Syphilis : l’expérience de Tuskegee ne va pas dans le sens d’une maladie transmissible

Au milieu du 20ème siècle, pendant 40 ans, de 1932 jusqu’en 1972, des médecins américains ont conduit une expérience sur 399 hommes noirs américains qui ont servi de cobayes concernant la syphilis. Les médecins avaient déterminé que ceux-ci avaient la syphilis. Mais, ces gros salopards ne leur ont pas avoué. Ils leur ont fait croire qu’ils souffraient d’un autre type de maladie. Et au lieu de leur prodiguer des soins, ils leur ont donné des placebos.

Résultat, sur 40 ans, seulement 40 épouses des 399 hommes ont été contaminées. En supposant que tous aient été mariés (certains pouvaient être célibataires, mais c’était peu fréquent à l’époque. Et certains ont pu avoir plusieurs épouses successivement), ça veut donc dire qu’en 40 ans de relation, seulement un dixième des couples a vu une transmission de l’homme à la femme.

Si on compte une centaine d’actes sexuels par an (soit environs un tous les 3 ou 4 jours), ça fait 4000 actes en 40 ans. Donc, au bout de 4000 actes, donc 40 ans de relations, on n’aboutit qu’à un dixième des femmes de contaminé. Il faudrait donc 40.000 actes, ou 400 ans, pour contaminer à coup sur toutes les femmes des couples. En fait, ce serait moins infectieux que le VIH, qui est lui-même considéré comme très peu infectieux.

Est-ce que ça ressemble à une maladie vénérienne transmissible ça ? Non

Alors du coup, les autorités médicales ont été obligées d’adapter leur discours. Bien sur, pour le grand public, on reste alarmiste. On dit qu’il suffit de 3 contacts pour attraper la maladie. Mais entre spécialistes, on a mis de l’eau dans le vin. On dit qu’il y a 30 % de risque de contamination par contact. Oui, mais c’est uniquement lors de la phase infectieuse de la maladie (et ce sont les ulcérations comme le chancre qui sont contagieuses). Et bien sur, on dit que les phases infectieuses représentent une durée extrêmement courte. Et on dit même qu’après 6 mois, 95 % des malades ne sont plus contagieux. Et le danger de transmission après 5 ans est quasi nul.

Donc, en matière de contagiosité, c’est encore pire que ce que j’ai écrit plus haut. Dans la mesure où tout se joue sur 6 mois, il n’y a même pas la possibilité d’extrapoler la probabilité de transmission sur tel ou tel nombre d’acte au delà des 6 mois. Une fois que les 6 mois sont passés, pour 95 % des cas, il n’y a plus aucune possibilité de passer la syphilis à quelqu’un d’autre. Donc, en supposant qu’il y a 10 contacts sexuels par mois (donc 60 pour six mois), et que ça conduit à un dixième de transmission chez les femmes (vu les chiffres de l’expérience de Tuskegee), la probabilité de transmission est donc de 600 actes pour une transmission durant les 6 premiers mois. Même dans la période infectieuse la probabilité de transmission est 200 fois inférieure à celle qui est affirmée par la médecine officielle. La probabilité de contamination n’a donc rien à voir avec les 3 contacts pour une contamination. Et de toute façon, après cette période de contamination, c’est fini. Même en faisant l’amour 10 fois par jour pendant 100 ans, ça n’augmente pas le chiffre des contaminations. Donc, on voit mal comment une maladie si peu transmissible peut s’être répandue à si grande échelle à partir du 15ème siècle, et avoir été la terreur de l’Europe. Surtout qu’avoir un chancre sur le sexe, ou être couvert de bouton, ne donne a priori pas tellement envie de faire l’amour. Donc, les mois ou la personne est la plus contagieuse devrait être aussi ceux (au moins une partie du temps) ou elle a le moins envie de faire l’amour.

Résultat, au final, qu’est-ce qu’il reste de la syphilis comme maladie infectieuse, après toutes ces reculades des la médecine, et ce que ça implique en retour sur le risque de contamination ? Ben pas grand chose.

Qu’est-ce qui empêche de penser qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une maladie transmissible ? Rien. Tant qu’on croyait qu’il s’agissait d’une maladie hyper contagieuse, avec seulement 2 ou 3 actes suffisants pour transmettre la maladie, le modèle de la maladie infectieuse gardait une crédibilité. A partir du moment où on se rend compte que la probabilité de contagion par acte est extrêmement faible, toute la crédibilité de l’hypothèse de la maladie infectieuse est remise en cause.

Une maladie infectieuse, ça doit avoir un taux d’infection important pour être crédible. Déjà que quand une maladie infectieuse est supposée très contaminante, on peut trouver d’autres raisons que l’hypothèse de l’infection par un germe (comme par exemple, un empoisonnement de masse par l’eau ou les aliments, ou des habitudes de vie conduisant à ces symptômes), alors quand elle est supposée très peu contaminante, l’hypothèse du germe infectieux devient de plus en plus évanescente.

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