différent. Vu qu’il va s’agir de personnes en maisons de retraite classiques, et qu’elles ne posent pas autant de problèmes d’organisation, on ne va probablement pas trop appuyer sur les doses d’opiacés. Donc, l’état se dégradera plus lentement. Mais, une fois en état de pré-Alzheimer, les doses seront augmentées et la perte de mémoire s’accélérera.

Comme vu plus haut, ça dépendra du type de maison de retraite. Dans les maisons de retraites bas de gamme, on aura tendance à utiliser beaucoup plus facilement les opiacé-likes, à des doses assez fortes et sur une proportion plus importante de gens qui ne présentent aucun symptôme de psychose ou de démence. Du coup, il y aura plus de gens sombrant dans la démence, et ça se fera plus rapidement.

Alors, quelles sont les gens non Alzheimer qui vont se voir administrer ce genre de produits en maisons de retraite classiques ? Il doit y avoir des gens qui ne sont plus très autonomes physiquement parce qu’ils ont subi des opérations. La plupart doivent prendre des médicaments. Si ceux-ci les empêchent de dormir ou les énervent durant la journée (des anti-inflammatoires donc), on va leur donner des analogues d’opiacés. Et comme on cherche à les assommer chimiquement, la dose sera adaptée pour que les effets opiacé-likes surpassent largement les effets anti-inflammatoires. Et puis, il y a ceux qui prennent des somnifères pour dormir, mais qui sont en manque durant la journée et qui s’énervent. Du coup, on va leur donner des antipsychotiques durant la journée pour les calmer. Dans les maisons de retraite bas de gamme, avec des mauvaises conditions de vie, ça peut simplement être ceux qui se rebellent plus ou moins contre cette situation.

 

Voici la liste des principaux antipsychotiques (je n’ai pas mis les antipsychotiques cachés ou les antagonistes partiels de la dopamine) classés en fonction du fait qu’ils soient des opiacés purs ou des mélanges anti-inflammatoires/opiacés.

Antipsychotiques

Médicament

Opiacé pur

Mélange

Antipsychotiques typiques

Perphenazine

X

 

Pimozide

X

 

Cyamémazine

X

 

Fluphénazine

 

X (mais prédominance de l’effet opiacé)

Thioridazine

 

X (mais très forte prédominance de l’effet opiacé)

Trifluopérazine

 

X

Halopéridol

 

X (mais avec plutôt une prédominance de l’effet opiacé)

Chlorpromazine

 

X

Antipsychotiques atypiques

Clozapine

X (mais peut-être un peu d’anti-inflammatoire)

 

Quétiapine

X (idem)

 

Olanzapine

 

X

Rispéridone

 

X (mais prédominance de l’effet opiacé)

 

4) Les somnifères

 

Les somnifères aussi sont une source de problème importante dans les maisons de retraite et instituts spécialisés.

Dans le Figaro santé, on apprend que : « Dans les maisons de retraite, entre 30 % et 60 % des pensionnaires, selon les études, absorberaient chaque soir ce type de molécules.« 

Le problème des somnifères, c’est que pour ceux à durée d’activité courte (les hypnotiques), le matin, la personne va être en manque. Donc, en maison de retraite ou institut spécialisé, elle risque d’avoir un comportement nerveux, voir violent. Le comportement des gens en manque de drogue quoi. Du coup, pour supprimer ce type de comportements, on va leur donner des antipsychotiques durant la journée.

Et inversement, si on donne des antipsychotiques durant la journée, les gens vont avoir tendance à ne pas pouvoir s’endormir le soir ou à se réveiller durant la nuit. Donc, on donnera des somnifères pour qu’ils puissent dormir. C’est le cercle vicieux. Cercle vicieux qui va amener forcément à terme à faire prendre des antipsychotiques ET des somnifères aux pensionnaires des instituts pour personnes âgées.

Bien sûr, en théorie, la prescription de somnifères est limitée en durée. Mais en pratique, ça n’est pas le cas. C’est ce qu’on peut lire là aussi dans le Figaro santé : « Certes la loi impose pour lutter contre ces effets de ne pas délivrer d’ordonnances pour des durées supérieures à quatre semaines dans les cas d’insomnie, et douze dans ceux de troubles anxieux. Mais ces recommandations sont largement contournées.« 

Et comme on a pu le voir plus haut, c’est le cas aussi dans les maisons de retraite. Alors que là, on devrait appliquer la loi de façon rigoureuse.

Concernant les maisons de retraites bas de gamme, on va donner des somnifères encore plus facilement qu’ailleurs. C’est ce qu’évoque le témoignage de cette femme :

« Ma mère est hébergée dans un établissement vétuste où le manque de personnel et l’incompétence de la direction engendre des dysfonctionnements graves (faute de personnels, les résidents sont attachés du matin au soir et on leur administre des somnifères pour ne plus les entendre se plaindre …).« 

 

En bref :

Donc, à partir du moment où la personne est diagnostiquée Alzheimer, il va y avoir 3 situations où la prise de médicaments va soit maintenir le rythme de dégradation des capacités intellectuelles alors que l’Alzheimer est encore léger, soit maintenir une situation d’Alzheimer déjà semi-total ou total mais plus ou moins réversible, soit mener carrément à un Alzheimer définitif.

  • L’usage d’analogues d’opiacés déjà consommés par la personne avant le diagnostic d’Alzheimer (médicaments qui seront généralement responsables de l’évolution vers la maladie)
  • La consommation de médicaments spécifiquement anti-Alzheimer. Comme les doses sont relativement faibles, ça va seulement mener à une dégradation plus ou moins légère. Mais cette participation à la dégradation jouera un rôle important, puisque ça permettra éventuellement de placer la personne dans un institut spécialisé où là, les médicaments utilisés conduiront à une détérioration plus rapide et plus importante de la situation. Dans de rares cas, ces médicaments pourront améliorer à certains moments les fonctions intellectuelles.
  • L’administration d’opiacé-likes (antipsychotiques et somnifères) à haute dose dans les maisons de retraite ou les instituts plus médicalisés.

 

C’est la première et la troisième situation qui, à causes des doses utilisées, vont être les plus grosses sources de dégradation des capacités cognitives.

 

Une autre cause majeure de la maladie d’Alzheimer : les opiacé-likes

Evidemment, une fois qu’on a compris le lien entre folie et opiacés, on comprend immédiatement le lien entre Alzheimer et opiacés. Si les opiacé-likes entrainent des problèmes importants de mémoire, alors, forcément, ils sont une cause d’Alzheimer. Et vu la proportion de personnes âgées sous opiacés ou leurs analogues, ça doit en être une cause très importante

1) Opiacés et pertes de mémoire

Je rappelle le mécanisme.

Les opiacés rendent floue la frontière entre sommeil et éveil. Comme ils entrainent de la somnolence, on est à moitié éveillé dans la journée. Et comme ils entrainent un sommeil de mauvaise qualité, on dort à moitié durant la nuit. Forcément, à ce régime là, on finit par être extrêmement fatigué. Du coup, il devient difficile de mémoriser correctement : dans la journée, parce qu’on n’arrive pas à être attentif, et durant la nuit, parce que le sommeil est perturbé (or il est essentiel pour une bonne mémorisation).

De la même façon, on va avoir tendance à inventer des souvenirs, parce que comme on somnole dans la journée, et comme on manque de sommeil de bonne qualité, on finit par rêver tout éveillé. Du coup, avec la fatigue, la personne n’arrive plus bien à distinguer entre le rêve et la réalité, et invente donc des souvenirs fictifs.

Le docteur Patrick Lemoine (psychiatre, docteur en neurosciences) a aussi une théorie très intéressante sur le sujet. Selon lui, les benzodiazépines (il se limite à ça ; mais bien sûr, c’est valable pour tous les opiacés-likes) engendrent des symptômes de type Alzheimer parce qu’ils augmenteraient la fréquence et la durée des apnées du sommeil. Or, on sait que les apnées du sommeil conduisent à des états de démence. Les apnées du sommeil entraineraient un risque majeur d’AVC (accident vasculaire cérébral). Certains feront des AVC majeurs, mais la plupart feront plutôt des mirco-AVC, ce qui conduira à des syndromes démentiels.

« On sait très bien maintenant qu’un quart de Lexomil pris à 19h multiplie par deux le nombre et la durée des incidents respiratoires. La prise de ces médicaments peut donc transformer un ronfleur avec quelques apnées en apnéique pathologique. Je pense que certains patients ne développeraient pas de démence si leur cortex cérébral ne subissait pas autant d’hypercapnies et donc d’asphyxies. »

Et on comprend pourquoi une telle chose arrive avec les produits de type opiacé. Quand une personne ronfle, c’est parce que la base de la langue s’enfonce dans la gorge et diminue la place pour le passage de l’air vers les poumons. Donc, vu que les opiacés engendrent un relâchement des muscles, ça doit relâcher encore plus les muscles de la langue. Et du coup, sa base doit s’enfoncer encore plus dans la gorge, ce qui diminue encore plus l’espace qu’a l’air pour passer. Par ailleurs, lorsqu’une personne ronfle, le corps doit compenser instinctivement le manque d’espace de passage de l’air, en inspirant un peu plus fort. Du coup, le flux d’air augmente et la personne évite le manque d’oxygène. Mais, avec les opiacés, toujours à cause du relâchement des muscles, la personne ne doit plus pouvoir faire cet effort supplémentaire. Et à de nombreuses reprises, il doit y avoir des micro apnées.

Par ailleurs, en dehors de l’endommagement du cerveau, vu qu’il y a déjà naturellement un problème de sommeil non réparateur avec les opiacés, chez les personnes qui ronflent le problème est encore augmenté.

Bien sûr, il faudrait voir quelle est la proportion de gens qui ont l’habitude de ronfler parmi ceux qui développent une démence à cause des opiacés pour déterminer l’ampleur du phénomène.

Par ailleurs, comme les opiacés ont un effet sur la douleur en agissant sur le cerveau, il est possible que ça ait aussi un effet sur la mémorisation par ce biais-là en limitant le signal électrique dans le cerveau. Idée pas complètement stupide, puisque peu après y avoir pensé, j’ai découvert ce site qui dit effectivement que la méthadone décroit le flux sanguin dans le cerveau et son activité électrique. Au scanner SPECT, les personnes sous méthadone montrent des zones du cerveau ayant 45 % d’activité électrique en moins que la normale. Donc, il y a manifestement une dégradation de l’activité du cerveau. Bien sûr, il est possible que la diminution de l’activité électrique soit causée par des atteintes qui seraient purement physiques de la part de l’opiacé, ou alors, par le fait que le cerveau et le corps soient en situation de repos artificiel. Mais il est possible que l’opiacé agisse directement sur le flux électrique. Si ça agit directement sur la douleur, c’est peut-être qu’il y a une action directe sur les connexions neuronales au niveau électrique.

Par ailleurs, comme les opiacés diminuent l’envie de manger et que la nourriture solide participe fortement à l’hydratation du corps, on peut se dire aussi que les personnes sous opiacés vont être moins bien hydratées. Or, les cellules des personnes âgées sont déjà beaucoup moins bien hydratées que celles des jeunes. Donc, ça n’aidera pas le cerveau.

Enfin, le manque de motivation qu’entrainent les opiacés doit avoir un impact sur la mémoire aussi, puisque la mémoire est souvent clairement lié à l’envie, la motivation ; bref, aux émotions en général. Sans émotion, la mémorisation risque donc d’être moins bonne.

2) La dose et l’âge, facteurs essentiels de la survenue de la maladie d’Alzheimer

Donc, le mécanisme est identique à celui mis en évidence pour les fous. Toute la différence est dans la dose et l’âge.

Chez les personnes ordinaires consommant des opiacés, l’objectif n’est évidemment pas de les abrutir, contrairement aux personnes en hôpital psychiatrique. On va plutôt faire en sorte de limiter les effets secondaires et de ne pas augmenter les doses trop vite. Ceci afin d’éviter que la personne ne puisse plus assurer ses activités quotidiennes (travail, vie personnelle) et qu’elle ne devienne accroc au médicament. Les doses vont être limitées et l’impact de l’opiacé va l’être aussi. Et ce d’autant plus que l’effet des opiacés a tendance à diminuer à doses égales au fur et à mesure des prises. Donc, puisque les médecins limitent l’augmentation des doses, l’effet de l’opiacé va diminuer et la personne ne va pas subir des effets trop importants sur la mémoire. Et du coup, ça mettra beaucoup de temps avant que la personne ne se mette à vraiment perdre la mémoire.Ca prendra éventuellement jusqu’à 20 ou 30 ans en fonction des doses. Bien sûr, à doses plus fortes, ça pourra être plus rapide.

Avec des doses moyennes d’opiacés, l’âge sera un facteur primordial. Tant que la personne sera jeune, les effets des opiacés sur la mémoire resteront limités. Ceci parce que le cerveau est plus performant, et peut également se réorganiser en cas de problème. Mais quand la personne aura dépassé un certain âge, les effets délétères des opiacés commenceront à affecter le cerveau de façon visible. Le cerveau devenant moins performant et flexible avec l’âge, des atteintes qui n’auraient pas été visibles à 30 ans, le seront à 65-70-75-etc… ans (l’âge en question dépendra des personnes).

Par ailleurs, les atteintes au cerveau seront évidemment progressives. Une personne ayant 5 ans d’utilisation d’opiacés à dose moyenne sera seulement légèrement esquintée. Une personne ayant 20 ans d’utilisation d’opiacés derrière elle le sera beaucoup plus.

Donc, c’est trompeur, vu que pendant tout un temps, il ne se passera rien ou rien de bien grave. Puisque pendant 20 ans, tout se sera bien passé, les consommateurs d’opiacés auront tendance à se dire que ceux-ci ne posent pas de problème.

C’est ce qui explique que des gens peuvent avoir pris des médicaments avec effet de type opiacé pendant 20 ou 30 ans sans que n’apparaisse de problèmes graves de mémoire.

Et concernant le problème mis en avant par le docteur Lemoine, plus on prend de l’âge, plus on a tendance à ronfler et à avoir des micro-apnées. Du coup, l’impact de l’opiacé via ce biais-là, sera de plus en plus important au fur et à mesure que la personne avancera en âge. Donc, tout arrivera en même temps. C’est au moment où la personne sera le plus esquintée par l’opiacé que le cerveau sera le moins performant et que les problèmes de ronflements s’accentueront.

Comme évoqué plus haut, il faut aussi tenir compte du fait que l’effet diminue si on n’augmente pas les doses. Or, comme les médecins ne vont pas augmenter les doses trop rapidement, l’effet va avoir tendance à diminuer. Donc, les gens vont subir généralement un effet opiacé faible ou moyen, ce qui limitera les problèmes de mémoire. Et même quand il y aura augmentation des doses, la perte d’efficacité sera suffisamment rapide pour que l’impact soit limité.

L’augmentation des doses pose quand même parfois problème. C’est le cas quand il y a passage à un palier supérieur en ce qui concerne l’effet recherché : comme par exemple quand on passe des antalgiques de palier 2 à ceux de palier 3. On va d’un seul coup passer à des opiacé-likes plus puissants. Et en plus, au lieu de les utiliser en cas de crise, on va les prendre quasiment en permanence pour éviter l’apparition d’une crise. Donc, d’un seul coup, l’impact va être très supérieur au type de médicament pris précédemment, ce qui risque d’accélérer fortement la vitesse de dégradation de la mémoire.

Et puis, il y a aussi le cas où on ajoute un autre opiacé-like à la consommation d’un premier opiacé, dans le cas où le médecin diagnostique une nouvelle maladie. Par exemple, une personne prend un somnifère depuis 2 ans. On lui diagnostique en plus un trouble bipolaire. On lui donne des médicaments opiacés quand on la considère en phase haute du trouble. La consommation d’opiacés est multipliée par 2 d’un seul coup. Ou alors, un opiacé-like pris pour une raison autre qu’antidouleur fait moins d’effet et des douleurs apparaissent. Le médecin va donner un antalgique à base d’opiacés. Et du coup, la dose sera là aussi multipliée par 2. Il y a plein de situations possibles de ce genre.

Il ne faut pas non plus sous-estimer la facilité de se procurer des opiacé-likes et du coup, la facilité à augmenter les doses. Certains médecins généralistes ou psychiatres ou autres sont des véritables robinets à ordonnance de médicaments de ce genre. Par ailleurs, de nombreuses pharmacies acceptent sans problème des ordonnances périmées de la part de clients connus. Pour peu que la personne présente bien, ça passe sans problème. Donc, un certain nombre de gens peuvent augmenter les doses plus ou moins à convenance. Ça pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont des problèmes de mémoire alors que d’autres avec une ordonnance identique n’en ont pas.

On peut aussi penser que pendant longtemps, la plupart des gens vont respecter les doses des ordonnances et que ce n’est qu’au bout d’un certain temps de consommation que certains d’entre eux vont commencer à devenir moins sérieux et à essayer d’augmenter les doses sans passer par le médecin. Ce qui expliquerait que les effets de ces médicaments restent limités pendant longtemps et que tout d’un coup, certaines personnes commencent à avoir des problèmes de mémoire.

Dans la mesure où les personnes âgées sont entre 30 et 50 % à consommer des antalgiques, somnifères et autres, on comprend pourquoi autant sont touchées par la maladie d’Alzheimer.

Trouvé ici (page 4) : « Une personne âgée sur deux souffre de douleurs chroniques« .

Et ici (page 1) : « La prévalence de la douleur chez le sujet âgé est très élevée. Alors que la douleur aiguë est souvent atypique ou absente chez les personnes âgées, la prévalence de la douleur chronique est de 25 à 50% chez ces personnes vivant à domicile et de 50 à 93% pour celles vivant en institution.« 

Et évidemment, elles sont traitées avec des anti-douleurs. Alors, bien sûr, toutes ne le sont pas avec des antalgiques contenant des opiacés (antalgiques de palier 2 ou 3). Beaucoup le sont avec des antalgiques de palier 1. Mais quand même. Il doit y en avoir beaucoup sous antalgiques de palier 2 et 3. Et puis, de toute façon, les antalgiques de palier 1 entrainent eux aussi des problèmes de mémoire (par hémorragies cérébrales), comme on l’a vu dans un précédent article. Il faut voir aussi qu’un certain nombre de personnes âgées ne ressentent pas de douleur tout simplement parce qu’elles sont déjà sous antalgiques ou autres médicaments.

Au même endroit (page 1) : « 90 % des plus de 65 ans consomment au moins un médicament par jour« .

Vu ici : « Pour combattre l’insomnie, l’anxiété ou des affections y ressemblant, 32% des plus de 65 ans et près de 40% des plus de 85 ans se sont vu prescrire un hypnotique ou un anxiolytique entre septembre et décembre 2007.« 

Autre information ici : « Contre la dépression, 13% des plus de 65 ans et 18% des plus de 85% se sont vus en 2007 « prescrire régulièrement des antidépresseurs », même s’il n’est pas établi s’il s’agissait vraiment de « dépression caractérisée ».

En ce qui concerne les troubles du comportement, 3% des plus de 65 ans et près de 6% des plus de 85 ans ont eu « de façon régulière » une prescription de neuroleptiques. Le chiffre atteignait même 18% chez les personnes souffrant de maladie d’Alzheimer. Et pourtant la prescription de neuroleptiques au long cours « n’est pas indiquée dans les troubles du comportement », affirme la HAS.« 

Ce qu’il y a aussi, c’est que beaucoup de personnes vont commencer à avoir des problèmes de santé vers 60 ans. Donc, beaucoup de gens vont commencer à prendre des opiacés seulement à ce moment-là. Les suites d’opérations, les douleurs dorsales, les douleurs articulaires, etc…, vont conduire ces gens à prendre des antidouleurs de type opiacé (souvent au début, ce seront de simples anti-inflammatoires, puis après des opiacés). Du coup, ça ne sera qu’au début de la soixantaine ou de la soixante-dizaine que ces personnes prendront des opiacés, ce qui laissera un certain temps avant que des problèmes de mémoire importants n’apparaissent. Ca pourra mettre 10 ou 20 ans.

Evidemment, si le début de la prise ne se fait qu’à partir de 70 ans, normalement, ça devrait mettre très longtemps avant que ça n’agisse. Ça ne colle donc pas très bien avec des problèmes apparaissant quelques années après. Seulement, comme on l’a vu, l’âge joue beaucoup. Et pour certains, il suffira de quelques années pour plonger. Surtout que s’il y a eu opération, ça aura pu endommager le cerveau fortement. Cela dit, c’est surtout à partir de 80 ans que les cas se multiplient. Il y a 22 % des personnes qui sont Alzheimer après 90 ans. Donc, là, ça colle. Ca explique que les cas se multiplient vers 90 ans. Les opérations et traitements se multiplient après 65 ans. Et c’est après 20 ans de traitement antalgiques, somnifères, etc… que les problèmes finissent par arriver. Et puis, il y a aussi le problème de la dose. Si une personne se fait diagnostiquer un cancer par exemple, les douleurs engendrées par le traitement et les opérations pourront conduire à la prise de doses massives d’antidouleurs. Et du coup, les pertes de mémoire arriveront beaucoup plus rapidement.

Au passage, on peut penser que c’est parce que les opiacé-likes perturbent surtout la mémoire à court-terme que les personnes Alzheimer ont souvent leurs anciens souvenirs. Sur 20 ans de consommation, ça va perturber les souvenirs qui se seront constitués pendant ces 20 années. Mais par contre, les souvenirs plus anciens constitués alors que le cerveau mémorisait encore correctement seront encore présents. Ce n’est que quand la matrice générale du cerveau sera complètement désorganisée que les souvenirs anciens disparaitront à leur tour.

C’est d’ailleurs ce qu’on retrouve fréquemment dans les témoignages de drogués aux opiacés. C’est la mémoire constituée durant les années de drogue qui est en grande partie effacée ; mais pas la mémoire d’avant. Et pas la mémoire d’après non plus, puisqu’étant encore assez jeune, leur cerveau est encore suffisamment performant pour redevenir aussi efficace qu’avant la prise de drogue.

Il faut noter que le phénomène de délitement de la mémoire à partir d’un certain âge et d’une certaine durée de prise d’opiacé-likes est absolument essentiel. En effet, on pourrait se dire que vu que les opiacé-likes ont manifestement un impact temporaire sur la mémoire, dans de nombreux cas (absence de ronflement par exemple) il n’y a pas de raison que la mémoire soit effacée définitivement, et donc, qu’il n’y a pas de raison que les opiacé-likes engendrent la maladie d’Alzheimer. Qu’ils engendrent des pertes de mémoire pendant la prise oui, mais une perte de capacité de mémorisation et de raisonnement définitive (donc, la maladie d’Alzheimer), a priori non. C’est le phénomène de délitement qui change tout. A partir d’un certain âge, et si la mémoire a été affecté par les opiacé-likes pendant longtemps, les liens entre souvenir doivent se déliter, et du coup, la matrice du cerveau doit être tellement pleine de trous qu’il devient impossible de penser correctement, même si on arrête le prendre ces substances.

3) Les études et témoignages sur le rapport entre les analogues d’opiacés utilisés sous forme de drogues récréactives et la mémoire

Ce qu’on trouve sur le lien entre analogues d’opiacés est mémoire assez variable. Il est reconnu que l’héroïne et diverses autres drogues peuvent provoquer des pertes de mémoire. Mais l’accent n’est pas tellement mis sur le sujet.

Sur Hometox, on trouve ça pour l’héroïne : « L’héroïne perturbe la capacité de mémorisation, la vigilance et l’attention, la réactivité, induit des troubles de sommeil.« 

Sur Keep-Smiling, on trouve : « L’héroïne perturbe les capacités de réflexion, de mémorisation et d’attention, induit des troubles du sommeil et un état d’apathie (affaiblissement de l’initiative et de l’activité). Elle agit comme dépresseur de l’activité respiratoire et cardiovasculaire.« 

Sur le site Treatment4addiction, on trouve : « désorientation, confusion, perte de mémoire« .

On trouve le problème de perte de mémoire (sur ce site) pour le Crystal Meth, le GHB et le Rohypnol.

Pour le cannabis et la mémoire, on trouve beaucoup de choses en français.

Exemple ici : « Tests et études ont ainsi montré qu’un individu sous l’emprise de cannabis voit diminuer ses performances de mémorisation. Mémoire de travail et mémoire sensorielle (mémoires à court terme) sont tout spécialement altérées.« 

On trouve aussi sur le site de l’université de Jussieu : « Les troubles de la mémoire et cognitifs souvent rapportés après consommation chronique de cannabis pourraient quant à eux être liés à la présence de récepteurs CB1 dans le cortex et surtout dans l’hippocampe, qui est une structure cérébrale essentielle dans la mise en place des processus de mémorisation.« 

Pour l’ecstasy, on trouve ici : « L’ecstasy, ou MDMA (du méthylène-dioxy-méthamphétamine), agit directement sur l’hippocampe. Située dans le lobe temporal, cette partie du cerveau joue un rôle déterminant dans la formation des souvenirs conscients mais aussi dans le stockage temporaire d’informations…

…La diminution des transporteurs de dopamine due à la consommation d’ecstazy semble affecter le fonctionnement cette zone du cerveau en provoquant notamment des troubles de la mémoire.« 

Pour l’héroïne, c’est donc surtout sur des sites d’associations proches des consommateurs de drogue qu’on parle de ces effets. Sur les sites d’information plus généralistes, on ne trouve pas grand-chose. Par contre, pour le cannabis et l’ecstasy, les sites grand public en parlent sans problème.

Enfin, en tout cas, il est clair que les drogues ayant des effets de type opiacé posent des problèmes de mémoire.

Et pourtant, ça n’est pas tellement mis en avant pour ce qui est considéré comme la drogue la plus proches des médicaments opiacés dans la tête des gens : l’héroïne. Même chose pour la méthadone. Il y a un certain nombre d’éléments qui sont la cause de cet état de fait.

Déjà, l’orthodoxie médicale n’a certainement pas du tout envie de mettre en avant que les opiacés provoquent des pertes de mémoire. Parce qu’alors, certains petits malins pourraient faire le rapprochement et se dire que d’autres opiacés (comme la morphine, la codéine, etc…) peuvent provoquer le problème. Et du coup, les gens pourraient se mettre à se dire que si leur mère ou leur grand-mère a des problèmes de mémoire, c’est peut-être bien à cause du médicament qu’elle prend.

On peut penser que le cannabis est trop éloigné des opiacés dans la tête des gens pour que la mise en avant de cet effet entraine un doute envers les médicaments opiacés et analogues d’opiacés. Du coup, pour le cannabis, l’orthodoxie médicale n’a pas de problème à mettre en avant les effets délétères sur la mémoire. En plus, comme un héroïnomane a tendance à consommer du cannabis, avant, pendant et après son addiction à l’héroïne, on peut accuser le cannabis au lieu de l’héroïne. Comme ce sera souvent la seule drogue prise en continu entre 20 et 40 ans, et que la médecine reconnait ses effets négatifs sur la mémoire, ce sera un bon candidat pour expliquer les trous de mémoire. Les autres drogues étant prises de façon discontinue seront moins susceptibles d’être accusées. L’alcool sera aussi éventuellement accusé, si, après un sevrage à l’héroïne, l’ex-drogué se met à boire beaucoup.

Par ailleurs, les héroïnomanes ne prennent pas de l’héroïne en permanence, parce que c’est une drogue extrêmement chère. Il y a donc des périodes de pause ou de moindre consommation, ce qui entraine que les problèmes de mémorisation vont être discontinus.

En plus, il faut augmenter les doses pour conserver le même effet. Donc, toujours à cause de problèmes d’argent, les héroïnomanes ne vont pas pouvoir augmenter les doses facilement. Du coup, l’effet de la drogue va diminuer et celui sur la mémoire aussi.

Une autre cause de discontinuité du problème est que les héroïnomanes vont consommer souvent des drogues speedantes comme la cocaïne, pour avoir la pêche. Du coup, durant ces moments-là, ils n’auront pas de problème de mémoire.

Et puis, comme l’héroïne a un effet très puissant, la personne ne va rien faire pendant la majeure partie du temps où la drogue agira. Donc, si la personne ne se souvient pas bien de ce qui s’est passé à ce moment-là, ça n’est pas très grave et ça ne se remarquera pas. Par ailleurs, les consommateurs sont souvent assez désocialisés. Donc, là encore, les pertes de mémoire portent moins à conséquence. Tandis que pour le cannabis, comme c’est beaucoup moins désocialisant, et que le consommateur va en prendre tout en continuant à faire des activités par ailleurs, l’effet sur la mémoire se remarquera plus facilement. Un gars qui a fumé du cannabis pendant toute une soirée lors d’une fête et qui ne se souvient plus vraiment de ce qui s’est passé, ça se remarque. Un étudiant qui fume régulièrement et qui n’arrive pas à bien mémoriser ses cours, il le remarque aussi. Un shooté à l’héroïne qui ne se souvient plus de ce qui s’est passé pendant les 3 ou 4 heures où il somnolait plus ou moins au fond d’un squat ou de sa chambre, il s’en fout, et les autres s’en foutent aussi.

Par ailleurs, le fait que l’héroïne soit considérée comme une drogue ultra dure et soit associée à des styles de vie extrêmes fait qu’on va accuser de préférence le style de vie et les effets destructeurs de la drogue sur le corps, plutôt que les effets normaux de la drogue sur le cerveau. Ce sera déjà le cas quand la personne sera jeune. Et ça le sera encore plus quand elle aura plus de 45 ans. Là, les gens se diront que c’est normal qu’après des années de déglingue, le cerveau de l’héroïnomane soit complètement cramé.

Il faut noter aussi que les médecins vont souvent diagnostiquer à l’héroïnomane qui vient consulter une maladie causant comme par hasard des problèmes de mémoire. Souvent, on va leur diagnostiquer un problème de schizophrénie, ou encore, d’hypothyroïdie, etc… Ça ne se fera généralement pas lors de la période de prise de drogue, mais quand la personne viendra consulter pour se sevrer, ou quand elle prendra un traitement de substitution. Donc, les problèmes de mémoires seront mis sur le compte de la maladie et pas sur le compte de l’héroïne ou de la méthadone.

On trouve par exemple ça ici concernant la schizophrénie :

« Aussi souvent :

– Un tabagisme parfois très important participe à la surmortalité et à la diminution des revenus financiers.

Les abus en substances : alcool, cannabis, opiacée (Héroïne, Subutex®, etc.)

– Les pathologies organiques sont fréquentes et les schizophrènes ont volontiers d’autres pathologies (difficultés des diagnostics, relative hostilité à être accueillis dans des structures de soins, négligence, hygiène de vie, etc.) »

Donc, un schizophrène va souvent consommer de l’alcool, du cannabis et des opiacés. Ce qui laisse au passage fortement à penser que de très nombreux cas de schizophrénie doivent en réalité être uniquement dus à des problèmes d’addiction à des opiacés et analogues.

Par ailleurs, la médecine affirme qu’il y a un lien clair entre consommation de cannabis et schizophrénie. Or, comme la plupart des héroïnomanes consomment aussi du cannabis, il sera facile de diagnostiquer la maladie chez les héroïnomanes par ce biais-là.

Exemple ici :

« Le risque de développer des troubles schizophréniques augmente de 40% chez les jeunes fumeurs de joints, par rapport à ceux qui n’en ont jamais fumé. Mais ce risque s’élève proportionnellement avec l’intensité de la consommation. Ainsi, les fumeurs réguliers (plus de 100 joints par an, soit environ plus de 2 par semaine) augmentent de 50 à 200% leur risque de souffrir de troubles mentaux (symptômes psychotiques, hallucinations, anomalies de la pensée).

Autre possibilité, ceux qui auront quelque chose de similaire à la maladie d’Alzheimer seront classés comme déments.

Evidemment, vu que les héroïnomanes prennent souvent de la méthadone quand ils arrêtent de prendre de l’héroïne, on devrait constater le problème aussi sur la méthadone.

Et effectivement, on a des témoignages sur les problèmes de mémoire qu’entraine la méthadone.

Mais là aussi, l’impact négatif de méthadone sur la mémoire est relativement peu mis en avant.

Evidemment, comme pour l’héroïne, l’orthodoxie médicale ne doit pas vouloir qu’on puisse faire le lien entre substance opiacées et mémoire défaillante.

Mais, il doit y avoir aussi des raisons propres à la méthadone.

La plupart du temps, la dose d’équivalent-opiacé que représentera la méthadone sera inférieure à celle prise durant la phase de prise d’héroïne. Du coup, le drogué verra sa mémoire être améliorée durant la prise de méthadone. Résultat, il y a des témoignages de ce genre ; et certaines personnes pensent même que la méthadone a un effet positif sur la mémoire. C’est aussi à cause de ça que certaines personnes sous méthadone prennent du poids, alors que normalement les opiacés font maigrir.

Par ailleurs, vu que les drogués sont en général suivis par des médecins quand ils sont sous méthadone, il est fort possible que ces derniers prescrivent aussi des médicaments de type anti-inflammatoires. Donc, ça pourrait booster la mémoire, puisque ça augmente le taux de cortisol. A terme, la consommation d’anti-inflammatoire sera plutôt mauvaise, puisque ça entraine des risques d’hémorragie cérébrale. Mais au début, ça sera plutôt positif.

Comme pour l’héroïne, on va attribuer certains problèmes causés par la méthadone à telle ou telle maladie. Il est dit que les personnes sous méthadone ont souvent un problème d’hypothyroïdisme. Et comme par hasard, l’hypothyroïdisme entraine des problèmes de mémoire. Du coup, on va dire que ce n’est pas la méthadone la responsable, mais l’hypothyroïdisme.

Et puis, comme les médecins changeront de médicament si jamais une personne se plaint de problème de mémoire, mais que l’effet de la nouvelle molécule sera identique, on dira que le problème ne venait pas de la méthadone, puisqu’il persiste malgré le changement de produit. Donc, à cause de ça aussi, personne ne pensera à accuser la méthadone.

Tout ça entraine que le fait que la drogue récréative opiacée la plus puissante et son substitut le plus connu (méthadone) entrainent des problèmes de mémorisation est relativement peu connu.

4) Les études et témoignages sur le rapport entre les analogues d’opiacés utilisés sous forme de médicaments et la mémoire

Ici, on va plutôt parler des opiacés sous forme de médicaments. Là encore, s’il y a des études et témoignages parlant de problèmes de mémoire, ça n’est pas tellement mis en avant.

Par exemple, le Tramadol, une molécule à l’effet proche de la codéine, pose des problèmes de mémoire.

Sur le site master farma, on peut lire parmi les effets secondaires du Tramadol :  » hallucination, perte de la mémoire, assoupissement ».

On a quelques témoignages sur le site aujourd’hui.com :

Témoignage de caicaire (auteur du topic Tramadol, morphine et mémoire) : « Avez-vous remarqué que les antalgiques que nous utilisons nous jouent des tours au niveau de la mémoire et de la vigilance ?

Je sais qu’on a du mal à s’en passer à causes des douleurs, mais j’envisage, à long terme de les diminuer ou de les arrêter avant de devenir un légume sans cervelle. »

Témoignage de nathodisab : « Donc je prends du Tramadol depuis presque 1 an maintenant, et effectivement ma mémoire me joue des tours.« 

Témoignage de margot56 : « En fait, il y a un an, je disais vouloir diminuer le Tramadol ; et en réalité, j’en prends encore plus qu’avant et mon cerveau devient une passoire.« 

Témoignage de evyrris : « Moi aussi j’ai des troubles de mémoire avec le Tramadol. J’ai baissé les médicaments et essayé de vivre autrement, soigner mon rythme biologique, repas, sommeil, sport.« 

Témoignage de cancer54 : « je prenais aussi du Tramadol et j’avais de pertes de mémoire, du mal à entendre, maintenant mon mari en prend et il a lui aussi des pertes de mémoire.« 

Témoignage de mycoce : « Je prends aussi du Tramadol 200, un le matin et un le soir… et j’ai des pertes de mémoire, au point de ne plus   avoir une conversation suivie, j’oublie ce que je suis en train de dire, je trébuche sur les mots.« 

Il y a aussi pas mal de témoignage sur le site meamedica.fr.

Pour la codéine, la plupart du temps, ça n’est pas utilisé seul, ou alors, c’est à des doses assez faibles (pour des usages antitussifs par exemple, sous forme de sirop, qui d’ailleurs sont temporaires, ce qui n’est pas le cas des antalgiques). Du coup, l’effet n’apparait quasiment pas. Surtout que ça ne dure pas tellement plus longtemps que l’effet anti-inflammatoire.

Pour la morphine, on a les témoignages suivant :

On a un premier témoignage ici : « I have long been prescribed morphine for chronic severe pain. I have been experiencing memory problems« . (traduction : « On m’a prescrit pendant longtemps de la morphine pour des douleurs chroniques sévères. J’ai eu des problèmes de mémoire »).

Un autre ici : « la morphine a été très efficace. Plus de douleur mais aussi plus de mémoire.« 

Un autre au même endroit (message daté de 2010) : « J’en prends depuis 1998. Diminution progressive de la mémoire, apparue vers la troisième année de traitement, ce qui devient très vite un problème au quotidien.« 

Concernant les benzodiazépines, on trouve ça sur Doctissimo :

« Les représentants sédatifs et hypnotiques sont le nitrazépam, l’estazolam, le flunitrazépam, le loprazolam, le lormétazépam, le témazépam et le triazolam. Ils ont avantageusement remplacé les barbituriques dans le traitement des insomnies.

… Elles ne sont pas pour autant la panacée et présentent des effets secondaires non négligeables. Parmi ceux-ci, l’amnésie antérograde est souvent pointée du doigt et a valu au flunitrazépam la triste réputation de « drogue du violeur ». » (note : l’amnésie antérograde, c’est celle qui arrive pendant que le médicament fait effet)

Sur le Tercian (Cyamémazine, un antipsychotique), on a quelques témoignages :

Ici : « le tercian attaque la mémoire ça déconnecte un peu par contre c’est chez moi ce qui me permet de dépasser mes crises depuis que j’en prends moi qui avait une bonne mémoire j’en n’ai plus trop !« 

Ici : « Pris Tercian qui m’a donné pas mal de problème de mémoire, de concentration. Rien d’autre à noter« 

Ici : « j’ai pris du tercian pendant plus d’un an et je ne recommande ça a personne!!j’ai pris 15 kilos en 2 mois, j’avais des trous de mémoire je passai mon temps a dormir et j’été tout le teps dans le brouillard.« 

Ici : « Lors de ma dernière hospitalisation ils m’ont shooté au tercian justement et je ne retenais rien de ce qu’on me disait j’étais complètement ailleurs, j’avais du mal à garder les yeux ouverts. J’espère ne jamais revivre ça. J’ai un trou de 15 jours dans ma mémoire ça fait bizarre.« 

La liste n’est pas exhaustive. Mais, comme on le voit les opiacé-likes sous forme de médicaments provoquent eux aussi des pertes de mémoire.

Mais, là aussi, on n’entend pas beaucoup parler de la chose de la part des médecins ou dans les études. Comme pour les opiacés sous forme de drogues récréatives, il y a plusieurs raisons à ça.

Concernant la pratique médicale :

Comme dans le cas des drogues, l’utilisation de plusieurs médicaments opiacé-likes en même temps ou successivement (ce qui arrive très souvent) va empêcher de se rendre compte du problème. Enfin…, ça va plutôt permettre aux médecins de faire semblant de ne pas comprendre et de noyer le poisson. Donc, c’est une situation qui va brouiller les cartes.

Par exemple, un patient reçoit de la morphine plus 2 ou 3 autres médicaments ayant le même effet. On va souvent enlever la morphine à un moment donné ; mais les effets sur la mémoire vont persister puisque les autres médicaments provoqueront eux aussi le problème. On va alors dédouaner la morphine.

Ou alors, le patient prend de la morphine seule. Il a des problèmes de mémoire. Mais on remplace ce médicament par un autre qui n’est pas considéré comme un opiacé, mais qui a les mêmes effets (une benzodiazépine par exemple). Le problème de mémoire continue. Mais comme le nouveau médicament n’est pas considéré comme la même molécule, on va considérer que la morphine n’était pas responsable des pertes de mémoires (et le nouveau non plus). On va donc s’orienter vers un problème d’Alzheimer, de démence, ou autre affection pouvant poser entrainer des problèmes de mémoire.

Il y a aussi un certain nombre de choses qui viennent limiter le problème, au moins temporairement.

Par exemple, on va presque systématiquement donner des anti-inflammatoires aux patients, afin de lutter contre la constipation par exemple. Or, ça va lutter contre l’effet de l’opiacé. Comme ça a tendance à exciter, la personne va être plus attentive et mieux mémoriser.

Et il est possible, comme on ne peut pas augmenter les doses d’anti-inflammatoires indéfiniment, mais qu’on peut le faire avec les opiacés, qu’au bout d’un moment, l’effet opiacé l’emporte sur l’effet anti-inflammatoire. Ça veut dire que le problème sur la mémoire peut finir par apparaitre très longtemps après les premières prises.

Par ailleurs, vu que les médicaments opiacé-likes sont fournis sous contrôle médicale, les médecins vont faire en sorte de limiter la consommation des patients. Par exemple, dans le cas des antalgiques ou des calmants, le médecin va donner une dose qui va être juste suffisante pour que la douleur ou le stress soit calmé mais pas trop.  Ce faisant, l’impact sur la mémoire va être limité.

Cela dit, on peut se  dire que ça va être vrai surtout lors des premières années. Après, l’habitude du patient aidant, les doses risqueront d’être augmentées. Et le patient lui-même pourra se laisser aller à l’automédication et à la tricherie vis-à-vis des pharmacies pour augmenter les doses. Bref, aussi bien du côté du médecin que de celui du patient, on est sérieux pendant les premières années, puis on se relâche. Mais comme il ne s’est rien passé durant les premières années (quand on était sérieux), aussi bien les médecins que les patients se disent que les opiacés ne posent pas de problème. Et si un problème apparait au niveau de la mémoire, on se dit que ça vient d’une autre cause.

Concernant les études proprement dites :

Déjà, le problème de la dose est important. Or, on va étudier des cohortes de gens qui prenne des doses moyennes d’opiacé-likes. Donc, on évitera de constater un lien avec la perte de mémoire.

Et puis, dans un cadre expérimental, on va donner des doses strictes de médicaments, et on va faire des prescriptions qui seront juste suffisantes pour calmer la douleur ou le stress. Comme l’effet des opiacés diminue assez vite, faire des prescriptions limites et ensuite être strict sur les doses va entrainer que ces médicaments vont rapidement faire beaucoup moins effet. Donc, les effets secondaires seront rapidement limités et le problème sur la mémoire va l’être lui aussi. Sauf au début, où l’effet sera important, puisqu’on passera d’un coup d’une situation sans opiacé-likes à une situation avec (c’est pour ça qu’on parle d’effet sur la mémoire au début du traitement, dans les études).

Ce qu’il y a aussi, c’est qu’on fait essentiellement des études sur des personnes de moins de 65 ans. Donc, forcément, le problème apparait beaucoup moins. C’est ce que dit une étude britannique publiée durant l’été 2011 dans le Journal of the American Geriatrics Society. Cette étude a analysé l’impact de nombreux médicaments (dont la plupart ont un effet de type opiacé) sur la santé des personnes de plus de 65 ans (13.000 personnes de plus de 65 ans étudiées pendant deux ans). Et dedans il y a cette remarque (ici) :

« Dans cette étude on apprend aussi que le problème vient du fait que la plupart des recherches cliniques est réalisée sur des adultes âgés de moins de 65 ans, et que ces recherches fournissent des preuves limitées de ce qui est ou n’est pas bénéfique pour les personnes âgées. »

Donc, en n’étudiant que des personnes de moins de 65 ans, on biaise l’analyse en ce qui concerne le lien entre ces médicaments et des pertes de mémoires sévères.

Et comme on l’a vu avant, il est presque certain que les gens prennent systématiquement des anti-inflammatoires en même temps, ce qui diminue l’effet de l’opiacé sur le cerveau.

Par ailleurs, même si par hasard des études ont analysé pendant longtemps des populations nombreuses et âgées, le problème est que les études de grande ampleur sont à peu près toujours faites versus une cohorte de gens ne prenant pas les médicaments en question. Seulement en réalité, très souvent, les autres personnes en question prennent des produits équivalents, mais qui ne sont évidemment pas considérés comme tel. Par exemple, les benzodiazépines ne sont pas considérées comme des opiacés, alors que l’effet est identique. Dans le cas présent, les personnes âgées consomment en masse des médicaments de type opiacés mais qui ne sont pas considérés comme tel. Du coup, si on fait une étude de l’impact des opiacés sur les personnes âgées, on ne va pas trouver de différence importante avec la population générale de cette tranche d’âge. Sauf que la population générale de cette tranche d’âge consomme des opiacé-likes en quantité. Donc en réalité on n’analyse pas une population consommant des opiacés versus une population n’en consommant pas. On analyse deux populations identiques de ce point de vue. Il alors est normal de ne pas trouver beaucoup de différence.

C’est comme l’analyse du lien entre pilule et cancers après 50 ans. Dans la mesure où 40 % des femmes entre 50 et 65 ans sont sous traitement hormonal (source), et que ça a le même effet que la pilule, en réalité on analyse des populations assez similaires du point du vue de l’influence des hormones sur l’apparition de tumeurs.

Et bien sûr, comme il y a d’autres causes d’Alzheimer, il est possible aussi dans les études sur larges cohortes de prendre dans les populations supposées « normales » des gens qui ont subis des opérations ou des AVC parce qu’ils consommaient des anti-inflammatoires. En effet, on ne prend pas forcément une population (celle prenant les opiacé-like dans le cas présent) versus la population générale, mais un groupe de par exemple 10.000 personnes versus un autre groupe de 10.000 personnes. Du coup, si on choisit la deuxième cohorte de façon biaisée, on obtiendra un peu ce qu’on veut. Et du coup, là aussi, on obtiendra des populations identiques quant au risque de perte de mémoire. Et on pourra dire qu’en fait les opiacés n’engendrent pas de risque supplémentaire.

D’une manière générale, on peut dire que les grandes études à larges cohortes sur 20 ans avec une cohorte prenant le médicament versus une cohorte de gens n’en prenant pas sont pratiquement toutes parfaitement bidonnables dans le cas des médicaments pris par des personnes âgées. En effet, comme il y a en réalité 3 grand types de médicaments, et qu’en avançant en âge, pratiquement 50 % des gens en prennent, il n’y a jamais de cohortes ne prenant pas du tout l’équivalent du médicament analysé.

Donc, on peut bidonner les études assez facilement pour éviter de trouver un lien entre la consommation de telle molécule et telle maladie.

Et puis, encore une fois, l’industrie pharmaceutique et les médecins n’ont pas du tout intérêt à mettre en évidence que les opiacés posent des problèmes de perte de mémoire. Ce serait apocalyptique pour eux, vu la quantité de gens les utilisant.

5) Détails divers

En résumé, il va y avoir plusieurs problèmes liés à la prise d’opiacé-likes qui entraineront des symptômes du type Alzheimer.

  1. Le problème lié au ronflement
  2. Le problème lié à l’opiacé lui-même pris sur le long-terme chez des personnes âgées
  3. Le problème lié à la prise d’anti-inflammatoire qui viendra se surajouter à celui lié aux opiacé-likes. En effet, on a tendance à prendre des anti-inflammatoires pour pallier les problèmes engendrés par les produits de type opiacé. Ces anti-inflammatoires vont provoquer des saignements dans le cerveau et donc des AVC graves évidemment, mais aussi des AVC assez bénins mais répétés, ce qui finit par provoquer des problèmes de cognition.
  4. Les faux cas d’Alzheimers causés par la prise d’opiacés

Et il va y avoir plusieurs sources de problèmes qui vont amener à la prise de ce genre de médicaments : insomnies, douleurs, migraines, problèmes psychologiques, etc… Ces problèmes peuvent eux-mêmes être causés par la prise de médicaments anti-inflammatoires : pilules, traitements hormonaux-substitutifs, antidouleurs de palier I, médicaments de palier I contre la migraine, médicaments contre telle ou telle maladie microbienne, médicaments contre des maladies chroniques comme l’Asthme ou le diabète, etc…. Ou alors, ces problèmes peuvent être causés par des addictions : alcool, cannabis. Et enfin, il y a le confort des personnels soignants en maisons de retraite qui poussent à prescrire des opiacé-likes. Donc, il y a plein de points d’entrée conduisant à terme à la prise d’analogues d’opiacés.

Ce qui est intéressant aussi, ce sont les faux cas d’Alzheimer.

Ce qui se passe, c’est qu’on va continuer à administrer des médicaments opiacé-likes après que la personne ait été diagnostiquée comme étant Alzheimer. On va non seulement continuer à administrer les médicaments qui étaient pris par la personne jusque-là (somnifères, anti-douleurs, etc…). Mais en plus, si elle est en maison de retraite, ce qui va être le cas la plupart du temps, on va lui donner des antipsychotiques et des médicaments spécifiques pour l’Alzheimer. Or, beaucoup de ces médicaments sont en fait des opiacé-likes. Pour les antipsychotiques, ce sont clairement ceux qui sont de type opiacé qu’on va utiliser. Ceci afin d’assommer la personne pour qu’elle se tienne tranquille.

Dans la mesure où les opiacés n’ont qu’un effet temporaire sur la mémoire quand la personne est encore capable de récupérer, il y a très probablement des cas où les personnes âgées diagnostiquées Alzheimer peuvent en réalité récupérer leurs capacités intellectuelles (au moins en partie). Elles ont l’air d’être Alzheimer, mais en fait, elles sont simplement sous l’influence des médicaments. Donc, il doit y avoir un certain nombre de faux cas d’Alzheimer. Alors combien exactement ? C’est difficile à dire. Mais probablement une proportion non négligeable. Peut-être entre 10 et 30 % (ça ne concerne bien sûr que les personnes dont l’Alzheimer est lié uniquement aux opiacé-likes, pas celles qui ont eu leur cerveau esquinté par des opérations, des anti-inflammatoires, des vaccins, etc…).

On peut penser que ce sont surtout ceux qui ont été diagnostiqués récemment qui sont dans ce  cas, ainsi que ceux qui sont encore relativement jeune (moins de 80 ans). On peut y ajouter ceux  qui n’ont pas pris d’anti-inflammatoire, traitements hormonaux-substitutifs ou antibiotiques, etc… pendant de longues années, et qui n’ont pas subis de grosses opérations.

Donc, on doit pouvoir sauver un certain nombre de personnes âgées de l’Alzheimer en arrêtant de leur faire prendre leurs médicaments opiacés.

Comme on l’a vu plus haut, un autre élément important est qu’on donne des antipsychotiques (autrement appelés neuroleptiques) aux personnes souffrant d’Alzheimer dans les maisons de retraite. Or, un gros pourcentage d’entre eux sont des opiacé-likes (les autres étant des mélanges anti-inflammatoire/opiacés). Et vu qu’on s’en sert en réalité pour que les personnes atteintes d’Alzheimer se tiennent tranquilles, on doit donner essentiellement ceux qui ont un effet de type opiacé. Mais une autre chose intéressante à ce sujet, c’est qu’on en donne même à un certain nombre de gens qui ne souffrent pas encore d’Alzheimer. Apparemment, 32 % des personnes en maison de retraite prenant des antipsychotiques ne souffriraient pas de démence. C’est ce qu’on peut lire ici :

« Le Dr Yong Chen, du service de médecine gériatrique de l’université du Massachusetts à Worcester (Etats-Unis) a évalué la prescription d’antipsychotiques chez 16 500 nouveaux résidents en maison de retraite en 2006. Environ 30% recevaient au moins un psychotrope, et parmi eux 32% ne présentaient aucune démence, psychose ou autre indication. Les résidents nouvellement admis avec un haut taux de prescription avaient 1.37 fois plus de risque de recevoir un traitement antipsychotique que ceux ayant un faible taux de prescription.« 

Alors, vu les effets de ces opiacé-likes sur le cerveau, pas étonnant que bon nombre de ces gens deviennent Alzheimer. En prescrivant des antipsychotiques à des personnes non malades, on fabrique des Alzheimers (une partie devenant vraiment Alzheimer et une autre faisant partie des faux cas).

Alors quels sont les médicaments à effet de type opiacés qui sont utilisés par les personnes âgées ? On a les antalgiques de palier 2 et 3, les somnifères, les benzodiazépines (anxiolytiques), les antihistaminiques, les bétabloquants, certains antidépresseurs, un bon nombre d’antipsychotiques, certains stabilisateurs de l’humeur pour les troubles bipolaires ; et probablement quelques autres encore. Sinon, dans les substances « naturelles » ayant le même effet, il y a l’alcool.

Donc, on avait déjà 4 causes d’Alzheimer : les analogues d’anti-inflammatoires (antibiotiques, anticancéreux, etc…), les opérations chirurgicales chez les personnes âgées, le vaccin contre la grippe, les AVC naturels. On en a un cinquième : les opiacés et leurs analogues (benzodiazépines, somnifères, etc…). Ce qui nous donne un panorama assez fourni concernant les causes de la maladie d’Alzheimer.

 

Vaccin contre la grippe et Alzheimer : un témoignage

Voici un témoignage de première main sur le vaccin contre la grippe.

Une proche parente s’est fait vacciner contre la grippe pendant environ 6 ou 7 ans ; et ce, jusqu’à il y a 2 ans. Son âge était de 70 ans environ quand elle a commencé à se faire vacciner.

Or, il se trouve que quasiment à chaque fois qu’elle s’est fait vacciner, le jour même, j’ai pu constater une baisse de niveau intellectuel et des problèmes de mémoire. Tout d’un coup, des personnes relativement connues de la télévision n’étaient plus reconnues. Les raisonnements étaient de moins bonne qualité. Il y avait tout d’un coup un coté « petite chose » qu’il n’y avait pas avant (par « petite chose », j’entends un coté plus facilement effrayé, s’excusant plus, alors que ce n’est pas le genre d’habitude). Il n’y a qu’une fois où il ne s’est rien passé.

Ce phénomène durait environ 7 à 10 jours de façon aussi intensive que durant les premiers jours. Puis, pendant 2 à 5 mois, le phénomène perdurait de façon beaucoup moins forte, et en allant en s’améliorant de plus en plus. Globalement, ça allait. Mais il y avait comme un je ne sais quoi au niveau général qui n’était pas comme d’habitude (le coté « petite chose » évoqué plus haut, et parfois des raisonnements justes, mais bizarrement amenés). Il y avait quelques moments du même genre que ceux de la première crise, mais très épisodiques (par exemple 4 ou 5 fois en décembre et janvier, 2 ou 3 fois en février et 1 fois en mars) et n’arrivant que par flashes de maximum une ou deux heures. Ce je ne sais quoi d’inhabituel diminuait donc de plus en plus. Et vers le mois d’avril, tout était redevenu comme avant. Et tout était normal jusqu’à octobre ou novembre, où là, à nouveau, le jour de la vaccination, le problème réapparaissait. Et c’était bien le jour même de la vaccination, pas 7 jours, ou 10 jours après. Non, c’était le jour même.

Une ou deux fois, je n’ai pas su si elle s’était fait vacciner, mais j’ai pu le déterminer simplement à cause de son état mental.

Il s’agit donc d’une expérience sur 6 ou 7 ans. Il ne s’agit pas d’une expérience qui n’aurait duré que 2 ans et qui n’aurait donc aucune signification. Là, sur 6 ou 7 ans, toujours au même moment, il y a très peu de chance que ce soit un hasard.

Et je ne suis pas le seul ayant noté ce genre de dégradation, puisque une autre personne proche a noté aussi des symptômes anormaux aux mêmes moments. Personne avec qui je n’avais pas parlé avant et qui n’est pas du tout quelqu’un critiquant la médecine (et qui d’ailleurs n’avait pas relié le phénomène avec la vaccination).

Vu qu’au début, les symptômes étaient légers et ne duraient qu’une semaine ou dix jours, avec juste des séquelles très intermittentes durant les 2 ou 5 mois suivants, je n’osais pas trop intervenir. Surtout que tout ça était récent. Donc, on n’avait pas encore suffisamment de recul pour que mon discours de prudence soit convaincant. Le problème, c’est qu’au fur et à mesure des années, les symptômes devenaient de plus en plus manifestes et duraient de plus en plus longtemps. La vaccination de fin 2008 ayant eu un effet largement plus important que celui des autres fois, j’ai décidé en septembre 2009 d’intervenir. Et heureusement, j’ai été écouté.

Et comme par hasard, quand elle a arrêté de se faire vacciner, eh bien, il n’y a plus eu de problèmes. Il n’y a plus eu de déclin soudain au mois d’octobre ou novembre. Ses performances intellectuelles sont actuellement au top. Tout va parfaitement bien.

Alors on pourrait dire que je ne suis pas objectif et que si je dis que tout va bien désormais, c’est parce que je suis influencé par le fait que je sais qu’elle ne se fait plus vacciner. Seulement justement, durant la première année, je n’en avais pas reçu confirmation. Elle avait dit qu’elle ne le ferait plus, mais je n’étais pas sur qu’elle avait vraiment respecté cet affirmation. Ce n’est qu’il y a 6 mois que j’ai appris au détour d’une conversation que ça avait bien été le cas (d’autres personnes avaient dit qu’elles s’étaient faites vaccinées, et elle, avait répondu qu’elle ne le faisait plus depuis mon intervention). Et pourtant, bien que j’ai été dans l’expectative et que j’observais attentivement des signes éventuels de problèmes, je n’en avais trouvé aucun.

A l’époque, toute cette histoire m’a fait repenser à quelque chose d’un peu similaire qui m’était arrivé à l’armée. Je me rappelle très bien m’être dit à plusieurs reprises durant mon armée que mon niveau intellectuel avait baissé. Plus envie de lire des bouquins un peu complexes. Plus tellement envie de réfléchir. Une sorte d’ambiance intellectuelle délétère quoi. A l’époque, j’avais pensé que c’était à cause du fait que je me levais très tôt chaque matin (5h45) et que du coup, j’étais régulièrement crevé. Seulement, j’avais eu l’occasion quelques années après, dans le cadre d’un travail un peu éloigné de chez moi, de me réveiller aussi très tôt et donc d’être souvent assez crevé. Et pourtant, là, je n’avais ressenti aucune baisse d’acuité intellectuelle à ce moment-là. Donc a priori, ce n’est pas la fatigue qui posait problème. Seulement, durant les classes (le premier mois d’armée), on se fait refaire des tas de vaccinations. Je m’étais même fait vacciner contre l’hépatite B. Donc, il est bien possible que le problème ait été lié à ça.

Donc, au travers de cette expérience de 6 ans, je crois tout à fait à la possibilité que les vaccins aient une influence néfaste sur les performances intellectuelles et puissent favoriser la survenue de la maladie d’Alzheimer ou d’autres maladies comme l’autisme, la dyslexie, etc…

C’est vrai qu’on ne s’aperçoit pas de ça sur les personnes jeunes (mais ayant dépassé le stade de la prime enfance). Mais c’est parce que leur cerveau est au top de ses performances. Ca va peut-être avoir un léger impact chez certains, mais pas suffisant notable pour qu’il soit remarqué.

C’est sur les personnes âgées ou les nourrissons, donc quand le cerveau commence à décliner ou qu’au contraire, il n’est pas encore complètement formé, que l’impact va être le plus grand. Il est évident qu’injecter un produit qui a ce genre d’effet quand le cerveau est au tout début de sa phase d’apprentissage peut la perturber fortement. De la même façon, injecter ce genre de produit quand le cerveau commence à péricliter risque d’accélérer le phénomène. Et bien sur, le cas de la vaccination contre la grippe pose particulièrement problème, vu qu’il y a répétition de l’acte tous les ans. Donc, le cerveau a à peine le temps de récupérer que paf, on l’endommage à nouveau. Surtout que la personne étant de plus en plus vieille à chaque nouvelle vaccination, l’impact risque d’être plus fort chaque année. Sur certaines personnes déjà fragiles, ça peut peut-être suffire pour qu’elles passent au bout de 8 ou 10 ans au stade de la maladie d’Alzheimer.

Seulement, dans le cas des nourrissons, vu qu’ils ne parlent pas encore et que leur interaction avec l’environnement ne consiste qu’à manger et faire quelques risettes ou pleurer, impossible de s’apercevoir du problème. Ce n’est que quand ils se mettent à parler, puis à accomplir des actions intellectuelles avancées (lecture, écriture, calcul, mémorisation, etc…), qu’on peut se rendre compte de l’état dégradé du cerveau (dyslexie, difficultés scolaires, autisme…). Seulement, à ce moment-là, comme la vaccination est déjà ancienne, impossible de relier directement la vaccination aux problèmes cognitifs. Quand les vaccins ont été faits à entre le premier mois de vie et la deuxième année et que les problèmes ne deviennent visibles qu’à 5 ou 6 ans, ça fait 4 ou 5 ans entre la cause et la découverte de l’effet. Même pour l’autisme, vu qu’on ne considère qu’il y a vraiment un problème que si l’enfant ne parle toujours pas vers 4 ou 5 ans, les vaccinations sont déjà loin derrière. En plus, la plupart des gens ont été vaccinés et n’ont pas de problèmes cognitifs pour autant. Donc, les médecins ont beau jeu de dire qu’il n’y a aucun lien entre la vaccination et ce genre de problème.

Et pour les personnes âgées, là aussi, ça passe inaperçu. Parce que comme les performances intellectuelles peuvent se dégrader avec l’âge, on fera passer le problème sur le compte de la vieillesse. On se dira que c’est un début d’Alzheimer et on n’ira pas chercher plus loin.

Seulement, maintenant qu’il y a soupçon de dégradation immédiat des performances intellectuelles à cause des vaccins, les gens pourront surveiller leur état et ceux de leurs proches. Et il pourra y avoir plus de témoignages du genre de celui du présent article.

En fait, en poussant les personnes âgées à faire régulièrement le vaccin contre la grippe, on peut penser que l’orthodoxie a fait une erreur. Parce que maintenant, tout le monde peut vérifier assez facilement s’il y a oui ou non des effets temporaires sur les performances intellectuelles. Alors qu’avant, vu que les vaccins étaient faits dans la prime enfance essentiellement, et que par la suite, ils n’avaient pas de caractère régulier, c’était plus difficile de déterminer l’existence de ce genre d’effet secondaire.

Bien sur, il y avait chez les anti-vaccins de forts soupçons d’un lien entre la vaccination et l’autisme ou la maladie d’Alzheimer. Et dans ce cadre là, cet article apporte juste un témoignage en plus allant dans ce sens (témoignage intéressant, puisque là, il s’agit d’une expérience sur 6 ou 7 ans). Mais, il n’y avait pas l’idée que ça pouvait avoir une influence délétère immédiate dans certaines catégories de population (ou alors pour des cas considérés assez extrêmes, comme des accidents vaccinaux, où par exemple un nourrisson meurt peu de temps après s’être fait vacciner. Donc, des cas très rares). Idée qui est introduite par le présent papier.