Les vraies causes des MST

 

Puisque les maladies microbiennes n’existent pas, il est évident que les maladies sexuelles ne sont pas dues à des microbes, et donc pas transmissibles. Elles sont causées uniquement par des problèmes chimiques et physiques.

Il y a essentiellement deux types de maladies sexuelles : 1) les problèmes touchant les muqueuses (irritations cutanées et ulcérations). 2) les problèmes touchant le conduit urinaire (douleurs à la miction essentiellement ; celle-ci pouvant s’accompagner parfois de sang).

Le premier type est le plus fréquent et concerne les MST suivantes :

1)      Syphilis

2)      Chancre mou

3)      Mycoses

4)      Herpès

5)      Chlamydiose

Le deuxième type est moins fréquent. Il ne concerne quatre types d’infection

1)      Infections urinaires (ou cystites)

2)      Gonorrhée (ou blennorragie ou encore chaude pisse)

3)      Chlamydiose

4)      Prostatite

Parmi ces quatre types d’infection, les infections urinaires doivent représenter 98 % du total. Donc l’essentiel des problèmes de ce type sont considérés comme des infections urinaires. Appellation très générique. Mais ça permet à l’orthodoxie médicale de rester floue sur la cause du problème.

Bon, je ne suis pas sûr de tenir l’ensemble des causes, mais je crois que cette nouvelle théorie fournit déjà pas mal de causes importantes du problème.

 

1) Les MST touchant les muqueuses

 

Je pense que concernant ce problème, il faut distinguer les ulcérations dont on parlait souvent dans les temps anciens, et ce qu’on peut trouver actuellement.

 

–          Dans les temps anciens

 

A mon avis, les ulcérations dont on parlait au 19ème siècle et au début du 20ème, venaient essentiellement des moyens de contraception utilisés à l’époque. En effet, on utilisait à ce moment-là des tampons imbibés de spermicide que la femme se mettait à l’intérieur du vagin. Ainsi, le sperme n’atteignait pas l’utérus, et la femme ne tombait pas enceinte.

Mais, comme les spermicides en question devaient être assez agressifs pour la muqueuse, ça devait irriter le gland. Du coup, les hommes avaient fréquemment des problèmes d’irritation, voir d’ulcération sur le gland.

On trouve des informations à ce sujet ici :

« – Le pessaire était connu des Egyptiens. C’était un obturateur à base de fiente de crocodile, de miel, de carbonate de soute et de gomme arabique. De même les spermicides, à base d’épines d’acacias broyées dans du miel.

– Des petites boules de cuivre ont été retrouvées dans l’utérus des momies égyptiennes…« 

Ou encore ici :

« Les écrits d’Hippocrate (400 av JC) nous parlent de spermicides à base de miel, de cire, d’huile de cèdre, de céruse, d’alun, d’acide tartrique, de racines de mandragore, de cyprès, de baies de laurier, de concombre, de cumin, d’aneth ou de potions contraceptives au trèfle et au vin blanc.« 

Et ici :

Le « Papyrus de Ebers », daté de 1550 avant J.C, est le premier manuscrit détaillant des moyens de contraception :

 « faire en sorte qu’une femme cesse d’être enceinte pour une année, deux ou trois ans. Une partie de Kaa d’acacia, de la coloquinte, des dattes seront moulues finement dans un pot de miel, [ensuite] une compresse sera humidifié avec [la préparation], puis on l’appliquera sur le [sexe féminin] (vagin) »

Or, le carbonate de soude est très irritant pour la peau (pH 14, on doit mettre des gants pour s’en servir). L’huile de cède est antifongique et antiseptique. La céruse est un pigment blanc à base de plomb. L’acide tartrique est légèrement irritant à fortes concentration (rien de bien méchant donc, mais ça peut s’ajouter l’effet des autres produits). La partie de la coloquinte utilisée était la pulpe des fruits, qui est amère et toxique.

Ça ne devait pas être trop agressif à la base. Ils devaient utiliser ces produits chimiques à des concentrations entrainant peu d’irritations. Mais comme on a vu sur le blog, avec les produits à base de plantes, la proportion de produit actif peut varier beaucoup. Or, pour beaucoup, il s’agissait bien de produits à base de plantes. Donc, d’un coup à l’autre, l’agressivité pouvait être plus ou moins importante. Et on peut penser que dans les campagnes beaucoup faisaient leurs propres décoctions. Donc, à la variation naturelle de la quantité de produit actif, pouvait venir s’ajouter les variations propres à la préparation fait maison.

Donc, de temps à autres, le produit devenait vraiment agressif, et une irritation apparaissait. Et vu la puissance de ces produits et la fragilité de la demi-muqueuse du gland, ça pouvait rapidement causer des lésions assez importantes.

Et comme ça n’était pas systématique, les personnes touchées et les médecins n’incriminaient pas le spermicide.

Il est possible aussi que les premiers types de capotes (en peau) aient eu un effet irritant sur la peau. C’était assez rugueux. Et les premières capotes en plastique devaient être elles-aussi agressives pour la peau. Du coup, ça aussi, ça devait fournir des cas d’irritation du gland. Toutefois, ça ne devait pas aller jusqu’à causer des ulcérations.

C’est pour ça qu’à l’époque, on a pu avoir des cas assez spectaculaires d’ulcérations. Actuellement, il peut toujours y avoir des irritations qui se créent. Mais, généralement, c’est assez limité. Avec ces cas assez spectaculaires, on pouvait créer une maladie de toute pièce. On avait quelque chose d’assez spécifique pour le faire. S’il n’y avait eu que des irritations banales, ça aurait été plus dure (mais pas impossible loin de là).

Et comme au 18ème siècle, on utilisait encore ces spermicides et qu’on était à une époque d’hystérie concernant les maladies microbiennes transmissibles, on a pu créer tout un tas de MST à partir de ce symptôme.

Donc, on avait les petites irritations banales, qui représentaient le gros des cas ; et quelques irritations plus importantes, qui fournissaient des cas assez spectaculaires, qui permettaient de dire qu’il ne pouvait pas s’agir d’un problème naturel.

 

–          A l’époque moderne

 

Mais, avec l’apparition des nouveaux moyens de contraception, l’usage de ce genre de spermicides à base de plantes a disparu. On utilise toujours des tampons spermicides (extrêmement rarement cela dit), mais avec des produits à la composition beaucoup plus stable. De la même façon, les capotes modernes sont moins irritantes. Du coup, le nombre de cas d’ulcérations importantes s’est effondré au fur et à mesure du temps. Désormais, il y a surtout des petites irritations. Ça représente 99,999 % des problèmes cutanés au niveau des organes génitaux.

Cela dit, on aurait pu continuer avec les cas bénins à entretenir le mythe de la cause de ces MST puisque ces maladies étaient déjà lancées. Ces symptômes spectaculaires étaient utiles au départ pour inventer ces maladies (ça leur donnait une consistance, une spécificité), mais n’étaient pas fondamentalement nécessaires pour que leur existence perdure. Même avec les cas bénins, on aurait pu continuer à dire qu’il s’agissait de syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc…

En fait, c’est essentiellement l’introduction des antibiotiques qui a poussé la médecine officielle à reléguer ces maladies au second plan. On a été un peu obligé de dire que ces maladies étaient guéries par les antibiotiques, vu qu’ils s’agissait de bactéries, et que ces dernières sont censées être éliminées par les antibiotiques (contrairement aux virus). Or, vu qu’il s’agit de maladies sexuellement transmissibles, la guérison à large échelle entraine forcément leur quasi disparition puisqu’il n’y a plus personne pour les transmettre. Donc, l’orthodoxie a été obligée de remiser ces maladies au placard.

Avant l’introduction des antibiotiques, les vaccins auraient pu entrainer ce déclin des MST traditionnelles. Ça aurait été logique, puisque les MST classiques sont causées par des bactéries. Donc, normalement, ces maladies devraient être bien traitées par les vaccins. Mais non, ce sont les antibiotiques à qui on a fait jouer le rôle de fossoyeur de ces maladies inventées.

Avec la mise au placard de ces maladies, on a mis en avant des maladies plus bénignes, comme les mycoses, les simples irritations, éventuellement l’herpès, etc… Donc, désormais une irritation des organes génitaux n’était plus que très rarement diagnostiquée comme étant la syphilis, la chlamydia, ou la blennorragie, mais quasiment toujours comme des mycoses, des irritations, de l’herpès, etc…

 

–          Les vraies causes des irritations génitales

 

En fait, les irritations génitales sont désormais causées essentiellement par des mycoses. Donc, les causes des irritations génitales sont toutes les causes de mycoses.

 

Les mycoses

 

Les mycoses sont en partie considérées comme un problème de terrain et en partie comme un problème transmissible. Donc, c’est un problème hybride pour l’orthodoxie.

Comme on l’a vu dans un autre article, la pilule engendre de nombreuses mycoses. En effet, durant la phase de la prise de pilule, le vagin s’assèche et il y a accumulation de déchets dans les cellules. Ceci parce que comme la pilule augmente le taux de cortisol, les cellules du centre du corps accumulent l’eau et ne la relarguent pas. Du coup, lors de l’arrêt de la pilule, il y a déversement soudain de ces déchets accumulés dans les cellules. Et la présence d’eau plus de déchets cellulaires, ça conduit à la formation de mycoses. En effet, pour que les champignons puissent se développer, il faut de la nourriture (les débris cellulaires) et de l’humidité (l’eau accumulée qui est soudainement rejetée). C’est pour ça que les mycoses surviennent plutôt à parti des règles et au début de la période de reprise de pilule.

Cela dit, des relations sexuelles peuvent aussi favoriser la survenue du problème en irritant le vagin (s’il n’y a pas bonne lubrification et si la relation dure longtemps).

Du coup, comme il est quand même assez évident que le problème peut venir tout seul, l’orthodoxie médicale va accepter qu’un certain nombre de cas viennent de la personne elle-même. Mais elle dira que pas mal de cas viennent d’une transmission.

C’est aussi le frottement lors d’une relation sexuelle qui peut poser problème. Si la femme ne lubrifie pas assez, que les sécrétions à l’intérieur du vagin sont trop acides, et que le rapport dure un peu longtemps, ça peut irriter le gland et le vagin, et donc provoquer une mycose chez l’homme et la femme.

Une autre cause de mycose c’est l’utilisation de savon sur le gland. Ca irrite la demi-muqueuse, et ça peut entrainer des mycoses.

Enfin, le fait d’avoir de l’eau entre le gland et le prépuce peut entrainer aussi des mycoses, parce que les champignons vont pouvoir se développer rapidement dans un environnement humide. Donc, si un homme se lave le gland sans le sécher correctement, ça peut parfois aboutir à des mycoses.

L’irritation ne vient pas forcément d’une agression physique au départ. En effet, les champignons doivent émettre un mucus irritant. Donc, il suffit que les conditions soient favorables au développement des champignons pour qu’à terme, il y ait irritation, et ce sans qu’il y ait eu aucune agression physique ou chimique au départ.

Donc, vu qu’il y a plein de cas, il est déjà facile à la base d’inventer des cas de mycoses transmises. Mais comme en plus, il y a beaucoup de cas qui surviennent à cause d’une relation sexuelle, c’est encore plus facile de comptabiliser de très nombreux cas comme des MST.

Sauf que la transmission lors d’une relation sexuelle ne vient pas de la transmission du champignon (les champignons sont déjà présents de toute façon aussi bien dans le vagin que sur le gland), mais d’agressions d’ordre physico-chimiques : frottements, savon, mucus venant des champignons.

 

2) Les MST et infections touchant le conduit urinaire

 

Donc, là, il s’agit de problèmes de douleurs à l’intérieur du conduit urinaire, soit à la miction, soit en permanence.

Il s’agit des gonorrhées (blennorragie), des infections urinaires (cystites).

Là, je ne pense pas qu’il y ait eu de différence entre les temps anciens et modernes quant aux causes et aux symptômes. L’origine directe de la douleur a toujours été la même.

Alors quel est le problème ? Si on réfléchit aux causes de la douleur, il ne peut pas y en avoir 150. Il n’y en a que 5 :

1)      C’est l’urine elle-même qui est irritante

2)      C’est la paroi de la verge qui est irritée pour une raison autre qu’un calcul

3)      Les deux

4)      L’urine n’arrive pas bien à passer

5)      Il y a un caillou dans la verge ou un peu avant.

 

Première possibilité : l’urine irritante. A priori, il n’y a pas tellement de raisons que l’urine soit irritante. Il faudrait qu’elle soit très acide. Et dans ce cas, ce serait déjà dans la vessie qu’il y aurait des douleurs et surtout de gros problèmes d’agression des parois. Par ailleurs, vu que l’urine ne reste que quelques secondes dans le conduit, il faudrait vraiment que l’acidité soit énorme pour engendrer une douleur. Et du coup, on saurait très facilement que c’est l’acidité de l’urine la responsable de la douleur, parce que les gouttes restant au bout de la verge engendreraient de la douleur à cet endroit. Toute demi-muqueuse en contact avec l’urine serait douloureuse. Et puis, si c’était le cas, alors la personne souffrirait en permanence. Son urine étant régulièrement acide, la personne souffrirait le martyre à chaque miction toute l’année, ou pendant de longs mois, et pas seulement ponctuellement. Et si en seulement quelques secondes, l’urine était capable de provoquer une douleur plus ou moins importante, alors, le problème relevé plus haut pour la vessie serait encore cent fois plus important. Ce serait l’apocalypse pour la vessie.

Par ailleurs, le pH de l’urine est au minimum de 5 (quand il y a une acidification très importante du corps. Pour rappel, plus le pH d’un produit est bas et plus celui-ci est acide). Normalement, il est d’environ 7. Il semble qu’un tel pH ne soit pas assez bas pour engendrer des irritations très douloureuses en seulement quelques secondes. Par exemple, si on boit du citron pur, les muqueuses de la bouche ne vont pas être irritées. Or, le citron a un pH très acide (2,3. Et une unité de pH correspond à une acidité 10 fois plus grande. Donc 2, c’est 100 fois plus que 4 et 1000 fois plus que 5). Alors on ne voit pas pourquoi la muqueuse du canal urinaire devrait être ultra irritée avec quelque chose dont le pH est extrêmement moins acide. D’ailleurs, même si on met de l’urine assez acide sur une plaie, ça ne doit pas être douloureux (donc, ça ne serait même pas une histoire de plaie interne).

Et puis, le vagin a un pH naturel compris entre 4 et 5. Donc, si une urine avec un pH de 5 pouvait provoquer de fortes douleurs en quelques secondes, le gland d’un homme souffrirait le martyr lors d’une relation sexuelle (qui peut durer plusieurs dizaines de minutes). D’accord, le gland est une demi-muqueuse. Mais quand même. Surtout que le pH du vagin peut carrément descendre à un chiffre compris entre 2 et 4, dans les situations anormales.

Donc, ce n’est clairement pas l’urine qui provoque ces douleurs.

 

Deuxième possibilité, ça peut être la paroi de la verge qui est irritée pour une raison autre qu’un caillou bloqué. Seulement, on se demande bien ce qui pourrait causer le problème. Ca ne peut pas être une cause chimique, puisqu’il n’y a que de l’urine qui passe fugitivement et que, comme on l’a vu, elle ne peut pas être irritante. Ça pourrait éventuellement être une sorte d’étouffement des cellules de la verge provoquée par une bandaison trop longue à cause d’un produit comme le viagra ou les poppers. Mais non, puisque toute la verge serait irritée par ailleurs.

Même chose s’il s’agissait de bactéries ; pourquoi y en aurait-il seulement à cet endroit et pas ailleurs ? Là encore, c’est absurde. Toute la verge devrait être enflammée. Dans la mesure où le conduit urinaire n’est pas constitué de chairs spéciales, il n’y a aucune raison que les bactéries ne se développent pas aussi dans le reste de la verge. Et si elles se développaient dans l’urine, alors, ça devrait plutôt être la vessie qui serait irritée. Surtout qu’a priori, ses parois ne possèdent aucun élément de protection contre ce problème. Mais non, il semble que ce soit surtout le canal urinaire qui pose problème.

 

Troisième possibilité, puisque la première et la deuxième possibilité ne mènent à rien de concret, la troisième non plus, forcément.

 

Quatrième possibilité, l’urine n’arriverait pas bien à passer. En dehors d’un calcul bloquant le conduit, on ne voit pas tellement comment une telle chose pourrait se passer.

Eventuellement, si les parois sont gonflées, une telle chose pourrait arriver. C’est peut-être possible qu’un produit de type viagra ou poppers gonfle la verge trop longtemps, que ça provoque une inflammation et qu’une partie du conduit soit encore gonflée et enflammée lorsque le produit ne fait plus effet. Mais, là encore, le problème est qu’alors, ce serait toute la verge qui devrait continuer à être gonflée et enflammée. Ca ne devrait pas être un problème aussi localisé.

 

Enfin, cinquième possibilité : un calcul est présent dans le canal urinaire. Ça, ça semble beaucoup plus solide comme raison.

Les calculs sont connus pour engendrer des douleurs plus ou moins fortes lors de la miction. Ça correspond parfaitement à ce qui se passe lors des soi-disantes infections urinaires, des blennorragies, etc…

Et là, c’est parfaitement logique. Vu que le caillou irrite fortement les parois du conduit urinaire (et seulement dans la zone où il est bloqué), vu que des bactéries se développent à cet endroit (comme pour un bouton d’acné) et émettent des produits très acides qui augmentent encore plus l’irritation des chairs, et vu que le caillou gêne partiellement la miction (parce qu’il bloque le passage et que les parois sont gonflées à cause de l’irritation), il est tout à fait normal qu’il y ait douleur lors de la miction et un peu après (durant une ou deux heures). Le fait d’uriner augmente la pression sur les chairs, pousse les parois du conduit urinaire, fait bouger le caillou. Forcément, ça fait mal. Et il est normal qu’il n’ait pas ou peu de douleurs en dehors de ces moments-là. En effet, les chairs s’adaptent alors à nouveau à la présence du caillou et par ailleurs, il n’y a plus de mouvements pouvant le faire bouger.

Des bactéries se développent souvent lorsqu’il y a des calculs dans la vessie. Là aussi, ça correspond à ce qui se passe lors des soi-disantes infections urinaires.

Les calculs sont connus aussi pour entrainer des saignements lors de la miction, comme pour les infections urinaires.

Ils peuvent entrainer des difficultés à uriner.

On peut voir ici que ça peut provoquer aussi des écoulements purulents (même si c’est peu évoqué en général) :

« Uva Ursi m’a été très souvent utile dans les coliques néphrétiques gauches doublées de pyélites ou pyélonéphrites. Les écoulements purulents ou muco-purulents abondent dans les urines. »

Ils peuvent partir assez rapidement (quelques jours), où rester présents plusieurs mois. Des cailloux peuvent être évacués, et d’autres prendre leur place quelques mois ou années plus tard. Là aussi, ça correspond à ce qui peut arriver lors des « infections urinaires ». Ça peut partir en une semaine, ou rester pendant des mois.

Donc, je pense que 99 % des cas sont dus à un problème de caillou dans le conduit urinaire. Il n’y a que ça qui peut expliquer les douleurs quand on urine et les saignements. Quasiment à chaque fois qu’on a ce genre de symptômes, il s’agit en réalité de calculs urinaires.

 

 Argument supplémentaire

 

On notera qu’on donne aux femmes ayant des cystites récidivantes des médicaments qui comme par hasard alcalinisent les urines, comme le citrate de sodium et le bicarbonate de soude. Ce dernier alcalinise aussi le sang. Et ça, ça peut éviter en amont l’accumulation de calcium dans le sang (voir plus bas).

C’est sur Wikipédia  (page sur les cystites) :

« Pour les cystites récidivantes, un traitement complémentaire par alcalinisation des urines (citrate de sodium, contenu dans plusieurs types de médicaments contre la cystite, ou bicarbonate de soude) ainsi qu’une hydratation suffisante (« boire beaucoup ») peuvent être conseillés.« 

Et ça, ça va complètement dans le sens de l’idée qu’il s’agit de problèmes de calculs, plutôt que de problèmes d’infections urinaires. Avec des infections urinaires, prescrire ces produits n’a aucun sens. Par contre, s’il s’agit de calculs, c’est parfaitement logique. Et si la médecine orthodoxe prescrit ces médicaments, on peut se demander s’il n’y a pas des gens bien placés qui comprennent bien de quoi il retourne en réalité. Parce que pourquoi donner des médicaments de ce style si on croit qu’il s’agit que la cause est bactérienne ?

Et bien sûr, ces produits sont prescrits en cas de calculs (voir ici et ). Il est dit en particulier que :

« Les calculs d’acide urique ne se forment pas si le pH urinaire est égal à 6,5. L’objectif est donc de maintenir un pH à 6,5 pour éviter la formation de calculs et d’arriver à un pH supérieur à 6,5 pour dissoudre les calculs en place. »

 

Pourquoi le calcul n’est pas détecté et pourquoi on met le problème sur le dos d’une infection ?

 

Déjà, ça n’est pas détecté parce que la plupart des médecins ne vont pas y penser dans un premier temps. L’histoire des infections urinaires est bien établie. Donc, le médecin va penser à ça en premier. Et forcément, si on ne cherche pas, on ne risque pas de trouver.

Ce qui fait aussi que le médecin va plutôt penser à ça en premier, c’est que les calculs sont censés apparaitre entre 30 et 50 ans, et plutôt chez des hommes (2 à 3 fois plus souvent que chez les femmes).

C’est ce qu’on peut trouver sur medisite, (page sur la lithiase urinaire, c’est dire, les calculs) :

« C’est une maladie fréquente puisque 2 à 3% de la population française est concernée, son début se situant généralement entre 30 et 50 ans. L’homme serait deux fois plus touché que la femme.« 

Donc, chez une femme de 25 ans, le médecin n’y pensera pas, ou beaucoup moins, puisqu’elle ne fait pas partie des populations à risque. Et comme en dehors des calculs rénaux, il n’y a quasiment pas d’autre cause de problèmes urinaires que microbienne, le docteur va s’orienter naturellement vers un diagnostic d’infection. Et en fait, ça sera vrai même chez des femmes ayant entre 30 et 40 ans. Parce qu’il est dit que c’est le début qui se situe entre 30 et 50 ans. Donc, entre 30 et 40 ans, chez les femmes, il y a encore très peu de cas. Et même chez les hommes, il y a encore suffisamment peu de cas (officiellement) pour qu’on aille souvent chercher la raison d’un problème urinaire du côté des bactéries. Or, entre 20 et 40 ans, c’est l’âge où on a le plus d’aventures sexuelles. Donc, ça laisse l’opportunité d’inventer plein de MST.

Par contre, la cystite (infection urinaire) étant supposée très fréquente chez les femmes, c’est en premier lieu vers ce genre de diagnostic que se tournera un médecin.

Même chose pour la blennorragie (gonorrhée). Sur Wikipédia, il est dit :

« Les groupes les plus touchés sont les femmes de 15 à 19 ans et les hommes de 20 à 24 ans.« 

Donc, pour la blennorragie, on va y penser assez facilement quand la femme ou l’homme sera dans ces âges-là, et pas à des calculs. Au passage, on se demande comme des gens aussi jeune (15 ans) peuvent attraper des blennorragies, vu qu’ils ont des relations sexuelles essentiellement entre jeunes du même âge. Donc, d’où vient l’infection d’un individu de 15 ans ?

Alors, le docteur pourrait par la suite se mettre à penser qu’il ne s’agit pas d’une infection urinaire, mais d’un calcul. Mais, ce qui se passe, c’est que les calculs peuvent partir d’eux-mêmes assez rapidement.

C’est ce qu’on trouve sur medisite :

« …la plupart s’éliminent d’eux-mêmes (90% des calculs sont aussi petits qu’un grain de sable) par les voies urinaires avec l’urine« 

Du coup, dans plein de cas, quand le docteur fera procéder à des analyses, le caillou sera parti. Et ce sera alors le diagnostic d’infection qui sera retenu. Et ce d’autant plus que le médecin aura donné des antibiotiques entretemps. Il aura donné des antibiotiques, et la douleur aura disparu ; pour lui ça sera clairement la preuve que c’était bien une infection.

Et à cause de ça, même si le docteur pense à un calcul dès le départ (ou si malgré un premier diagnostic d’infection, il n’exclut pas la possibilité d’un calcul), le temps que les analyses soient faites, le calcul pourra avoir disparu. Donc, dans plein de cas, que le médecin ait pensé rapidement ou non à cette possibilité, le problème aura disparu au moment des examens. Et du coup, il aura tendance à ne retenir que la possibilité d’une infection.

Et puis, comme on l’a vu plus haut, il y a souvent présence de bactéries quand il y a des calculs rénaux. Donc, si le docteur fait un test avec une bandelette détectant la présence de bactéries, il va en trouver. Et très souvent, il ne va pas réfléchir plus que ça et il va dire que c’est une infection.

Tout ce qui a été dit plus haut se vérifie à travers cette information sur le moyen de détecter les cystites (trouvée ici  ; service d’urologie de l’hôpital Henri Mondor) :

« Comment établir le diagnostic de cystite récidivante?

L’élément essentiel du diagnostic est l’examen des urines de milieu de jet.

Contrairement à un premier épisode de cystite simple où une bandelette urinaire est suffisante, la clef du diagnostic est l’examen cytobactériologique des urines. En effet, la récidive peut être liée à la résistance aux antibiotiques prescrits à titre empirique.« 

Donc voilà. Quand il s’agit d’un premier épisode de cystite, une simple bandelette urinaire est suffisante. En fait, comme c’est très fréquent et que ce n’est pas bien grave, les médecins ne se prennent pas la tête. Comme ils voient d’autres cas bien plus graves, c’est traité un petit peu par-dessus la jambe. C’est presque du domaine du rhume pour eux. Donc, éventuellement une bandelette, suivi d’un petit diagnostic rapide, et surtout, des antibiotiques, et c’est bon. Et c’est si ça revient vraiment régulièrement qu’on se met à faire éventuellement des examens plus approfondis.

Donc, il faut voir l’esprit dans lequel ils sont. Ce n’est clairement pas un esprit super concerné. Et comme des bactéries, il y en a fréquemment en cas de calcul, ça n’est pas difficile du tout d’en trouver. Pas 100 % du temps, mais peut-être au moins entre 40 et 70 % du temps. Donc déjà à cause de ça, naturellement, ils vont plutôt s’orienter vers un diagnostic de cystite. Et comme ils auront donné des antibiotiques et que le calcul sera très souvent parti spontanément, même s’il n’y a pas de bactéries de trouvées, le médecin pensera quand même qu’il s’agissait d’une cystite. Et même s’il ne comprend pas trop de quoi il retournait, vu qu’il ne considère pas le problème comme grave, il ne se prendra pas la tête et il ne cherchera pas particulièrement à comprendre quel était le problème. Dans la mesure où ça sera fini, il ne se souciera pas de résoudre l’énigme. Surtout qu’un médecin a maximum 15 mn de temps à consacrer à un malade. Donc, avec aussi peu de temps, il va à l’essentiel. Les analyses approfondies, c’est seulement si le patient a vraiment un problème grave.

Et puis, comme on va le voir plus bas, c’est cyclique chez les femmes à cause de la pilule ou des traitements hormonaux substitutifs. Ces médicaments calment la douleur quand leur concentration dans le sang est suffisamment élevée. Donc, si ça va et ça vient, le médecin va plutôt penser à autre chose qu’à un calcul. Pour lui, si c’était un calcul, le problème serait permanent.

Même chose pour les antibiotiques. Déjà, comme on l’a vu plus haut, le hasard peut faire que le calcul est déjà parti quand la personne prend des antibiotiques. Ou alors, ça part à ce moment-là (soit parce que ça serait parti de toute façon, soit parce que c’est aidé par l’effet anti-inflammatoire de l’antibiotique). Donc, la coïncidence des deux évènements va faire que le médecin va privilégier l’hypothèse de l’infection. Mais dans le cas où le caillou ne part pas durant la prise de l’antibiotique, vu que celui-ci a une action anti-inflammatoire et que ça calme la douleur, il va quand même y avoir une diminution ou une disparition de la douleur. Et du coup, le médecin va là aussi privilégier l’hypothèse de l’infection. Il va se dire que puisque l’antibiotique a un effet positif sur la douleur, c’est bien que le problème est bactérien.

Et même, si la femme ayant des cystites a mal aux reins, le médecin peut quand même privilégier l’hypothèse de l’infection (ici) :

« Peut-être je ne sais pas en tout cas des fois j’ai mal aux reins…le médecin m’avait dit que le microbe était remonté aux reins, ça m’inquiète vraiment…« 

Normalement, le médecin devrait clairement se dire que le problème vient d’un calcul. Le mal de rein est un symptôme vraiment net de calcul. Mais non, il peut tout à faire dire que c’est simplement que le microbe est remonté aux reins. Donc, pour obtenir un diagnostic de calcul, c’est loin d’être évident. Si le médecin est parti sur une hypothèse d’infection, il n’y a pas grand-chose qui peut l’en faire démordre.

Bref, beaucoup de choses vont amener le médecin à s’orienter vers un diagnostic d’infection plutôt que de calcul rénal.

Enfin, certains médecins ne sont peut-être pas trop pressés de trouver la solution. Parce que s’ils ne résolvent pas le problème, les personnes touchées vont revenir très souvent chez eux.

Donc, le calcul n’est pas détecté parce que le médecin ne le cherche pas. Et quand il le cherche, il est déjà parti, ou va partir incessamment sous peu.

Il semble aussi que chez les femmes, il soit plus difficile de détecter la présence d’un calcul quand il se trouve au milieu de l’urètre.

Enfin, même si le médecin change d’avis et se met dire qu’il s’agit finalement d’un calcul, il peut le faire sans se contredire. En effet, sur medisite, on trouve ça (concernant l’origine des calculs) :

« On retrouve aussi les infections urinaires chroniques ou à répétition d’origine bactérienne, et l’hypertension, qui favoriseraient leur formation.« 

Donc, le médecin peut dire que les calculs viennent des infections urinaires. Et ce d’autant plus si c’est récidivant. Du coup, le médecin peut partir sur un diagnostic complètement bidon d’infection, et revenir sur un diagnostic juste de calcul rénal sans se contredire. Quoi qu’il arrive, il ne s’est jamais trompé.

 

Pourquoi les hommes sont plus touchés que les femmes par les calculs ?

 

Puisque les femmes prennent la pilule et des traitements THS en masse, elles devraient avoir beaucoup plus souvent des problèmes de calculs que les hommes. Pourtant, les hommes sont 2 à 3 fois plus touchés par les calculs que les femmes.

C’est ce qu’on trouve sur medisite, (sur les calculs urinaires) :

« C’est une maladie fréquente puisque 2 à 3% de la population française est concernée, son début se situant généralement entre 30 et 50 ans. L’homme serait deux fois plus touché que la femme.« 

Donc, ça ne colle pas avec ma théorie.

Seulement, comme on l’a vu, les calculs sont considérés la plupart du temps comme des infections urinaires ou plus rarement comme des blennorragies. Donc, chez les femmes, on va souvent considérer qu’il s’agit de cystites. Et ça ne sera donc pas comptabilisé comme des calculs.

Et les femmes font beaucoup plus de cystites que les hommes. Du coup, les choses redeviennent logiques.

C’est ce qu’on peut lire ici : « entre 20 et 50 ans, les cystites sont 50 fois plus fréquentes chez la femme que chez l’homme« .

Et le fait que ce soit entre 20 et 50 ans correspond parfaitement à la période où les femmes prennent la pilule ou des traitements hormonaux substitutifs.

 

Pourquoi les antibiotiques font passer la douleur, et pourquoi chez les femmes, les cystites peuvent aller et venir ?

 

Le fait que la douleur diminue ou même disparait lors de la prise d’antibiotiques laisse à penser qu’il s’agit bien d’infections bactériennes. Ça parait logique. Mais en réalité, s’ils calment la douleur, c’est tout simplement parce qu’ils ont un effet anti-inflammatoire. Ça n’a rien à voir avec le fait de détruire les bactéries. C’est la dilatation des veines autour du caillou qui provoque la douleur. En effet, ensuite, la zone s’enflamme, des bactéries s’accumulent et émettent des sécrétions acides qui vont irriter les parois. Comme pour un bouton d’acné en fait. Or, comme les antibiotiques augmentent le taux de cortisol, ça entraine une constriction des veines. Et du coup, les veines étant dégonflées, la douleur diminue ou disparait.

Peut-être que ça aide dans une certaine mesure à l’évacuation du caillou. En effet, la dilatation des veines doit provoquer dans un certain nombre de cas un blocage de celui-ci. En les faisant se resserrer, le caillou peut passer, et le problème disparait définitivement.

Bien sûr, tout ça est valable aussi pour les saignements. En faisant se dégonfler les veines autour du caillou, le saignement diminue ou même disparait.

Bien sûr, il y a plein de cas où le caillou aurait été évacué de toute manière. Donc, dans de très nombreux cas, c’est tout simplement un hasard si le problème est résolu. Mais comme le docteur n’a pas conscience de ça, la disparition de la douleur sera mise sur le compte de l’antibiotique et de son action sur les bactéries.

Il est vrai que chez les femmes, il y a le cas des cystites. De nombreuse femmes voient leur cystite aller et venir, parfois pendant plusieurs mois de suite, et ça, sans avoir encore pris de traitement antibiotique ou autre. En fait, c’est la pilule ou les traitements hormonaux substitutifs qui jouent alors le rôle des antibiotiques. Comme eux aussi augmentent le taux de cortisol, eux aussi font se resserrer les veines et donc diminuent la douleur ou même la font disparaitre. Et c’est le fait que les femmes arrêtent de prendre la pilule pendant 7 jours qui explique le coté cyclique de la douleur. Durant les 7 jours d’arrêt, le taux de cortisol redescend, les veines se dilatent à nouveau autour du caillou, et la douleur revient. Et la douleur reste le temps que le taux de cortisol remonte suffisamment, c’est-à-dire au moins 7 jours après le début de la reprise. Du coup, la douleur va être présente pendant environ 15 jours, puis diminuer ou disparaitre pendant 15 jours.

Bref, dans les cas où la douleur revient plusieurs mois de suite, il s’agit simplement du même calcul qui ne s’est pas encore évacué. Et si la douleur disparait régulièrement, c’est parce que la pilule permet de limiter l’inflammation et le gonflement des parois du conduit urinaire à l’endroit où se trouve le calcul.

Il faut voir aussi que le diagnostic de cystite est large et recouvre d’autres problèmes que les calculs, ou d’autres symptômes que la douleur lors de la miction. D’où sa fréquence. Par exemple, il y a des cas qui sont considérés comme des infections urinaires, alors qu’il n’y a pas de douleur. La personne a juste des difficultés à uriner. Il y a aussi des cas où la personne a en fait des symptômes d’irritation de l’entrée du vagin, donc des cas appartenant au premier type de MST étudié dans cet article.

 

Cause de la présence des calculs

 

Les calculs sont provoqués en grande partie par l’acidité sanguine. Comme le sang est trop acide, il réagit avec les éléments du corps ayant un pH basique. Ces éléments sont les os, les cartilages et le calcium apporté par l’alimentation. Les os et les cartilages sont constitués essentiellement de calcium. Du coup, le calcium prélevé sur les os et les cartilages se retrouve en excès dans le sang. Et il se retrouve aussi en excès dans les urines. Et là, il finit par précipiter et par former de l’oxalate de calcium, c’est-à-dire des calculs ou autrement dit, des cailloux.

Si par ailleurs, l’urine est acide, c’est apparemment suffisant pour provoquer la formation de cristaux. C’est la raison pour laquelle on donne de l’oxalate de sodium aux patients souffrant de calculs.

Et cette acidité du sang ou de l’urine est causée par un excès d’éléments acidifiants dans le sang. Problème qui est causé par une alimentation trop riche en protéines et autres aliments acidifiants, mais aussi par un taux de cortisol élevé ou une prise d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires.

Un taux de cortisol important entraine une concentration plus élevée du sang (à cause de la vasoconstriction). Donc, la concentration du sang en protéines et autres produits acides devient plus importante, et le sang est alors plus acide. Les antibiotiques en plus d’augmenter le taux de cortisol, désagrègent les cellules et augmentent la quantité de protéines en suspension dans le sang, ce qui fait augmenter particulièrement fortement l’acidité de ce dernier. Donc les antibiotiques et autres médicaments du même genre (chimiothérapies) sont potentiellement des sources importantes de problèmes de calculs. Heureusement, comme on les utilise pendant un temps généralement court, le problème reste limité. Les anti-inflammatoires sont la même chose que les antibiotiques, mais, à cause de leur con centration en produit actif, ils sont à la frontières entre la cortisone (qui a essentiellement un effet d’augmentation du taux de cortisol) et les antibiotiques. Donc, soit ils ne font qu’augmenter le taux de cortisol, soit ils désagrègent en plus les cellules. Alors, selon la quantité prise et leur puissance, ils augmenteront plus ou moins l’acidité du sang. Mais même si généralement les anti-inflammatoires sont moins puissants que les antibiotiques, le problème est qu’ils sont souvent pris pendant des mois où des années. Du coup, ils causent beaucoup plus de problèmes de calculs que ces derniers.

Il semble que les protéines posent problème aussi de façon directe, en se liant au calcium. Le rôle de liant qu’elles ont par ailleurs peut alors faciliter l’agrégation de particules de calcium entre elles, et accélérer la cristallisation du calcium.

Donc, quelqu’un qui prend de la cortisone pendant des années risque d’avoir des calculs. Les personnes ayant du diabète aussi (puisque c’est en réalité un problème d’excès de taux de cortisol. Voir l’article concernant le diabète sur le blog). C’est pour ça qu’il est reconnu que les diabétiques ont plus de risques de cystite.

Idem pour les femmes qui prennent la pilule ou un THS (traitement hormonale de substitution). C’est pour ça que les femmes font beaucoup plus de cystites que les hommes entre 20 et 50 ans.

Heureusement, les calculs seront la plupart du temps assez bénins. Ceci parce que la pilule et les THS ne sont pas assez puissants pour engendrer des gros problèmes de calcul (ou alors, sur un temps très long). Par ailleurs, les femmes surveillent leur alimentation. Donc, la plupart du temps, le calcul sera bénin. Et puis, les femmes ayant un conduit urinaire plus court que celui des hommes, elles verront le caillou partir plus vite.

On peut se demander également si les analogues d’opiacés ne favorisent pas les calculs. En effet, les opiacés engendrent une rétention urinaire (voir ici et ici). Ça peut laisser le temps aux calculs de se former. Parce que le temps joue. Si le calcium contenu dans l’urine est en telle quantité qu’il est prêt à cristalliser, le temps durant lequel l’urine reste dans la vessie devient important. Plus elle reste longtemps dans la vessie, et plus le calcium risque de cristalliser. Donc, si une personne a un terrain acide, ce qui entraine un excès de calcium dans l’urine, le fait de prendre des analogues d’opiacés (cigarette, alcool, somnifères, antidépresseurs, beta bloquants, etc…) peut favoriser la formation de calculs urinaires.

La chaleur, parce qu’elle fait augmenter la concentration sanguine (à cause de la sueur), augmente aussi la concentration de l’urine en acide urique. Du coup, ça aussi, ça peut participer à la formation de calculs. C’est peut-être pour ça qu’il y a plus de problèmes de calculs dans les pays chauds.

C’est pour ça que certains jeunes qui se droguent et qui font la fête peuvent avoir des problèmes de calculs. Ils consomment des analogues d’opiacés. En plus, en général, ils vont faire la fête en été, ou alors dans des boites surchauffées. Donc, ça entraine de la rétention urinaire et une augmentation de la concentration sanguine ; ce qui favorise la survenue d’un calcul. Seulement, parce qu’ils sont jeunes et qu’ils ont potentiellement beaucoup de relations sexuelles avec des inconnues, leur médecin va penser à une MST.

Du coup, logiquement, les femmes qui fument en plus de prendre la pilule doivent avoir plus de problème de cystites (donc en réalité de calculs). Et effectivement, après vérification, on trouve ça sur e-sante : « Le diabète et le tabagisme sont d’autres éléments favorisant les cystites récidivantes« .

 

Les cas d’infections urinaires mal diagnostiqués

 

Il y a aussi les infections urinaires qui sont en fait des mycoses. Problème qui concerne uniquement les femmes. Un certain nombre d’infections urinaires sont en fait des irritations des lèvres et pas des douleurs dans le conduit urinaire.

Mais même si ça ressemble plus à une mycose qu’autre chose, les docteurs vont souvent considérer ça comme le signe d’une infection urinaire. Comme ça sera présent au niveau de la sortie de l’urètre (ie. Le canal urinaire), ou pas très loin, les médecins penseront que c’est une extension de l’infection de l’urètre.

Et là encore, les antibiotiques ou la pilule, en asséchant la muqueuse, vont faire disparaitre l’irritation (d’où, là encore, le caractère souvent cyclique du problème).

 

3) Les autres symptômes

 

Je ne traiterai pas ici des symptômes secondaires et tertiaires de certaines de ces maladies : éruptions cutanées, atteintes cardio-vasculaires, nerveuses (céphalées), articulaires, aphasie, hémiplégie, démence (tous liés à la syphilis), conjonctivites (chlamydiose). J’évoquerais seulement rapidement le problème de la stérilité (chlamydiose, blennorragie), puisque ça touche les organes génitaux.

L’important, c’est de remettre en cause ce qui atteint directement les organes génitaux. Les autres symptômes, qui arrivent en plus soi-disant bien après le contact supposément infectieux, touchent d’autres zones, et n’ont donc pas de rapport clair, net et direct avec une maladie sexuelle. Ils peuvent être causés par n’importe quoi.

De toute façon, la description de ces symptômes date d’il y a très longtemps. En effet, dans la mesure où désormais, 99,99 % des cas sont traités aux antibiotiques et que ceux-ci sont considérés comme guérissant 100 % du temps ces maladies, les stades secondaires de ces maladies n’arrivent quasiment plus jamais. Parfois, il peut y avoir quelques cas. Mais c’est toujours à postériori qu’on va dire qu’il s’agit d’une complication par exemple d’une chlamydiose ou d’une blennorragie. Et au passage, concernant ces deux maladies, ça sera bien pratique pour expliquer la stérilité de telle ou telle femme. Mais on n’aura jamais de cas où la personne aura été diagnostiquée comme ayant une chlamydiose ou une blennorragie au stade primaire, qui n’aura pas été traitée ou dont le traitement aura échoué, et qui ensuite deviendra stérile. Donc, toutes les théories et « informations » sur le sujet ont été inventées au 19ème siècle et au début du 20ème, à l’époque de la grande hystérie sur les maladies contagieuses. Elles n’ont aucune valeur. Des données récentes sur le sujet, il ne doit quasiment pas y en avoir. Ou alors, elles viennent des pays pauvres. Et on sait que ces pays sont idéaux pour inventer n’importe quoi. Et pour les rares informations qui viennent des pays riches, elles sont obtenues à postériori et n’ont donc là non plus aucune valeur.

 

Conclusion :

 

Donc voilà. Il n’y a pas de MST ou d’infections urinaires. Il n’y a que des problèmes d’irritation, de conditions de développement des champignons, ou de calculs. Et c’est normal. Il s’agit de demi-muqueuses ou de muqueuses, donc des endroits assez fragiles. Ce sont souvent des endroits clos. Et il y a souvent de l’humidité et des déchets qui sont présents. Et dans le conduit urinaire, à cause du mode de vie moderne (alimentation, prise de médicaments et de substances chimiques diverses), il y a parfois des calculs. Donc, c’est normal qu’il y ait fréquemment des problèmes à ces endroits-là.

 

PS :

Au passage, du point de vue de l’orthodoxie médicale, on peut se demander comment ça se fait que des femmes aient des cystites à répétition. Ça veut dire que leur système immunitaire ne fonctionne pas bien, puisque c’est ça, essentiellement, qui explique les différences entre les individus concernant les infections. Donc, vu la fréquence du problème, elles devraient développer d’autres maladies. Leur système immunitaire devrait être vraiment en berne. Mais non, elles ne développent que cette maladie, mais à répétition. Donc, c’est complètement illogique. Si elles avaient un système immunitaire parfaitement sain, elles ne devraient pas développer les maladies en question à répétition.

 

PS2 :

Il est dit ici qu’il peut y avoir présence de bactéries sans infection lors d’une cystite.

« Néanmoins, la présence de bactéries ne signifie pas forcément infection. En effet, des germes peuvent être présents dans les voies urinaires, sans qu’il y ait une agression vis-à-vis des tissus. Dans ces cas, le sujet est asymptomatique. Pour décrire cette situation, actuellement on parle de colonisation ; le terme « bactériurie asymptomatique » a été récemment abandonné.« 

Ça veut dire que dans cette histoire, la théorie microbienne ne tient pas. Si on peut trouver des bactéries alors qu’il n’y a pas de signes cliniques d’une infection, il n’y a pas de raison que les bactéries soient la cause du problème. Surtout qu’on ne peut même pas invoquer l’idée d’une baisse du système immunitaire pour justifier l’infection quand il y en a. En effet, elles sont souvent tellement fréquentes, et ça chez des jeunes filles en parfaite santé et forme par ailleurs, qu’il est impossible que l’infection vienne d’une faiblesse du système immunitaire. Donc, si les bactéries sont souvent déjà présentes sans poser de problème, et vu qu’il n’y a pas de raison que ce soit la faiblesse du système immunitaire qui soit l’élément déclenchant, ça veut dire qu’elles ne sont pas la cause du problème.

Et ça veut surtout dire qu’une fois que la personne est considérée comme ayant des cystites récidivantes, on peut entretenir le diagnostic de façon artificielle simplement en utilisant des bandelettes détectant la présence de bactéries. Comme apparemment, on trouve assez facilement des bactéries, même sans infection, on pourra en trouver souvent, et on pourra ainsi faire du patient un bon client. Donc, parfois, le patient sera considéré comme ayant des cystites récidivantes, alors qu’en fait, il n’a eu des symptômes physiques qu’une ou deux fois.

 

Ajout 26 avril 2014 :

un élément auquel je n’avais pas fait attention lors de l’écriture de cet article est l’existence de calculs prostatiques. Or, ceux-ci pourraient un peu mieux expliquer une des caractéristiques des MST chez les hommes : les écoulements urinaires.

La prostate est placée sur le chemin de l’urine entre la vessie et la verge. Donc, si des calculs se forment, ils peuvent aller se coincer dans le bout du canal urinaire qui passe dans la prostate. Ils peuvent alors provoquer une inflammation de cette dernière, et donc entrainer un écoulement de liquide séminal (celui qui est dans la prostate). Celui-ci va donc couler à travers la verge et donner l’impression qu’il y a quelque chose de fortement purulent quelque part. Ce qui va accréditer l’idée d’une MST.

Il est possible aussi que parfois le calcul soit inséré dans le conduit prostatique et que, là-aussi, il y ait écoulement de liquide séminal.

Apparemment, la prostate peut produire elle-même des calculs. C’est ce qu’on peut lire ici :

« D’un point de vue chimique, les calculs prostatiques sont composés habituellement de phosphates de calcium et formés soit par simple précipitation des sécrétions prostatiques, soit par calcification secondaire des corpora amylacea.« 

Donc, les calcules ne viendraient pas forcément uniquement des reins.

Cela dit, je pense que la formation venant uniquement de la prostate n’est pas forcément le cas le plus fréquent. A mon avis, généralement, le problème viendra d’un calcul urinaire situé au niveau de la prostate. Ensuite, il est possible qu’il y ait importation de morceaux de calculs urinaires venant du conduit urinaire dans le conduit prostatique, et que ceux-ci grossissent ensuite par apport de matériel venant de la prostate. Mais ils peuvent éventuellement être déjà suffisamment gros pour poser problème. Cela dit, il doit être possible aussi que la prostate en forme d’elle-même, ainsi que le dit le document cité. C’est à voir.

Ces calculs prostatiques pourraient aussi expliquer le fait que parfois les écoulements ont une odeur désagréable. C’est aussi une des caractéristiques éventuelles des prostatites. Ce qui doit se passer, c’est que la stagnation du liquide séminal ajouté à l’apport des cellules mortes (liée à l’inflammation) doit entrainer le développement de champignons. L’ensemble peut entrainer alors la formation d’odeurs.

 

2 réflexions sur « Les vraies causes des MST »

  1. Bonjour,
    J’ai lu avec attention ce qui concerne les cystites. J’ai eu il y a une quinzaine d’années (en plein été, chaleur, peut-être pas assez bu) une pyélonéphrite (une infection bactérienne des voies hautes, dixit le discours officiel). J’ai eu soudainement très mal un samedi soir (coup de poignard dans le dos) + forte fièvre près de 40°C. Aux urgences de l’hosto local, on m’a juste mis sous perf, pas de possibilité d’examens avant le mardi!!! Du coup, je suis partie le dimanche matin signant une décharge en me faisant engueuler et culpabiliser par le médecin lors de sa visite de routine. Un antibio (à large spectre) prescrit par un généraliste de garde a a priori solutionné le pb. Ma généraliste m’a dit alors que j’aurais pu perdre le rein.

    Du coup, pour ma grossesse deux ans plus tard, on a surveillé mensuellement mon taux d’E coli dans les urines et hop, diagnostic de cystites asymptômatiques récidivantes. J’ai donc passé ma grossesse sous antibio!!!
    A la lecture du texte, je pense que la pyélo était peut-être provoquée par un calcul rénal et les cystites sans symptômes étaient imaginaires mais lucratives pour le labo, le médecin, le pharmacien…
    Depuis jamais eu de cystites avec symptômes et j’évite les investigations inutiles du genre ‘qui cherche trouve’.

    Je suis très intéressée par une explication non orthodoxe de l’herpès labial!!!

    Merci pour ces explications et éclairages toujours pleins de bon sens!

  2. Merci, ça fait toujours plaisir d’avoir des commentaires intelligents.

    Effectivement, concernant vos épisodes de « cystite », c’est ce qu’on peut penser à la vue de vos symptômes.

    Sinon, pour l’herpès labial, j’avais analysé rapidement la chose il y a longtemps. Donc, ça vaut ce que ça vaut.

    Je pense qu’en fait, c’est lié au type de peau. Ça doit arriver plutôt sur des peaux sèches et normales. Il doit s’agir d’une inflammation locale de la peau. Et alors que chez quelqu’un ayant la peau grasse, ça aboutirait à un bouton d’acné, chez des gens ayant une peau sèche ou normale, ça aboutit plutôt à une rougeur, une ulcération ou un petit bouton différent d’un bouton d’acné. Un peu comme pour l’eczéma ; ceux qui ont une peau sèche ou normale vont avoir plutôt des plaques rouges d’eczéma, ceux qui ont une peau grasse vont plutôt avoir des boutons.

    Ensuite, soit c’est lié à l’alimentation. Des aliments irritants peuvent enflammer directement la zone (sel, viennoiseries, chips, gâteaux d’apéritif, gâteaux secs, cakes, etc…). Ou alors un excès de protéines et de sucre peuvent indirectement provoquer le problème.

    Ou alors, c’est lié au Soleil (qui là aussi irrite directement la zone).

    Ou encore, c’est lié à l’état général. Un peu comme pour ceux qui ont des problèmes d’acné. La fatigue ou le stress peut causer le problème. Une baisse du taux de cortisol aussi.

    Mais bien sur, chez certains chez qui c’est étendu, ça peut venir d’une prise d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires.

    Donc, on est face, je pense, à un phénomène un peu de type acné, mais sur des peaux sèches et normales, qui donc, réagissent différemment.

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