Un exemple de mort par les médicaments dans le cas d’un cancer

J’ai été le témoin très récemment d’un cas de mort par les médicaments dans le cas d’un cancer. Il y a environ un an et demi, un gars de mes connaissances a rechuté pour un cancer de la gorge (il en avait eu un il y a longtemps, quelque chose comme 20 ans).

Dès le départ, je savais que ça risquait de mal finir. Surtout qu’il n’était plus tout jeune, puisqu’il avait dans les 70 ans. Puis, au fur et à mesure que les mois avançaient, c’est devenu de plus en plus certain.

Je savais que le processus en cas de mort allait être à peu près le suivant : chimiothérapie + éventuellement rayons, amaigrissement important, puis, soit mort directement par la chimiothérapie, soit découverte d’une maladie microbienne quelconque, administration d’antibiotiques, et enfin, mort.

C’est exactement ce qui s’est passé. Ca aurait pu ne pas arriver. Mais à cause d’un élément particulier, ça s’est passé comme ça.

Le gars en question a effectivement maigri petit à petit durant et après le traitement. Le problème de l’amaigrissement aurait pu s’améliorer après le traitement. Mais vu que les rayons avaient fortement agressé la région de la gorge, il avait énormément de mal à avaler et donc à manger même après la fin du traitement (c’est ça l’élément particulier en question). Il aurait du être pris en charge pour se faire poser une sonde pour l’alimenter. Mais il a laissé trainer les choses. Du coup, au bout de quelques temps,  très amaigri, il a du être hospitalisé pour se faire poser la sonde en question.

A ce moment-là, vu son état de maigreur, je savais qu’il avait toutes les chances de mourir dans les 2 mois.

Et effectivement, peu de temps après, les médecins lui ont découvert une pneumonie (diagnostic qui, comme on l’a déjà vu sur ce blog, est fortement lié à la maigreur). Ils l’ont traité. Puis, il y a eu rechute de la pneumonie. Et là, le traitement antibiotique l’a tué, comme ça a déjà du tuer des dizaines de millions de personnes dans ce cas.

Donc, on retrouve bien le mécanisme qui se met en place la plupart du temps dans le cas des traitements anti-cancer. La personne maigrit de plus en plus à cause de la chimiothérapie, puis, on lui trouve une maladie microbienne qu’on traite avec des antibiotiques à haute dose (souvent une pneumonie), et là, le traitement antibiotique tue le patient.

Au passage, son traitement anticancéreux avait clairement endommagé son cerveau. Deux conversations avec lui quelques mois après son traitement  m’avaient montré qu’il ne pensait plus clairement et que même si on rectifiait une bêtise qu’il venait de dire, il la redisait une ou deux minutes après.  Donc, même s’il avait survécu, il y avait de fortes chances qu’il aurait ensuite évolué vers un Alzheimer de plus en plus prononcé. Peut-être qu’il aurait récupéré aussi. On ne sait jamais. Mais en tout cas, le traitement l’avait bien esquinté de ce coté là.

Sinon, ce n’est clairement pas le cancer qui l’a tué, puisque son médecin traitant avait dit à sa famille que les trois quarts de la tumeur à la gorge avaient disparu.

Evidemment, je ne pouvais rien faire, puisque si j’avais dit ce que je pensais, on ne m’aurait pas cru et on m’aurait pris pour un fou. Donc, j’ai été obligé de ne rien dire et d’assister en spectateur à la lente agonie de cet homme en sachant ce qui allait très probablement arriver. Mais enfin bon, en tant que dissident de la médecine, j’étais préparé à ça. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ça m’est arrivé, et certainement pas la dernière non plus.