Le système immunitaire n’existe pas

Ce n’est pas une idée que j’ai trouvée moi-même. En fait, ça vient d’un petit bout de texte trouvé sur un site qui n’avait rien de plus sur le sujet. Vu que j’étais en train de remettre en cause les microbes pathogènes, malgré la très faible longueur du texte, et donc le peu de détails, j’ai tout de suite pensé que l’auteur du texte avait vu juste. Je pense qu’avec la remise en cause des virus et bactéries pathogènes, j’aurais fini par venir à cette idée. Mais ça m’aurait probablement pris plus de temps. Et encore plus de temps pour comprendre ce qu’est vraiment le « système immunitaire ».

En fait, la remise en cause de l’existence du système immunitaire (tel qu’il est conçu par l’orthodoxie) est normale, à partir du moment où on remet en cause l’existence des virus et bactéries pathogènes.

Si les virus et bactéries pathogènes n’existent pas, il n’y a plus aucune raison pour qu’un système immunitaire existe (d’ailleurs, le concept du système immunitaire a été conçu a peu près en même temps que le concept des maladies transmissibles). En effet, dans ce cas, il n’y a plus rien d’autre qui rentre dans le corps que : de l’air, de l’eau et de la nourriture. Trois éléments qui sont parfaitement acceptés par le corps, qui font partie de son fonctionnement normal. Pourquoi le corps irait-il mettre en place un système immunitaire très compliqué alors qu’il n’y a aucun organisme vivant pathogène qui serait susceptible de pénétrer dans le corps, puis de l’attaquer ? Ce serait absurde.

A la rigueur, le corps pourrait mettre en place un système de défense contre les poisons. Mais on s’aperçoit que ce n’est pas le cas. Quand un poison est entré dans le système sanguin, le corps ne sait pas le contrer. Il y a bien un système de protection, mais c’est plutôt un système d’évitement du poison. Et ce système ce situe plutôt en amont. Le sens du goût nous permet de ne pas accepter les substances non comestibles. Et si malgré tout, on a avalé la substance en question, le système digestif possède souvent encore la capacité de la rejeter (par vomissement). Mais une fois que la substance est passée dans le système sanguin, le corps n’a plus beaucoup de capacité de défense. Donc, pour des dangers clairement identifiés, et qui, de plus, ne changent pas (contrairement aux virus et bactéries, qui peuvent muter), donc, qui sont plus facilement contrôlables, le corps ne possède pas de système de défense. Mais c’est normal, parce que normalement, les substances en question ne doivent pas atterrir dans l’organisme. Elles doivent être rejetées avant. Donc, il est normal que le corps ne sache pas traiter les poisons une fois que ceux-ci ont dépassé la barrière digestive.

Donc, ce n’est même pas que le corps a à faire face à un danger non changeant, c’est que normalement, il n’a à faire face à aucun danger (je parle ici de l’intérieur du corps). Et c’est confirmé par le fait que quand il y a un danger sous la forme d’un poison, on constate qu’il ne sait pas y faire face. Ce qui montre que le corps ne sait traiter que des problèmes usuels, des problèmes de fonctionnement normal du corps. Il se repose sur le fait que le poison va être refusé, ou alors, que le système digestif va le rejeter.

Si le corps n’a à faire face à aucun danger (normalement), alors, la seule chose qu’il doive gérer, c’est l’élimination de l’excès des substances naturelles introduites dans le corps, et l’élimination des déchets engendrés par le fonctionnement des cellules. Une tache connue et sans surprise, une tache simple et relativement mécanique.

Donc, ce qu’on désigne comme étant le système immunitaire est en réalité un simple système d’égout amélioré (c’est grâce à l’article en anglais dont je parlais au début, que j’ai appris ça).

Le système lymphatique est le réseau d’égouts. Et les globules blancs sont des particules qui vont servir à coller les particules plus petites. Ceci se fera en partie dans les ganglions lymphatiques. Qui sont comme des filtres ou les particules venant du liquide interstitiel vont être piégées par les globules blancs. Ensuite, ces particules seront recyclées dans le corps, ou éliminées ; et ceci, par des organes comme le foie ou les reins.

Il n’y a donc pas de système ultra sophistiqué de reconnaissance des différentes particules (dénommées antigènes dans la littérature officielle, c’est à dire, en gros, les bactéries, les virus, les protéines, etc…), de système clef/serrure hyper spécifique entre l’antigène et l’anticorps, de base de données hallucinante de tous les antigènes rencontrés, d’adaptation permanente entre des microbes pouvant muter et le système immunitaire. Tout ça, c’est bidon.

Dans cette vision des choses, on remplace un système hyper sophistiqué, à la limite du surnaturel, qui doit faire face en permanence à un environnement changeant et très compliqué, par un système simple, presque mécanique, qui doit faire face habituellement à des situations connues et changeant relativement peu.

C’est un système tout à fait adapté à un environnement assez stable. Et c’est bien ce qu’est l’environnement en question (en ce qui concerne les éléments qui entrent dans le corps). Comme déjà dit, ce qui entre dans le corps, c’est de l’air, de l’eau et de la nourriture. L’air est à peu près toujours le même. L’eau idem. La nourriture comestible est connue. Donc, le corps a à faire face à un environnement qui reste à peu près identique au cours des années.

Bien sur, il y a d’autres éléments que les microbes pathogènes qui sont mis en avant pour prouver l’existence du système immunitaire. En gros, il y en a deux d’apparemment convaincants : les « maladies du système immunitaire », et le problème du rejet des greffes. Je traiterai de ces deux problèmes dans un autre article. Je ne mets pas les maladies auto-immunes dans cette catégorie. Vu que je considère qu’on peut sans problème en attribuer la responsabilité à d’autres causes.

16 réflexions sur « Le système immunitaire n’existe pas »

  1. Il me semble juste de dire que l’organisme peut se rétablir de 2 façons.
    La première est l’élimination des déchets et la deuxième la reconstruction/réparation cellulaire. Ces 2 processus sont concomitants.

    Je penses qu’on ne peut pas dire que l’organisme soit uniquement un éboueur car on ne prendrait pas en compte sa capacité à reconstruire et à réparer ces cellules.

    Une fois j’ai vu le témoignage d’un éleveur de serpent qui se faisait régulièrement des petites injections de venin pour s’immuniser du poison si il devait subir une morsure. Et un jour un serpent très venimeux la mordu, il en est sortie indemne alors que la dose de poison qu’il a reçu aurait dû être mortel.
    Comment interpréter cela si il n y a finalement pas d’immunité ?

  2. Je ne limite pas la réaction du corps à l’élimination des déchets. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Le corps a aussi la capacité de s’autoréparer. C’est une théorie que je défends depuis longtemps.

    D’ailleurs, j’applique ce principe à moi-même régulièrement. Les quelques fois où j’ai un problème de santé, je ne prends aucun médicament et je laisse mon corps gérer le problème. Et je réfléchis bien sûr à ce qui a bien pu provoquer l’arrivée du problème. Donc, éventuellement, en plus d’attendre, j’adapte mon alimentation si j’ai un doute sur la nocivité d’un aliment, ou je modifie d’autres choses (positions, mouvements, pratiques, etc…).

    Mais je pense que la capacité du corps à s’autoréparer n’a rien à voir avec un supposé système immunitaire.

    Concernant l’éleveur de serpent, c’est de la mithridatisation. Ça n’a rien à voir avec le système immunitaire. D’ailleurs, l’orthodoxie médicale reconnait que le système immunitaire ne sait pas gérer les empoisonnements.

    Ce qui se passe dans ce cas, c’est que le corps apprend à s’adapter au poison en recevant des doses quotidiennes. C’est le même principe que quelqu’un qui boit de l’alcool tous les jours depuis longtemps. Son corps peut désormais absorber des quantités d’alcool énormes sans que la personne ne tombe dans le coma. Alors qu’une personne qui n’en boit jamais pourrait éventuellement passer de vie à trépas avec les mêmes doses.

    Si la protection de l’éleveur de serpent venait du système immunitaire, alors, il suffirait d’avoir été en contact une fois avec le poison pour être immunisé pendant longtemps. Ça n’est pas ce qui s’est passé dans l’exemple en question. Et d’une façon général, l’orthodoxie médicale n’a jamais parlé de ça pour les poisons. Le gars s’est mithridatisé en prenant régulièrement des doses de poison comme quelqu’un qui boit de l’alcool régulièrement se mithridatise vis à vis de l’alcool. Et quand il a reçu une dose importante, son corps était capable de survivre.

    Cela dit, je pense qu’ici, il doit y avoir quelque-chose de plus que l’absorption de doses minimes de poison. Je n’en ai pas encore parlé sur le blog par manque de temps, mais suite à mes recherches sur les médicaments, je pense que la plupart des poisons émis par des plantes ou des animaux sont de deux ou trois types : anticoagulants, analogues d’opiacés, ou une combinaison des deux. C’est une hypothèse, mais ça me semble assez logique vu le peu de substances disponibles dans la pharmacopée en réalité.

    Du coup, si un venin de serpent est de type analogue d’opiacés, alors, ça veut dire que quelqu’un qui boit beaucoup d’alcool ou qui prend des drogues opiacés peut être assez peu affecté par la morsure. Il va peut-être développer un œdème au niveau de la zone d’injection, mais le reste du corps va être capable de gérer le poison. C’est peut-être ce qui s’est passé ici.

    Au passage, si j’avais raison sur la nature des venins, ça pourrait ouvrir la voie à des traitements peu chers et facilement disponibles. La cortisone pourrait être un bon candidat pour beaucoup de poisons, aussi bien contre ceux qui ont un effet de type opiacé que ceux qui ont un effet de type anticoagulant (en limitant les œdèmes). Des produits plus puissants que la cortisone, comme des amphétamines ou de l’adrénaline de synthèse, pourraient aussi être intéressants contre les analogues d’opiacés. C’est à voir.

    Ah ben tiens. Justement, en faisant une recherche sur les piqures de guêpes, j’apprends à l’instant que ce que font les médecins en cas de choc anaphylactique lié à une piqure de guêpe, c’est une piqure d’adrénaline. Voir ici :

    http://www.e-sante.fr/comment-reagir-en-cas-piqure-guepe/actualite/1246

    « Un traitement d’urgence à l’hôpital le plus proche s’impose alors, et une injection d’adrénaline sera pratiquée. »

  3. Tiens, en me renseignant plus, j’apprends que la médecine officielle propose comme traitement des piqures de guêpes :

    – Antihistaminiques
    – Corticoïdes
    – Bronchodilatateurs
    – Adrénaline

    Donc, ça va en partie dans le sens de ce que je dis (cortisone et adrénaline). Sauf que, comme d’habitude, l’orthodoxie médicale organise bien les choses pour les rendre foireuses. En préconisant d’utiliser des antihistaminiques, qui sont en réalité généralement (tous ?) des histaminiques (et donc des analogues d’opiacés), ainsi que des bronchodilatateurs qui sont des analogues d’opiacés aussi, ça renforce l’action du venin sur l’organisme et ça peut ainsi provoquer un choc anaphylactique. Et là, les médecins proposent enfin le bon traitement, à savoir une piqure d’un analogue d’anti-inflammatoire (ici l’adrénaline). Les gros malins.

    Par contre, pour d’autres venins, on en est toujours à l’utilisation de l’anti-venin apparemment. C’est le cas pour le venin de vipère.

    Et je découvre que pour ce concept de sérum anti-venin, là, l’orthodoxie fait appel à l’idée d’une réaction immunitaire. Sauf qu’elle n’y fait apparemment pas appel par ailleurs quand une personne se fait mordre. Sinon, comme je le disais plus haut, il suffirait de se faire inoculer une faible quantité de venin une fois pour être immunisé pour longtemps.

    La raison de cette illogisme, c’est que le concept d’anti-venin vient de la fin du 19ème siècle. A cette époque, le concept de sérum était très en vogue. C’est tombé assez largement en désuétude après. Mais dans certains domaines, on l’utilise encore. C’est le cas ici. Problème, ça introduit un illogisme. Mais bon, l’orthodoxie médicale n’est pas à ça près.

    L’idée de l’anti-venin, c’est donc d’injecter du poison à des animaux et de recueillir leur sang pour l’injecter à la personne mordue. Bien sûr, le sang n’est pas injecté tel quel. Il est raffiné.

    A mon avis, l’efficacité des anti-venins vient de trois causes possibles qui n’ont rien à voir avec celle défendue par la théorie officielle.

    1) L’animal réagit en produisant plus de cortisol. Ce cortisol se retrouve dans le liquide injecté à la personne mordue. Et du coup, ça limite les effets du venin en limitant la formation d’œdèmes (que le venin soit de type anticoagulant ou opiacé).

    2) Ou alors, il est possible qu’une partie du venin se retrouve dans le sérum et, s’il s’agit d’un anticoagulant, qu’il entraine un effet anti-inflammatoire qui va limiter l’action du venin chez la personne mordue.

    Ça parait contre-intuitif dit comme ça. Mais c’est le même principe que ce qui se passe quand on injecte de la cortisone chez quelqu’un qui a des problèmes de saignements et d’œdèmes à cause d’un produit anticoagulant. La vasoconstriction que la cortisone engendre augmente la concentration sanguine et limite la formation d’œdèmes (et elle la limite aussi par la vasoconstriction elle-même). Mais en fait, les deux produits sont de même nature (ce sont des analogues d’anti-inflammatoires), sauf qu’un des deux (le corticoïde) est moins puissant que l’autre (l’anticoagulant) et ne possède donc pas cet effet anticoagulant. Et de par ce fait, l’injecter va avoir un effet différent de l’anticoagulant. Ça va limiter certains effets de ce dernier sur le corps.

    3) Quand le venin a un effet de type anticoagulant, les protéines contenues dans le sérum viennent réagir avec l’anticoagulant, évitant ainsi que celui-ci ne réagisse avec l’organisme. S’il n’y avait qu’une injection, la quantité de protéines serait peut-être trop faible. Mais apparemment, on injecte l’anti-venin en continu pendant un certain temps.

    Le fait que les protéines de l’anti-venin réagissent avec le produit anticoagulant n’a rien à voir avec une réaction immunitaire. En fait, c’est comme introduire de la craie dans une canalisation qui serait attaquée par de l’acide pour que l’acide réagisse avec la craie plutôt qu’avec la canalisation. Ici, n’importe quelle protéines va réagir avec l’anticoagulant, sans aucune spécificité. Et ainsi, il va éviter que l’anticoagulant attaque les vaisseaux et provoque des saignements.

    Il va peut-être aussi augmenter la pression osmotique dans les vaisseaux sanguins et limiter la formation d’œdèmes.

    Le problème, c’est que du coup, l’anti-venin peut provoquer la formation de caillots si on l’administre alors que l’effet anticoagulant du venin a disparu. C’est à voir.

    Sinon, j’ai trouvé une autre raison possible au fait que le gars en question ne soit pas mort. Il se trouve que dans beaucoup de cas, la morsure d’un serpent venimeux n’est pas chargée de venin. On appelle ça une morsure blanche. Ça représente 50 % des morsures du serpent corail et 25 % de celles du crotale. Donc, il est possible que ce gars ait subi une morsure blanche. Ou il est possible aussi qu’il n’y ait eu qu’une quantité limitée de venin dans la morsure.

  4. Par quel fonctionnement le corps peut il s’autoréparer ? Comment appeler ou expliquer ce phénomène ?
    Si on prend l’exemple d’une plaie, le corps va naturellement la faire cicatriser et réparer les tissus endommagés.
    Mais la médecine va nous expliquer qu’il y a intervention du système immunitaire. C’est à dire une inflammation qui témoigne du nettoyage des globules blancs.

    Si l’on suppose qu’il n y a pas de système immunitaire, on suppose donc qu’il ne peut pas avoir d’infection bacterienne extérieure comme vous le soulignez.
    Mais pourtant il est courant de voir des plaies d’infecter. Si il n y a pas d’agression extérieur comment expliquer ce processus d’infection ?
    Vous dites aussi que les virus n’existent pas. Mais les bactéries semblent bien exister. Quel est leur rôle dans l’organisme si elles ne sont pas pathogènes ? Et pourquoi subissons nous des infections dites bacteriennes ?

    Pour le venin c’est vraiment très intéressant.
    Je ne connaissais pas ce phénomène de mithridatisation. Vous citez à juste titre le phénomène de l’alcoolisme. Et il est vrai que plus l’on consomme d’alcool (qui est un poison) et plus on lui devient résistant.
    Donc la version officielle pour l’anti venin est de dire qu’il génère des anticorps.
    Mais si votre théorie est juste il suffirait juste d’injecter un vasoconstricteur en cas de morsure ?

  5. Et pour en revenir aux bactéries.
    Que voulez-vous dire en cas de tumeur « des cellules qui passeraient sur une mode bactérien » ?

    Encore merci de prendre le temps de me répondre. Vos articles sont vraiment top ! Enfin un véritable blog sur la médecine alternative. Car forcément quand on comprend la théorie on comprends les méthodes pour se soigner.
    Vous avez dû étudier plusieurs années pour arriver à un tel niveau ?

    Cependant comme je suis très curieux et que j’aime comprendre.
    Je peux m’empêcher de penser qu’il peut sembler contradictoire d’utiliser la médecine pour contredire les arguments de la médecine.
    Il y a certainement des découvertes justes et des découvertes erronées.
    Ça me fait penser à l’opposition en Pasteur et Béchamp.

    La médecine est toujours sous le dogme pasteurien et vous seriez plutôt du côté de Bechamp qui lui aussi affirmait qu’il n y avait pas de système immunitaire.

  6. D’ailleurs je me souviens de la théorie de Béchamp sur les microzymas.
    Il disait que les microzymas construisent les cellules mais peuvent aussi les de construire en bactéries quand il y a un déséquilibre du terrain. Alors pourquoi je ne sais pas !

    C’est peut-être en rapport avec votre théorie ?

  7. – « Mais pourtant il est courant de voir des plaies d’infecter. Si il n y a pas d’agression extérieur comment expliquer ce processus d’infection ? »

    Les plaies s’infectent (dans le sens s’aggravent) parce que dans certains cas, il y a arrêt du flux sanguin ou lymphatique et que les cellules meurent. Comme les microbes prospèrent en mangeant les déchets cellulaires (ou autres), il y a multiplication des microbes.

    A priori, le concept d’infection semble convaincant. En effet, comme quand il y a plaie, il y a souvent des cellules mortes et donc une multiplication des bactéries, on a une bonne corrélation entre plaie et présence de bactérie. Donc, on peut se dire que ce sont les bactéries qui ont attaqué l’organisme. Sauf que comme les hygiénistes le disent, c’est la plaie qui engendre la multiplication des bactéries, et ce uniquement là où il y a déchets cellulaires. Ça n’est pas les bactéries qui en se multipliant aggravent la plaie comme le dit l’orthodoxie.

    Quand l’infection semble se propager dans les tissus à proximité, en réalité, c’est une impression erronée. C’est seulement que le flux sanguin a été arrêté sur une zone plus large que ce qui semblait au début et que ces tissus sont en train de mourir également. Ça n’est pas les bactéries qui colonisent petit à petit l’organisme entier.

    D’ailleurs, c’est visible avec les cas de gangrène. Il semble que la plupart du temps, la gangrène s’arrête à un endroit précis et ne va pas plus loin. On voit ainsi des gens avec un ou deux orteils gangrenés, mais avec la gangrène qui ne remonte pas plus haut. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que les tissus en amont sont bien irrigués.

    Si la gangrène était une infection extérieure comme le dit l’orthodoxie, alors, quand un pied entier est gangrené, ça devrait remonter de proche en proche. Mais ça n’est pas ce à quoi on assiste. Quand on voit des reportages sur des aventuriers qui vont en arctique ou antarctique et qui ont des engelures qui se transforment en gangrène, on apprend la plupart du temps qu’ils ont perdu par exemple un ou plusieurs orteils. Mais ça s’est arrêté là.

    Et puis, la personne devrait mourir de septicémie. Parce que là, c’est l’équivalent d’un steak totalement avarié qui a un accès direct au système sanguin. Mais ça n’est pas le cas. On voit des gens qui ont développé une gangrène depuis de nombreux jours et qui ne se portent pas mal en dehors de la zone gangrenée. Ça montre que les bactéries restent sur place.

    Peut-être que ça arrive quand on a une gangrène très large (une jambe entière). ll faudrait que je vois ce qu’il en est. Mais quand ça arrive, c’est généralement que la personne est très mal en point par ailleurs. Donc, ça peut être lié à d’autres causes.

    Pour en revenir aux simples plaies, il y a parfois infection (dans le sens présence de bactéries) alors que la plaie n’est pas ouverte. Ça montre clairement que les bactéries ne viennent pas forcément de l’extérieur. Les bactéries sont aussi dans le corps. Donc, on peut parfaitement expliquer une infection sans agression extérieur.

    Quand il y a des plaies infectées qui guérissent ou ne posent pas de problèmes, l’orthodoxie va dire que c’est parce que les globules blancs se sont occupés de l’infection. En réalité, c’est tout simplement que l’endommagement était limité et que tout les débris consommables l’ont été par les bactérie entrainant ensuite leur disparation, puisqu’elles n’ont plus rien à manger.

  8. Les soi-disantes infections graves sont toujours des problèmes de déséquilibres chimico/physique.

    Généralement, on va dire qu’il y a présence de bactéries à partir d’un test d’anticorps. Or, comme dit précédemment, les tests d’anticorps ne sont pas fiables. Ils ne font qu’estimer la concentration sanguine en particules. Donc, on peut inventer n’importe quoi à partir des tests d’anticorps. Surtout que ceux-ci sont positivés par la prise d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires forts (ceux à pouvoir anticoagulant), parce qu’ils désagrègent les particules et augmentent donc la concentration sanguine (là où il y avait 10 particules, il peut y en avoir, je donne un chiffre au pif, 20 ou 30). Donc, souvent, la personne va consulter pour un problème, on va lui donner des antibiotiques ou/et des anti-inflammatoires forts, et on va lui donner un rendez-vous pour faire un prélèvement sanguin. Et quand la personne se fera prélever, l’antibiotique aura déjà fait effet et augmentera plus ou moins fortement le risque que la personne soit positive au test d’anticorps.

    Pour la méningite bactérienne, c’est différent. Et on va dire que c’est une méningite bactérienne à partir d’un échantillon de liquide céphalo-rachidien qu’on met en culture. Seulement, comme des microbes, il y en a partout dans le corps (d’où le fait qu’on ait développement de bactéries dans un hématome alors qu’il n’y a pas de plaie ouverte), on peut en trouver régulièrement. Et s’il y a eu des petits saignement et une stagnation des liquides à certains endroits du cerveau, ça peut avoir entrainer le développement de bactéries. Bactéries qui vont se retrouver en partie dans le liquide LCR de la colonne vertébrale.

    Surtout qu’il faut que les conditions d’asepsie soient parfaites, ce qui ne va pas toujours être le cas. Donc, on va trouver aussi des microbes qui viennent de la peau ou des tissus.

    Du coup, c’est facile d’inventer une méningite bactérienne.

    Pour la septicémie aussi, on fait une mise en culture à partir de prélèvements. Et là aussi, c’est facile de trouver des microbes. Surtout que normalement, on évite de le faire après avoir mis la personne sous antibiotiques. Mais ça n’est pas toujours respecté. Or, comme les antibiotiques peuvent engendrer œdèmes, des saignements, etc, ça peut provoquer localement le développement de bactéries (donc à l’inverse du rôle que c’est censé avoir). Par ailleurs, il n’y a pas forcément besoin qu’on arrive à cultiver des bactéries pour qu’on dise qu’il s’agit d’une septicémie. Et bien sûr, les symptômes n’ont rien de très spécifique. Donc, là aussi, c’est facile d’obtenir ce diagnostic de septicémie.

  9. Merci.

    Je relisais Shelton sur le rôle des bactéries.
    Et il dit que c’est la toxemie, donc l’accumulation de déchets cellulaires qui produit un terrain propice au développement des bactéries. Les bactéries vont ensuite produire elles-mêmes des toxines et conduire à des complications.
    Donc la toxemie est responsable du développement bactérien.

    Mais chez d’autres hygiénistes ou nathuropates ont va pouvoir entendre un discours différent.
    La toxemie est toujours responsable du développement bactérien mais la les bactéries ont plutôt un rôle de nettoyeur de déchets, elles sont donc utiles pour le processus d’élimination des déchets. Leur développement n’est donc pas néfaste mais positif.
    Pour Shelton c’est plutôt le contraire le développement bactérien semble plutôt néfaste car il rajoute de la toxemie.

    Pourtant on peut constater qu’une infection bactérienne finit par s’estomper d’elle même. Donc la bactérie dans le rôle de nettoyeur de déchets me semble plus plosible, car sinon l’issue semblerait systématiquement fatale.

    Quelle est votre opinion ?

  10. Je savais que certains hygiénistes disaient que les toxines produites par les bactéries étaient la cause des maladies, mais pas que Shelton en faisait partie (ou je ne m’en souvenais pas).

    J’adhère principalement à la deuxième solution, mais avec des adaptations. Je pense que les bactéries en consommant les déchets, servent à les évacuer. Mais je pense aussi qu’il y a production de toxines à un certain stade du développement des bactéries. En cela, je suis Shelton. Mais, apparemment, ça ne nous affecte pas et ne participe pas à la toxémie, contrairement à ce que pense Shelton. Donc, au final, c’est surtout l’effet de nettoyage qui est à retenir.

    Je pense que les bactéries émettent une sorte d’acide afin de désagréger les parois des tissus animaux ou végétaux qui les entourent. Vu qu’elles n’ont pas de moyens mécaniques d’attaquer un organisme, elles sont obligées d’utiliser un moyen chimique.

    Il y a un cas où je pense que ça pose problème, c’est celui de la digestion d’une viande avariée. Là, les toxines vont être libérées et vont éventuellement affecter l’organisme. Donc, là, on a un cas où effectivement, les bactéries et leurs toxines vont poser problème. D’où l’intérêt d’aseptiser les aliments et d’avoir une bonne chaine du froid.

    Il y a un autre cas, mais tout à fait mineur. C’est celui de l’acné. Un bouton blanc, c’est en fait un point noir qui se fait attaquer par des bactéries. Et l’acide produit provoque une grosse partie de la douleur en venant agresser les nerfs à proximité. Mais, c’est le seul désagrément que ça provoque.

    Je n’y avais pas pensé jusque-là, mais, il est possible que quand il y a une inflammation importante dans un endroit, une partie de la douleur vienne de la production de cette espèce d’acide produit par des bactéries, en plus de l’œdème. Je privilégie plutôt l’idée que c’est le gonflement des chairs, qui, dans un endroit où il y a peu de place (os, base de la dent, cerveau), provoque des douleurs. Mais c’est une hypothèse à creuser.

    Par contre, je ne pense pas que le choléra soit causé par une toxine qui serait produite par une bactérie. Potentiellement, ça le pourrait. Mais, le problème, c’est qu’il faudrait qu’une bête de taille importante ait contaminé un puits contenant très peu d’eau. La plupart du temps, on n’est pas dans ce cas.

    Mais, pour les autres cas, effectivement, il ne semble pas que les toxines produites par les bactéries nous affectent. Le cas de la gangrène est spectaculaire de ce point de vue. Normalement, la masse de toxine émise devrait tuer la personne. Mais visiblement, ça n’est pas le cas.

    C’est vrai que dans les temps anciens, il y avait souvent concomitance de la gangrène et de la mort. Mais, comme je l’ai dit dans un de mes papiers, c’était la même cause, à savoir la saignée (et éventuellement l’usage en plus d’opiacés) qui provoquait la gangrène et la mort. La saignée abondante provoquait une forte hypotension, et du coup, les membres étaient mal irrigués, ce qui pouvait entrainer une gangrène au niveau des membres. Et l’hypotension extrême provoquait également souvent la mort.

    Ce qu’on peut supposer, dans le cas spécifique de la gangrène, c’est que la partie atteinte est isolée du reste, ce qui empêche que les toxines ne migrent vers la partie saine de l’organisme. Donc, les veines, qui permettraient la migration en question doivent être fermée ou détruites au point de jonction avec les tissus sains. Même chose avec les vaisseaux lymphatiques.

    Alors, c’est vrai qu’il semble que certaines bactéries et certaines levures produisent des toxines particulières, qui pourraient être mortelles pour l’organisme, même en faibles quantités. Mais ce qui doit se passer, c’est que dans le corps humain, ces bactéries ne se développent pas. Le terrain humain (la nature des chairs) ne doit pas leur permettre de le faire, même dans une zone avec beaucoup de déchets et peu de mouvements. Donc, le seul type de toxine produite par des bactéries dans le corps humain, ça doit être des toxines de type « désagrégeant » (qu’on peut comparer à des produits de types anticoagulant).

    En tout cas, l’idée de l’acide émis par les bactéries signifie que non seulement ces dernières permettent d’évacuer les déchets, mais qu’elles détruisent les chairs mortes et les transforment en débris. Et ça veut dire aussi que la toxine participe au nettoyage. Elle a un rôle positif (même si, parfois, ce rôle positif peut s’accompagner de douleurs).

    Personnellement, je pense qu’il est possible que les bactéries servent aussi à reconfigurer une zone pour la réparer. Avec cet acide qu’elles produisent, elles peuvent éventuellement faire ça. On pourrait évidemment penser que puisqu’elles ne peuvent s’attaquer qu’à des chairs déjà mortes, la reconfiguration a été en fait réalisée par l’organisme. Mais peut-être que quand il y a inflammation chronique, on ne va pas avoir une situation nette avec d’un côté des chairs mortes et de l’autre côté des chairs saines. On va avoir une situation avec certaines cellules qui meurent mais pas d’autres au même endroit. Donc, par exemple avec une tête d’os qui frotte, peut-être que l’inflammation va faire que les bactéries vont lentement attaquer l’os pour que celui-ci se reconfigure dans le bon sens. Mais bon, c’est juste une vague hypothèse.

  11. Concernant Béchamp, je suis assez mitigé. En fait, il semble qu’il croyait aux bactéries pathogènes externes, puisque pour la maladie des vers à soie, il défendait apparemment la théorie de la contagion externe. Idem pour le charbon. Donc, sur la théorie microbienne, il semble avoir eu une position assez dans la ligne pasteurienne finalement. C’est vrai que ça ne concerne que deux maladies. Mais il ne semble pas s’être exprimé sur les autres.

    Alors, il aurait défendu par ailleurs la primauté de l’état du terrain sur l’infection. Mais, il n’y a pratiquement pas de documents parlant de ça. Donc, qu’est-ce qu’il en était réellement ? Je ne sais pas trop.

    Concernant, sa théorie des microzymas, c’est intéressant. Seulement, jusque-là, on n’a apparemment pas tellement eu de confirmation de leur existence. Evidemment, il est clair que la médecine officielle ne veut pas aller dans ce sens et ne va pas financer de recherches là-dessus. Mais, à priori, s’ils se multiplient, on devrait pouvoir les cultiver et en obtenir de grandes quantités visibles à l’œil nu, comme une culture de levures. Donc, on aurait dû avoir une confirmation de leur existence depuis longtemps. Je garde sous le coude la possibilité que ça soit vrai ; mais je doute quand même.

    Mais, effectivement, c’est une théorie qui n’est pas très loin de certaines de mes hypothèses. Mais pour moi, comme les bactéries sont partout, il n’y a pas forcément besoin du concept des microzymas. Les bactéries suffisent. Par ailleurs, il est possible que les bactéries servent seulement à nettoyer les tissus morts, et que le corps prenne le relai ensuite (par exemple que les cellules se multiplient après le nettoyage, et que des vaisseaux poussent)

    Sa théorie du pléomorphisme est intéressante également. Mais, je suis un peu agnostique sur le sujet. C’est peut-être vrai. Mais, il me semble possible aussi qu’il y ait plusieurs types de bactéries. Il se peut également qu’une même bactérie puisse agir différemment selon la situation, donc que les bactéries aient une certaine polyvalence. C’est à voir.

    Sinon, je ne suis pas au courant de ses dires sur le système immunitaire. J’avais l’impression qu’il n’en avait pas parlé.

    – « Vous avez dû étudier plusieurs années pour arriver à un tel niveau ? »

    Oui, ça fait 15 ans que j’ai commencé à remettre en cause la médecine officielle. Ça a débuté avec la dissidence du sida. Evidemment, après 15 ans de recherches quasi quotidiennes, on finit par connaitre quelques trucs.

  12. Merci pour votre réponse.

    Je ne sais pas si vous connaissez Robert Morse ? Un nathuropate, herboriste et iridologue.
    Ce qu’il dit est finalement très proche de votre théorie. Pour lui il n y a pas de maladie mais seulement un unique problème qui est le disfonctionnement du système lymphatique.
    Il compare les cellules à un bébé qui mange et qui fait « caca » . Que se passe-t-il si l’on ne change pas la couche rapidement ? Il y a une inflammation et des rougeurs qui apparaissent sur la peau.
    Pour les bactéries c’est pareil il dit elles sont présentes dans nos égouts pour recycler nos déchets et bien elles font la même chose dans le système lymphatique. D’ailleurs il dit que de se faire retirer les amydales ou une chaîne de ganglion est très néfaste car on bloque le système d’égout à un endroit.

    Lui il conseil le jeûne hydrique, une diète 100% fruit sur quelques mois et certaines plantes médicinales qui ont des vertus d’épurer le système lymphatique.
    Finalement des choses très simples en face d’une médecine allopathique avec ses nombres incalculables de maladie, sur un système immunitaire ultra complexe.

    Selon vous quel serait le régime alimentaire le plus adapté à l’homme ?
    Je trouve que le principe d’une alimentation 80 % à 90 % végétales et 10 % à 20 % en produit animaux me semble correct. Dans les végétaux j’intègre tout fruit, légumes, légumineuses, céréales, plantes, racines etc… Tout cela le plus bio et le plus brut possible donc non transformé. Et les produits animaux on peut rester sur les sous produits ou éventuellement poisson et viande maigre.

  13. Bonjour Aixur,

    Petite question au sujet des globules blancs.
    Si les bactéries decomposent les déchets, pourquoi les globules blancs ne font ils pas se travail directement ?
    Et surtout pourquoi empêche t’ils aux bactéries d’effectuer se travail en venant les « coller » ?

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