La raison pour laquelle les médicaments à base de plantes ont le même effet que les médicaments à base de levure (les antibiotiques)

Pour une raison différente, les médicaments à base de plante ont la plupart du temps le même effet que les antibiotiques. Cet effet est le plus souvent utilisé comme effet primaire, comme pour les antibiotiques (c’est de cet effet dont on se sert pour « soigner »). Mais contrairement aux levures, les plantes génèrent des produits chimiques qui ont d’autres effets sur le corps. Donc, tout de même relativement souvent, le médicament ne sera pas utilisé pour ça, et cet effet de type antibiotique sera un effet secondaire.

La raison pour laquelle les médicaments à base de plante ont un effet similaire à celui des antibiotiques est la suivante. Là aussi, il s’agit d’une problématique liée aux conditions de vie de la plante.

Le problème des plantes, c’est qu’elles ne peuvent pas bouger et que la plupart d’entre elles sont soumises selon les saisons à des températures élevées, ou très froides (dans les pays à climat tempéré). De plus, elles n’ont pas du tout, comme les animaux, un coeur qui permet de faire circuler le sang à grande vitesse. Elles n’émettent pas de chaleur leur permettant de se protéger du froid. Et elles n’ont pas de fourrure ou autre graisse pour là aussi, se protéger du froid.

Comme elles ne peuvent pas bouger, elles ne peuvent pas trouver de l’ombre et de l’eau quand il fait chaud. Elles sont complètement dépendantes des conditions extérieures. Et celles-ci sont souvent très rudes.

Donc, la plupart des plantes font face à essentiellement deux gros problèmes : la chaleur/absence d’eau et le froid.

1) Le problème de la chaleur et de la déshydratation

Pour la chaleur et/ou l’absence d’eau (ça va souvent ensemble), comme les plantes ne peuvent pas se déplacer pour se cacher du soleil et pour aller chercher de l’eau, elles se retrouvent dans une situation où elles vont plus ou moins rapidement se déshydrater. Bien sur, il y a le problème de mourir directement de déshydratation. Mais avant ça, un autre problème existe : la polymérisation de la sève.

Comme la sève contient des protéines, et que c’est une matière qui polymérise à partir d’une certaine concentration dans la sève, il y a risque, si la sève perd de l’eau, qu’elle polymérise (c’est à dire forme une sorte de colle plus ou moins visqueuse, voir solide). C’est d’autant plus possible qu’il n’y a pas de coeur pour dynamiser le flux de la sève. Si cette polymérisation se réalise, alors, le transport des matières nutritives, de même que l’eau, vers les cellules de la plante va se ralentir ou s’arrêter et certaines parties de la plante vont mourir. Evidemment celles qui sont à proximité de la polymérisation. Ou par exemple, celles qui sont derrières la sève polymérisé. C’est à dire celles qui sont du coté qui ne bénéficie pas de l’apport d’eau qui vient des racines. En effet, non seulement elles ne reçoivent plus d’eau, mais en plus, elles vont quand même continuer à transpirer. Et comme en plus, la mort de ces zones va entraîner le relargage des déchets cellulaires, la polymérisation va s’accélérer là aussi. Il y a donc de forts risques que cette polymérisation se propage de proche en proche et détruise une bonne partie de la plante, comme une gangrène.

De plus, comme le flux de sève ralentit, les déchets cellulaires doivent être moins rapidement éliminés ou recyclés par la plante. Donc, il y a là aussi risque d’une accumulation de déchets. Et comme on la vu, ça va rendre plus visqueuse la sève. Ca va donc ralentir encore plus l’élimination des déchets. Avec à terme, le danger que la sève polymérise complètement. Heureusement, le fait que certaines parties meurent entraîne qu’il y a plus d’eau pour le reste de la plante (puisque l’eau disponible doit occuper un moins grand volume).

De même, si la sève polymérisée forme une pâte vraiment visqueuse, voir solide, ça sera autant de déchets fixés sur place qui ne seront pas relargués dans la sève encore saine (c’est à dire encore assez fluide). De la même façon, la sève qui polymérise derrière une zone déjà polymérisée et du coté où la sève n’arrive pas, ne va pas relarguer les déchets dans le flux général. Ca va rester sur place là aussi. Donc, mécaniquement, le phénomène doit s’atténuer un peu et dans certaines zones, il reste limité à celles-ci. Mais quand même.

Bien sur, les plantes ont certainement un mécanisme physico-chimique qui leur permet de limiter la perte en eau. Mais, même avec ça, la plupart du temps, elles ne peuvent pas la limiter suffisamment.

Donc, pour la plante, il faut à tout prix éviter cette polymérisation de la sève. Comme dans le cas des levures, il n’y a pas trente-six solutions. La seule possible est une solution chimique. La plante va émettre un produit qui va empêcher l’agrégation des protéines et des particules en suspension dans la sève (les déchets cellulaires), voir carrément les désagréger. Du coup, malgré le desséchement la sève va rester fluide et la plante ne va pas mourir.

2) Le problème du gel

De même, dans les cas où il y a des températures négatives, la sève de la plante risque de geler. Et donc, la plante risque de mourir. Donc, pour lutter contre ça, en plus des diverses mesures de protection physico-chimiques, la plante va émettre une sorte d’antigel qui va empêcher le gel de la sève.

Donc, la solution pour la plante, face à ces problèmes, c’est d’avoir une sève qui a des propriétés antigèles contre le froid, et/ou désagrégeantes contre le dessèchement.

3) Eventuel effet bactéricide

Il est possible que ce produit serve également comme bactéricide pour la plante.

Déjà dans le cas d’un dessèchement de la plante. Peut-être qu’une accumulation de déchet entraîne le développement de bactéries. Ce n’est pas sur, parce qu’il faut un certain rapport entre la quantité d’eau et la quantité de particules dans la sève. Et il n’est pas sur que ce soit quand il y a surconcentration que le phénomène se produise. Cela dit, avec le problème de déshydratation, il y a le problème du fait que la sève est stagnante. Et les bactéries se développent dans les liquides stagnants.

Si les bactéries se développent plutôt quand il y a surabondance d’eau dans la sève, alors, dans ce cas, le produit servirait en fait lors des épisodes de trop grande abondance d’eau, lorsque l’eau s’accumule trop dans la plante. A priori, ce cas de surabondance d’eau serait plus lié au développement de bactéries, puisque c’est en général quand il y a surabondance d’eau que la plante à tendance à pourrir. Mais évidemment, rien ne dit que le produit soit utilisé dans ce cas comme bactéricide.

Peut-être qu’elles pourraient se développer aussi en situation normale. Le flux de sève est naturellement assez lent. Donc, les bactéries pourraient peut-être se développer dans une situation normale à cause de ça. Donc, peut-être que la lenteur du flux de sève est un problème même en situation normal et que justement, les plantes se servent aussi des ces produits comme des antibiotiques naturels servant à détruire les bactéries, ou au moins à les empêcher de se multiplier. Mais peut-être qu’en situation normale, la sève, ou les cellules, ne sont pas assez acides pour permettre aux bactéries de se développer.

Mais, a priori, je ne pense pas qu’elles se développent en situation normale. Sinon, ce produit serait émis chez toutes les plantes tout le temps. Or, il y a bien des plantes comestibles. Alors qu’elles ne le seraient pas si elles émettaient ce produit même en situation normale. Donc, son usage en tant qu’antibiotique (si cet usage existe, bien sur) ne doit être réservé qu’aux situations anormales de déshydratation ou de sur-hydratation.

4) Des substances reconnues via le goût et considérées comme mauvaises par le corps

D’une façon générale, même s’il y a de nombreuses exceptions dues aux adaptations de certaines plantes (par exemple les cactus, qui de par leur structure ne transpirent quasiment pas), plus les plantes subissent des températures extrêmes, ou connaissent des épisodes de dessèchement importants (causés par la chaleur, et/ou des variations d’approvisionnement en eau importants), plus ce genre de produits va être émis. Comme ces produits sont très dangereux pour l’être humain, ceux-ci ont appris à reconnaître les plantes qui contiennent ces produits. Ils les reconnaissent par le goût. Ces plantes ont un goût amer désagréable et ne sont évidemment pas comestibles. Comme la plupart des plantes subissent ces conditions, la plupart vont émettre ces substances et avoir donc un goût plus ou moins amer.

5) Effet de ces substances

Que va entraîner l’introduction des ces produits dans le corps humain ? Ca va entraîner une désagrégation des déchets cellulaires et des cellules, exactement comme les antibiotiques. Et ce, d’autant plus que la concentration de ces produits est probablement plus élevée que dans la plante, et qu’en plus la chair humaine est a priori moins dure que les fibres de la plante, et simplement que ces produits ne sont pas faits pour le corps humain. Ca va donc provoquer des saignements, et tous les problèmes qu’on a pu voir pour le cas des antibiotiques : douleurs intestinales, attaque cardiaque, accident vasculaire cérébrale (avec des symptômes allant de la simple confusion à la mort subite, etc…).

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