Le taux de PSA, un indicateur de cancer de la prostate bidon

Un petit billet rapide sur le sujet suite à l’interrogation de michel341.

Le taux de PSA est loin d’être un marqueur du cancer de la prostate. Pourquoi ? Parce que c’est un simple test d’anticorps. Or, comme on l’a vu ici, tous ces tests d’anticorps sont totalement non spécifiques. Ce sont en fait des indicateurs de la quantité de particules dans le sang. Et c’est ce qu’est le test du taux de PSA : un simple indicateur de la quantité de particules dans le sang.

Il va donc être positif parce que le sang du patient contient plus de particules que d’habitude. Et ceci va arriver en général parce que le patient a pris des médicaments désagrégateurs de cellules comme les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ou alors, parce que le corps du patient relargue soudainement beaucoup de déchets cellulaires (ce qui peut arriver avec un changement soudain du taux de cortisol).

Ce test ne veut donc rien dire concernant la présence d’une tumeur maligne de la prostate.

D’ailleurs, depuis quelques années, il est décrié dans certaines études officielles. On l’accuse d’engendrer plein de faux positifs et de faux négatifs et donc de ne pas être significatif pour le diagnostic de cancer de la prostate. C’est pour ça que je ne m’en suis pas tellement occupé jusque là. Une partie de l’orthodoxie s’en charge elle-même (voir ici par exemple).

Par contre, même les études critiques disent que le taux de PSA est significatif (de la virulence du cancer) une fois qu’on a confirmé la présence d’un cancer de la prostate. Jusque là, vu que je n’y avais pas tellement réfléchi, je ne comprenais pas tellement de quoi il retournait. Grace à mon article sur la façon dont les médecins donnent une apparence de réalité aux métastases, et à michel341 qui m’a fait réfléchir à nouveau à cette histoire de taux de PSA, je pense avoir compris.

Je crois que cette affirmation de l’orthodoxie doit être en rapport avec les supposées métastases. Les médecins ont du établir qu’il y avait corrélation entre un taux de PSA élevé, et la découverte de métastases dans divers endroits du corps. Donc, plus le taux de PSA est élevé et plus il y a de risques qu’il y ait des métastases.

Mon point de vue sur ce qui se passe réellement est le suivant.

Comme dit plus haut, le taux de PSA est en fait un indicateur du taux de particules dans le sang. Et comme on l’a vu dans cet article, quand ce taux est élevé, c’est soit parce qu’il y a eu désagrégation des particules circulant dans le sang (là où il y avait 1 particule, il y en a par exemple 10), soit parce qu’il y a un relargage soudain des débris contenu dans les cellules (le stock de débris qui était resté stocké dans les cellules en sort et se retrouve en masse dans le sang). Donc, quand il n’y a pas de raison qu’il y ait un relargage soudain des débris cellulaires, c’est qu’il s’agit d’un problème de désagrégation des particules. Dans ces conditions, le taux de PSA est aussi un indicateur du taux de désagrégation des particules se trouvant dans le sang en plus d’être un indicateur du taux de particules dans le sang. Ca veut dire que la personne prend ou a pris récemment un produit qui désagrège les particules de son sang en petits morceaux. C’est le cas par exemple quand une personne prend une chimiothérapie ou des antibiotiques, qui sont des produits chimiques qui désagrègent les particules.

Et par ailleurs, comme on l’a vu dans l’article sur la façon dont l’orthodoxie donne une apparence de réalité aux métastases, une chimiothérapie va esquinter certains éléments du corps, en particulier le foie, le système digestif, éventuellement les poumons, le cerveau. Quand on va analyser certains organes avec une ponction ou une biopsie, on va trouver effectivement des tissus endommagés qu’on diagnostiquera comme étant des métastases.

Donc, la chimiothérapie entraine : augmentation du taux de PSA + lésions de certains organes qui vont être diagnostiquées comme des métastases. D’où le fait qu’une fois le diagnostic de cancer confirmé, les médecins considèrent que le taux de PSA devient fiable concernant l’évolution du cancer.

Donc, quand on découvre un cancer de la prostate grâce au taux de PSA, c’est en général parce que la personne a prit des antibiotiques ou autres médicaments désagrégateurs de cellules. Mais comme ça a peu d’influence sur la prostate, forcément, ça va être assez mal corrélé avec une tumeur à cet endroit là. D’où problème de fiabilité du test PSA concernant la présence d’une tumeur au niveau de la prostate. Par contre, une fois la tumeur maligne de la prostate diagnostiquée, et avec une prise plus ou moins longue de chimiothérapie, là, comme on analyse le foie et les autres organes, le test PSA va être mieux corrélé avec les soi-disantes métastases.

Seulement, comme on le voit ici, corrélation ne veut pas dire causalité. Il n’y a pas effet de causalité entre le taux de PSA élevé et la détection de métastases, puisque c’est la chimiothérapie qui est à l’origine de l’augmentation du taux de PSA et de la découverte de métastases (qui sont en réalité de simples lésions causées par la chimiothérapie). Ca n’a rien à voir avec une tumeur qui serait particulièrement active et de ce fait engendrerait de soi-disantes métastases.