L’influence des groupes sanguins sur les tests d’anticorps

C’est Wallypat, sur le forum sidasante, qui a mis en avant cette problématique. Il a fait un sondage pour savoir quel était le groupe sanguin des séropositifs du forum. Il y avait 2 possibilités : 1) mon groupe sanguin est A, B ou AB ; 2) mon groupe sanguin est O.

Et sur 18 réponses, il en est ressorti que près de 78% (14 réponses) étaient du groupe A, B, ou AB. Et 22% (4) du groupe O.

Or, le groupe O représente 50 % des individus. Donc, il y a clairement une surreprésentation importante des groupes A, B ou AB.

Bien sur, 18 réponses, c’est peu. Il faudrait plus de données.

J’avais pensé initialement que probablement que le groupe donneur universel (le O donc) doit être le plus neutre électromagnétiquement et donc se coller le moins facilement à d’autres particules. Mais après plus amples renseignements, c’était une erreur.

En fait, c’est l’inverse. Ca devrait réagir beaucoup plus que les autres.

Si vous le voulez, vous pouvez aller directement à la fin (à l’avant dernier paragraphe, qui commence par  » Mais quelle que soit l’explication… »). Avant ça, j’explique simplement pourquoi je m’étais trompé concernant mon explication initiale. Il y a quelques éléments intéressants, et des pistes pour comprendre de quoi il pourrait retourner ; mais ce n’est pas essentiel.

Pour comprendre mon point de vue, je rappelle qu’à mon avis, les tests réagissent en fait à la quantité de particules présentes dans le sang, sans aucune spécificité. Il s’agit d’un collage. Toutes les particules peuvent réagir avec le test. Donc, s’il y a beaucoup de particules (quelle qu’elles soient), le test va réagir positif. Cela dit,  ce collage se fait par une attirance électromagnétique. Du coup, si on a des éléments favorisant le collage électromagnétique dans le sang d’une personne, le test peut réagir plus facilement positif. On a donc deux éléments pouvant influencer les tests, le nombre de particules et les éléments favorisant le collage électromagnétique.

Voici une petite explication sur la problématique des groupes sanguins et des transfusions.

Quand on parle de transfusion, il s’agit en réalité essentiellement d’une transfusion de globules rouges dans le corps du patient. Donc, quand on prélève du sang sur un donneur quelconque, on va séparer les globules rouges des autres particules présentes, et ce sont ces globules rouges qu’on va administrer à la personne qui a besoin d’une transfusion. Et ces globules rouges vont réagir ou non (en fonction du groupe sanguin de la personne transfusée) avec les globules blancs du patient receveur.

Et ce qu’on constate, c’est que dans un groupe sanguin donné, il y a une relation inverse entre la compatibilité des globules rouges et celle des globules blancs. Quand les globules rouges sont très compatibles, les globules blancs sont très incompatibles.

Par exemple, quand on dit que le groupe O est donneur universel mais le plus mauvais receveur, en fait, ça signifie la chose suivante. Les globules rouges O sont donneurs universels. C’est-à-dire qu’ils ne réagissent avec aucun globule blanc des autres groupes (donneur universel). Et ce sont les globules blancs qui sont les plus mauvais receveurs. Ce qui veut dire qu’ils réagissent avec les globules rouges de tous les autres groupes. Ce qui entraine des coagulations mortelles entre les globules rouge du donneur et les globules blancs du receveur. Le groupe O peut donner ses globules rouges à tout les autres groupes sanguins, mais il ne peut recevoir des globules rouges que du groupe O, parce que sinon, les globules rouges des autres donneurs (A, B ou AB) réagiraient avec les globules blancs de ce receveur O.

Donc en fait, donner ou recevoir ne concerne pas les mêmes globules. Dans un cas, il s’agit des globules rouges, et dans l’autre cas, les globules blancs.

Dans le cas des tests d’anticorps, c’est différent. Les globules blancs du donneur réagissent avec les globules blancs du test. C’est une réaction uniquement entre des globules blancs, pas entre globules rouges et globules blancs. Donc, concernant le groupe O, vu que ses globules blancs sont très réactifs, il devrait représenter la part la plus importante des séropositifs. Mais c’est l’inverse qui se passe. Il est sous-représenté.

Donc, il n’y a que deux solutions. Soit, pour les tests vih, les anticorps dans le test sont du groupe O. C’est ce qui fait que les globules blancs du groupe O réagissent peu avec le test (ils sont compatibles). Soit il y a une autre astuce que je n’ai pas encore identifiée.

Dans le premier cas, les implications sont différentes de celle de mon interprétation initiale. Si le groupe O réagissait spontanément moins, comme je le pensais au départ, le phénomène aurait été naturel. Mais là, il est possible qu’on ait volontairement fait en sorte que les anticorps du test soient de type O pour que ce groupe réagisse moins que les autres groupes. Biens sur, peut-être qu’il s’agit d’un hasard ; mais peut-être pas.

Mais quelle que soit l’explication, l’important, c’est que le test vih réagit plus ou moins en fonction du groupe sanguin. Et il est très probable que ce phénomène s’applique aux autres tests d’anticorps (avec peut-être d’autres groupes réagissant plus ou moins). Donc, en fonction de votre groupe sanguin vous pouvez avoir un surcroit ou non de risque de réagir positif.

Si les tests d’anticorps réagissaient réellement de façon spécifique à tel ou tel anticorps ou antigène, ce genre de phénomène ne devrait pas exister. Le groupe sanguin ne devrait avoir aucune influence sur le résultat. Donc, ça va bien dans le sens de l’idée que ces tests n’agissent pas du tout comme il l’est affirmé par l’orthodoxie, à savoir par un système de clef/serrure ultra spécifique pour chaque particule étrangère.

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