Explication des problèmes neurologiques ressentis lors de l’arrêt des opiacés (partie 2/2)

 

6)    Les cas possibles concernant le sevrage des opiacés et analogues

 

 

Cette compréhension des effets neurologiques et musculaires du sevrage des opiacés et des analogues d’opiacés est utile pour comprendre un bon nombre de situations.

Pour le sevrage des opiacés puissants comme l’héroïne ou la morphine, le fait qu’on retrouve les mêmes symptômes est totalement évident. Mais, comme on l’a déjà vu sur ce blog, il y a d’autres substances qui ont en réalité les mêmes effets et qu’on ne considère pas comme des opiacés. C’est le cas de l’alcool, du cannabis, des somnifères, etc… On a donc un large panel de cas où ces effets peuvent se rencontrer.

 

6,1) Les drogués à l’héroïne

 

Les effets présentés ici s’appliquent évidemment aux drogués à l’héroïne qui arrêtent d’en prendre. Comme on l’a vu, l’orthodoxie médicale donne une courte liste. Mais avec celle fournie par les patients concernant les benzodiazépines, on a la liste complète des effets du sevrage à l’héroïne.

Bien sûr, les substituts à l’héroïne, comme la méthadone sont en réalité des substances analogues. Et les problèmes de manque vont être les mêmes.

Autre problème, les drogués à l’héroïne vont souvent utiliser des excitants dans la journée pour pouvoir être actifs. Seulement, en stimulant le système nerveux, les excitants vont augmenter le risque d’apparition de symptômes de sevrage.

 

6,2) Les patients arrêtant la morphine

 

Même chose que pour l’héroïne. Les patients qui arrêtent la morphine vont subir cette longue liste d’effets secondaires.

 

6,3) Les alcooliques

 

Pareil pour les alcooliques. Le fait d’arrêter l’alcool va entrainer tout ou partie de ces symptômes. Le délirium tremens relève de ça.

L’avantage ici, c’est que comme les effets du manque chez un alcoolique sont quand même en partie connus, le médecin n’ira pas toujours inventer une maladie mentale. Mais, ça arrivera parfois. Et sur des personnes déjà un peu âgées (plus de 65 ans), les médecins auront plus tendance à diagnostiquer une démence.

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