Inventions d’épidémies végétales et animales

 

Un petit papier rapide concernant de possibles arnaques par les fabricants de pesticides et les labos pharmaceutiques concernant les épidémies dans l’agriculture et l’élevage. Suivi de deux ou trois digressions sur l’usage des antibiotiques dans l’élevage.

 

Les arnaques aux épidémies dans l’agriculture

 

J’ai lu récemment cette histoire d’un agriculteur qui a refusé de traiter ses ceps contre la flavescence dorée (voir ici).

Du coup, ça m’a fait penser à la possible arnaque suivante.

Quand les biologistes déclarent la présence d’une épidémie de telle ou telle plante, il faut évidemment traiter en masse de vastes zones avec des pesticides, afin d’éviter que l’épidémie ne se répande.

Et ce qu’on peut se dire, c’est que ça doit en faire du fric pour les fabricants de pesticides.

Donc, on peut se dire que probablement qu’une bonne partie des histoires d’épidémies végétales sont inventées de toute pièces par les labos, qui travaillent main dans la main avec les compagnies de pesticides. Les labos inventent la soi-disant épidémie, et les compagnies de pesticides engrangent le fric (en en redonnent une partie aux labos).

Peut-être même que ce sont les compagnies de pesticides qui provoquent dans certains cas les épidémies (donc, dans ce cas, l’épidémie a une réalité) en mettant des cochonneries dans leurs pesticides, fongicides, etc…

Bien sûr, il peut y avoir des vrais problèmes spontanés. Mais la plupart sont causées tout simplement par la sécheresse, l’excès de pluie, etc…, et  vont être ensuite considérés comme des épidémies transmissibles pour faire gagner de l’argent aux fabricants de pesticides. Erreur d’interprétation qui sera souvent faite totalement sciemment bien sûr.

Et comme il n’y a pas mort d’homme et pas d’arrêt de l’approvisionnement en nourriture, tout le monde s’en fout. Donc, ça passe totalement inaperçu. C’est du bruit de fond dans le brouhaha médiatique. Et de toute façon, à peu près personne n’irait faire le raisonnement que je viens de faire. Donc, c’est open bar pour toutes les arnaques de ce genre.

Parfois ça ne sera pas volontaire, c’est vrai. Parfois, l’erreur viendra simplement de l’application de théories officielles. Mais, vu qu’il y a possibilité d’arnaque, et que tout ça passe inaperçu, on peut être sûr que les labos et les compagnies de pesticides exploitent cette possibilité régulièrement.

 

Les mêmes arnaques dans le monde de l’élevage

 

Et ce que je dis là est valable aussi pour les épidémies chez les animaux d’élevages (les épizooties ou les zoonoses).

Là aussi, il y a du fric à se faire : cette fois pour l’industrie pharmaceutique. Il suffit qu’un vétérinaire accepte de traficoter avec l’industrie pharmaceutique. Il déclare que les divers cas de morts d’animaux sont dus à telle maladie transmissible et qu’il y a épidémie. De préférence, il faut faire le coup avec plusieurs vétérinaires corrompus, qui vont donner l’impression que l’épidémie apparait de manière aléatoire à des endroits très éloignés les uns des autres. Ils vont aussi permettre d’écarter les soupçons de corruption qui pourraient apparaitre si tout ça concernait un seul vétérinaire. Et du coup, l’industrie pharmaceutique peut vendre des médicaments ou des vaccins à l’échelle d’un département ou d’un pays entier.

Ici aussi, ça peut se faire en :

  • inventant des cas à partir des morts naturelles qu’il y a dans un élevage
  • fournissant des vaccins ou des médicaments trafiqués qui vont provoquer la maladie
  • faisant passer pour des maladies transmissibles des maladies qui sont causées naturellement par les médicaments (antibiotiques surtout) et vaccins administrés aux animaux d’élevage.

Par exemple, les antibiotiques peuvent entrainer des microhémorragies du foie. Eh bien, c’est justement ce que provoque la peste porcine. Donc, si on veut faire passer des effets secondaires des antibiotiques pour de la peste porcine, c’est très facile.

Et justement, les éleveurs se servent en réalité des antibiotiques pour faire prendre du poids à leurs animaux. Ça permet d’entrainer une accumulation d’eau dans les chairs de l’animal et de le vendre plus cher. Donc, si un éleveur s’amuse à abuser des antibiotiques, les animaux peuvent commencer à être malades et à mourir. Et ça, c’est valable pour tous les animaux. Tous sont traités aux antibiotiques.

Il est d’ailleurs possible que les épidémies en question servent en plus à masquer les maladies liées aux conditions d’élevage et à l’administration de vaccins et d’antibiotiques. Au lieu de reconnaitre que tel problème de santé est lié ce genre de problème, on accuse telle ou telle maladie microbienne.

Dans le même genre, on a la maladie de Newcastle, qui touche les poules. Celle-ci est soi-disant due à un virus et se manifeste par des signes respiratoires (éternuement, écoulement nasal, toux) et des signes généraux (diarrhée, perte d’appétit, problèmes de posture, gonflements de certaines parties du corps,…). On peut aussi constater certaines anomalies de la coquille et/ou de la forme des œufs. Là-aussi, ce sont des symptômes qu’on peut attribuer aux antibiotiques. L’antibiotique peut entrainer des œdèmes (donc gonflements). L’acidose que ça provoque fait que les coquilles ont des anomalies. L’agression du système digestif entraine des diarrhées. Ensuite, la déshydratation due à la diarrhée provoque une forte hypotension et donc un état de choc entrainant une perte d’appétit. L’hypotension peut entrainer aussi de la toux.

La coccidiose touche les volailles et les lapins et provoque des graves diarrhées (parfois sanguinolentes), qui peuvent éventuellement être mortelles. Là encore, la diarrhée est un effet secondaire des antibiotiques. Et le fait qu’elles soient sanguinolentes est lié aux hémorragies intestinales causées par l’antibiotique.

La typhose (pour la poule) ou la pullorose (pour le poussin) provoquent elles aussi des diarrhées. Donc, là-aussi, les antibiotiques peuvent être incriminés.

Au passage, le cannibalisme (qui n’est pas une maladie microbienne) qu’on peut trouver dans les élevages de poules est très probablement lié au stress de la surpopulation. Ca augmente le taux de cortisol et donc l’agressivité des poules. Mais là encore, les antibiotiques jouent un rôle, parce qu’ils augmentent eux-aussi le taux de cortisol. Résultat, les poules peuvent devenir ultra agressives et attaquer les autres, jusqu’à les dévorer.

L’absence de plumes (encore une maladie non microbienne) s’explique là-aussi par la prise d’antibiotiques (et le stress).

Pour les lapins, on a la colibacillose, qui se traduit par des diarrhées. Donc, même principe vis-à-vis des antibiotiques

Bien sûr, il y a des épidémies qui ne doivent pas être des arnaques. Les médecins y croient vraiment. Mais justement, ça rend les arnaques d’autant plus difficiles à détecter. Celles-ci se fondent dans la masse des diagnostics honnêtes.

 

Quelques digressions sur l’usage des antibiotiques dans l’élevage

 

Ceux qui ne connaissent pas le monde l’élevage pourraient penser que cette histoire d’antibiotiques ajoutés à la nourriture pour faire grossir n’existe que dans mon imagination et qu’ils sont utilisés seulement ponctuellement, de façon curative et préventive. Pour dissiper un éventuel doute, voici ce qu’en dit le site notre-planet.info :

« Dans ces élevages, les antibiotiques sont prescrits pour un usage curatif, préventif et additif. En effet, ils sont prescrits par un vétérinaire si un animal est malade, mais aussi pour traiter tout un élevage si des individus meurent d’une infection bactérienne contagieuse. Enfin, certains antibiotiques sont ajoutés à faibles doses dans l’alimentation des animaux sains.

Ajoutés à la nourriture, les antibiotiques deviennent des additifs alimentaires favorisant la croissance des animaux. Cette pratique concerne la quasi-totalité des porcs, veaux et dindons, les deux tiers des poulets et un tiers des bovins destinés à la filière viande.

Leur résultats semblent miraculeux et font le bonheur des éleveurs : les animaux ont moins besoin de manger, grandissent plus vite (gain moyen jusqu’à 9% par jour) et produisent plus de lait dans le cas des vaches ! Une manne financière non négligeable…« 

J’ai déjà décrit dans divers articles le mécanisme qui permet aux antibiotiques de faire grossir les animaux. Les antibiotiques font augmenter le taux de cortisol, ce qui entraine une rétention d’eau dans les cellules du corps. Du coup, l’animal se remplit d’eau et prend du poids. Donc, au lieu de peser 100 kg, il va peser 20, 30 ou 40 % en plus. Tout ça sans le faire manger plus. Et même en le faisant manger moins. C’est très intéressant financièrement.

Et c’est pour ça que les éleveurs insistent pour donner des granulés aux bovins, au lieu de simplement leur laisser brouter de l’herbe. C’est que dans les granulés, il y a des antibiotiques. S’ils les laissaient simplement brouter de l’herbe, ils grossiraient beaucoup moins. Ou alors, ça serait beaucoup moins pratique. Il faudrait leur donner des antibiotiques par injection pour obtenir la prise de poids désirée. Ca demanderait beaucoup de main d’œuvre chaque jour.

Et c’est pour ça que les granulés font grossir. Ça n’est pas lié spécialement aux protéines qu’ils contiennent, mais surtout aux antibiotiques.

Le fait que les antibiotiques diminuent la quantité de nourriture nécessaire est quelque chose auquel je n’avais pas pensé jusque-là, mais ça tombe sous le sens effectivement. Et, autant, ça doit être moyennement intéressant pour les vaches, qui mangent quand même surtout de l’herbe, autant ça doit l’être très fortement pour les cochons ou la volaille, auxquels on donne surtout des granulées et farines divers et variés (qu’il faut payer). Là, si on arrive à diminuer la quantité de nourriture nécessaire de 20 ou 30 %, ça fait de gros profits en plus.

Selon le même site, 50 % des antibiotiques sont utilisés dans l’élevage. Sur le site du journal le Monde, il est dit qu’aux USA, c’est même 70 %. C’est une part de marché gigantesque. Et il est donc hors de question de mettre en cause les antibiotiques dans la survenue des maladies des animaux d’élevage. D’où la nécessité de mettre les maladies en question sur le dos des microbes pathogènes.

Et on met d’autant moins en cause les antibiotiques que ceux-ci permettent d’inventer des épidémies qui entrainent la consommation de vaccins et… d’antibiotiques.

 

PS : sinon, le sel ajouté dans la nourriture ou l’eau de certains animaux d’élevage afin d’entrainer une accumulation d’eau dans les chairs doit aussi engendrer des problèmes de santé.

 

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