La vraie cause de l’athérosclérose au niveau des membres : le taux de cortisol

J’ai déjà traité ce sujet dans mes diverses analyses sur le taux de cortisol. Mais je vais en reparler ici. Les gens souffrant de ce problème et faisant des recherches sur le net trouveront plus facilement un article parlant spécifiquement de ce sujet. Ca aura plus de visibilité.

Qu’est ce que l’athérosclérose ? C’est le fait que les veines rétrécissent, puis, éventuellement, se bouchent. Ce problème peut apparaitre partout dans le corps. Mais la cause est différente entre l’athérosclérose qui touche le tronc et celle qui touche les membres. Par ailleurs, au niveau des jambes, ça peut dégénérer jusqu’à la gangrène et exiger une amputation.

Apparemment, la médecine officielle ne propose pas d’explication à l’athérosclérose qui touche les membres. Elle voit bien que c’est associé à l’hypertension ou au diabète. Mais quand à comprendre pourquoi, à la base, une telle chose apparait, c’est l’encéphalogramme plat (elle ne comprend déjà pas la cause de l’hypertension : voir ici).

La réalité, c’est que l’athérosclérose est entièrement causée par un taux élevé de cortisol. Ca a à voir avec la façon dont le corps gère certains types de stress.

Même si j’en ai déjà pas mal parlé, je vais rappeler rapidement les principes concernant la problématique du taux de cortisol, pour ceux qui découvriraient le problème.

Le corps possède apparemment un mécanisme permettant de gérer plusieurs types de stress : stress hydrique, stress d’effort, stress psychologique, stress d’empoisonnement chimique ou de trop grandes concentrations de certains aliments. Par exemple, pour le stress hydrique, il est bien sur essentiel que les organes vitaux soient préservés. Alors qu’on peut défavoriser pendant quelque temps les bras et les jambes, qui ne sont pas vitaux au fonctionnement de l’organisme. Donc, le corps utilise un mécanisme de sauvegarde qui va retenir l’eau là où se trouvent les organes vitaux, c’est-à-dire, dans le centre du corps et dans la tête. Par contre, les bras et les jambes vont moins retenir l’eau. Pour se faire, un mécanisme de vasoconstriction des veines va se mettre en place dans les membres, tandis qu’on peut imaginer que dans le tronc, il va plutôt y avoir vasodilatation. La même chose va se passer, mais pour des raisons différentes, en cas de stress d’effort. Le fait d’avoir une bonne irrigation du centre du corps va permettre au cœur de pomper plus de sang à chaque battement, ce qui va permettre au corps de réaliser un effort violent et court, ou un effort peu intense, mais prolongé. Le stress psychologique est apparemment une réaction qui est dérivée de celle engendrée lors de l’effort physique. Le corps ne sait pas différencier les deux, et du coup, il réagit pareil que lors du stress physique. Le stress face à des poisons chimiques doit permettre de noyer le poison dans une plus grande quantité d’eau que d’habitude.

Ce mécanisme est apparemment contrôlé par le cortisol. L’hormone est émise pendant un des différents types de stress et déclenche ce mécanisme.

Donc, en cas d’un de ces stress, il y a vasoconstriction des veines des membres (jambes et bras). En général, ça va être de courte durée. Du coup, ça ne pose pas de problème. Mais il va y avoir des situations qui vont conduire à une émission de cortisol pendant de longues périodes. Par exemple, le fait d’avoir une alimentation trop abondante et riche va avoir tendance à provoquer ce mécanisme. Et au fur et à mesure des années, les veines des membres, qui vont être trop souvent en état de constriction, vont avoir tendance à rétrécir de diamètre.

Mais c’est surtout l’absorption de médicaments qui va causer le plus de problèmes. Il y a plein de traitements pris sur plusieurs années qui vont augmenter fortement le taux de cortisol et enclencher ce mécanisme (par exemple les traitements anti-inflammatoires). Le problème, c’est que là, le taux de cortisol va non seulement être très haut, mais en plus, il va l’être en permanence. Donc, les veines vont subir non seulement une vasoconstriction sévère, mais en plus, elle va être permanente. Sur plusieurs années, il est évident qu’à force d’être en état de constriction, les veines vont finir par se boucher.

Ca va essentiellement toucher les jambes parce qu’une personne qui a un taux élevé de cortisol depuis pas mal de temps ne va plus avoir de force du tout dans les membres. Du coup, cette personne va rester assise la plupart du temps, et la situation assise à tendance à ralentir la circulation du sang.

En plus, le rétrécissement du diamètre des veines des jambes entraine le risque de création de caillots. La quantité de particules en suspension dans le sang va avoir tendance à augmenter, ce qui va augmenter le risque qu’elles coagulent et bouchent la veine.

C’est à cause du blocage des veines qu’il y a risque de gangrène. Si plusieurs veines se bouchent, certaines zones ne vont plus être irriguées du tout en sang, et la gangrène va commencer à se développer.

C’est aussi pour ça qu’il y a des phénomènes de fourmillements ou de perte de sensibilité dans doigts de pieds, les pieds ou même les mollets. Ces parties de la jambe n’étant plus assez alimentées en sang, les nerfs sensitifs vont fonctionner de moins en moins bien.

Par ailleurs, il va y avoir même vasoconstriction des veines du tronc. Ceci, parce qu’il semble que l’abondance d’eau va avec une accumulation de graisses. Or, la graisse a tendance à s’accumuler sous les parois des veines, ce qui, au bout d’un moment, crée un rétrécissement de celles-ci. Mais, tant que la personne va avoir un taux de cortisol élevé, ça ne va pas avoir de conséquences, parce que les veines du centre du corps seront par ailleurs en état de vasodilatation. Les deux effets contraires vont entrainer que les veines vont garder un diamètre normal. Evidemment, si la personne se trouve en situation de faible taux de cortisol, là, il va y avoir doublement vasoconstriction : à cause de la graisse accumulée, et à cause du faible taux de cortisol. Donc, la personne va être dans un état de faiblesse extrême (forte hypotension), voir, va risquer de mourir d’arrêt cardiaque (voir article sur la crise cardiaque et le taux de cortisol).

Exemple :

J’ai dans mon entourage une personne d’une soixantaine d’années qui depuis 2 ou 3 ans, prend des médicaments qui augmentent énormément son taux de cortisol vu qu’il a pris beaucoup de poids et a le visage bouffi. Comme ses bras et ses jambes sont sous alimentés en eau, il marche peu. Non pas qu’il ne se sente pas en forme, mais ses membres se fatiguent très rapidement. Comme on pouvait s’y attendre, récemment, un scanner a montré que de nombreuses veines de ses jambes étaient bouchées. Il a du subir une intervention chirurgicale (pose de stents) pour lui déboucher ses veines. Une intervention a réussi sur une de ses jambes, mais l’autre était trop bouchée pour qu’il y ait des chances raisonnables de réussite. Donc, on peut fortement craindre qu’à terme, il perde carrément cette jambe. On notera que le jour même de l’intervention, l’amélioration sur la jambe où l’intervention avait été faite était impressionnante. Il pouvait marcher sans problème avec cette jambe là (et avec une canne pour l’autre jambe). Eh oui, c’est sur que quand les chairs sont irriguées correctement, d’un seul coup tout marche mieux.

PS :

Au passage, on voit bien que la gangrène n’a rien à voir avec un problème de bactéries pathogènes, puisqu’une fois la partie atteinte coupée, les parties saines (bien irriguées) ne se gangrènent pas. Pourtant, avec une telle réserve de bactéries, l’amputation ne devrait pas pouvoir empêcher leur dissémination. Parce que là, ce ne sont pas quelques dizaines ou centaines de bactéries qui se mettent à circuler dans le corps, comme ça peut se passer au début d’une infection d’origine externe, mais des millions des bactéries. Ca montre bien que le problème est entièrement lié au terrain. Et même à des conditions complètement locales de ce terrain.

Ensuite, que les toxines désagrégeantes émises par les bactéries puissent détruire les chaires de proche en proche et propager ainsi la gangrène petit à petit, c’est possible. Mais il s’agit d’un autre problème. A la base, même plusieurs millions de bactéries ne peuvent pas propager le problème dans les autres parties du corps.

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