L’être humain est un gros pot de colle

Je repost un message que j’avais mis sur le forum onnouscachetout.com le 16 juillet 2004 :

A mon avis, on ne réflechit pas assez à la problématique des matériaux qui constituent la structure du corps humain.

Qu’est-ce que sont les chairs en terme de chimie (qui représentent quand même la majorité de la structure du corps humain, avec les os) ? Eh bien, je pense que ce sont des colles, des colles plus ou moins aglomérées.

Donc, il est clair qu’une grande partie de la santé passe par le maintien le plus parfait possible de la structure de ces colles. Toute transformation de ces colles par quelque élément que ce soit, risque d’aboutir à des problèmes en terme de santé. Donc, tout élément entrainant la désagrégation, la dissolution de ces colles, ou leur trop grande aglomération (ou polymérisation, c’est peut-être un terme plus adapté) va entrainer des problème. On peut par exemple analyser les médicaments à travers leur role dans cette problématique. Un médicament qui à tendance à dissoudre les chair peut poser des problèmes (par exemple, les médicaments qui fluidifient le sang comme l’aspirine). Inversement, un médicament qui entraine une surpolymérisation des chairs pose aussi problème (on peut se demander, par exemple, si les médicaments qui entrainent une oxydation des cellules n’entrainent pas ce genre de phénomènes. Ou les rayons qui entrainent une fibrose des chairs lors d’un traitement anticancéreux).

Par ailleurs, ces colles ne sont pas apparues par enchantement et elle ont une organisation dans le corps. Il y a tout un processus pour amener les colles sur le lieu ou elles vont être utilisées. Et ensuite, il y a tout un processus pour évacuer les colles du corps. Donc, tout élément qui entraine la perturbation de ce cycle d’absorption, utilisation, organisation, évacuation, va entrainer des problèmes.

Les éléments qui vont servir comme base de la colle sont apportés évidemment par l’alimentation. Parmi les éléments apportés par l’alimentation, il semble clair, vu leur coté colloïdal, que ce sont les protéines qui servent de matériaux de base pour construire la colle carnée. Et d’ailleurs, effectivement, la littérature dit que les chaires sont constituées de protéines.

Donc, tout le cycle d’absorption des protéines dans le corps, et leur utilisation, et leur évacuation doit être analysé. Il doit très probablement y avoir un optimum dans ce cycle. Et toute chose perturbant cet optimum va entrainer des problèmes. Par exemple, manger trop de viande ou quelque aliments contenant beaucoup de protéines que ce soit, va surcharger ce cycle des protéines. Comme je l’avais déjà évoqué dans un autre topic, peut-être que le surplus n’arrive pas à s’évacuer totalement et qu’il y a des dépots de protéines qui se créent sur les artères (d’où l’artérosclérose). De même la surconsommation va surcharger le système d’évacuation (ie. le système lymphatique), et entrainer des bouchons dans ce système (d’où les ganglions douloureux, voir les tumeurs, cf. un autre topic sur hammer). Il va sans dire que quand les colles des éléments vitaux comme les reins ou le foie sont affectées dans leur structure ou leur organisation, les problèmes vont être d’autant plus graves (fibrose du foie par exemple).

Donc, il me semble important d’analyser un bon nombre de maladies au travers de cette problématique.

PS : en règle générale, il me semble que depuis plus d’un siècle, on se focalise beaucoup trop sur les éléments de base microscopiques, comme les microbes, puis, maintenant, la cellule ou l’ADN et pas du tout assez sur la structure générale du corps dans laquelle fonctionnent ces éléments de base. Délaisser l’un pour n’étudier que l’autre, ça me semble dangereux.

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